30 mars, 2021

Le Covid n’a pas encore tué le libéralisme mais Les Républicains pourraient y arriver

 

Avec le covid, l’illusion serait de penser que le keynésianisme radical a gagné puisque jamais la puissance publique n’a été aussi omniprésente et intrusive. Aujourd’hui un anonyme anti-vaccin complotiste est en mesure de contester directement sur un plateau de télévision, un Nobel de médecine. Les maires écologistes nouvellement élus proposent des budgets  « genrés » et «racisés » ! La débâcle de la puissance publique l’a rendu incapable de fournir des masques, des tests, des lits de réanimation et surtout un vaccin.  Le gouvernement n’a su que s’engouffrer dans le « quoi qu’il en coûte » incarnation du keynésianisme le plus débridé.

 

Le covid n’a pas tué le libéralisme, au contraire. 

Marcel Gauchet n’en croit rien. Il a été très sensible à la demande exprimée par les gilets jaunes. Le mouvement n’était pas révolutionnaire. Il n’était selon lui ni hostile au capitalisme, ni au libéralisme. Ces événements l’ont fait douter de la capacité d’Emmanuel Macron à réconcilier la France centrale et la France périphérique.

Mario Vargas Llosa l’écrivain latino américain a déclaré son amour pour la pensée libérale. Pour lui c’est la seule idéologie viable.  Son avis a d’autant plus d’importance qu’il s’est repenti d’avoir dans sa jeunesse adhéré au communisme et chanté les louanges du castrisme.  Il est convaincu aujourd’hui que si on avait davantage enseigné la pensée libérale défendue par Raymond Aron et Jean François Revel, la France aurait moins de problèmes aujourd’hui.

 

La gauche aura du mal à survivre

 

La gauche est confrontée au vide de son intelligentsia. Elle ne respecte plus ni le droit, ni la séparation des pouvoirs, ce qui la met en marge de la démocratie. Le mal à soigner est un poison français : celui de la pensée paresseuse qui se vautre dans la culpabilisation pour avoir la paix.

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La gauche est malade de l’islam. Après l’effondrement des idées marxistes, elle s’est trouvée d’autres valeurs dans le soutien aux minorités alors que la sécurité était la condition de la vie sociale. La polémique sur l’islamo-gauchisme, le décolonialisme, l’intersectionnalité, le « privilège blanc », le « racialisme systémique », « la colonialité », « le néocolonialisme »  sont autant de concepts qui se trouvent dans les titres des thèses de sociologie en préparation dans les universités françaises !

 

La gauchisation du haut clergé judiciaire est impressionnante. Nous avons un corps de magistrats qui défend ses intérêts de classe et de corps. Pour Régis de Castelnau, avocat, ils savent se servir des pouvoirs avec lesquels ils sont en accord. La justice est devenue ni plus ni moins le bras armé de Mediapart.

 

Les économistes de gauche ne se donnent plus la peine de débattre puisque abattre suffit. Thomas Piketty fait des papiers dans le Monde sur le racisme ou la lutte contre les discriminations. La race et le genre sont au centre du débat. Didier Eribon foucaldien et bourdieusien de stricte observance, passe beaucoup plus de temps avec Edouard Louis et Geoffroy de Lagasnerie, à faire des selfies pour twitter des nunucheries qu’à débattre avec des arguments…

 

 « Il n’y a jamais peu aussi de liberté intellectuelle, médiatique et universitaire » dans notre pays.  La doxa progressiste est plus dominante que jamais. Les opposants sont transformés en dissidents. Pourtant, la droite n’a pas du tout reconquis les universités, l’édition et les médias.

 

Nombre d’intellectuels qui se voulaient proches de la gauche sont en divorce avec ce qui était leur camp : Alain Finkielkraut Jean Pierre Le Goff, Jacques Julliard, Georges Bensoussan, Pierre-André Taguieff, Elisabeth Badinter,Michel Onfray, Régis Debray…. Ils sont bien évidemment taxés de réactionnaires, mais ce sont eux qui font le plus d’audience sur les plateaux de télévision et sur les réseaux.

