16 mars, 2020

La situation est désespéree mais non sérieuse.

 

 

Churchill en 1940

Les grands marchés baissiers ne sont pour ainsi dire jamais dus au hasard et la cause de la baisse est toujours la même : les actifs cotés dans les marchés l’étaient à un « faux prix ». Et ils étaient à un faux prix parce que les investisseurs s’étaient mis à croire tous ensemble que « cette fois, c’était diffèrent » (This time is différent en anglais) et que donc ils avaient raison de surpayer ces actifs et que ceux qui ne comprenaient pas étaient vieux et idiots.

Revenons par exemple aux deux krachs qui ont précédé celui qui est en cours en ce moment pour montrer l’illusion collective qui chaque fois a précédé l’effondrement des cours, avant que de décrire la nouvelle croyance collective qui nous a amené au Krach actuel.

Commençons par celui de 2000 à 2003 sur les valeurs d’internet et de télécommunications.

Le mythe fondateur de la bulle était que les nouvelles technologies allaient déclencher des gains de productivité gigantesques qui permettraient aux économies de croitre beaucoup, beaucoup plus vite et que donc les actions n’étaient pas chères.

Ce que ne voyaient pas tous ces gens était que certes la demande pour l’internet allait exploser, mais que cela mettrait au chômage tous les gens qui travaillaient à fabriquer des télex, des fax ou qui distribuaient du courrier.

Dans la création destructrice, les enthousiastes oublient toujours la destruction amenée par la création.

La bulle suivante eut une autre cause.

Des techniques financières nouvelles allaient permettre de prêter de l’argent à une catégorie de la population qui ne pourrait jamais le rembourser.

L’astuce ici était de leur prêter pour qu’ils achètent une maison, qui, elle, ne pouvait pas baisser. Bien entendu, les maisons qui « ne pouvaient pas baisser » ont vu leurs prix d’abord s’envoler puis s’écrouler laissant leurs propriétaires encore moins capables de rembourser quoi que ce soit.

Et comme d’habitude, les banques avaient prêté comme des folles à tous ces gens-là, ce qui entraina une crise financière sans précèdent tant les sommes étaient gigantesques.

Venons-en au Krach actuel.

De toutes les périodes où « cette fois ci c’est différent », la dernière a été la plus bizarre et voici pourquoi : les opérateurs de marché se sont laissé convaincre que les banques centrales pouvaient empêcher les bourses de baisser, ce qui est stupéfiant de bêtise.

Leur raisonnement était simple.

Depuis 2012 environ, chaque fois que les marchés faiblissaient, les banques centrales arrivaient comme la cavalerie à la fin d’un western, baissaient les taux, achetaient qui des actions, qui des obligations, et de façon générale s’employaient à convaincre les investisseurs que le risque de baisse avait disparu.

Dans les cas précédents, les marchés montaient parce que de nouvelles inventions les avaient convaincus que le potentiel de hausse était encore très fort. Ce coup-là, « on » les a convaincus que le risque de baisse avait disparu puisque les banques centrales pouvaient imprimer de l’argent jusqu’à la fin des temps.

Et puisque la bourse ne pouvait pas baisser, il fallait bien sûr s’endetter pour acheter des actions (prendre du levier). Dans un monde déjà surendetté, les banques centrales ont réussi à convaincre les investisseurs qu’il fallait s’endetter pour acheter des actifs financiers alors que cet endettement n’amenait en aucun cas a une hausse de la productivité.

S’endetter pour acheter une nouvelle machine-outil, soit. S’endetter pour acheter une action fait monter le levier dans le système mais par construction n’amène à aucune hausse de la productivité du travail.

De la part des banques centrales, c’était non seulement idiot mais surtout criminel. Les principales coupables de cette crise sont les banques centrales qui ont outrepassé leurs pouvoirs de façon scandaleuse. 

Mais de la part des investisseurs, ce n’est guère mieux puisqu’ils savaient que les prix étaient faux et qu’ils en étaient très satisfaits. Dans le fond, il n’y personne de plus bête qu’un homme riche qui n’a qu’un objectif, s’enrichir encore plus.

Pendant un temps, les banquiers centraux ont donc pu empêcher les marchés de baisser, mais à l’évidence elles ne peuvent produire un vaccin pour une pandémies et du coup nous avons eu une fort jolie baisse avec une caractéristique particulière cependant.

D’habitude, les baisses s’apparentent à un lent dégueuli, cette fois ci la baisse est littéralement verticale puisque tout le monde se rend compte en même temps que les banques centrales ne peuvent rien faire pour l’enrayer. Dans un marché baissier « normal » la prise de conscience que nous sommes dans une baisse structurelle se fait individuellement et lentement.

