27 juin, 2013

La transition énergétique jusqu’à quand ?

Un modèle économique menacé en Europe par la conjoncture et les mesures d’économies d’énergie qui pèsent sur la demande depuis quelques années.

Les gaziers et les électriciens revoient à la baisse leurs ambitions pour les prochaines années, plombées par la crise économique et par l’environnement réglementaire et fiscal.

EDF et GDF Suez en France, E.ON et RWE en Allemagne ou encore Iberdrola en Espagne ont été fortement sanctionnés par la bourse par une baisse significative des titres depuis le début de 2012. Ces grands de l’énergie ont lancés des avertissements sur leurs résultats pour les trois prochaines années, dernier en date, GDF Suez vient de revoir à la baisse de 15 % le bénéfice net (hors exceptionnel).

Les mesures d’économies pèsent lourdement sur la demande depuis quelques années : la consommation a baissé de 9,2 % en 2012 pour le gaz et de 1,5 % pour l’électricité et la tendance devrait se poursuivre dans la mesure où la directive européenne de septembre 2012, contraint les opérateurs à réduire la consommation de leurs clients de 1,5 % dès 2014.

Cette mesure européenne se cumule pour ces opérateurs avec de nouvelles menaces pour leur modèle économique comme :

–       La révolution des gaz de schiste outre-Atlantique a conduit les Etats-Unis, désormais producteur de gaz à bas prix, à exporter massivement du charbon bon marché en Europe

–       La rentabilité des centrales à gaz, pratiquement toutes récentes, est directement mise en question.

–       Plusieurs terminaux méthaniers sont en construction, alors que les perspectives d’exportation de gaz naturel liquéfié américain semblent plutôt compromises.

–       Les décisions politiques comme la sortie du nucléaire vont coûter très cher aux opérateurs français et surtout aux allemands qui ont déjà amorcé la sortie.

–       La concurrence des énergies renouvelables imposées comme prioritaires sur le réseau, au détriment d’autres énergies au prix de revient plus faible.

–       Le gouvernement français impose le gel des tarifs réglementés empêchant les opérateurs de répercuter la hausse de leurs coûts sur la facture de leurs clients.

Au final ces opérateurs énergéticiens subissent ces revers alors même qu’ils sortent d’une phase de lourds investissements qui a duré près de 15 ans et qui pèsent sur leurs bilans.Le manque de vision de cette économie énergétique Nationale, européenne et internationale à moyen et long terme a enterré la mise en place de véritables stratégies de développement depuis de trop longues années en ce qui concerne l’Eolien, le Solaire, le Nucléaire, le gaz de schiste, le charbon, etc…Ces domaines ne doivent plus être le sujet à des palabres politiques, mais plutôt à de vraies recherches, de véritables approfondissements scientifiques et de leurs réelles évolutions dans le temps.

Situation économique de l’énergie gaz et électricité

 

 

Variation des cours de bourse entre début 2010 et fin 2012 :

–       EDF                           -37 %

–       GDF Suez                  -49 %

–       E.ON                         -51 %

–       RWE                          -54 %

–       Iberdrola                    -37 %

 

Demande de gaz en variation de la consommation de début 2010 à fin 2011 :

–       France                        -13,9 %

–       Allemagne                  -10,8 %

–       Royaume –Uni          -14.5 %

–       Belgique                     -17,1 %

–       Pays-Bas                   -12,7 %

–       Espagne                     -6,7 %

–       Italie                           -6,2 %

–       Pologne                      +7,4 %

 

Demande d’électricité en variation de la consommation de début 2010 à fin 2011 :

–       France                        -6,8 %

–       Allemagne                  +1,4 %

–       Royaume –Uni          -2,4 %

–       Belgique                     -2,3 %

–       Pays-Bas                   +3,5 %

–       Espagne                     -2 %

–       Italie                           +1,9%

–       Pologne                      +1,5 %

La baisse de la demande, la pression fiscale et réglementaire  et l’ouverture de la concurrence pèsent lourdement sur les marges des grands de l’énergie qui vont obligatoirement se restructurer et développer de nouvelles stratégies par apport aux nouvelles orientations du marché de l’énergie. Il se profile à court terme des cessions d’actifs de la part des grands de l’énergie pour financer des investissements sur les pays émergents où la demande est forte et les contraintes réglementaires faibles.C’est le cas actuellement de GDF Suez qui accélère son programme de cessions d’actifs et de désendettement. Le groupe a annoncé, ce début janvier 2013, la vente de 60 % de ses énergies renouvelables (Eolien) au Canada qui représente 1 milliard d’euros.Les opérateurs allemands ont commencé depuis 2 ans leur programme de développement dans les pays émergents  et des annonces commerciales vont se faire entendre en 2013 et 2014.