 

Les Républicains sont incapables de faire émerger un leader

 

De nombreux candidats sont en train de se préparer pour la prochaine élection présidentielle.

Xavier Bertrand est parti le premier. Il ne participera pas à une primaire organisée par Les républicains auprès des 50 000 militants qui restent. Dans les sondages cela ne fait pas plus de 15% au second tour.

David Lisnard maire de Cannes veut remettre la société en ordre et planche sur l’avenir de la droite autour de cinq thèmes (écologie, sécurité, commerce, immigration, civilisation

Michel Barnier pourrait aussi se lancer tout comme Bruno Retaillau.

Pour le moment les idées développées sont plates et abandonnent beaucoup de place aux extrêmes. C’est ce qu’on peut faire de pire dans un monde où les médias ne réagissent qu’à ce qui sort de l’ordinaire.

Pour le moment d’ailleurs aucun de ces « leader »  n’est en mesure d’accéder au second tour de la présidentielle.

Nicolas Sarkozy. Quel que soit son sort judiciaire n’en a pas fini avec la politique et la droite n’en a pas fini avec lui.

 

Une partie des LR pourrait même rejoindre Macron.

 

François Baroin penserait même à rallier Emmanuel Macron s’il était nommé par lui premier ministre. Jean Pierre Raffarin le rejoindrait. Ils estiment que pour Emmanuel Macron, il est temps d’assumer sa conversion au centre droit. Cela permettrait de retrouver selon eux le modèle historique de l’alliance entre les gaullistes du RPR et les Centristes de l’UDF dans un accord LR-LREM. Macron serait ainsi « balladurisé », ce qui pourrait permettre aux Républicains de continuer à exister.

 

 

 

 

 

La droite hors les murs et la « gauche libérale » ont des points de convergence

 

Il existe un embryon de « Gauche libérale » dont l’objectif est de faire reculer le front keynésien pro-déficit et néo protectionniste.  Cette étiquette souvent infamante en France est revendiquée par Philippe Aghion, professeur d’économie à Harvard. Avec deux autres économistes qui ont conseillé en leur temps François Hollande (Gilbert Cette et Elie Cohen), Un livre a été édité, intitulé « Changer de modèle. De nouvelles idées pour une nouvelle croissance ». Les auteurs souhaitent faire prendre conscience que l’impôt excessif finit par avoir des effets négatifs sur la politique industrielle. On peut imaginer qu’Ils pourraient se rapprocher de certaines idées  mises en avant par la Droite hors les murs.

Eric Zemmour, Philippe de Villiers, Patrick Buisson parlent aussi bien aux militants LR qu’aux militants RN avec la même efficacité.  Ils ont des relais  comme François Xavier Bellamy, Mathieu Bock-Côté. …

 

Manuel Valls est un ardent défenseur du social libéralisme. Il s’agit pour lui de faire une série de réformes radicalement libérales compensées par une protection sociale réaménagée. Les postures traditionnelles de la société plus ou moins héritières de la lutte des classes sont de moins en moins pertinentes selon lui.

 

Le referendum d’initiative populaire doit être rendu au peuple

 

Le personnel politique a tendance à oublier que celui qui détient le pouvoir c’est le peuple. Ceux qui ont reçu cette souveraineté depuis 40 ans n’ont pas cessé de le trahir.

Les trois meilleurs exemples récents sont : Le Traité de Lisbonne   légitimé par le parlement  en 2007 sous Nicolas Sarkozy alors que le peuple avait refusé sa ratification en 2005 !

Le Grand débat National de février 2019 organisé par Emmanuel Macron qui a été une mascarade dont rigoureusement rien n’est sorti ; La convention Citoyenne Climat de 2020 qui est une autre caricature d’un débat démocratique dont les participants sont choisis par les rédacteurs du rapport !