Là, elle est collective et au même moment, ce qui me fait penser à la vieille blague du boursier qui, pendant une panique, téléphone à son courtier pour lui dire de tout vendre et le courtier de lui répondre : Vendre, je veux bien, mais à qui ?

Ce qui m’amène à un deuxième point qui touche à l’absence de compétence de ceux qui gèrent de l’argent aujourd’hui.

Cette manipulation des bourses par les banques centrales a commencé, mettons en 2012 (en fait en 2003 avec monsieur Bernanke).

A l’époque les marchés étaient très bas, et donc les gens raisonnables se sont dit : je peux y aller et ont acheté en particulier des obligations longues.

Et du coup, les rendements sur ces obligations ont énormément baissé, ce qui aurait dû relancer l’économie, mais ne l’a pas fait pour des raisons que j’ai expliquées à l’époque. Et devant cet échec, les actions, vers 2015, se mirent à piquer du nez.

Et c’est là que les banques centrales, en particulier en Europe, décidèrent de mettre des taux négatifs, ce qui est inimaginable d’imbécillité puisque des taux négatifs tuent l’épargne longue et donc empêchent toute croissance économique à long-terme puisque l’épargne égale l’investissement à long-terme.

Nous vivons donc depuis 2015 au moins dans un monde où il n’y a plus de prix de marché pour les taux d’intérêts, ce qui veut dire que tous les prix sont faux et en particulier le prix des actifs financiers.

Devant cet état de fait, les gérants ayant un peu d’expérience se sont dit : « Il est urgent d’être prudent », et ont commencé à carguer les voiles et ils avaient parfaitement raison puisque les cours sont aujourd’hui (sauf aux USA) sont en dessous des niveaux atteints en 2016.

Mais ils ont eu l’air idiot pendant cinq ans, ce qui est long, très long.

Ils ont certes eu raison, mais avoir raison trop tôt, c’est avoir tort et du coup ils n’ont plus de clients, qui les ont tous abandonné pour aller se coller soit chez des gérants qui ont cru au conte de fées, soit chez des indexeurs qui sont bien pire encore car il n’y a plus de décision humaine mais juste des algorithmes qui achètent les titres qui ont le plus montés, c’est-à-dire souvent les plus dangereux. Les banques centrales ont sciemment pratiqué une sélection naturelle à l’envers, ne gardant que les incompétents et les suiveurs.

Et comme les bons gérants n’ont plus d’argent, ils ne peuvent plus faire ce qu’ils faisaient autrefois, c’est-à-dire acheter les bons titres quand ils ont bien baissé. Et du coup, les marchés tombent dans le vide, ce qui nous ramène au problème précèdent comme dirait un matheux.

Tout cela est bel et bon va me dire le lecteur mais la question pour moi est : que faire ?

Voici mon conseil, tiré d’une longue expérience.

  1. Il faut attendre avant tout que la volatilité du marché se stabilise. Tant que le marché monte de quatre % ou baisse de cinq % d’un jour sur l’autre (VIX au-dessus de 25), personne et je dis bien, personne ne peut gagner de l’argent sauf s’il a une chance folle.
  2. En attendant, il faut travailler tranquillement en réfléchissant au genre de portefeuille que vous voudriez avoir après le Krach. Pour moi, la partie tranquille devra être en obligations toutes situées en Asie, tandis que les actions devront être des grandes multinationales produisant partout et vendant partout.
  3. Quand les marchés se seront stabilisés (le VIX à New-York redescendant a moins de 20), alors if faudra agir avec brutalité et rentrer d’un coup d’un seul dans les marchés. La tentation est toujours de rentrer petit à petit, ce qui n’est pas une bonne idée puisque l’on sait que 50 % de la hausse dans un marché haussier est faite dans les premiers 10 % du « bull market »
  4. Et ensuite, il ne faudra plus regarder son portefeuille au jour le jour. La décision a été prise, mise en place et que vogue la galère.

Dans un papier suivant je reviendrai sur les raisons qui m’amènent à vous dire de n’avoir d’obligations qu’en Asie, mais pour l’instant, vous devriez rester dans la configuration que vous avez choisie, tant bouger dans les circonstances actuelles pourrait se révéler contre-productif.

Bon courage et non pas bonne chance.

