15 décembre, 2014

L’affaire Gruber ou la fracture sociétale made in USA

Jonathan Gruber est professeur d’économie au MIT, spécialisé dans tout ce qui touche l’économie de la santé. Il a été l’un des grands architectes de ce qu’il est convenu d’appeler « Obamacare », la réforme du système de santé aux USA, qui reste très controversée encore à ce jour.

Récemment, lors d’une émission télévisée, il a tenu des propos quelque peu stupéfiants, qui ont été enregistrés et qui passent en boucle sur le net.

En termes parfaitement clairs, il a dit que son rôle était d’aider à écrire des textes tellement obscurs que personne n’y comprendrait quoi que ce soit, et surtout pas les membres du Congrès et que son but essentiel était de dissimuler un fait tout simple : dans cette réforme, les gens jeunes et en bonne santé allaient payer pour ceux  qui n’étaient ni l’un ni l’autre et que donc cette nouvelle donne allait amener à une hausse des impôts sur les jeunes bien portants.

En aucun cas, a-t-il ajouté les représentants élus de ces mêmes personnes n’auraient accepté de voter cette loi s’ils avaient compris de quoi il retournait et pour terminer, il a ajouté que ce n’était pas très grave puisqu’aussi bien les élus que les électeurs étaient des imbéciles et que les Etats-Unis étaient un bien meilleur pays avec cette loi que sans elle.

On voit donc que monsieur Gruber est un parfait représentant de la classe des « OINTS DU SEIGNEUR » ou ODS , dont j’ai souvent parlé ici, qui sait mieux que le Peuple ou ses représentants ce qui est bon pour le Peuple et pour qui, de façon générale, la fin justifie les moyens.

Rien de bien surprenant dans tout cela.

Il n’en reste pas moins que tout cela me trouble beaucoup.

Dans les Evangiles, le Christ a une phrase prodigieuse «  Que votre Oui soit un Oui, que votre Non soit un Non, tout le reste vient du Malin ».Ailleurs, il dit que « le Malin est le Prince du mensonge », ce qui revient au même.Or pour moi, il est évident qu’une Société ne peut pas prospérer et se développer si les élites ont comme mode de fonctionnement de mentir au Peuple.

Et les élites actuelles ne font que ça… en particulier en Europe.

Quels sont les formes de mensonge que mes ODS utilisent sans cesse ?

Pour répondre a cette question, je vais essayer de passer en revue les mensonges utilisés par ces escrocs.

  • Commençons par le mensonge par insinuation. Tout le monde sait que le Nazisme a été monstrueux. Dans un débat, quand ils sont confrontés à une réalité gênante, les ODS soutiendront qu’Hitler ou Mussolini étaient « favorables » à cette idée et que donc ceux qui viendraient à la soutenir sont des chauds partisans de ces deux monstres.  Ils procéderont donc toujours à ce que j’appelle la « reductio ad Hitlerium ». Nous en avons un exemple parfait dans la façon dont  les ODS, de droite comme de gauche traitent le dernier livre d’Eric Zemmour. La thèse de Zemmour est simple : les classes au pouvoir en France depuis la mort de Pompidou ont eu un grand projet,  tuer le Patriotisme Français. pour pouvoir créer  un Patriotisme «Européen». Ce projet, d’après Zemmour, est en train d’échouer lamentablement et le Peuple Français s’en rend compte.  La thèse est fort bien défendue et Zemmour a fait un remarquable travail de recherche dans les archives pour la soutenir. Les partisans de l’Europe, mes ODS, se gardent bien de l’attaquer sur ce qui est, après tout, une idée qui mérite discussion.  Ils l’attaquent sur un tout petit passage de son livre, où il mentionne en passant que le nombre de Juifs Français assassinés pendant la guerre a été très inferieur à celui des autres pays Européens occupés par les Allemands, et il en donne crédit à Pétain, qui aurait protégé les Juifs Français au détriment des Juifs non Français refugiés en France, ce qui n’a pas grand-chose à voir avec la thèse centrale du livre. Et nous n’entendons parler que des ces quelques paragraphes…En ce qui me concerne, et je suis loin d’être un spécialiste de la question, j’aurais tendance a penser qu’il était beaucoup plus facile au peuple de France de dissimuler des Juifs Français que des Juifs Polonais. Un ami de mes parents a ainsi dissimulé un de ses camarades de polytechnique en l’installant avec toute sa famille éclusier sur le canal du Midi…
  • Continuons avec le mensonge par assimilation. L’antisémitisme est non seulement une abomination, mais aussi une imbécilité. Le ministre de l’intérieur vient de déclarer qu’il allait faire de la lutte contre l’antisémitisme en France une grande cause, tant les actes antisémites étaient en forte recrudescence. La France serait la proie d’une vague antisémite. Tout le monde sait que cela est faux. Une partie de la population Française d’aujourd’hui est antisémite, et tout le monde sait de qui je veux parler. Expliquer que la population Française dans son ensemble est en train de devenir antisémite est donc un mensonge et ce mensonge empêche le vrai problème d’être diagnostiqué et donc traité.
  • Venons en mensonge statistique. D’après les chiffres officiels, la croissance économique en France, telle qu’elle est mesurée par le PIB,  aurait été supérieure à celle de l’Allemagne depuis 1995, ce qui est une absurdité, même si les chiffres le prouvent. Pourquoi ? Tout simplement parce que le PIB est une ânerie comptable. Pour arriver au PIB, on additionne la valeur ajoutée créée par le secteur privé  aux frais de fonctionnement de la sphère étatique. Comme personne ne sait calculer la valeur ajoutée créée par des fonctionnaires, puisqu’il n y a pas de prix de marché pour leurs services, on prend simplement leurs couts que l’on additionne à  la valeur ajoutée créée par le secteur privé. En fait, il faudrait les soustraire et si l’on fait cela, on se rend compte que la seule explication à  la soi disant croissance Française a été  une expansion continue de la sphère publique, financé par la dette. Depuis 1995,  et la politique du Franc Fort, suivie par l’entrée dans l’Euro, la France s’est considérablement appauvrie, telle est la triste réalité.
  • Passons  au mensonge par rétention d’information. Quand les partisans de l’Euro ont présenté leur projet, ils nous ont assuré que cela ne pouvait pas ne pas marcher. Or, un homme comme Delors savait très bien – et il l’a dit, en privé- que si la France ou l’Italie ne se reformaient pas profondément, en particulier en faisant baisser la sphère publique, des tensions insoutenables risquaient d’apparaitre dans les pays affaiblis par l’absence de réforme. Ils ont donc fait le pari invraisemblable que l’Euro forcerait les  hommes politiques à la reforme. Ce pari est perdu et l’appareil industriel Français en voie de disparition. Or ces hommes, Delors, Trichet, Lamy etc. n’avaient jamais été élus, nulle part et à quoi que ce soit. Il s’agit donc bel et bien d’un coup d’Etat, perpétré par des non élus, mes ODS, à leur profit, et la victime en a été la Démocratie. Ils voulaient un Etat Européen dont ils auraient été les chefs et pour cela  ils étaient prêts à prendre le risque d’un désastre. Nous n’avons pas d’Etat Européen, nous avons le désastre, comme cela était à craindre. Et ils sont toujours là, mais ils ne sont pas les chefs, allant prendre en fait leurs ordres à Berlin.
  • Et terminons avec le mensonge par changement de logique. Ces braves gens nous expliquaient que l’Euro allait amener à la baisse du chômage, à la hausse du niveau de vie et à la paix en Europe. A la place, nous avons un effondrement économique et la guerre en Ukraine. Un esprit normal en tirerait comme conclusion que puisque cela ne marche pas, il faudrait en sortir. Pas nos ODS, qui nous expliquent que les coûts pour sortir de l’Euro seraient tels que c’est une solution inenvisageable et que d’ailleurs madame Le Pen est pour, ce qui est un argument imparable à leurs yeux. (Voir la reductio ad Hitlerium plus haut).