 

On ne peut espérer remettre la France sur les rails qu’en permettant au peuple d’organiser lui-même des referendum d’initiative populaire.  Sur les sujets régaliens comme l’immigration l’insécurité, l’islamisme il faudra organiser des referendum nationaux. ; sur des sujets locaux comme le problème des éoliennes , des piscines etc il faudra des referendum locaux

 

L’exécutif français ne sait pas écouter le peuple.  On l’a bien vu dans le traitement des trois crises récentes que nous avons vécues: gilets jaunes, retraites, covid 19…. Le peuple en revanche a compris pourquoi cela ne fonctionnait pas en écoutant Emmanuel Macron qui a dit dans un entretien à la Nouvelle Revue Française : « J’assume totalement la verticalité du pouvoir qui croise l’horizontalité de l’action politique »….Il devrait être très difficile pour  les prochains candidats à l’élection présidentielle de ne pas mettre en haut de leur programme « Le Referendum d’Initiative Populaire » A suivre …

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

22 Commentaires

Répondre à michel hasbrouck

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  • Gymcana

    4 avril 2021

    Les grands patrons du CAC 40, la Haute Finance et les médias qui ont mis MACRON sur le poste de Président de la République en mai 2017 (par un coup d’Etat judiciaire et médiatique en 2017 visant à lui faire prendre la place n°1 de François FILLON) sont en train de tester l’hypothèse  » Edouard PHILIPPE » comme alternative à MACRON pour les élections présidentielles de 2022 : pour preuve, dans son numéro du 1er avril 2021, le magazine LE POINT met en page de couverture, la tête d’Edouard PHILIPPE qui déclare :  »j’aime être aux manettes », à l’occasion de la sortie de son livre.
    Or, Edouard PHILIPPE et Emmanuel MACRON, ont fait la même politique ensemble de mi-2017 à mi-2020 et entre autres, la gestion désastreuse du COVID : ils ont réussi à créer une crise sanitaire et une crise économique en FRANCE, alors que les pays d’ASIE n’ont ni crise sanitaire, ni crise économique : échec sur les deux tableaux face au COVID pour la FRANCE.
    Auparavant, Edouard PHILIPPE n’a pas réussi en tant que 1er Ministre de MACRON pendant 3 ans, ni sur la réforme des retraites, ni sur d’autres sujets, et il s’est laissé aller à la répression sévère et sanglante des « Gilets Jaunes » avec MACRON : donc Emmanuel MACRON (parti LREM) et Edouard PHILIPPE (parti LR) : c’est bonnet blanc ET blanc bonnet : si E. MACRON ou E. PHILIPPE est élu Président, ce sera la même politique néo-libérale de type macroniste au Pouvoir pendant 5 ans de plus : or, le peuple français a trop souffert.
    Il faut un renouvellement de l’offre politique par les partis de l’opposition avec d’autres candidats que ceux qui ont été au Gouvernement du Président MACRON et avec des propositions plus adaptées pour la gouvernance de la FRANCE (politique, économie, social, santé) que celles portées par MACRON (parti LREM) et par Edouard PHILIPPE (parti LR) depuis 2017.

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    • Robert

      6 avril 2021

      Je ne crois pas à une élection de PHILIPPE en cas de candidature à la présidentielle… à moins d’un aveuglement (ou d’un désintérêt…) sans précédent d’un grand nombre de Français.
      Mais je suis d’accord avec vous que PHILIPPE pourrait faire un bon candidat de substitution pour la finance supranationale si MACRON ne pouvait se représenter…

