10 août, 2017

Les livres qu’il faudrait avoir lu (2)

Régulièrement, Jean Jacques Netter, Vice Président de l’Institut des Libertés, publie les notes de son cahier concernant les ruptures économiques, les frictions géopolitiques, les fractures idéologiques et les évolutions technologiques de notre société. Cela peut permettre, essentiellement à partir de livres qui ne s’inscrivent pas forcément dans le court terme ou le politiquement correct, de regarder la réalité telle qu’elle est aujourd’hui ou de faire apparaître de nouveaux angles d’évolution…

Points de frictions géopolitiques:

L’Europe est faible face au terrorisme islamiste 

Troisième offensive de l’islam en Europe : Pierre Lellouche dans son dernier livre « Une guerre sans fin » rappelle que après la guerre qui a suivi la révélation de Mahomet au VIIème siècle, il y a eu la chute de Constantinople en 1453 qui mena les turcs aux portes de Vienne. Aujourd’hui nous vivons une nouvelle guerre de contre –colonisation au moment où la France renie sa culture au nom de ses valeurs et des droits de l’homme… 

Europe : le Traité de Versailles (1783) préparé par Vergennes constitue la plus belle réussite politique de l’ancien régime. Il porte un coup d’arrêt à la domination de la Royal Navy sur les mers et impose en Europe un équilibre très favorable à la France. De sa nomination aux Affaires Etrangères à sa mort en 1787, Charles Gravier comte de Vergennes  a été la solidité de Louis XVI. Bernard de Montferrand l’auteur de « Vergennes. La gloire de Louis XVI » est président de la société des Cincinnati de France…

 L’anti-américanisme en profite pour resurgir

 Anti-américanisme : Régis Debray  dans son dernier livre « Civilisation. Comment nous sommes devenus américain » rallume une fois de plus l’anti-américanisme. Pour lui la soumission de la civilisation européenne est du côté de l’Amérique et non du côté de l’islam. Comme la plupart des auteurs anti-américains, Régis Debray ne connaît pas bien l’Amérique. Il en devient une sorte de voyant borgne…

Atlantisme : dans son livre « La France atlantiste ou le naufrage de la diplomatie », Hadrien Desuin considère que les quinze mois de Jean Marc Ayrault ministre de Hollande à la tête de notre diplomatie donnent une impression de vide et d’une succession de choix hasardeux brouillant un peu plus les positions internationales de la France. Réquisitoire argumenté contre la diplomatie de nos derniers présidents mis dans le même atlantisme …

La France devient un nain politique

Russie : pour Renaud Girard expert en stratégie, la France est apparue dans l’affaire ukrainienne comme un nain politique en comparaison avec l’Allemagne. Nous manquons d’une grande politique russe. Dans son dernier livre « Quelle diplomatie pour la France »  il pense que nous devons développer notre propre vision différente de Moscou et de Washington, pour devenir des médiateurs reconnus au Proche Orient…

La « Pax Asiatica » est en marche 

Asie :  Dans son dernier livre « L’histoire du monde se fait en Asie. Une autre vision du XXème siècle », Pierre Grosser historien professeur à Sciences Po Paris décrit bien l’incapacité de l’Amérique à penser à long terme profite à la Chine et à l’Europe. Nous allons vers une » Pax Asiatica »… 

Chine : Sylvie Bermann, première femme à avoir dirigé la chancellerie de l’ambassade de France à Pekin vient de sortir « La Chine en eaux profondes ».  Pour l’actuelle ambassadeur de France à Londres, la chine est la deuxième puissance économique mondiale et en même temps un pays en développement au 87ème rang en terme de PNB par tête.

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

34 Commentaires

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  • Faïk Henablia.

    25 août 2017

    « Les livres qu’il faudrait avoir lus »!
    Merci de bien vouloir corriger.

    Répondre
    • idlibertes

      26 août 2017

      Alors , non seulement vous êtes désagréable avec le comminatoire de concierge  » merci de  » , mais en plus vous avez tort .

       » qu » introduit un conditionnel , ce n’ est pas le pronom relatif , ergo , on accorde pas .

    • Mironton

      27 août 2017

      Pardonnez mon intrusion.

      Certes, il est indubitable que la forme employée par Faïk Henablia est déplacée.