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

63 Commentaires

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  • Joumond Eliane

    22 mars 2020

    Préfèrerons-nous en core longtemps notre portefeuille en bourse à la nourriture dans l’assiette de nos enfants ou petits enfants ?
    Mesdames, Messieurs… Bonjour,
    Avons-nous bien compris les enjeux réels de la situation que nous traversons ? Vraiment au plus profond de la Réalité ?
    Ces derniers jours nous assistons à des scènes bien étranges, n’est-ce pas ?
    Les rayons des supermarchés, nos reserves, nos stocks (pas que d’or) se vident pendant que les salades, les fraises et même le poisson frais sont jetés en plus grande quantité que d’habitude (?!)
    Les salades parce-que si contaminées il faut les laver sans assurance d’efficacité…
    Les fraises à défaut de personnes pour les ramasser (peur et arrêt d’autorisation) sont laissées à pourrir sur pieds pour les mêmes raisons que pour les salades. Le poisson essentiellement parce-que les gens (ignorants des conséquences de leurs actes) ont préféré acheter du surgelé…
    Qui peut stopper l’emplification de cette folie ? Nous reconnecter à la Réalité de terrain ? Au fameux bon-sens ?
    Au sens Sacré de la Terre ?
    Ces dernières décennies ont eu raison de bon nombre de nos plus courageux et valeureux cultivateurs. Avec pour conséquences l’anéantissement de valeurs matérielles porteuses de sagesse ancestrale.
    Il faut comprendre que dans le monde et en France deux tendances indissociables subsistent. :
    – Celle des petites fermes proches des populations, du local, de la vente directe… (Très efficaces en ce moment)
    – Celle des structures agricoles proches des grands trusts (fournisseurs des grandes villes)…. Réinvestissants ailleurs et plus du tout dans nos campagnes vidées de leurs producteurs de valeurs. De leur raison première et même de leur âme.
    Allons-nous continuer cette offense à notre pays ? Une harmonie, un équilibre s’impose.
    En perpétrant le plus grand génocide de tous les temps… Nous détruisons la source de cet équilibre.
    Préfèrerons-nous en core longtemps notre portefeuille en bourse à la nourriture dans l’assiette de nos enfants ou petits enfants ? Au cas où certains d’entre-nous hésiteraient encore : Souvenons-nous que :
    « Un principe juste ramène toujours à 1 un nombre grand et même très grand »
    Mesdames, Messieurs…
    Quels sont nos actes et nos actions justes en ce moment ?
    Le moment est arrivé. Tout simplement de faire preuve de bon sens, de souplesse, d’adaptation…
    Une paysanne du midi de la France (près d’Avignon) qui attend patiemment que vous la receviez Mr Gave. Ou, si cela vous convient, de vous recevoir sur sa petite ferme de l’Isle sur la Sorgue. Demandez à Mr Richard de Grand Angle… Il peut vous confier mon téléphone à cet effet.

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  • Will

    20 mars 2020

    Bonsoir,
    Je suis complètement d’accord avec votre analyse de rentrer sur les marchés brutalement lorsqu’ils se seront calmés. Néanmoins il faudra rester vigilant sur la période de détention car si la baisse retrace « plus où moins » la baisse de 1929-1932, il va y avoir des rally haussier de 30/50% dans ce bear market. La stratégie de l’autruche ne fonctionnera pas…

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  • Celton

    20 mars 2020

    Ce qui est étonnant, c’est la baisse de l’or.
    Des ventes massives d’or papier n’expliqueraient elles pas ce recul.
    Faire baisser l’or pour laisser à quelque uns la possibilité de transférer le produit de ventes des actions en or?

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    • bibi

      20 mars 2020

      La réponse est dans l’article :

      « Là, elle est collective et au même moment, ce qui me fait penser à la vieille blague du boursier qui, pendant une panique, téléphone à son courtier pour lui dire de tout vendre et le courtier de lui répondre : Vendre, je veux bien, mais à qui ? »

      Il n’y a personne pour acheter donc tous les actifs tombent y compris l’or qui selon moi est sur coté.

      Au premier janvier l’once d’argent cotée 18$ et l’once d’or 1500$ soit 83 fois plus.
      Je sais bien qu’il n’y a pas de bon ratio or/argent mais quand on sait que le plus haut fut de 97 en 1940, je pense qu’il y a quand même de forte chance qu’il continue encore à baisser.