  • Gymcana

    4 avril 2021

    Il faut un renouvellement de l’offre politique pour les élections présidentielles de 2022 : la pire des catastrophes serait que MACRON (parti LREM) gagne les présidentielles et qu’il fasse un 2ème quinquennat de 2022 à 2027, ou qu’il les gagne par l’alliance du parti LREM (en marche) avec le parti LR (les Républicains). Le parti LR (les Républicains) ne doit pas s’allier avec le Président MACRON et son parti LREM …
    Il faut que les partis d’opposition trouvent de bons candidats et élaborent de bons programmes pour apporter une meilleure politique pour l’économie, le social et la santé.
    Par ailleurs, il faudrait faire une réforme électorale et s’inspirer du modèle des USA :
    -> avec un Président de la République élu pour 5 ans, renouvelable une fois (aux USA, c’est 4 ans)
    -> des députés élus pour 2 ans 1/2 renouvelable 4 fois (aux USA, c’est des mandats de 2 ans) : donc introduire en FRANCE des élections législatives de mid-term qui permettraient de renouveler l’Assemblée Nationale en FRANCE à mi-mandat du Président de la République, et si besoin de corriger l’orientation politique, pour que la démocratie résiste mieux : cela se faisait du temps du septennat du Président de la République car les députés étaient élus pour 5 ans : donc il y avait toujours une élection législative pendant le mandat du président de la République qui pouvait, le cas échéant, conduire à une co-habitation : cela n’est plus possible depuis la réforme de JOSPIN et CHIRAC au début des années 2000, qui fut mise en oeuvre à partir des élections présidentielles de 2002 : c’est ainsi qu’aux élections du Président de la République pour un mandat de 5 ans (par exemple l’élection de MACRON en mai 2017) succèdent un mois plus tard les élections législatives pour élire les députés pour un mandat de 5 ans (par exemple, l’élection des députés en juin 2017) : avec pour conséquence, la non séparation du Pouvoir Exécutif (MACRON) et du Pouvoir Législatif (majorité de députés LREM à l’Assemblée Nationale) => donc il n’y a plus d’opposition, le Président MACRON peut faire voter toutes les lois qu’il veut, bonnes ou mauvaises : ce qui lui donne un pouvoir dictatorial, aggravé par l’Etat d’urgence face au COVID, alors que beaucoup d’autres pays n’ont pas déclaré l’Etat d’urgence. Au final, le Parlement ne peut plus remplir son rôle.

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  • Gymcana

    4 avril 2021

    Vous écrivez dans votre 1er paragraphe, à propos du COVID, je cite : « La débâcle de la puissance publique l’a rendu incapable de fournir des masques, des tests, des lits de réanimation et surtout un vaccin. Le gouvernement n’a su que s’engouffrer dans le « quoi qu’il en coûte » incarnation du keynésianisme le plus débridé ». (fin de citation).

    Je ne suis pas d’accord avec ce que vous écrivez sur plusieurs points :
    1er POINT : vous omettez de dire que le Gouvernement français n’a pas été capable de fournir les « traitements curatifs précoces »… Pire encore, le Président MACRON, son Gouvernement et son Conseil Scientifique ont empêché les cent mille médecins généralistes de ville de soigner les malades en début de COVID, pendant la Phase 1 virale, et les ont empêché de prescrire les médicaments anciens repositionnés qui avaient une efficacité curative précoce (l’antibiotique macrolide Azithromycine ou équivalent, l’hydroxychloroquine, et désormais l’ivermectine).

    Or, si les cent mille médecins généralistes de ville avaient eu le droit de voir leurs patients, de les soigner et de prescrire ces anciens médicaments repositionnés => alors l’immense majorité des malades du COVID auraient été guéris pendant la Phase 1 virale et n’auraient pas fait de formes graves => donc moins besoin d’hospitalisation et de réanimation => moins besoin de lits d’hôpitaux supplémentaires => moins de morts du COVID et moins de citoyens qui ont développé des COVID longs.