Le solaire : ces énergies renouvelables sont elles aussi en pleine crise, pas seulement au niveau européen mais aussi au niveau mondial. En effet, le solaire est touché par la baisse des subventions et l’effondrement des prix,  l’industrie solaire photovoltaïque a chuté de 18 % en 2012 et devrait baisser de 5 à 6 % en 2013. Cette baisse s’est traduite par de nombreuses disparitions d’entreprises du secteur : de 750 en 2010 à 150 à fin 2012.

Une des conséquences des difficultés croissantes auxquelles se heurtent les grands énergéticiens en Europe, c’est la dégradation de leur qualité de service.

Il faudra beaucoup d’investissement pour entretenir ou remplacer les centrales existantes, mais aussi renforcer le réseau pour que les 500 millions de consommateurs en Europe puissent profiter de l’électricité à toute heure du jour et de la nuit.

 

Les montants en jeu sont colossaux, les gouvernements ne pourront pas se désintéresser de ce sujet brûlant qui réclame, non pas des audits ou des réunions de toutes les parties qui leur font gagner du temps, mais des actions préventives et évolutives immédiates et efficaces.

La fameuse transition énergétique

 

Une transition énergétique impossible à réaliser, le débat est lancé, mais la seule traduction actuelle du gouvernement pour l’instant est la rénovation des bâtiments et d’inciter les français à consommer moins et mieux.

Situation actuelle :

1.)   Une dépendance coûteuse aux hydrocarbures importés

Consommation énergétique totale par source d’énergie en 2012

Produits pétroliers                 46 %

Electricité                               22 %

Gaz                                        20 %

Energies renouvelables             9 %

Charbon                                   3 %

 

Evolution de la facture des importations énergétiques en Milliards d’euros

 

2010               48,1 Mds d’euros

2011               61,4 Mds d’euros

2012               68,1 Mds d’euros dont 60 Mds d’euros de pétrole

 

2.)   Les transports sont plus polluants que l’industrie

 

Emissions françaises de gaz à effet de serre en 2012

Transport                              26 %

Agriculture et sylviculture     20 %

Résidentiel-tertiaire               19 %

Industrie manufacturière        18 %

Industrie de l’énergie             13 %

Déchets                                    4 %

 

3.)   Les consommateurs d’énergie

 

Consommation énergétique totale de la France par secteur

 

Résidentiel-tertiaire               44 %

Transport                              32 %

Industrie                                13 %

Divers                                      8 %

Agriculture                               3 %

 

Grâce au nucléaire et au prix régulés, les ménages et les entreprises bénéficient d’un prix de l’électricité inférieur de 25 % à la moyenne de l’union européenne. Mais si le nucléaire fournit 75 % de l’électricité française, ce n’est en fait que 20 % de l’énergie totale consommée dans l’hexagone, alors que 70 % proviennent des énergies fossiles.

 

Ces énergies fossiles sont actuellement importées à 97 % qui grèvent lourdement notre balance commerciale de 68,1 Milliards d’euros en 2012, représentant 90 % du déficit commercial français. Cette dépendance nous exposent, bien entendu, à la volatilité des cours promis à moyen terme et à forcément à une hausse inéluctable à court terme, sans compter à la dépendance à l’égard de nos fournisseurs.

 

 

Les français doivent se préparer à payer plus cher

On sait que les prix régulés ne couvrent pas l’intégrité des coûts :

Pour le nucléaire le prix n’inclut pas la maintenance, la modernisation des centrales et suite à la catastrophe de Fukushima les coûts supplémentaires à réaliser pour les mesures de sécurité complémentaires exigées par l’autorité de sureté.

A la dernière commission d’enquête du Sénat, tous prédisent une hausse des prix de l’électricité de 30 % à 50 % d’ici à 2020.