Conclusion

La crise actuelle n’est pas une crise économique mais est une crise de la Démocratie.

Une Démocratie ne peut être fondée que sur la confrontation des idées, ancrée dans une information contradictoire et de qualité.

Or les ODS croient, comme monsieur Gruber, que le peuple et ses représentants sont idiots et que l’on peut et que l’on doit leur mentir si c’est pour  leur bien.

La réalité est différente.

Comme le disait Lincoln, le plus grand des Présidents Américains « On peut tromper une personne tout le temps, on peut tromper tout le monde quelque temps, on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps »

Les projets des ODS ne sont plus ceux du Peuple.

Comme je ne cesse de le dire depuis longtemps, nous entrons donc dans des temps révolutionnaires.

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

33 Commentaires

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  • Alpine GG

    25 décembre 2014

    Ahhhh que n’a t’on un homme de votre qualité, Charles Gave, à la tête de la France.

    Mais en démocratie encore plus qu’ailleurs on a les ODS qu’on mérite…

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  • francois carmignola

    22 décembre 2014

    Oui mais, comme toujours dans l’histoire, ce ne sont pas les élites qui sont responsables, mais le peuple. Reprenons votre complot des élites.
    – le peuple votait à 20% communiste dans les années 70, et toute l’intelligentsia était obsédée de marxisme. Zemmour ne parle pas de ces élites là, simplement de celles qui eurent à les gérer, sous les crachats et les insultes: ils étaient libéraux.
    – votre exemple le montre très bien: c’est le peuple Français qui sauva les juifs, et pas Pétain qui les livrait à l’ennemi, comme le traitre qu’il fut jusqu’au bout.
    – La fuite vers la fonction publique qui, vous avez raison, ruine encore la France est le fait d’un peuple qui s’y vautre. La partie des élites qui l’y ont encouragé est parfaitement identifiée et vous la connaissez bien. Mais ce ne sont pas les libéraux.
    – Vous avez raison de dire que Delors et les socialistes pro européens, convaincu de leur incapacité à gérer le pays pour les raisons évoquées plus haut, tentèrent de faire de l’Europe le responsable des méfaits qu’ils n’osaient imposer eux même. En même temps et vous avez raison de le dire, il s’agissait d’obtenir des réformes, qu’ils n’ont pas obtenues.
    – Pour finir et c’est le bouquet, les élites que vous dénoncez, mais ce ne sont pas les mêmes que celles auxquelles je pense, on ainsi obtenues le refus de l’Europe, identifiée au libéralisme honni qui non content de n’avoir rien obtenu, est accusé à rebours d’avoir tout eu. Ils ne sont pas libéraux, ceux là.