    2ème POINT : l’échec de la FRANCE face à la crise du COVID, c’est pas tant le manque de lits de réanimation, que le sous-emploi des capacités médicales existantes :
    1) -> la FRANCE n’a pas fermé ses frontières, ni fait de contrôle sanitaire des « entrants » aux frontières, ni imposé de quarantaine individuelle aux entrants => elle a importé des cas COVID qui se sont dispersés dans la population et répandu l’épidémie
    2) -> le Gouvernement a interdit aux cent mille médecins généralistes de ville de soigner les malades en début de COVID en ambulatoire (patient à domicile) : c’est cela qui a permis le développement des formes graves, et donc submergé les hôpitaux qui ont ainsi augmenté leur chiffre d’affaires (ils ont facturé 3500 euros/jour/ patient COVID en réanimation)
    3) -> le Gouvernement a interdit la prescription des médicaments anciens repositionnés qui sont efficaces contre le COVID, parce qu’ils coûtent moins de 10 euros la boîte, donc ça rapporte rien aux Labo Pharma : et il a ainsi favorisé les Labo Pharma pour qu’ils développent de nouveaux médicaments et les mettent sur le marché avant d’avoir fini les essais cliniques préalables ou même si les essais cliniques ne sont pas probants : le Remdesivir du Labo GILEAD (2400 euros le traitement), l’anticorps monoclonal Bamlanivimab du Labo Eli Lilly (2000 euros la dose), etc
    4) -> les hôpitaux publics (5000 lits de réanimation) ont empêché le transfert des malades du COVID de l’hôpital public -> vers les cliniques privées (3000 lits de réanimation VIDES) : les hôpitaux publics ont préféré faire crever des malades COVID faute de soins, plutôt que les envoyer aux cliniques privées dont les lits de réanimation étaient vides
    5) -> les hôpitaux ont voulu conserver le monopole du testing (1ère vague COVID du printemps 2020) et empêcher les Labo d’analyse médicale de faire passer des tests de dépistage PCR : la situation n’a pu se débloquer qu’au 2ème semestre 2020
    6) -> au 2ème semestre 2020 on libéralise la passation des tests … et c’est le gâchis total : les tests PCR sont passés avec des jours de retard et résultats délivrés tardivement, à des individus avec symptômes ou sans symptômes : les labo d’analyse médicale vont jusqu’à 45 cycles d’amplification et produisent des centaines de milliers de FAUX positifs : les individus testés ne sont pas isolés, ni soignés en mode précoce : donc des millions d’euros sont jetés par les fenêtres chaque mois avec des tests PCR qui en servent à rien (les tests salivaires produisent des FAUX négatifs)
    7)- les hôpitaux disent déprogrammer les traitements et chirurgies pour les autres pathologies : mais les médecins et para-médicaux sont donc en sous-charge et désoeuvrés : cependant, ils ne sont pas ré-affectés vers les services COVID, ni vers la réanimation

    3ème POINT : le  »quoi qu’il en coûte » … est un slogan ridicule dès lors que l’argent public n’est pas fléché vers des actes efficaces pour éradiquer l’épidémie : l’argent public a été dépensé en pure perte dans des actions qui n’ont pas arrêté l’épidémie, ni guéri les malades :
    -> le 1er confinement imposé du 17 mars au 11 mai 2020 n’a pas arrêté l’épidémie, il a au contraire diffusé l’épidémie : car le Gouvernement a enfermé des individus contagieux avec des individus non immunisés, ensemble sous un même toit (famille, EHPAD), à une période où il n’y avait pas de masques, ni tests de dépistage pour la population, donc pas d’isolement pour les cas contagieux (avec ou sans symptômes), les médecins généralistes de ville n’avaient pas le droit de soigner les malades en début de COVID, et les citoyens n’avaient pas le droit de sortir plus d’une heure par jour => cela a fait exploser la courbe des contaminations, des malades graves et des morts du COVID de mi-mars à mi-avril 2020 : ce 1er confinement stupide et contre-productif sur le plan sanitaire, a causé une crise économique : cette crise économique a été maintenue avec les confinements et couvre-feux qui ont suivi au 2ème semestre 2020 et 1er trimestre 2021 : avec pour conséquence, une chute du PIB français d’environ 9% et 200 milliards de dette en sus : faillites, chômage, suicides dûs à la crise économique, et des millions de Français mal soignés :
    -> le COVID n’a pas été bien soigné, ainsi qu’expliqué supra
    -> les hôpitaux ayant déprogrammé les autres traitements et chirurgie hors COVID : alors les autres pathologies n’ont pas été bien soignées, non plus.
    crise économique, doublée d’un échec sur le plan sanitaire avec près de 100.000 morts du COVID et des centaines de milliers de malades ayant un COVID long, parce que pas soignés en début de maladie, sauf du Doliprane.

