8 décembre, 2024

Les Conseils que j’aurais donnés à monsieur Barnier s’il m’avait demandé mon avis.

Monsieur Barnier va donc retourner à une retraite (plus importante, on est content pour lui) qu’il n’aurait jamais dû quitter, et pourtant il était arrivé à un moment de l’Histoire où tout était en place pour qu’il réussisse. Et il a échoué. Il a sans doute été mal conseillé. Il aurait dû me demander mon avis.

Voici ce que je lui aurais dit s’il avait eu l’idée aussi sotte que grenue (saugrenue) de me consulter.

Les solutions que lui proposeraient Bercy ne pouvaient pas réussir.

Conjoncturellement.

 

 

La France est en train de rentrer en récession, les recettes vont s’écrouler, les dépenses exploser et la dette va monter de 10 points au moins en termes de PIB dans les deux années qui viennent.

Et c’est déjà dans la boite.

Les périodes hachurées en gris représentent les recessions en France.

Toutes ces périodes ont été précédées par les indicateurs économiques avancés de l’OCDE (la ligne rouge) passant en dessous de 100.

Nous sommes à 98.5, et donc une récession arrive (ce que tous mes outils annoncent également)

Et chaque récession a été suivie par un creusement du déficit budgétaire et donc une hausse de la dette en pourcentage du PIB (ligne bleue montant).

Et celle qui vient va être particulièrement sauvage.

La pire des choses à faire à ce moment du cycle serait donc d’augmenter les impôts, puisque cela fait baisser et le revenu disponible des citoyens et les profits des entreprises et rendrait la récession beaucoup plus forte.

Qu’a proposé monsieur Barnier, suivant, hélas, les recommandations des ignoramus de Bercy, ce qu’avaient déjà fait tous ses prédécesseurs ?

Le lecteur le sait : augmenter les impôts de 40 milliards d’euros. C’est-à-dire, exactement ce qu’il ne fallait pas faire.

Ces gens sont fous au sens ou Einstein l’entendait puisqu’ils font toujours la même chose en espérant des résultats différents à chaque fois.

A dire vrai, je n’ai pas le souvenir dans toute ma carrière d’un seul déficit budgétaire qui ait été comblé par une augmentation des impôts, mais le fait que cela n’ait jamais marché n’est pas inclus dans le corpus intellectuel admis à l’Inspection des Finances. …

Le fait qu’ils suivent cette politique depuis cinquante ans et que cela n’ait jamais marché n’a aucune influence sur le modus operandi de nos sachants.

Nous sommes donc gouvernés de fait depuis cinquante ans par des fous qui ne comprennent rien, mais vraiment rien, à la création de valeur.

Et le pire est que cette idée, stupide conjoncturellement l’est encore plus structurellement.

Structurellement.

Nous sommes du mauvais côté de la courbe de Laffer.

Arthur Laffer fut l’un des conseillers de Ronald Reagan et il remit au gout du jour l’un des vieux proverbes français : « Trop d’impôts tue l’impôt «

En fait, il annonçait une évidence.

Dans tout pays, il existe un rendement optimal de l’impôt

Si l’Etat prélève 100 % de tous les revenus, tout le monde arrête de travailler et les rentrées fiscales deviennent nulles.

Si les impôts sont fixés à 0%, les gens travaillent certes, mais comme il n’y a pas d’Etat, il n’ y a aucune sécurité des contrats, des personnes, des biens et tout le monde est pauvre.

Il faut donc fixer le taux marginal d’imposition à un niveau qui permettra à l’Etat d’être efficace et à chacun de garder un maximum de ce qu’il a produit

Et, toujours d’après Laffer, le ratio rentrées fiscales / taux d’imposition de votre revenu suit une courbe en cloche selon le schéma ci-dessous.

 

laffer curve

Les expériences historiques semblent montrer que le taux optimal est entre 25 % et 35 %.

Pour les créateurs de richesse, nous sommes (en France) certainement au-dessus de 50 %.