 

 

La solution, le gaz de schiste

La France possède dans ses sous-sols des énergies fossiles pour des centaines d’années, mais son exploitation fait débat chez nos obscurantistes politiques, mais avant que toutes positions politiques soient prises, il faut d’abord écouter les scientifiques des différents pays et étudier les dernières technologies d’exploitation du gaz et huiles de schiste en fonction de nos sols et de notre environnement. Cela n’a pas empêché François Hollande, lors de la grande conférence environnementale de septembre 2012, de marteler son opposition à cette source d’énergie

 

Depuis 30 ans la France loupe le coche des opportunités industrielles en étant contre tout  par les minorités politiques et syndicales, et des opportunités technologiques par les minorités politiques pour le principe de précaution (schiste, OGM par exemple)

Toute technologie doit être développée et exploitée, c’est ainsi qu’elle met à jour d’autres innombrables technologies.

 

 

En dehors de toutes polémiques l’exploitation du gaz de schiste permettrait d’économiser autour de 60 Mds d’euros par année, de créer des milliers d’emplois et de favoriser notre indépendance énergétique.

 

Les principales techniques d’exploitation du gaz de schiste

–       Fracturation hydraulique : la pression de l’eau fissure la roche et libère le gaz, la pression de l’eau fissure la roche et libère le gaz.

–       Fracturation électrique : une puissante décharge électrique envoie une onde acoustique qui provoque des fissures.

–       Stimulation au propane : le propane, mélangé à du sable et de la céramique, génère des fissures dans la roche.

–       Fracturation par explosion : des charges explosives sont placées aux endroits ciblés.

–       Fracturation exothermique : l’hélium liquide injecté se réchauffe et devient gazeux sous l’effet de la chaleur du sous-sol. Augmentant de volume en devenant gazeux, il fragmente la roche.

D’autres techniques sont en cours d’étude comme par exemple une qui utilise le laser, mais on observe que plus on avance dans l’exploitation et plus les techniques s’enrichissent, se bonifient et répondent positivement aux multiples incertitudes à la fois géologiques, techniques, environnementales et politiques que l’on se pose.

Situation aux états unis

L’industrie américaine bénéficie à plein d’un gaz qui est devenu très bon marché. Une baisse passant de 13 dollars le million de BTU en 2008 à 4 dollars en 2012 qui profite tout particulièrement aux industries électro-intensives américaines (ciment, papier, aluminium, etc.) et à celles qui utilisent le gaz comme matière première (chimie, pétrochimie).

L’exploitation du gaz et huiles de schiste profite également aux équipementiers qui fournissent les matériel d’exploitation et les fluides utilisés dans les différentes techniques et aussi aux pétroliers indépendants américains positionnés sur les huiles de schiste.

Pour le gaz, les contrats seront remis à plat et les Etats-Unis finiront par imposer leur modèle au reste du monde, fondé sur des prix dérivés des marchés spot. Le mouvement a déjà commencé et le vieux continent est déjà confronté à une baisse de la demande.

Les perdants de ce boum du gaz sont Gazprom par l’exportation du charbon à bas prix des Etats-Unis, les pays de l’Opep, qui sont d’ores et déjà contraints de limiter leur propre production pour soutenir le cours du Baril, les centrales à gaz européennes qui ferment et mettent sous cocon leurs usines à cause du charbon des Etats-Unis bon marché, Les industries européennes principalement les gazo-intensives particulièrement affectées par le prix du gaz trois fois plus élevé qu’aux Etats-Unis.

Aux Etats-Unis, l’essor du gaz de schiste a cassé la croissance du nucléaire, on observe depuis janvier 2013 trois fermetures de centrales nucléaires et la plupart des nouveaux projets  suspendus, ce qui n’arrange pas les affaires de EDF et Areva qui ont d’ailleurs réduit leur voilure outre-Atlantique.

Depuis 2 ans les Etats-Unis, en ajustant une inflation sur la monnaie commune, avec un prix de l’immobilier industriel au plus bas, avec la forte croissance des nouvelles technologies et enfin avec un prix de l’énergie 3 fois moins cher, sont en train de s’industrialiser fortement à nouveau et sans transition.

 

Auteur: idlibertes

Profession de foi de IdL: *Je suis libéral, c'est à dire partisan de la liberté individuelle comme valeur fondamentale. *Je ne crois pas que libéralisme soit une une théorie économique mais plutôt une théorie de comment appliquer le Droit au capitalisme pour que ce dernier fonctionne à la satisfaction générale. *Le libéralisme est une théorie philosophique appliquée au Droit, et pas à l'Economie qui vient très loin derrière dans les préoccupations de Constant, Tocqueville , Bastiat, Raymond Aron, Jean-François Revel et bien d'autres; *Le but suprême pour les libéraux que nous incarnons étant que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits,les petits de massacrer les gros mais surtout, l'Etat d'enquiquiner tout le monde.