    Bref, et je crois que nous sommes d’accord, il y a un ennemi, et ce n’est pas celui que dénonce Zemmour. Il s’agit des socialistes que vous critiquez avec raison, mais pour de mauvaises (raisons).

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  • Robert Marchenoir

    19 décembre 2014

    Le mensonge n’est pas l’apanage des oints du Seigneur. On a de plus en plus l’impression que la vérité n’a plus aucune importance pour qui que ce soit. C’est flagrant lors des discussions sur Internet.

    Par ailleurs, j’ai du mal à voir le rapport entre l’euro et la crise ukrainienne. Les Ukrainiens ont le hrivna, ils se sont soulevés contre un dictateur corrompu qui était la marionnette du dictateur corrompu du Kremlin (lequel a le rouble). Suite à quoi ce dernier a envahi l’Ukraine.

    On peut mettre beaucoup de choses sur le dos de l’euro (et de l’Union européenne), mais pas ça.

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  • Eric B.

    19 décembre 2014

    « Pour arriver au PIB, on additionne la valeur ajoutée créée par le secteur privé aux frais de fonctionnement de la sphère étatique. Comme personne ne sait calculer la valeur ajoutée créée par des fonctionnaires, puisqu’il n y a pas de prix de marché pour leurs services, on prend simplement leurs couts que l’on additionne à la valeur ajoutée créée par le secteur privé. En fait, il faudrait les soustraire et si l’on fait cela, on se rend compte que la seule explication à la soi disant croissance Française a été une expansion continue de la sphère publique, financé par la dette.  »

    Le graphique avec la version « soustraite » du PIB serait bienvenu.

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  • mat80

    18 décembre 2014

    Aucune chance qu’il y ait une révolution pour l’instant. J’ai discuté avec beaucoup de gens ces dernières années. Des ouvriers, des ingénieurs, des infirmières, des médecins, des enseignants…des mécontents il y en a beaucoup mais des gens près à faire la révolution je n’en connais aucun. Tout le monde attend que ce soit le voisin qui se révolte. Ce que personne ne fait étant donne que les gens ont plus à perdre qu’à gagner. Si vous annoncez une révolution et qu’elle ne se produit pas alors votre théorie est a revoir car toute theorie doit être validée par le réel. Les elus mentent tout le temps au peuple? Ce n’est pas un problème, d’ailleurs les gens le savent et s’en accomodent parfaitement.
    Le seul truc qui pourrait declencher une révolution, ce serait que les dépôts dans les banques disparaissent ou ne soient pas récupérables. Autrement non. N’oubliez pas que le libéralisme a fait que les gens ne pensent qu’a leur pognon. Les gens se moquent bien de la disparition des libertés. La seule liberte qui compte est la liberté de consommer. Et les magasins sont bien remplis.
    Compter autour de vous le nombre de gens vraiment près à en découdre. Vous comprendrez alors pourquoi votre théorie ne fonctionne pas. Pour moi elle n’est pas en phase avec ce que j’observe tous les jours.

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  • Josick Croyal

    17 décembre 2014

    Le « Délivres-nous du mal » prend tout son sens lorsqu’on se comprend aux prises d’escrocs. De là la nécessité de terraser le catholicisme si l’on en croit Vincent Peillon (cf. autre commentaire sur cette page).

    Et il me semble que lorsqu’on commence à pouvoir mettre un visage sur l’escroc, c’est signe que l’on est sur la bonne voie, voie de ceux qui nous enferme. Mais c’est extrêmement difficile d’en sortir (comme une quadrature du cercle à résoudre) :
    «Une des plus tristes leçons de l’histoire est la suivante: Si nous avons été dupes pendant assez longtemps, nous avons tendance à rejeter toute la preuve de l’embobinement. Nous ne sommes plus intéressés à découvrir la vérité. L’arnaque nous a capturés. Il est tout simplement trop douloureux de reconnaître – même pour nous – que nous avons été si crédules. Une fois que vous donnez le pouvoir à un charlatan sur vous, vous ne pouvez quasiment jamais le récupérer. »- Carl Sagan

    « Pardonnez-nous comme nous avons pardonné à ceux qui nous ont fait du mal », à ces escrocs, donc ! C’est très dur car eux en face (définition même de l’escroc) ils ne reconnaitront JAMAIS leurs torts.

    Je note une certaine naïveté (angélisme ?) de ce Gruber qui  » dit que son rôle était d’aider à écrire des textes tellement obscurs que personne n’y comprendrait quoi que ce soit. » Mais comme c’était pour la bonne cause, cela l’auto-excuse. J’ai ainsi connu un escroc ayant volé des bijoux à la femme dont il était l’amant… Mais comme ceux-ci étaient assurés, il ne l’avait pas pénalisé, avait-il ajouté. PS. : Je découvre à l’instant que cette connaissance a ensuite été championne du monde de la bourse. Comme quoi !!!