    Donc tout cet argent public jeté par la fenêtre : j’appelle pas ça du Keynésianisme… mais du gâchis : ceux qui se sont enrichis, c’est les hôpitaux publics (qui cherchent à vendre du séjour, mais pas à soigner les gens, c’est les Labo Pharma qui grâce à des médecins hospitaliers corrompus en FRANCE arrivent à vendre de nouveaux médicaments et des vaccins en phase d’expérimentation, et c’est désormais les Labo d’analyse médicale avec la passation anarchique des tests PCR :
    par contre la population française est mal soignée du COVID et des autres maladies, et l’économie française a été détruite par le Président MACRON, son Gouvernement et son Conseil Scientifique qui est à l’origine de cette stratégie sanitaire hospitalo-centrée criminelle

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  • Charles Heyd

    3 avril 2021

    Je suis globalement d’accord avec out cela mais quand vous dites : »Une partie des LR pourrait même rejoindre Macron. » j’en reste baba!
    Comme si les Lemaire, Darmanin et autres ne s’étaient pas déjà ralliés! Et il reste de la smala, pardon du camp de boys scouts, ne montre pas beaucoup de réticences.

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  • ugurura

    2 avril 2021

    La laïcité a conduit la France à l’échec. A mon avis seul un retour à la MONARCHIE CHRETIENNE peut sauver ce qui reste de la France. Gauche et droite sont HS et bientôt le tour de Macron qui est aussi HS.

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  • Philippe

    2 avril 2021

    La pseudo – droite UMP , ira se rallier à Macron autour d’ une mise en scène » sauvez la Republique » de la menace fasciste . Laquelle MLP remplira sa partition son second rôle comme à l’ accoutumé. La politique est désormais un jeu sans portée réelle. Seul la révolte gilets jaunes – retraites a émis un signal contraire et au bout l’ échec.. Reste une société en coma profond sauf l’ oligarchie qui profite encore plus du desarroi. Les étatistes, les jacobins, les médias remplissent leurs rôles de factotum de l’ oligarchie.

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  • Jacques Ady

    1 avril 2021

    Dans « libéralisme » il y a « liberté », non ?
    Cela fait peur de constater que sur la question des libertés fondamentales que le gouvernement actuel maltraite comme jamais au nom du Covid – qui a bon dos – personne hormis F. Philippot ne semble se démener, notamment sur le front médiatique. Cela fait peur sachant que F. Philippot est à la base un étatiste qui aimerait qu’on cesse de parler de la dette (et accessoirement, antiaméricain et anti-israélien – sans parler d’un certain nombre de ses vues « sociétales »). Il semblerait que J.-F. Poisson soit une personnalité et porte un projet très intéressants, mais on ne l’entend et ne le voit guère dans les médias…
    Où est l’opposition de droite libérale dans ce pays ? La France est-elle condamnée à faire des révolutions violentes pour se sortir des ornières où elle s’engage périodiquement ?

    Répondre
  • SC

    1 avril 2021

    Pourquoi s’intéresser aux républicains ? Sur les trente dernières années à chaque fois qu’ils ont été au pouvoir ils ont trahis leurs électeurs et appliqué une politique de gauche.
    Le qualificatif de socialistes de droite leur sied parfaitement. Ce n’est pas un hasard si au final ils s’entendent avec leurs compères, les socialistes de gauche (PS et cie), sur quasiment tous les sujets (immigration, état omniprésent, dépenses publiques, europe et souveraineté).

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    • breizh

      1 avril 2021

      partage du gâteau étatique !

  • Gil

    1 avril 2021

    https://youtu.be/AYHGkcfNmGA

    Berci prépare une attaque fiscale contre les sociétés en sas on n’en sortira jamais le seul moyen est de partir du pays pour ceux qui peuvent

    Répondre
    • sandra

      1 avril 2021

      Heisenhower avait dit qu’un jour il n’y aurait plus d’entreprises en France tellement celles ci seraient massacrées par les impots et les charges . C’est bien parti mais la question est de savoir qui paiera le salaire des fonctionnaires feignasses quand il n’y aura plus d’entreprises en France ?