14 Commentaires

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  • Claire

    3 novembre 2013

    Article intéressant, mais fort sommaire voire erroné… sur au moins un point. « Les transports sont plus polluants que l’industrie » …

    Encore faudrait-il que le CO2 soit un polluant… Jusqu’à nouvel ordre, la pollution c’est les métaux lourds, les substances relatives à l’acidification, à l’eutrophisation et à la pollution photochimique, les polluants organiques persistants, les particules en suspension etc. mais pas les GES de façon générale et encore moins le CO2 !!

    Deuxième point. Les chiffres donnés sont étranges. Je ne retrouve pas rapidement la source, mais sur le site du Ministère du DD, voici pour 2010
    Transport 25,3 %
    Agriculture et sylviculture 18,0 %
    Résidentiel-tertiaire 17,7 %
    Industrie 13,1 %
    Production de chaleur et d’électricité 8,9 %
    Procédés industriels 7,2 %
    Autres combustions d’énergie 5,9 %
    Déchets 3,8 %
    Solvants et autres produits 0,2 %

    Troisième point, je rappelle à l’auteur, en principe libéral, que pour que l’industrie existe, il faut des transports. Etc.

    Quatrième point, je l’informe que les statistiques (faites par le CITEPA pour la France, au niveau national, cet organisme gérant aussi le travail et la communication statistique internationale pour ces sujets) sont extrêmement étrange. Par exemple, les gares font partie du tertiaire résidentiel. Le premier qui monte et descend en train en marche gagne le droit de trouver cela logique.
    Il y aurait encore beaucoup à dire, mais au moins en bon libéral, arrêter de confondre CO2 et polluant, transport et diable…

    Répondre
  • PAK

    30 juin 2013

    Intéressant, mais j’ai du mal a plaindre les entreprises du secteur énergétique, car malgré la hausse de leurs coûts, elles réalisent des marges gigantesques et vont très bien merci.
    EDF et GDF ont été financées par l’argent du contribuable ces 60 dernières années et en plus bénéficient d’un monopole, un peu entamé depuis quelques années mais bon.
    Autre energie: le marché du propane qui est un cartel de 5 entreprises en France ce qui fait qu’on paye le propane 50% plus cher qu’en allemagne, mais les opérateurs vont bien merci.
    Que dire des energies renouvelables dont la ou les technologies sont loin d’être maîtrisées, l’éolien quelle blague.
    Je suis d’accord qu’il faut développer la recherche sur le gaz de schistes et d’autre sources d’énérgie, mais commencer le débat en parlant du triste sort des énergéticiens j’ai du mal.
    @roger duberger: je croyais que c’était P.Messmer qui avait lancé le tout nucléaire en France.

    Répondre
    • roger duberger

      30 juin 2013

      Vous avez raison, Messmer est l’initiateur et R Barre a suivi en 1976. L’énergie est cruciale pour nos sociétés de confort et de consommation et il va falloir investir dans la recherche pour un développement durable.

    • jepirad

      30 juin 2013

      C’est le Président Pompidou qui a initier puis amplifié par le Président Giscard d’Estaing.

  • Anonymous

    29 juin 2013

    Cette phrase résume votre sophisme génocidaire :

    « Toute technologie doit être développée et exploitée, c’est ainsi qu’elle met à jour d’autres innombrables technologies. »

    Ignorance et bêtise > sciences sans conscience > extinction du genre humain.

    Répondre
    • Moguerou André

      29 juin 2013

      C’est clair que la logique de la science gêne les évangélistes démagogiques.
      Manipulation philosophique>religions sans conscience>extinction du genre humain.

    • Anonymous

      1 juillet 2013

      OGM :

      Les virus du Sida et Ebola sont des OGM vraisemblablement artificiels sortis d’un laboratoire du Zaire.