      Cependant, je dois avouer que, moi-même, j’aurais accordé. Effectivement, je ne suis pas un auteur ayant autorité, et je n’ai pas écrit une histoire à l’eau de rose avec une princesse anglaise. Néanmoins, pour moi, le fait est que le participe passé est un attribut du COD. Quelque part, on pourrait ainsi conclure que son accord devrait être systématique (à vrai dire, cela m’arrive régulièrement). Je pense ainsi que l’accord du participe passé est conditionnel à l’hypothètique connaissance du genre et du nombre du COD au moment de la lecture du participe passé. Ainsi, quand le COD est après le participe passé, alors il n’y a pas accord puisque la connaissance du COD est absente; quand le COD est en amont, alors il y a accord puisque la connaissance du COD est présente. C’est pourquoi je crois la question concernant la conjonction de subordination est a-pertinente.
      Avec l’emploi de l’auxiliaire «être», le participe passé a une forte probabilité d’être en aval du sujet, d’où son accord systématique.

      Quant à la question du conditionnel, je crois que justement la subordonnée qualifie le mot «livres». Celui-ci pourrait être qualifié autrement:
      – Les livres lus.
      – Les livres lus par Jean-Martin.
      – Les livres que Jean-Martin a lus.
      – Les livres que Jean-Martin devrait lire.
      – Les livres que Jean-Martin devrait avoir lus.

      Telle est ma pensée.

      Bien à vous.

    • idlibertes

      28 août 2017

      Bonjour,

      Ce n’est pas un accord de participe passé avec le verbe avoir ou la question du COD se pose mais bien un conditionnel.

      « qu » n’est pas employé en pronom relatif dans cette phrase.

      Cela étant dit, je laisse chacun très libre de l’écrire comme il l’entend chez lui mais ici, on va l’écrire comme cela.

      Merci

    • idlibertes

      28 août 2017

      Les livres que Jean devrait avoir LU. C est trois verbes à la suite devoir avoir et lire . Votre verbe n est pas l auxiliaire mais devoir l’ est .

    • Faïk Henablia

      28 août 2017

      Veuillez m’excuser.
      Loin de moi l’idée de vexer qui que se soit.

    • Faïk Henablia

      28 août 2017

      Veuillez m’excuser; loin de moi l’intention de vexer qui que se soit.

    • Faïk Henablia

      28 août 2017

      Qui que ce soit! Décidément!

    • Charles Heyd

      28 août 2017

      A la suite de votre remarque (peu amène mais cependant pertinente) sur une possible faute d’orthographe (de grammaire comme on disait quand j’étais au lycée dans les années soixante, c’est une petite pique pour #Tudeski)) je suis allé réviser un peu les accords de ce partcipe passé avec le verbe avoir;
      j’en ai eu un mal de crane mais je pense en effet qu’il faut accorder « les livres » avec « lu » et donc écrire « les livres qu’il faudrait avoir lus »;
      ce qui est remarquable, quand vous tapez cette recherche sur Google ou d’autres moteurs de recherche, un exemple sur deux est orthographié « lu » et l’autre « lus »!
      bref Mme Najat aurait bien fait de simplifier un (tout petit) peu ce binz au lieu d’écouter des jargonneurs et autres théoriciens du genre!

    • Tudeski

      28 août 2017

      Une «pique»? Aurais-je eu un propos inconvenant à votre égard? Si oui, veuillez bien m’en excuser, car je n’en ai point eu l’intention.

      Pour ma part, je ne vois aucun problème avec les années soixante en soi, mis-à-part mai 68 et la contre-culture.

      Quant à la grammaire, je pense également qu’elle devrait être enseignée.

      Bonne fin de journée.

    • Mironton

      28 août 2017

      On peut passer la phrase à l’indicatif:

      «Les livres qu’il faut avoir lus.»

      Cela me paraît donc indépendant du mode verbal.