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  • Denis Monod-Broca

    16 décembre 2014

    Bravo pour ce billet.
    Mais le pire n’est-il pas que, niant l’existence-même de la vérité, nos ODS ne se rendent même plus compte qu’ils mentent ?
    La parole n’est plus de nos jours un moyen d’aller vers la vérité, elle est une arme, rien de plus rien de moins, une arme.
    Tu as ta « vérité », j’ai la mienne, que le meilleur gagne : c’est comme cela qu’ils raisonnent.
    Peuple, démocratie, politique… tout cela suppose que les mots aient un sens, que, les uns et les autres, nous croyions en ce sens. Nous en sommes si loin…
    Quand on ne croit plus en rien, les ODS règnent en maîtres…
    « Que ton oui soit oui, que ton non soit non » : citation extraordinaire, c’est vrai. En quelques mots tout est dit. Mais c’est du religieux, et c’est donc à bannir des lieux publics. Comme les crèches !…

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  • emmanuel

    16 décembre 2014

    En 3 heures +170 points alors que le pétrole continue sa chute + que le rouble et l’économie Russe sont en perdition ETC…
    C’est merveilleux non…
    C’est comme la France que Fitch dégrade et qui continue à emprunter à taux négatif…
    Les fous on prit possession de l’asile…
    Il y en a encore pour parler de tout ceci avec le langage savant des Spécialistes.
    Et Harakirinomiks demande aux patrons Japonais d’augmenter les salaires.
    La réponse va être assez simple: on se casse de l’archipel…
    A MOINS QUE Harakirinomiks subventionne une augmentation generalisee avec la planche a billets…
    LES FOUS ONT LES CLEFS DE L’ASILE…
    IL FAUT JUSTE ATTENDRE LA FIN…

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    • nolife

      17 décembre 2014

      Tant que l’argent coule à flots, toutes les folies sont permises, attendons que Dame Yellen siffle la fin de la partie, ça va saigner …

  • vivelafrance

    16 décembre 2014

    Lors d’une émission tv le député européen Michel Barnier débâtait avec de jeunes étudiants en économie ou en science politique. L’un d’entre eux s’est mit à dire que l’euro ne pouvait probablement pas marcher et que c’était une erreur mais n’a pas été clair dans ses explications et manquait d’arguments, d’autant plus que Michel Barbier ne lui a pas laissé le temps de s’expliquer et l’a interrompu avec une certaine arrogance voire méchanceté pour lui dire qu’il ne comprenait rien et qu’il n’avait pas à critiquer l’euro, que cette affaire le dépassait et donc qu’il valait mieux qu’il se taise.
    on vit dans un pays ou le débat économique n’existe pas et ou les médisants les ODS font tout pour dire aux citoyens français qu’il y a des choses qui les dépassent et qu’il vaut mieux ne pas chercher à comprendre.
    Résultat les journalistes s’en donnent à cœur joie pour présenter toute sorte de débat stérile dans les médias. Heureusement qu’auj tout le monde grace à internet peut couper les ponts avec tous ces médias de masse et ces débats sans saveur et sans importance.
    On peut enfin sélectionner et choisir l’information de qualité grâce à internet.
    Ce site en est un bon exemple. Merci.

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  • Daniel

    16 décembre 2014

    Mr Gruber, sans vraisemblablement le savoir, dit ce que dit jadis le « créateur » de notre système social, à savoir Pierre Laroque qui, découvrant les dégâts perpétrés par « l’État français », a bien dû se livrer à un enfumage en règle pour instituer la « sécu »…le système de retraite actuel trouve sa source dans une loi pétainiste de 1941, me semble-t-il…

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  • JBD

    16 décembre 2014

    Mon cher Charles,

    Je trouve qui’l y a beaucoup d’intelligence dans ce que vous écrivez. Mais je trouve toujours la même faille dans vos raisonnements : qu’est-ce qu’on fait à l’instant T pour ceux qui crèvent de faim ou de maladie ? Le libéralisme propose une solution efficace à long, voire moyen terme, mais il ne propose rien d’autre que la charité pour faire face à une urgence vitale.

    Par exemple, le système de santé brésilien, que je connais bien et qui est calqué sur l’américain, est atroce. Le malade pauvre reste malade, les assurances – même les plus chères à plusieurs centaines d’euros par mois – refusent de prendre en charge les traitements très coûteux comme pour le cancer, et il faut systématiquement porter l’affaire en justice pour faire respecter les contrats. Sans oublier les nombreux chirurgiens « hors plan de santé » : on parle d’opérations à 10 ou 20 000 euros à chaque fois. Elles sont donc réservez à une élite économique.

    Payer pour la SNCF, la SNCM, la Poste, je ne sais quelle administration mal organisée, ou des professionnels de la politique m’énerve très vite, mais je suis près à gaspiller des impôts pour ne voir personne vivre cela en France. Libre aux Américains de suivre cette voie…

    Répondre
    • idlibertes

      16 décembre 2014

      Cher Monsieur

      Personne n’a dit que le libéralisme était la panacée universelle, nous avons seulement dit que c’était à notre avis le moins mauvais des systèmes. Quant à résoudre la faim dans le monde, puisque c’est la question (argh) il me semble que les pays communistes n’ont pas amplement inné satisfaction sur le sujet ou me trompe-je?

      Quant au socialisme, a t’il véritablement fonctionné sur le sujet également?

      Milton friedman avait été interrogé sur cette question est sa réponse qui sera la notre était qu’i existe dans la nature humaine des personnes qui sont en proportion égale, des care givers. Aujourd’hui, nous avons remplacé cette réalité par une abstraction ambivalente qui est que l’état serait une mère nourricière; petit papa staline en somme non? Le père du peuple.