C’est-à-dire qu’il est à peu près certain que toute augmentation des impôts amènerait à une baisse des recettes fiscales.

Et donc la seule solution à la situation budgétaire française actuelle serait de baisser les impôts.

Plus vous baisserez les impôts, plus les rentrées fiscales augmenteront.

C’est ce que j’aurais dit à monsieur Barnier.

Baissez les impôts, et si la Commission Européenne proteste, vous suspendez la contribution de la France au Budget européen.

Hélas, il aurait fallu qu’il morde la main qui l’avait nourri. En bon chien obéissant, il ne pouvait pas le faire…  et l’on voit donc où monsieur Barnier prenait ses ordres…

Et je lui aurais dit aussi que supprimer les dépenses qui ne rapportent rien était nécessaire.

Quand vous reprenez une affaire, il est de bonne pratique de demander au comptable de vous amener les 100 dernières factures qui ont été honorées et de les regarder une par une, en demandant à chaque fois pourquoi et à qui elle a été payée.

Si le comptable ne sait pas pourquoi cette facture existe, on annule la dépense.

Et dans à peu près tous les cas, l’on peut ainsi faire baisser les dépenses de l’entreprise d’au moins 10 %.

Churchill racontait que pendant la première guerre mondiale, l’armée anglaise s’était rendu compte qu’elle entretenait des maitres-chats qui s’occupaient donc de chats. Et personne n’avait la moindre idée de ce à quoi ils pouvaient bien servir.

Renseignements pris, l’arme de guerre ultime, au 13 -ème siècle, était l’arc (longbow) et les rats bouffaient les cordes des arcs.

D’où la nécessité d’avoir des chats. Sept siècles après, ils étaient encore là.

Je me demande combien de maitres chats existent dans nos institutions ? Lâcher Charles Pratt (et quelques autres) et les laisser faire la chasse aux dépenses reconduites, sans que personne ne sache pourquoi elles le sont, serait sans doute extraordinairement rentable.

Si je peux couper 10 % des dépenses inutiles dans mon entreprise sans que quiconque ne s’en rende compte, personne ne me fera croire que je ne pourrai pas couper 5 % de dépenses inutiles voire criminelles dans le budget de l’Etat.

Mais pour cela, il faudrait être compètent, ne pas toucher de prébendes indues, avoir le sens de l’Etat et être honnête, toutes qualités qui ont disparues au sommet de l’Etat depuis bien longtemps.

Pour me résumer, la situation budgétaire et fiscale de la France est désespérée mais pas vraiment sérieuse, tant la gabegie étatique y est évidente. Si Monsieur Barnier avait eu du courage, je suis sûr qu’il aurait pu faire baisser les dépenses de l’Etat de 5 % sans que personne ne s’en rende compte, réduire les impôts en même temps, il n’y aurait plus de déficit et monsieur Barnier, immensément populaire, aurait été notre prochain Président.

Mais pour cela il aurait fallu que monsieur Barnier comprenne quelque chose à la création de valeur.

 

 

 

 

 

 

.

 

 

 

 

 

 

 

[i]

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

60 Commentaires

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  • pythagore

    17 décembre 2024

    après le chantage de BAYROU pour sa nomination auprès du président , le dernier clou du cercueil politique d’EM vient d’être planté … c’est lui qui l’a fait élire et c’est lui qui pourrait tout détruire.
    il suffit de voir la sortie d’Emmanuel ATAL apres son entrevue avec l’oracle des Pyrénées et sa mine défaite pour comprendre la mise au pas ( genre fessée politique) qu’il lui a ete faite … ce sera comme ça et pas autrement et pas une seule tète dépassera …
    la macronie est fini ça casse ou ça casse … il n’y en a plus pour longtemps.

    Répondre
  • Francois Aldoma

    17 décembre 2024

    Quels conseils voulez-vous donner à des canards sans tête?