      Voici les propos du professeur Jean-Marie PELT :

      « …Les défenseurs des OGM disent que la transgénèse existe depuis des millénaires dans la Nature… C’est vrai, mais les gènes passent d’une plante à l’autre, d’un animal à un autre, dans le cadre des barrières qui séparent les espèces les unes des autres. Et ce qui me frappe, c’est que les grandes maladies que l’on vient de connaître au cours des vingt dernières années, le SIDA et la maladie de Creutzfeldt Jakob, résultent du passage de virus ou de prions à travers la barrière des espèces.
      … Or, en ce qui concerne les plantes transgéniques, on met les gènes d’une espèce dans une autre et le risque que l’on prend c’est d’avoir des recombinaisons inattendues et de voir apparaître de nouveaux agents pathogènes et de nouvelles maladies contre lesquelles nous seront totalement désarmés.
      … En fait, le génie génétique est encore balbutiant et il est incompréhensible, dans un domaine où on ne possède pas de science fondamentale à peu près cohérente dans ses théories et sa compréhension des phénomènes, qu’on applique en technologie des modes opératoires non confirmés par la science fondamentale. Pour tout dire, le transgénisme vient trop tôt : on ne sait pas comment il marche dans la Nature et on veut pourtant l’appliquer. »

      Par ailleurs, nous savons l’intérêt de l’armée pour la production d’armes OGM… ces dernières pouvant être utilisées pour altérer ou manipuler l’épigénétique de populations ciblées.

      Monsanto vient de racheter la compagnie de mercenaires BlackWater…

      Le nucléaire :

      Nous risquons la fin du monde sur Fukushima actuellement et personne ne s’en occupe, car personne n’a compris la mesure du problème.

      1331 éléments de combustible dans la piscine du réacteur n°4 de Fukushima et 3 coriums qui fondent lentement vers l’océan !

      Fukushima est estimée à 5 millions de morts pour le moment dans les 30 ans qui viennent et à plusieurs milliards de morts si les coriums entraient en contact avec l’océan.

      http://www.youtube.com/watch?v=VUbWz9ydm0I&NR=1&feature=endscreen

      http://www.dailymotion.com/video/xy7jue_mon-experience-de-premier-ministre-durant-la-catastrophe-nucleaire-de-fukushima-naoto-kan-10-03-13_news?start=958

      Ignorance et bêtise > sciences sans conscience > extinction de l’espèce Homo Sapiens Sapiens au 21ème siècle.

    • Anonymous

      1 juillet 2013

      Correction :

      L’affaire Monsanto-Blackwater n’est pas claire. A vérifier.

  • T.R

    28 juin 2013

    Oui interessant…. toutefois la solution gaz de schiste en dehors de toute polémique mon cher est une abérration environnementale et à moyen ou long terme pour la santé publique…. comme certaines études commencent à le démontrer aux USA . d’autres solutions existent loin de toute forme de lobying

    Répondre
    • caullet

      29 juin 2013

      Il est vrai qu’on manque de recul par rapport aux effets à long terme de ce mode d’extraction.
      Le Nord et la Lorraine payent encore les conséquence de l’extraction charbonnière.

  • roger duberger

    27 juin 2013

    Merci pour ces informations. Quand Raymond Barre nous a quittés, peu de journalistes et hommes politiques lui ont rendu hommage, pourtant c’est grâce à lui que la France avait fortement investi dans le nucléaire (grande indépendance électrique, grandes économies et boum technologique…)
    Actuellement beaucoup d’écolos aboient contre le nucléaire et on va finir par casser un truc qui marche bien et nous donne un avantage…..
    Pour ce qui est du photovoltaique, les tarifs de rachat français sont les plus bas d’Europe (pour du 250 kwc et plus) et la filière est à l’agonie.
    Pour le gaz de schiste et la fracturation, rien ne se fera avec la minorité écolo.
    C’est comme ça en France, il suffit qu’il y en ait peu mais qui hurlent bien fort, pour paralyser la majorité silencieuse. Leur programme c’est la décroissance, intéressant non ?
    cordialement

    Répondre
    • caullet

      29 juin 2013

      La décroissance est-elle la fin du monde ?
      Suivant Jean-Marc Jancovoci ( la vision ou le chaos ), le retour de la croissance est à mettre aux oubliettes.
      http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/12-13/c1213034.asp
      Pour faire érudit, certains commencent à dire qu’il faut changer de paradigme ( j’ai enrichi ma pauvre culture ), c’est à dire changer de modèle.
      Appel aux visionnaires !

  • jepirad

    27 juin 2013

    Synthèse très intéressante.
    Il y a aussi d’autres ressources :
    – les hydrates de méthane (au fond des océans) théoriquement plus abondants que les gaz de schistes,
    – les gaz de houille (350 Gm3 en France soit 9 ans de consommation).
    Il semble cependant peut probable que la France sorte du nucléaire, vu qu’en électricité c’est la principale source de production et que le pays maîtrise la technologie.
    Le démantèlement représente un coût important mais EDF provisionne pour cela (cf. rapport de la cour des comptes sur le sujet).

    Répondre

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