  • Yves Blot

    31 mars 2021

    Quand je lis des articles « d’économistes » de gooche qui affirment que la dette n’est pas un problème, je me rends compte que l’aveuglement idéologique n’a pas de limites !
    S’il y a des problèmes économiques en France, c’est soit disant dû au fait qu’il n’y pas de partage des richesses et qu’un certain nombre se gavent !
    Il est très difficile avec une telle mentalité de faire marche arrière, car finalement même quand les gens de gooche n’ont pas raison, ce sont les autres qui ont tort.

    Répondre
  • Robert

    31 mars 2021

    Dans le monde occidental, et ce n’est pas le cas en Chine, les politiques ont perdu tout pouvoir réel d’influencer l’économie et la finance : les firmes supra nationales n’ont plus que faire des préférences des états et des prises de position politiques.
    Pour occulter cette impuissance dans un domaine majeur, pour continuer à exister, nos politiques font de la communication et glosent à l’envi sur des sujets « sociétaux » divers et variés… avec la même impuissance que dans le domaine économique.
    Il n’ est qu’à voir le développement du communautarisme en France et en Europe.
    Oui, nos vieilles démocraties sont sur la voie du déclin.

    Répondre
  • Thierry Balet

    31 mars 2021

    Toutes les tergiversations politiques sur les « Cadors » prêts à rejoindre Macron ne changeront rien au problème de fond de la France, ni même un éventuel droit de référendum accordé au français. Tant que le vrai débat de fond n’aura pas eu lieu, c’est à dire l’appartenance de cette France à son service de tutelle qu’est l’UE et sans même parler de l’euro il n’y a rien à espérer.

    Répondre
  • marc durand

    31 mars 2021

    Souveraineté nationale (contrôle des frontières)

    Souveraineté de la monnaie.

    Souveraineté juridique. (et pas à Bruxelles)

    Souveraineté cultuelle.

    Absence d’immigration de BAC -15

    Absence d’islamisation.

    Absence du dictat des multinationales qui prennent le pouvoir. (quelques milliardaires ont imposes Jupiter en France, et voir Bidon aux USA.)

    Tres jolie programme politique, sauf que c’est en Chine et pas en France, faut pas s’etonner qu’on coule.

    Essayer de mettre une diversité pour le film « Mulan » en Chine, le film sera interdit, ils perdront 1 milliards de clients.

    Le partis communiste Chinois est plus a droite que n’importe quels hommes politiques Français qui se dit de droite !

    Répondre
    • breizh

      1 avril 2021

      Tout à fait !
      Mais la différence entre le communisme et le nazisme, c’est que pour le communisme, tout le monde est juif.

  • Theo31

    30 mars 2021

    écologie, sécurité, commerce, immigration, civilisation

    Rien sur le travail, chômage, la fiscalité, les dépenses publiques démentielles, la desindustrialisation, la destruction du tissu entrepeunrial dont Bertrand a été un membre très actif en créant le RSI ? Quand on a du mal à joindre les deux bouts, on en a rien à cirer des immigrés, du racisme et des transsexuels.

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  • michel hasbrouck

    30 mars 2021

    Jean-Jacques Netter,
    vous omettez un point essentiel : les résultats du référendum doivent être appliquée intégralement et rapidement.

    Sinon nous nous retrouvons face au référendum factice du traité de Maastricht, pour lequel le résultat du référendum a seulement une valeur d’information pour la Commission européenne…

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    • Charles Heyd

      3 avril 2021

      C’est vrai ça! D’ailleurs regardez le Brexit, il s’en ait fallu d’un cheveu qu’il ne capote!

  • Jacques Peter

    30 mars 2021

    Ce serait bien si la droite défendait:
    – notre civilisation judéo-chrétienne face à l’islam;
    – une instruction scolaire de qualité;
    – une économie libérale.

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