    Répondre
  • Blondin

    16 décembre 2024

    Le plus affligeant dans tout ça est quand même le manque de courage consternant des hommes politiques de premier plan.
    A son âge, Michel Barnier n’avait strictement rien à perdre à annoncer un programme courageux et en rupture avec ce que se fait depuis des décennies.
    Il aurait été censuré ? La belle affaire ! Il l’a été de toute façon. Et avec un programme d’une vacuité abyssale.
    Et bien sûr, cet échec va se répéter avec le flasque Bayrou (je serai ravi de me tromper mais j’ai peu d’espoir)

    Répondre
  • GAILLET Laurence

    15 décembre 2024

    Les français attendent un changement ….

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  • Maxime

    14 décembre 2024

    Très bien écrit, toujours triste de voir que la courbe de Laffer n’est pas davantage prise au sérieux par nos apparatchiks français. J’ai adoré l’anecdote de Churchill et des maîtres-chats mais je n’ai pas pu trouver de source attestant de cela, par curiosité, où avez vous lu/entendu parler de cela ? C’est vraiment incroyable !
    Merci pour votre travail, c’est vraiment vecteur d’espoir pour moi de voir les grandes idées libertariennes gagner en popularité dernièrement.

    Répondre
  • GILOU

    14 décembre 2024

    La plus grande richesse de la France, c’est le gaspillage.
    La plus grande force de la France, c’est la force d’intertie.
    Et ce, depuis très longtemps, hélas.

    Répondre
  • GILOU

    14 décembre 2024

    La plus grande richesse de la France, c’est le gaspillage.
    La plus grande force de la France, c’est la force d’intertie.

    Répondre
    • Luc

      15 décembre 2024

      on parle de gaspillage mais cet argent est pas perdu pour tout le monde. certains en profitent et votent en consequence, comme les milliards deversés sur les banlieues

  • nicolas

    13 décembre 2024

    « Si Monsieur Barnier avait eu du courage, je suis sûr qu’il aurait pu faire baisser les dépenses de l’Etat de 5 % sans que personne ne s’en rende compte, réduire les impôts en même temps, il n’y aurait plus de déficit et monsieur Barnier, immensément populaire, aurait été notre prochain Président. »

    Je pense que Charles Gave a écrit un peu rapidement cet article. En effet il ne faut pas confondre 5-6% de déficit /PIB et 5-6% de déficit / Dépenses.
    -5% de dépenses = impact très faible sur le déficit budgétaire qui est de l’ordre de 30% (150 Milliard sur 450).

    Bien que je suis en accord sur le fond, et c’est toujours cela, mais le problème n’est pas réglé pour autant.

    Répondre
  • pascal Lafond

    13 décembre 2024

    Gabegie étatique, tout est dit, hélas rien ne changera avec ces gens là.

    Répondre
  • JMAD

    12 décembre 2024

    La censure n’est pas l’apanage que de l’ARCOM, le modérateur du site de Ch Gave pourrait y faire carrière. Il remplit les conditions pour postuler dans une telle entreprise sectaire. Tant pis pour lui. Une devinette pour lui : qui a écrit A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. ?

    Répondre
  • adrien michel

    12 décembre 2024

    Il faut trouver 150 milliards pour remettre le budget en équilibre. C’est possible, selon Polemia, par des coups de hache dans les dépenses inutiles ou nuisibles :
    1)25 milliards sur les 752 agences et commissions
    2)25 milliards sur le surencadrement bureaucratique de la France
    À l’hôpital comme à l’école, il y a un surencadrement administratif qu’on peut chiffrer à 14 milliards par comparaison avec l’Allemagne. A cela il faut ajouter le millefeuille territorial, estimé à 7,5 milliards,
    3)25Milliards sur les dépenses d’immigration
    4)25 milliards sur les dépenses de transition énergétique
    3,5 milliards pour les éoliennes,1,5 milliards pour l’aide à l’achat de véhicules électriques ;4 milliards pour l’ADEME ;5 milliards pour la rénovation énergétique des bâtiments ;8 milliards d’aide aux dispendieuses collectivités locales.
    5)25 milliards sur les aides extérieures
    Subventions à l’UE, à la guerre en Ukraine , aides aux ONG ?
    6)25 milliards sur les dépenses de propagande
    4 milliards pour les médias de service public ; 5 milliards pour la presse écrite, l’AFP, le CNC, 4 milliards pour les syndicats ; 3 milliards pour les associations immigrationnistes et LGBTQ