    • Jepirad

      30 août 2017

      Bonjour, il est plutôt amusant voire opportun que pendant cette période estivale dédiée ici à la lecture une discussion ait lieu sur une question de grammaire le fameux : « les livres qu’il faudrait avoir lu ». Je ne suis pas grammairien mais si vous le permettez je vais donner mon avis.
      Les uns et les autres avez raisonné en fonction de la règle du COD ou de la forme de conjugaison. Quand j’étais élève à l’école de la République, mon Maître m’a expliqué que dans le cas présent la règle du COD ne s’applique pas puisque l’auxiliaire avoir ne joue pas le rôle de participe passé. Il faut retenir simplement que « avoir lu » remplace « lire » et de ce fait est invariable.
      Donc on écrit :
      Les livres qu’il faut avoir lu
      Les livres qu’il faudrait avoir lu
      Les livres qu’il a lus
      Les livres qu’il aurait lus
      Dont IDL a eu raison de ne pas mettre de « s ». Cdt.

    • Mironton

      7 septembre 2017

      Merci Jepirad. Vous dites que c’est dû au fait que le mode du verbe lire est l’infinitif dans le cas présent. Intéressant.

      En supposant que ce serait exact, on aurait donc bien accord dans ce cas là:
      a. «Les livres qu’il faudrait que Jean-Martin ait lus.»

      Pour ma part, il s’agit peut-être d’une convention (au mode infinitif, le participe passé ne s’accorde pas?). Car il reste d’un attribut du COD: «avoir lu ces livres». Pour l’auxiliaire être, cela fonctionnerait car le mode verbal infinitif ne prend pas de sujet. Ou alors pour parler petit-nègre: «Marie-Catherine être tombée»? Mais ce serait encore plus étrange de ne pas accorder: «Marie-Catherine être grande.».

      Cependant, ce serait bizarre de ne pas accorder dans ce cas-là:
      b. «Il faudrait les avoir lus.»

      En ce qui me concerne, je maintiens ma position.

    • idlibertes

      7 septembre 2017

      Vous allez chercher beaucoup trop loin.

      Il y a trois verbes dans cette phrase

      Faudrait (falloir) avoir et lu (lire)

      L’accord du participe passé, en français, ne se fait qu’avec un verbe auxiliaire être ou avoir ou un verbe pronominal (s’enfuir,s’arroger etc) OR, le verbe actif/conjugué dans cette phrase n’est pas avoir mais bien faudrait (avoir étant à l’infinitif suivant la règle que quand deux verbes se suivent le second est à l’infinitf).
      Point barre.

      Pas d’auxiliaire actif , pas d’accord. C’est tout. Pas besoin de méthode Wilmet.

      Vous parlez d’exemples ou avoir est à l’infinitif mais ou il n’existe pas d’autre verbe conjugé dans la phrase en référence au groupe sujet.

    • Jepirad

      10 septembre 2017

      À Mironton en réponse.
      C’est une certitude il ne faut pas de « s ».
      Dans le cas présent, « avoirlu » est l’infinitif passé du verbe lire donc invariable.
      Cordialement.

    • Charles Heyd

      10 septembre 2017

      en réponse à #Mironton et #Jepirad:
      je suis du genre têtu ou plutôt opiniâtre et tant que je n’ai pas trouvé de réponses satisfaisantes à un problème je creuse et pour ce qui est de ce fichu accord j’ai trouvé ceci:
      « » B. Construction de l’infinitif passé
      C’est une forme composée : on utilise l’auxiliaire être ou avoir à l’infinitif présent et on lui rajoute le participe passé du verbe à conjuguer qui s’accorde selon les règles d’accord du participe passé.
      Exemples :
      – Après être arrivés, nous avons téléphoné à nos amis.
      – Nous regrettons d’avoir vendu notre voiture. »

      Donc selon cette règle que quelqu’un infirmera peut-être il faudrait écrire: « les livres qu’il faudrait avoir lus »
      bonnes lectures et bons accords à tous!

    • idlibertes

      10 septembre 2017

      Sauf qu’encore une fois, dans vos exemples, vous avez SIMPLEMENT un infinitif passé dans votre exemple donc « nous avons téléphoné » or, encore une fois que remarque t ‘on dans notre phrase?

      et oui TROIS verbes « FAUDRAIT AVOIR LU » de sorte que vos comparaisons qui partent du principes qu’il faudrait rechercher le groupe sujet pour accorder le verbe non plus cours PUISQUE le verbe accordé au sujet est « faudrait ». C’est le verbe actif de la phrase.