  • mattoriol

    20 mars 2020

    Bonjour. J’aimerais poser la question suivante: la BCE vient d’annoncer le rachat pour 750 milliards d’€ de dettes des états. Que cela veut il dire? Quelles implications? Merci pour vos éclairages. Matthieu

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  • jacqueshenry

    20 mars 2020

    Entièrement d’accord pour investir en Asie. Mon fils puiné travaille à Tokyo chez Amundi Japan. Il est intégré dans une équipe de gérants et ceux-ci investissent des fonds provenant d’Europe dans des petites entreprises dynamiques dans tout le sud-est asiatique. La Chine, comme la Corée, Taiwan et le Japon, se sont débarrassé du virus (ou presque) et l’économie de ces pays va repartir de plus belle bien avant celles de l’Europe et de l’Amérique du Nord.
    Puisque je mentionne le Japon que je connais bien puisque je séjourne deux fois par an à Tokyo depuis 12 ans je vous rappelle que la BoJ a fusionné avec le Trésor et qu’ainsi, de facto, la dette du Japon a été effacée des écritures à hauteur de 90 % le reste étant détenu par des étrangers.
    Enfin, puisque j’ai mentionné la dette souveraine du Japon, pour relancer leurs économies, les pays mentionnés ci-dessus vont peut-être mettre sur les marchés les titres de dette américaine, française, italienne, … qu’ils détiennent pour redynamiser leurs économies. Ceci pourrait avoir un effet dévastateur, sans parler des montants impressionnants de réserves de devises de ces trois pays précités. Les quelques mois qui viennent vont être particulièrement intéressants !

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  • Denis Monod-Broca

    19 mars 2020

    En cas de dépressurisation…

    Pour qui a un peu voyagé en avion, c’est comme une comptine apprise par cœur dans l’enfance : « En cas de dépressurisation de la cabine, un masque à oxygène tombera automatiquement à votre portée. Tirez sur un masque pour libérer l’oxygène. Placez le masque sur votre visage et respirez normalement. Une fois votre masque ajusté, il vous est possible d’aider d’autres personnes. Etc. » En pareil cas, d’urgence absolue, on pense à soi d’abord, sans doute est-ce de l’égoïsme mais c’est aussi la condition nécessaire pour pouvoir aider autrui : « une fois votre masque ajusté, il vous est possible d’aider d’autres personnes ».
    Nous sommes dans un pareil cas d’urgence absolue : le sras-cov-2 fait des ravages, l’économie s’est arrêtée. Il y a dépressurisation sanitaire, économique, sociale, politique.
    Il nous faut un masque à oxygène. Soyons, pour un temps, égoïstes, c’est-à-dire nationalistes, ou plutôt patriotiques. Fabriquons-nous ce masque, afin de nous sauver. C’est ainsi que nous pourrons aider autrui.
    De quoi peut être fait un tel masque ? De quel oxygène avons-nous besoin ? Le bon sens le dit : entraide, abnégation, travail, frugalité, fraternité…
    Oublions les milliards par dizaine ou centaines, oublions les « whatever it takes » et les « quoi qu’il en coûte », oublions les vains appels à la coordination européenne, oublions les illusoires expédients du passé, oublions ces pouvoirs magiques indûment prêtés à l’Europe et à l’argent, retroussons nos manches, comptons sur nos propres forces. Il nous faut pour respirer : volonté collective, monnaie, politique monétaire, politique budgétaire, grand emprunt national, nationalisations, grands chantiers…
     « A l’heure du désastre, si j’ai pu relever la nation, c’est grâce au tronçon d’un glaive et à la pensée, je dis bien la pensée française. ». C’est le moment de « donner » la pensée française comme, lors d’une bataille, on « donne » la cavalerie.
    Quand nous respirerons à nouveau normalement, nous serons en mesure de nous tourner vers autrui, de nous préoccuper du bien commun.

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  • MARIE

    19 mars 2020

    TOUT CELA EST FORT JOLI MAIS COMMENT ET À QUI ACHETER DES OBLIGATIONS ASIATIQUES ? SURTOUT QUAND ON HABITE EN

    PROVINCE , PAS D H C B C À L HORIZON ……QUI PEUT ME RENSEIGNER ? UN GRAND MERCI À QUI POURRA M AIDER ! .

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    • bibi

      20 mars 2020

      Vous allez dans n’importe quelle banque et vous ouvrez un compte titre, même la banque postale qui regorge de cgtistes permet d’investir dans les valeurs mobilières.

    • Ruben

      23 mars 2020

      Je ne vis pas en France, mais je sais que Boursorama, trading en ligne, existe, qu’on peut y ouvrir un compte via internet et il semble que vous soyez connecte! Donc au boulot!

      En revanche et c’est la que Mr Gave pourrait etre utile, ca serait de preciser les noms ou tickers de quelques unes de ces fameuse « obligations Asiatiques »…

      Bon courage!