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    • Bernard

      13 décembre 2024

      Le FMI se chargera de la mise en œuvre de ce programme digne de l’Argentine de Javier Milei. Il n’y a plus beaucoup de temps à attendre.

    • LAURENT

      26 décembre 2024

      Commençons par un audit sur l’absentéîsme et les arrêts de travail de complaisance, véritables scandales d’état ! Et remettons la France au travail, suppression des 35 H, pour rétablir sa compétitivité et créer des richesses, moteur principal du pouvoir d’achat

  • Wlad

    12 décembre 2024

    Tout est clair ! Tout est dit !
    Bravo et Merci Monsieur GAVE !

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  • Villard

    12 décembre 2024

    Rien n’a changé depuis la glorieuse ligne Maginot…
    Les Enarques d’alors n’écoutaient pas les Charles Gave, tous traités de complotiste et Hitlerolâtres.
    Les faits ne sont jamais assez têtus pour ces irresponsables.

    Répondre
  • Bigdew

    12 décembre 2024

    Bien dit. C’est clair. Mais nos dirigeants politiques sont des menteurs, des incapables et des hypocrites. Nous avons.bespon d’un Trump et Musk français!

    Répondre
  • ROUSSEL

    12 décembre 2024

    Pour que Monsieur Barnier comprenne quelque chose à la création de valeur, il aurait peut-être été bien qu’il ait lui même participé à la création de valeurs au moins une fois dans sa vie

    Répondre
  • BREMENT

    12 décembre 2024

    Je voudrai dans un premier temps vous remercier pour votre pertinente analyse qui me fait un plaisir immense et j’entends, au loin, les critiques qui arrivent ! Il n’y a pas de mauvais soldat mais seulement et uniquement un mauvais chef: rappelons-nous de l’éviction insultante du Général Pierre de Villiers.
    J’ai vécu au cours de ma vie professionnelle avec les ingénieurs sortant de Centrale, ENS, TELECOM, recrutés pour devenir les hauts cadres de l’Etat. A leur contact, j’ai été toujours surpris de constater leur mode de réflexion, tous formatés à la pensée unique. Mais le mal est encore évitable! Cherchez le donneur d’ordre et apprenons-leurs ce qu’est la démocratie. Seul, personne ne détient la Vérité (accord MERCOSUR: quelle honte Madame l’Impératrice)

    Répondre
  • Michel Bergès

    12 décembre 2024

    Que pensez-vous de la proposition de Marc Chesney, professeur de Finances quantitatives internationales à l’université de Zurich ? Il s’agirait de taxer de 0, 1% toutes les transactions électroniques internes de la France, entrantes et sortantes, comme externes. Sur un volume de 200 000 milliards annuel environ, évalué par la Banque de France, cela rapporterait 200 milliards par an. Je l’ai suggéré en termes de recherche d’information aux Services de Michel Barnier. Ils m’ont répondu qu’ils le mettaient « à l l’étude ». Cf. sur Internet, le site professionnel de ce collègue : marcchesney.com. Cela permettrait de faire participer (et intéresserai) toutes les banques, pour toute écriture informatisée sous le contrôle de la Banque de France, point sous celui du « mur de Bercy ». Et tout le monde « participerait », ainsi, puisque chacun utilise une carte et des paiements bancaires traçables informatiquement.