      Si vous trouvez quelque part un accord du participe passé en cas de trois verbes à la suite, on regardera.

      PS: qu’illustre au passage « nous regrettons d’avoir vendu notre voiture » ???????? C’était quoi l’idée sinon, accorder avec voiture ???? et mettre « ue » à vendu ? ou un « s » parce que ce serait nous?

      Quelle est pour vous la différence entre:

      Il faudrai (1) avoir (2) lu (3) ces livres

      et

      Nous regrettons (1) d’avoir (2) vendu (3) notre voiture
      Peut-on passer à autre chose maintenant?

      De toutes les façons, je ne mettrais pas de S alors.

      http://www.vanityfair.fr/culture/livre/diaporama/les-grands-classiques-a-relire-cet-ete/35484

      http://www.cosmopolitan.fr/,20-livres-cultes-a-avoir-lu-au-moins-une-fois-dans-sa-vie,1967630.asp

    • Mironton

      11 septembre 2017

      @IDL: ☺
      @Charles Heyd: Nous sommes d’accord.
      @Jepirad: Nous ne sommes pas en désaccord. Quid de l’accord de l’infinitif passé: vous dites que il existerait une convention énonçant qu’il ne faut pas accorder (convention que je ne connais pas); je dis que, en toute logique, il faudrait accorder.

      Merci à vous tous. Cette question m’a intéressé. Sur le site de l’IDL, on parle aussi grammaire; parce que, simplement et logiquement, la langue française est la mieux bien du monde tout entier, n’est-il pas. ☺ (Non, je ne suis pas chauvin, c’est juste une vérité absolue. Il faut savoir reconnaître les choses telles qu’elles sont. ?).

    • idlibertes

      11 septembre 2017

      Allons y à l’instinctif:

      Les décisions qu’il faudrait avoir pris avant 50 ans ?

      Ou

      Les décisions qu’il faudrait avoir prises avant 50 ans?

    • Charles Heyd

      11 septembre 2017

      Sans hésiter « les décisions qu’il faudrait avoir prises »!
      même si cela peut paraître un peu « bizarre » à l’oreille je dois bien l’admettre:
      encore une fois, j’ai déniché la règle de l' »infinitif passé » sur le net et j’en ai entendu parler (dans ce libellé) la première dans cette discussion!
      je ne sais si elle est agréée par l’Académie mais elle s’énonce clairement.
      J’ai également déjà dit sur ce site que Mme Najat aurait bien fait également de simplifier la grammaire et pas seulement « l’ortografe » car quand on se glorifie d’avoir la langue la plus précise au monde il ne faudrait pas en venir à s’écharper (gentiment tout de même!) pour des histoires d’accords du participe passé.

    • idlibertes

      11 septembre 2017

      Pardon, le but de l’exercice n’était pas d’appliquer encore la logique mais de voir à l’oreille.
      Donc votre réponse est « sonne bizarre à l’oreille » ergo
      les décisions qu’il faudrait avoir pris.

    • Faïk Henablia

      12 septembre 2017

      J’ai fini par poser la question sur le site de l’Académie Française; voici la réponse:

      « Monsieur,

      Il faut bien faire l’accord. Le C.O.D. qu’, qui reprend livres est placé avant le participe passé lus, construit avec l’auxiliaire avoir.

      Ici faudrait a une valeur de semi-auxiliaire ».

      Cordialement,

    • idlibertes

      12 septembre 2017

      Qu’ n’est pas COD mais introduit le conditionnel faudrait et qu » est la fonction subordonnée sujet.

    • Faïk Henablia

      12 septembre 2017

      Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est!

    • idlibertes

      12 septembre 2017

      A qui le Dîtes vous.

    • Mironton

      17 septembre 2017

      Bonsoir chers amis,

      a. Pour ma part, sans hésiter, à l’instinctif, je dis «Les décisions qu’il faudrait avoir prises.»
      Mais il est vrai que je suis né dans une régiion où on dit «évènement» et non «événement». Nous sommes en avance sur le reste de la France, c’est tout. 😉

      b. Ensuite, à nouveau, on peut mettre la phrase à l’indicatif:
      b.1 «Les livres qu’il faut avoir lus.»
      b.2 «Les décisions qu’il faut avoir prises.»

      c. Si je comprends bien, on est en train de comparer l’autorité de l’Académie Française à celles de Vanity Fair et de Cosmo?

      d. Quant au fait qu’une infinitive ait un sujet, j’ai trouvé un exemple:
      d.1 «Puisse Marie-Catherine être présente.»
      d.2 «Ces décisions-là, puisse Jean-Martin les avoir prises.»
      d.3 «Ces livres-là, puisse Jean-Martin les avoir lus.»