      Un libéral vous dira aussi qu’il pourrait être d’accord pour un impôt de solidarité que nous payerions tous. En revanche, pourquoi l’administration du dit impôt devrait elle passer par un état et non pas par un sain appel d’offre auprès d’organisation cartiativeà charge pour les plus performantes de toucher le résultat de cet impôt?

      Et d’en rendre compte devant tous?

      (même remarque de l’éducation)
      Cdlt

      Idl

    • JBD

      19 décembre 2014

      Est-ce que vous avez des éléments ou des références pour développer le dernier point ? Cela m’intéresse, je n’ai jamais entendu parlé de la possibilité d’un tel système.

      Sur les deux premiers points, en plus de ne pas me répondre, vous me caricaturez. Je n’attends de miracle de personne, libéralisme compris, et je ne me fais pas d’illusions sur le socialisme (qu’est-ce que je ferais sur ce blog ?).

      Je suis d’accord sur le libéralisme-moins-mauvaise-solution-à-moyen-long-terme, mais le problème reste intact : qu’est-ce que vous répondez au type qui n’a pas les moyens de se payer une chimio ou un opération de l’appendicite ? « Innove et opère-toi toi-même » ? A mon tour de tomber dans la caricature 😉

    • idlibertes

      19 décembre 2014

      La suède: Tous les gouvernements suédois successifs ont réformé le système éducatif pour une plus grande flexibilité et une responsabilisation des échelons locaux [1]. Les élèves sont le cœur même du système suédois qui est allé jusqu’à mettre fin au statut de fonctionnaire des enseignants, lui préférant un système de rémunération à la performance dont les montants sont fixés suite à des négociations entre syndicats et municipalités. La liberté de choix des élèves et de leurs parents est également assurée par la montée de l’enseignement privé, gratuit car sous subventions municipales, où des méthodes alternatives sont proposées par des associations ou des sociétés privées qui se sont lancées dans la création de chaînes d’écoles indépendantes.
      Depuis les années 1990, la politique éducative du pays renoue avec la préférence pour la gouvernance locale de la Suède. Les 290 municipalités et leurs établissements assurent le fonctionnement et le financement du système éducatif avec, comme seule contrainte, le respect des grandes lignes du programme national, tout en veillant à proposer un enseignement adapté aux conditions locales et aux besoins des élèves. Si une formation n’est pas proposée par une municipalité, celle-ci a le devoir de trouver une place dans une commune voisine à l’élève demandeur.

      Une responsabilité nationale assurée par les municipalités et les écoles

      La responsabilité globale du système suédois incombe au Parlement (Riksdag) et au gouvernement qui fixent les buts et les grandes lignes de la politique éducative du pays. Une spécificité du système suédois réside dans les effectifs réduits des ministères, environ 150 personnes, qui délèguent ensuite la gestion des politiques publiques à des agences nationales et aux municipalités.

      Concernant la politique éducative suédoise, 4 agences nationales sont responsables :
      – L’Agence Nationale pour l’Éducation Suédoise, la plus influente, veille à la conduite de l’éducation publique, l’évalue et verse les subventions aux municipalités. Elle organise également la formation des enseignants.
      – L’Agence Suédoise pour l’Éducation Spéciale est responsable de la formation des étudiants souffrant d’un handicap ou de difficultés d’apprentissage.
      – L’Agence Nationale pour l’Éducation Supérieure se préoccupe des activités universitaires.
      – L’Agence Nationale des Services à l’Université et aux Collèges Universitaires supporte l’Agence Nationale pour l’Éducation Supérieure en organisant les finances et l’administration des universités.

      Vient ensuite le niveau local, puisque depuis 1991 les municipalités et les comtés gèrent la politique scolaire. Les 21 comtés suédois (Iän ou régions) assurent l’éducation des adultes en difficulté d’apprentissage (särvux) et gèrent les écoles spécialisées dans l’agriculture, la sylviculture et l’horticulture. Les 290 municipalités suédoises, quant à elles, gèrent les activités scolaires au quotidien et sont très libres quant aux choix des moyens pour atteindre les objectifs nationaux. Chaque mairie doit cependant exposer un plan scolaire (local skolplan) où elle présente les mesures misent en place pour parvenir aux objectifs pédagogiques nationaux. En plus de devoir assurer un enseignement adapté aux besoins locaux, les municipalités sont aussi responsables de l’enseignement spécial (enseignement des enfants sourds ou souffrant de problèmes d’audition dans des établissements spécialisés, des enfants souffrant de difficultés d’apprentissage, de l’éducation des enfants sámi [2] dans des écoles réservées et de l’enseignement du suédois aux immigrants).

      Les écoles sont aussi libres d’adapter leurs méthodes de travail aux besoins de leurs élèves afin d’assurer une meilleure éducation pour chacun. Le choix de la méthode éducative est laissé aux enseignants qui doivent s’accommoder des spécificités locales. Chaque établissement doit également rédiger un plan de travail mettant en lien ses méthodes de travail et le programme officiel, ainsi qu’en présentant les priorités locales en matière d’éducation. Ces plans sont remis et évalués par les agences nationales concernées.