    Répondre
    • breizh

      12 décembre 2024

      il n’y a pas assez de prélèvements obligatoires ?
      Et baisser/annuler/supprimer toutes les foutues dépenses inutiles à la con dépasse-t-il l’intelligence de ces professeurs ?

    • Scardanelli

      12 décembre 2024

      Danger ☢️

    • Lty78

      23 décembre 2024

      Toujours à côté de la plaque. Taxer 0,1% pour faire quoi exactement de cet argent? En dépenser 100 fois plus? Tant qu’on aura des gens qui sont socialo-communiste en pensée, en parole, en geste, par action et par omission, rien ne fonctionnera.

  • François Delaunay

    12 décembre 2024

    CQFD, c’est ce que j’adore avec vous Mr Gave, simple et limpide comme l’eau claire. Nous sommes gouvernés par des ânes et, les Français feraient bien de s’en souvenir pour changer notre pays en profondeur.

    Répondre
  • Graciet

    12 décembre 2024

    Déjà revoir toutes ces retraites cumulées de nos ex dirigeants, parlementaires et autres nantis

    Répondre
  • Robert

    12 décembre 2024

    Il est devenu compliqué de créer de la valeur en France, pays le plus désindustrialisé de l’ UE avec la Grèce…
    Les Rafale et autre canon Caesar ne suffisent pas à faire tourner une économie même si leur valeur ajoutée est importante.

    Répondre
  • Pierre

    12 décembre 2024

    A un moment vous dites « une courbe en cloche selon le schéma ci-dessous » la courbe n’apparaiît pas j’aurais été curieux de la voir.

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    12 décembre 2024

    Merci. Mias M. Barnier n’a pas ete nomme en raison de ses competences sconomiques, mais pour des raisons politiques Michel Barnier n’est pas Raymond Barre et d’ailleurs les Francais ont renverse Raymond Barre apres 5 ans d’un travail de fourmi. Sur le plan politique, on a oublie qu’on n’es plus sous la Ve Republique au temps heureux ou « le 1er ministre ne procede pas du parlement » Aujourd’hui c’est le parlement aui fait le 1er ministre, c.-a–d. M. Le Pen, non le president. Mais de toutes facons Marine Le Pen ne connait pas non plus l’economiel Bayrou, peut-etre?

    Répondre
    • Robert

      12 décembre 2024

      Si Bayrou connaissait l’économie… cela se saurait ! Bayrou présente l’avantage d’ être « Macron-compatible » et de ne fâcher personne vu sa personnalité.
      Bref, parfait pour donner du temps au temps… jusqu’à la prochaine présidentielle !

    • cds

      12 décembre 2024

      Non Bayrou n’est pas l’homme de la situation

    • Patrice Pimoulle

      13 décembre 2024

      A Robert: donc, Bayrou, qui est prof de lettres, ne connait rien en economie et n’est pas l’homme de la situation; l’homme d la situationm c’est celui qui saura menager M, Le Pen, car l’homme fort du moment et du regime c’est bien elle, non le fragile Macron, Quant a l’election presidentielle, combien d’abstentions? un debat de l’entre deux tours entre Le Pen et Meluche, ca vous dit?

    • Bernard

      13 décembre 2024

      Bruno Le Maire était aussi professeur de lettres.

  • Jepirad

    12 décembre 2024

    Extra votre séquence sur les maître-chats. Le problème aussi du 1er ministre actuel ou avenir est que pour tailler dans les dépenses de l’Etat il faut déplaire à certains. Cela se traduit en général par des gens dans la rue. La peur suprême. Ainsi les réformes ne se font pas. Vous parlez de manque de compétence, c’est aussi un manque de volonté et de jugeote.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      13 décembre 2024

      Certes, mais tailler dans les depenses appeiie unea ction a long trerme; or ici nous sommes dans l’urgence… politique. Or le chef ne veut pas admettre que le pouvoir est entre les mains du RN et qu’il n’est plus rien. Les autres poblemes, ca passe apres.