      Pour terminer, je voulais juste dire que je pense que cela reflète notre attitude totale face à la vérité: nous nous triturons nos chères méninges sur une question de grammaire parce que nous recherchons la vérité (et la beauté – ce qui est la même chose pour ma part) sans concession.

      Bon dimanche à tous.

    • idlibertes

      17 septembre 2017

      Cher Mironton,

      Je vous avoue, je finis par douter mais comment changer à ce stade ? Transigeons sur un accent circonflexe?

  • Camino78

    24 août 2017

    La tutelle américaine sur la défense stratégique européenne fait beaucoup de mal à la construction de l’UE : les armements nucléaires américains en Europe sont vus par certains Etats ex-pacte-de-Varsovie comme leur seule réelle protection face à l’ours russe.
    On ne se surprendra pas du double-jeu de ces Etats, qui font du « cherry-picking » dans l’UE, prenant ce qui les arrange, mais ne jouant pas collectif, et brossant les US dans le sens du poil dès qu’ils le peuvent (cf. le sketch de la commande de Caracal annulée par la Pologne …).
    Comment leur donner tort ? Ils voient au quotidien monter l’impérialisme russe, sans que l’Europe n’assure de défense stratégique.
    Une solution ? Remercier (sincèrement) les US pour leur implication durant la guerre froide, et leur demander de rapatrier leurs têtes nucléaires du sol européen. La défense stratégique de l’UE devrait pouvoir être assurée par deux ou trois bases aériennes avancées en Europe, dotées de Rafale et de la partie aéroportée de l’armement nucléaire français (France qui garde bien entendu la décision finale sur l’emploi des armes).
    Message fort à ces quelques pays récalcitrants : votre sûreté nationale, c’est l’Europe.
    Incidemment, à côté du leader économique objectif de l’Europe, l’Allemagne, on renforce la France par un rôle de leader stratégique et de défense. On rééquilibre ainsi le leadership en Europe (et tant qu’à faire, au profit de la France !)

    Répondre
  • Jepirad

    23 août 2017

    Merci de vos bons conseils.
    Traité de Versailles fin de la domination de la Royale Navy : n’a pas empêché Nelson de nous mettre la pâtée en 1804 à Trafalgar. Cdt.

    Répondre
  • Steve

    21 août 2017

    Bonjour

    1) Après la seconde guerre mondiale causée par des européens fous, deux grandes forces d’occupation sont demeurées en Europe: les forces armées soviétiques et celles des USA. Les armées soviétiques sont parties, celles des USA occupent toujours l’Europe. Ce n’est pas être anti-américain que d’énoncer un fait.
    2) le terrorisme islamique a été nourri par les USA et les Saoudiens pour des raison tactiques – Afghanistan pour commencer…. Ceux qui s’y opposaient avec force, bien qu’étant des individus très peu recommandables, Saddam Hussein, Khadafi ont été éliminés par les USA.
    Les USA seront toujours nos amis, mais pourquoi laisser nos amis diriger nos foyers et sans conditions qui plus est? Charbonnier est maître chez soi!
    L’amour des marchés ne doit pas rendre aveugle!
    Lorsque les rois d’Espagne finirent par décider d’expulser les Morisques qui refusaient de s’intégrer, ce furent les marchands d’Espagne et les grands propriétaires terriens qui protestèrent le plus. Aujourd’hui, tous les actionnaires du CAC 40 seraient vent debout contre une telle mesure.
    Voilà pourquoi les empereurs de Chine tenaient que les commerçants, à cause de leur avidité sans vergogne, devaient être tenus et contrôlés de très près.
    Nous récoltons ce que nous avons semé.
    Cordialement.