      Un enseignement privé financé par les municipalités

      L’une des spécificités du système scolaire en Suède concerne l’enseignement privé qui doit respecter le principe de gratuité de l’éducation suédoise. Tout le monde peut ouvrir une école privée sous condition de respecter les objectifs pédagogiques nationaux et d’accueillir tous les élèves désirant y étudier. Une fois agréée par l’Inspection Nationale des Établissements Scolaires, ces écoles indépendantes (fristående skolor) reçoivent obligatoirement de la part des municipalités, la somme que ces dernières auraient dépensées dans l’éducation de ces élèves en fonction de leur âge et de leur formation. Depuis l’entrée en vigueur de cette réforme en 1992, le pourcentage d’élèves inscrits dans l’enseignement privé, alors presque nul, est en hausse jusqu’à atteindre 10% en 2009 [6]. Enfin, les écoles indépendantes, accessibles à tous, semblent booster la performance des écoles publiques alentour, en favorisant la compétition et la comparaison, et améliorer le niveau général des élèves [7].

      L’un des effets inattendus de cette réforme, est le développement de chaînes d’écoles indépendantes manageant plusieurs établissements à la fois. La plus grande, Kunskapsskolan, possède 28 établissements à travers le pays formant ainsi près de 10.000 élèves et employant plus de 800 personnes. Une fois qu’elles ont réussi à monopoliser un grand nombre d’élèves et donc de subventions, ces chaînes réalisent des bénéfices puisqu’elles engendrent un retour sur capital de 5 à 7% par an, notamment par une meilleure gestion de leur budget (choix de partenariats plus avantageux, dépenses réduites pour les locaux…). L’intérêt commercial de ces chaînes qui ont l’interdiction de faire payer des frais de scolarité supplémentaires, résident dans leur capacité à satisfaire les élèves et les parents sur le long terme afin de percevoir des subventions publiques tout en rationalisant leurs dépenses. Elles présentent ainsi un management de l’argent public alternatif qui peut être directement mis en comparaison avec l’enseignement municipal.

      Un financement par le bas, majoritairement issu des impôts locaux

      Le financement de l’enseignement suédois est majoritairement pris en charge par les municipalités à travers la perception des impôts locaux [8] qui représentent 68% de leurs revenus (voir graphique). En 2011, sur un budget local de 517 milliards de SEK, 40% étaient versés pour des dépenses d’éducation. En tout, le coût de l’éducation en Suède est assuré à 80% par les municipalités [9] qui distribuent les ressources matérielles et financières aux établissements, organisent leur fonctionnement et payent le personnel. Les aides de l’État aux municipalités viennent sous la forme de subventions générales (14% du budget total) et de subventions particulières (4% du budget total) pour une période donnée. Depuis 2005, le budget des municipalités est soumis au nouveau système d’égalisation des finances. Afin que les municipalités livrent des services de qualité équivalente à travers le pays, un rééquilibrage de leur budget public est effectué. Dans cette logique, les municipalités les plus riches payent une charge à l’État suédois qui redistribue cette somme sous la forme de subventions aux municipalités les plus pauvres.

    • idlibertes

      19 décembre 2014

      Quant à ce que je réponds au type qui n’a pas les moyens de. A partir du moment ou nous sommes tous d’accord, l’état ne crée aucune richesse vous avez deux options:

      -soit vous provisionnez votre vie durant (ce entre nous soit dit, est déjà le cas pour les dents, les yeux etc qui ne sont remboursés presque à rien à la secu)

      – soit vous estimez que les impots des plus riches se doivent de payer pour vous. (mais vous serez toujours le plus riche de quelqu’un…)

      A la fin de la journée, soit vous payez pour autrui soit autrui paye pour vous mais l’argent ne vient que d’une seule poche: les nôtres.

      Donc, vous pouvez si vous avez très envie de payer des opérations à des inconnus, donner à une fondation une fois par an voir à un hôpital privé qui aurait une branche de soin au plus démunis par exemple (avec pour vous un regard sur les comptes)

      Je vois mal comment cela serait plus mal géré que la sécu actuelle… Quant à se payer une chimie, j’ai un oncle en chimie en ce moment à Pau. Ils avaient une place pour 4, ils l’ont tiré au sort. Je ne vois pas quelle est le justice actuelle de ce système. Il était notaire, juste pour situer le milieu social. Je pense qu’il aurait mieux fait de se faire sa propre sécu et il aurait ainsi pu se payer une chimio.

    • JBD

      23 décembre 2014

      La faillite progressive de notre système de santé, sans pouvoir bénéficier d’une alternative concurrentielle, est l’un des arguments les plus intéressants de Leclerc pour obtenir de vendre les médocs sans ordonnance. La situation de votre oncle est ubuesque, j’en suis désolé.
      Merci pour toutes ces infos. De très bonnes fêtes à l’IDL !

  • AgentDevlin

    15 décembre 2014

    Cependant, vous oubliez, M. Gave, que Zemmour est lui même un ODS. Il est anti-libéral, étatiste au possible et possède une détestation absolue pour les les libertés individuelles, particulièrement les libertés économiques. Il en est de même du Front National qui doit son succès à son virage étatiste et Colbertiste. Non, il n’y aura pas d’alternative en France car la pensée libérale y est toujours vilipendée. Autour de moi, je suis le seul libéral et mes réflexions sur l’état de notre pays sont toujours accueillies avec étonnement ou effroi. J’aurais plus de succès si je vantais les mérites de la collectivisation et la mise en place d’une valeur d’usage. Triste pays…

    Répondre
    • nolife

      16 décembre 2014

      L’Ultra-néo-libéralisme 🙂

  • FrancisC

    15 décembre 2014

    M. Gruber a choqué parce qu’il a dit une évidence! Obamacare comme la Sécu chez nous (Assurance maladie) n’est pas une assurance mais un impôt.