    • Bernard

      13 décembre 2024

      Quand le FMI dirigera la France des solutions seront apportées. Voir ce qui s’est passé en grèce.

    • Jepirad

      15 décembre 2024

      Le FMI n’a rien à faire en France. Qu’il s’occupe des pays pauvres ou en voie de développement. La France est un pays riche. Épargne des Français 6000 milliards d’euros, avec le patrimoine 14000 milliards d’euros. Richesse de la France tout compris 22000 milliards d’euros. Enquête INSEE 2022 ajustée 2023. Chiffres à rapprocher des 3300 milliards de dettes.

  • Lejeune

    12 décembre 2024

    Bravo pour votre article comme d’habitude. La seule façon de sortir du problème français et européen, c’est de virer la caste de hauts fonctionnaires (qui sont tous copains sortis des mêmes moules à fabriquer des ânes). tant que ce seront des haut fonctionnaires ou énarques à la tête de l’état, peu importe le costume gauche ou droite ou divers, ce sera toujours perdant pour le peuple. L’espoir va venir des USA Donald Trump avec Elon Musk vont virer les hauts fonctionnaires américains et toute cette intelligensia mortifère et prédatrice. Et comme la France copie les USA on peut espérer un ou une dirigeante qui arrive et fasse le ménage en France comme en Europe. De toute manière ce système de voyous qui se gavent sur le pays arrive à sa fin. L’argent n’est pas magique et les frigos vides vont réveiller par nécessité les 80% endormis . Cela va être très fort et le tsunami emportera micron1er et sa clique.

    Répondre
  • yvan

    12 décembre 2024

    Avez-vous essayé de contacter Monsieur Bernier ?

    Ou bien tous ces politiques vivent-ils tous sur une autre planète ?

    Répondre
  • François Aldoma

    12 décembre 2024

    Pas sûr que la création de valeur soit dans les targets de Bercy ou d’ailleurs. L’heure est à l’assèchement de la société civile hors fonctionnaires, leur tour viendra plus tard. N’oubliez pas le grand reset

    Répondre
  • Alexpal

    11 décembre 2024

    Charles Gave continue de s’étonner du fait que, selon lui, “la gauche”, autrefois soit-disant partisane de la liberté d’expression, serait désormais farouchement favorable à la censure: un revirement sidérant.
    Pourtant, l’explication est très simple.

    “La gauche”, de Robespierre à Fidel Castro, de Mussolini à Georges Marchais, de Staline à Honecker en passant par Mao, n’a jamais, jamais pratiqué la liberté d’expression, ni la liberté tout court.

    Quand “la gauche” occidentale était minoritaire, elle lui était favorable car c’était un moyen d’exister, de se faire une place.
    Mais désormais au pouvoir, ayant totalement infiltré les institutions, la politique, les médias, le monde académique, la “justice”, les “artistes” officiels, elle redevient elle-même, c’est à dire totalitaire, ce qu’elle n’a jamais cessé d’être.

    Elle a toujours imposé la censure et l’intimidation partout où elle s’est retrouvée en position dominante: la liberté d’expression n’est pour la gauche qu’un outil stratégique pour la conquête du pouvoir, pas une conviction morale. Une fois son utilité terminée, elle est aussitôt remplacé par sectarisme et intolérance.
    Certaines religions et minorités font de même…

    Il n’y a donc vraiment pas de quoi s’étonner: on n’exerce pas le pouvoir avec les outils qui servent à s’en emparer.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      13 décembre 2024

      Vou me rappelez la reflexion d’un militant de gauche en 1968: :vous n’etes pa our le changement, Monsieur?

      Question: qui a interet a faire elire le Programme commun pour debarasser la France de M, Giscard d
      Estaing? Qui a le premier, vote un deficit public de 100 milliards de F? Les peuples ont les dirigeants qu’ils elisent et qu’ils ,eritent.