    Répondre
    • Charles Heyd

      21 août 2017

      Occupation américaine:
      la présence des Américains s’explique, en partie, par le fait que cette nation fait partie, en est même largement le leader, de l’OTAN; mais cela n’est en effet pas une raison suffisante pour que lesdits Américains aient des bases quasiment strictement américaines en Europe comme la BA de Francfort; pour y mettre fin (à la présence américaine en Europe) il suffirait, cela n’est pas grand chose(!), de faire l’Europe de la défense dont on parle beaucoup en ce moment; mais les poules auront des dents quand le budget européen de la défense atteindra celui des USA!
      l’exil forcé des Morisques ou Mauresques:
      il n’y a pas que le CAC 40 qui s’y opposerait; lorsque les protestants quittèrent la France à la suite de l’Edit de Nantes, on a mis longtemps pour comprendre qu’on venait de perdre une force économique importante dont ont profité à nos dépens l’Allemagne et surtout les Hollandais; et puis il y tous ceux qui ne demandent nullement à ces gens de s’intégrer ou de de s’assimiler, à commencer pour nos gouvernements, actuel surtout et passés, et ce depuis des dizaines d’années. Leur exil n’est même plus envisageable même pour la majorité des clandestins! Voyez ce qu’on fait des déboutés du Royaume Unis à Calais ou des camps de la porte de La Chapelle.

    • Charles Heyd

      22 août 2017

      J’ai oublié de parler des Russes qui sont « partis » d’Europe occidentale non pas parce que on leurs a demandé de partir mais tout simplement parce qu’ils ne pouvaient plus entretenir leurs forces d’occupation; leurs soldats vendaient leurs armes et munitions dans la rue et même on craignait que des armes nucléaires soient vendues à des groupes terroristes par certains états ex soviétiques (Ukraine notamment)!
      Il y avait même un colonel des forces du KGB (un certain Vladimir Poutine) affecté en Allemagne de l’est et qui doit regretter ce temps béni pour les soviétiques comme beaucoup de Français celui du temps d’occupation des forces françaises en Allemagne et notamment à Baden-Baden!

  • Robert

    17 août 2017

    Concernant l’ Amérique et sa mauvaise méconnaissance par certains auteurs, je pense qu’ il faut distinguer la réalité sociétale de ce grand pays et du peuple américain, des modes de gouvernance et du comportement de la classe politique américaine. L’ hyperpuissance (pour combien de temps encore ?)américaine, via ses politiciens, mène depuis des décennies un mode de gouvernance mondial cynique, qui s’abrite derrière les droits de l’homme pour mener des actions visant à promouvoir son hégémonie et privilégier ses seuls intérêts.
    Ils ne sont pas les seuls me direz-vous… Certes, mais à ce niveau ils sont bien les maîtres… de plus en plus contestés.
    Bien à vous.

    Répondre
  • Ockham

    11 août 2017

    A propos des droits de l’homme, il convient de constater que cette construction idéologique, fièrement revendiquée par les français, fut voulue par des jacobins sanguinaires. Elle fut écrite pour libérer un peuple qui ne savait pas lire à 90%! Et actuellement elle est utilisée par des islamistes non moins sanguinaires et non moins fous que Marat ou Robespierre l’étaient, pour les protéger contre leur renvoi du fait qu’ils seraient immédiatement pendus dans leurs pays d’origine! Tout cela en vivant au crochet de l’Occident avec leur nombreuse famille et tout en continuant à traiter les occidentaux d’immondes animaux tout juste bons à être égorgés s’ils ne se convertissent pas à la dictature théologique… Belle aventure d’une logique juridique imparable! L’occident se fait sauter nominalement tout seul grâce à ses juristes éminents, tous fonctionnaires-politiques à vie et l’Orient fait sauter en réel l’Occident avec de la bonne dynamite occidentale. Pendant ce temps le monde évolue car les Saoudiennes viennent enfin de réclamer qu’on les nomme par leurs noms et non par le nom de leur propriétaire. Chacun sait qu’une chose sans nom n’existe pas! La logique juridique est décidément imparable. Enfin la route de la soie moderne avance, la Chine la tisse avec des rails sur lesquels vont bientôt rouler des trains qui n’auront plus besoin de la recette de Mahomet, à l’origine d’une formidable aventure qui s’écroule dans des pratiques anarchistes sanglantes comme l’œuvre de Louis XIV…

    Répondre

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!