    Les cotisations Assurance maladie ne sont pas fixées en fonction de l’âge, des antécédents ou de l’activité professionnelle ou autres critères de risques mais en fonction des revenus! Si ce n’est pas un impôt, qu’est-ce qu’un impôt?

    D’ailleurs pour revenir aux EU, Obamacare, si je ne m’abuse, avait fait l’objet d’un recours auprès de la Cour Constitutionnelle et celle-ci n’avait approuvé Obamacare que parce qu’elle l’avait considéré comme un impôt et non comme une obligation à la souscription à un contrat d’assurance (contrat commercial) laquelle obligation dans ce cas aurait été considérée inconstitutionnelle.

    Merci M. Gave d’avoir répertorié de façon aussi claire les techniques mensongères manipulées par nos dirigeants politiques et leurs serviteurs, les intellectuels d’État, pour essayer de nous faire passer des vessies pour des lanternes.

    Répondre
  • Pa

    15 décembre 2014

    L’une des sources de cette crise démocratique est le système médiatique français. Il n’y a aucun pluralisme en France.

    Répondre
    • FaLLaWa

      17 décembre 2014

      C quand meme pas atroce en France, comparé à Singapour où il n’y a strictement aucune contestation de quelqu’action du gouvernement que ce soit dans les medias (qui sont tous directement controlés et censurés par le gouvernement)
      Si le gouvernement singapourien décide de voter une loi, eh bien elle sera votée et personne ne pourra protester, recommander une modification ou y changer quoi que soit, le parti au pouvoir se maintenant depuis 1959 en bidouillant dans les sens (redecoupage des circonscriptions electorales et meme suppression de celles-ci lorsque l’opposition gagne trop de terrain avec dissemination des electeurs dans les circonscriptions voisines solides pour diluer le vote opposant) Le election department etant directement sous l’autorité du premier ministre.

      Les politiques au pouvoir sont ici d’un cynisme monstrueux.

      Si cela n’est pas desesperant comme situation. Cela m’attriste beaucoup pour les singapouriens qui ont zero liberté politique ducoup (rassemblements et manifestations et droit de greve interdits)

      Le resultat est que la population est completement brainwashed.

      Alors okay l’action du gouvernement va globalement dans le bon sens economiquement. Mais pour les libertés concernant certaines activités qui ne concernent que peu de monde, vous parlez à un mur (et si vous etes etrangers vous fermez votre gueule of course sinon expulsion).

      Je sais pas combien de temps cela tiendra.

  • riz

    15 décembre 2014

    En ce qui concerne le pib de la France n’oublions pas que l’immobilier a été multiplié par plus de 2.5 en France depuis 1995 ce qui correspond a un faux enrichissement alors qu’il a baissé en Allemagne en constant et oui lois Hartz ont appauvri une majorité d’Allemands .
    L’Allemagne n’est pas en déficit public alors que nous approchons les 90 milliards soit avec le multipicateur de Keynes abouti à 140 milliards de pib à crédit (7.5% du pib) qui entraîne un pib marchand artificiel qui s’effondrera de lui-même lorsque la mer crédit se retirera .
    Mère nature nous a mieux pourvu avec plus de surface agricole , pour la pêche , pour le tourisme 2 fois inférieur en Allemagne .
    Nous situation géographique correspond à une rente pour l’essence et péage (camions , tourisme l’été) .
    Nous avons une rente au niveau du pétrole avec total qui se sert au passage pour nous approvisionner si nécessaire , l’Allemagne non suite à la première guerre mondiale ayant perdu son empire pétrolier d’où son obligation de se tourner vers l’export .
    La France a conservé son empire colonial pour le commerce (Afrique ) donc on bénéficie d’une rente encore bien réelle .
    La France taxe beaucoup plus que l’Allemagne toute forme de K (et bcp l’immo sur des prix artificiels) .
    La France n’a pas une monnaie l’euro = mark qui correspond à sa productivité ce qui grossit son pib de 10% au moins (monnaie trop forte).
    L’aéronautique avec airbus et la filière a sauvé l’industrie française , c’est la cache misère de la déconfiture industrielle française mais sans les Allemands cette formidable aventure n’aurait jamais pu voir le jour donc coup de bol .
    La France se repose beaucoup sur son image glamour , produits de luxe cosmétiques , tourisme … c’est une rente d’image que l’Allemagne n’a pas si ce n’est dans la vraie industrie laborieuse grâce à des produits de qualité et haute technicité .L’agriculture française vit de la pac comme d’une sangsue c’est beaucoup moins le cas de l’Allemagne qui pourtant grosse donatrice a moins de subsides .
    La France bénéficie aussi d’une rente de bas taux d’î où l’on estime que l’Allemagne ne nous laissera jamais tomber car couple à l’origine de la fondation de l’ue .
    En effet donc il y a un côté artificiel et parfois rentier dans le pib de la France qui n’est pas toujours durable , les rentes sont faites pour disparaître .
    Nous avons une rente comme le Champagne , le cognac , les vins de Bordeaux , le Bourgogne …..et ça rapporte sacrément à l’export ces ventes d’image .
    Et surtout la population française croît de 0.4% l’an contrairement à l’allemande (ce qui sur 20 ans …) qui stagne voire diminue .Il naît chaque année beaucoup plus de Français que d’Allemands , tout comme il y a plus de vieux en Allemagne (improductifs) .