  • YB

    10 décembre 2024

    Malheureusement, un budget comme le vôtre aurait été refusé : Trop d’austérité, case du modèle sociale, néo-libéralisme, stigmatisation des fonctionnaires, attaque du pouvoir d’achat…
    Il y aura toujours une excuse pour ne pas être d’accord !
    J’ai lu récemment un article dans lequel Mme Binet secrétaire générale de la CGT serait prête à trouver le financement dans le cas où la réforme des retraites serait abrogée. Donc si je comprends bien, cela signifie qu’il y avait bien un déficit dans le budget des retraites avant la réforme, MAIS le CORE affirmait à cette époque que le système était à l’équilibre, ce qui est du moins étonnant et paradoxale. Conclusion, quelle crédibilité faut-il accorder au CORE ?

    Répondre
    • MYN

      10 décembre 2024

      C’est quoi néo libéralisme s’il vous plait ?
      J’entends souvent ce mot, mais personne n’explique clairement.

    • YB

      10 décembre 2024

      En fait néo-libéralisme est un terme utilisé par la gauche a toute les sauces et qui ne veut rien dire de particulier, c’est juste pour surpondérer le mot libéralisme, de même que ultra-libéral,….
      Selon la gauche, la France est un pays libéral et apparemment la France va encore plus loin, on en est presque au niveau de l’Argentine et Macron est pratiquement le clone de Javier Milei !! !!

    • Bastimes

      11 décembre 2024

      @MYN, non c’est véritablement un sous-courant de la philosophie libérale (du 20ème siècle aux USA), qui prône un interventionnisme étatique plus soutenu notamment en terme de politique monétaire. Ce terme a ensuite été récupéré par les détracteurs de la philosophie libérale, de manière péjorative.

      https://www.wikiberal.org/wiki/N%C3%A9olib%C3%A9ralisme

    • Luc

      11 décembre 2024

      on parle des fonctionnaires mais tous les jours je rencontres gens qui dependent et ne vivent que de contrats d’etat (petites ou grandes entreprises), des bullshit jobs dans le privé (des sortes de fonctionnaires du privé)

    • Robert

      12 décembre 2024

      Myn : Le néo-libéralisme est au libéralisme ce que le Canada Dry est à l’alcool : le goût et la couleur mais pas la substance. Une apparence…

  • Paxall

    9 décembre 2024

    Excellent !!

    Répondre
  • Charles Heyd

    9 décembre 2024

    Rien à redire à cet article, remarquable omme d’hab, mais comme vous êtes un expert en graphiques excel j’aurais bien aimé voir ce graphique de Laffer ici même si tout le monde, ou presque, a déjà vu cela ailleurs lors de ses études!

    Répondre
  • Yepyep

    9 décembre 2024

    Ben c srtt s’il a v proposé des référendum sur l’immigration la sécurité et la guerre en Ukraine qu’il aurait été le futur prsdt. Mais chirac disait de lui que c t une valise sans poignée. Tout est dit.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      13 décembre 2024

      Ce qui est dit surtout c’est que Chirac est un homme a poigne. rien d’autre; on le scvait deja.

  • breizh

    9 décembre 2024

    il n’y a pas que monsieur Barnier qui ne comprenne rien à la création de valeur : il y a quasiment tous nos fonctionnaires, nos politiques (qui sont tous des fonctionnaires) et tous ceux qui votent pour eux.
    « on n’est pas sorti de l’auberge ».

    Répondre
    • Luc

      11 décembre 2024

      ils creents de la valeur pour eux meme ne vous en faites pas. je crois que le reste leur importe peu. un fonctionnaire est jugé sur son obeissance

    • Isle

      12 décembre 2024

      Et Dieu sait qu’il s’y connaissait en valises !

  • Woestelandt

    8 décembre 2024

    C est toujours bien écrit et pertinent. Que faire à part quitter le navire pour nous la classe moyenne
    ????

    Répondre
    • Robert

      12 décembre 2024

      La classe moyenne a t elle les moyens de quitter le navire ? …

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