    Répondre
    • nolife

      15 décembre 2014

      On l’a bien vu avec la Grèce dont le PIB est passé de 220 à 180 milliards d’€ et qui pourrait bien descendre d’encore un peu plus d’ici peut de temps.

      Pour la natalité, les chiffres doivent aussi être analysés en terme de qualité et non exclusivement en termes de quantité :

      http://image.noelshack.com/fichiers/2014/51/1418673718-bm0o0m-igaeu4tk.jpg

    • dede

      16 décembre 2014

      « Pour la natalité, les chiffres doivent aussi être analysés en terme de qualité  »

      Commentaire nauseabond et pas vraiment liberal. D’aucuns pensent que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits »…

    • PATTE

      17 décembre 2014

      Analyse en termes de qualité : Cela veut peut-être dire que si le taux de natalité relativement élevé est dû à des générations de chômeurs et d’assistés, voire de djihadistes, est-ce vraiment un atout pour la France ou bien une épée de Damoclés ?

    • petrone

      17 décembre 2014

      cher Monsieur,

      je pense que le message s’adresse à nous dans ce sens:

      tout le monde naît certes égaux en dignité et en droit, mais certain n’en comprennent pas la contrepartie de DEVOIRS que ces droits nous imposent.

      En d’autres termes, il est peut être envisageable que cette « quantité » (que vous chérissez tant) ne désire peut être pas jouer collectif face à une culture et à une volonté de collectif qui a caractérisé notre beau pays…

      bien à vous.

    • monteils

      16 décembre 2014

      Les projections sur la demographie comparée de l’allemagne et de la France sont à prendre avec prudence
      Depuis deux ans la population allemande croit plus vite que la française grace à un solde migratoire trés elevé ( plus de 400 000 personnes)- européens du sud en recherche d’emploi, et à un redressement de la natalité

    • PATTE

      17 décembre 2014

      Le libéralisme prône-t-il une forte natalité ?

  • emmanuel

    15 décembre 2014

    On se souvient de toutes ses belles promesses quant a la nécessite de fermer le casino.
    En fait la ploutocratie digèrente a copieusement arrosé la maison commune d’essence depuis 2008.

    D’ou peut venir une fois de plus le Krach; des mêmes Hedge Fund (Titanic Fund):

    « De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs

    15/12/14 à 10:32 – Investir.fr

    La baisse des taux et l’abondance des liquidités provoquées par les actions massives des banques centrales à travers le monde ont poussé les investisseurs, à la recherche de rendement, à prendre des risques. »

    Mais que font le régulateur et surtout le législateur…

    J’éprouve comme une sorte de nausée.

    En tout cas pour le rallye de fin d’année, il va bien avoir lieu; mais a la baisse…

    Répondre
    • nolife

      15 décembre 2014

      -2.52% pour le CAC40 , c’est mal parti pour cette semaine …

    • emmanuel

      16 décembre 2014

      Nolife, vous êtes pessimiste.
      Il y en a qui on gagne beaucoup en shortant la bulle des subprime.
      Il y en a qui gagnent beaucoup avec la chute du pétrole.
      Et oui au Casino on joue et on gagne dans les deux directions.

      Ce n’est pas une majorité bien entendu. On devrait entendre parler d’un certain nombres de Hedge qui vont fermer boutique. Et cela va apurer ce secteur peut être une fois pour toute: j’en doute.

      Le rallye de fin d’année est a la baisse donc.

      Bon plus sérieusement n’étant investi dans aucune de ses martingales je me bidonne.
      C’est pour moi la franche rigolade.

      Voyez vous le monde en déflation je l’avais anticipe il y a 2 ans en lisant particulièrement se qu’écrivait l’ECRI.
      J’avais prépare un beau courrier a Monsieur Olivier Blanchard du FMI. Je le suppliais d’arrêter ses bourdes.
      Et malheureusement je ne l’ai pas envoyé.
      Mais bon que représente pour CA la culture générale d’un NON ECONOMISTE: pas grand chose.

      Cela commence vraiment à sentir le sapin.
      Si les USA et la ploutocratie Européenne continue ces conneries avec la Russie cela pourrait tourner au vinaigre.

      La déflation, malgré une quantité gigantesque de liquidité dette qui circule, cela devrait interpeler le G20.
      Mais a priori l’électroencéphalogramme est complètement plat chez ces gens la.
      Il y a comme une certaine énergie du vide…
      Au point que 100ans après le démarrage de la première guerre mondiale, ils soient décidés à remettre cela.
      Au point que sérieusement il pense que Harakirinomics allias Shinzo est sur la bonne route…
      Au secoure les fous on prit possession de l’asile.

      En regardant les courbes du Casino je rigole: oh la belle rouge…

      Alors on va attendre et puis s’endetter pour acheter quand tout cela sera au fond du trou.

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