  • ced

    18 mars 2020

    comme Charles tout m inquiète
    tout baisse en même temps (obligations, actions, or) ce qui est très mauvais signe

    le brent a 25 usd et les pétrolières sont à la rue (j ai perdu des plumes en entrant trop tot mais c est le jeu ma pauvre lucette)

    on est sur le support LT de 3600 sans avoir eu les premières faillites

    les assouplissements ne font rien (pour le moment)

    3 solutions MT LT
    déflation par crise de la dette : perte de pouvoir et de richesse, rébellion…ils ne laisseront pas faire
    guerre : on fait diversion et on garde pouvoir et richesse …possible pour les usa, l Europe lol
    l inflation : garde le pouvoir et les richesses pour les nantis….ce vers quoi on va selon moi. ils feront tout pour ça tout.

    donc achat de pétrolière a la ramasse et nok
    obligations asiatiques qui n ont pas encore des taux trop bas et yuan qui résiste
    achat d obligations indexées
    achat de belles sociétés decottees (a voir parmi les survivantes)

    et dernier point achat de sa maison quand l immobilier aura fait -50% (ou du surplace avec inflation de 50%)

    contrairement à Charles je n irai pas sur les actions japon, peut être sur les russes énergétiques mais pas plus…

    merci Charles. au plaisir de lire tes réactions et articles

    bon courage à tous

    Répondre
  • Olivier

    18 mars 2020

    Le marché obligataire ne vous inquiète pas ?

    Répondre
    • CHARLES GAVE

      18 mars 2020

      Cher Olivier

      TOUT m’inquiete

      CG

  • vbn

    18 mars 2020

    Un confinement, cela ne peut pas aider à empêcher un bank run?

    Répondre
    • Gave

      19 mars 2020

      Evidemment

  • Bens

    18 mars 2020

    Bonjour, comment comptez-vous placer vos ordres si en période de confinement internet est coupé à cause d’une trop grande consommation énergétique ? Faut-il placer des ordres limites maintenant ? Merci de vos éclairages…

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  • Benoit

    18 mars 2020

    Merci Mr Charles Gave pour votre travail. Je suis infirmier et je souhaiterais apporter mon eau au moulin. Le coronavirus n’est pas dangereux pour les personnes en bonnes santé. Au pire vous aurez une petite grippe. Nous n’avons eu aucune information concernant la gravité de ce virus, aucun masque, aucune mesure de prévention. Si bien que nous aurions pu avoir affaire à une véritable attaque bactériologique nous n’avions rien pour nous protéger. Les gouvernements profitent largement de la situation. La crise sanitaire existe depuis plus de 10 ans : les papy-boomers les moins fortunés ne peuvent pas être soigné car les moyens et le nombre de soignants est insuffisant. Pour avoir fait partie du comité consultatif médico-technique de l’hôpital de Tarbes je peux vous assurer que personne n’a la solution (et les hôpitaux sont en grande difficulté financière).

    Le nombre d’infirmiers libéraux est insuffisant pour prendre en soin les personnes âgées actuellement. Ce virus arrange tout le monde. Il n’est qu’un révélateur d’une situation qui existait AVANT.

    Des chercheurs subissent actuellement des pressions, menaces et harcèlement de la part de laboratoires car le médicament existe depuis plus de 60 ans mais de rapporte pas d’argent. Le vaccin est une grande mascarade. Je vous partage une vidéo qui donne un son de cloche différent : https://www.youtube.com/watch?v=TaV6sj8TuWQ

    Voilà. Il faut que les gens continuent de s’informer et de défendre la démocratie. Ce virus ne tue pas les personnes en bonne santé. Ce virus met simplement en danger les gouvernements car il révèle l’ingérence sanitaire dont ils sont responsable concernant les personnes âgées les plus fragiles. C’est la seule raison qui me fait penser que des mesures aussi coercitives ont été entreprises ces derniers jours.

    Répondre
    • marc durand

      19 mars 2020

      Je crois qu’en France justement, les cas vont augmenter, parce que on a médiatise ce docteur et ce medicament. Je suis en Chine, qui a 2 mois d’avance dans cette épidémie, et ce medicament n’a pas l’air de prendre le pas sur les autres, hier c’etais plutôt un médicament japonnais contre le grippe qui était valide. Aux dernières nouvelles, 5 médicaments était testes + transfert de plasmas sanguin des guerris + un traitement de cellules souche.
      Sans compter que 91% des malades en chine sont soignes avec des TCM (médecine traditionnelle chinoise) (des plantes), il est bon de rappeler que pendant le SRAS, de 2003, les malades a Hong kong qui étaient traites avec des médicaments occidentaux nécessitait 10 jours d’hospitalisation, alors qu’en Chine avec des TCM, les malade était guéris en 7 jours, et que la chine avait envoye des experts du TCM a Hong kong leur apprendre leur méthode.

  • Le Rabouilleur

    18 mars 2020

    Continuez !
    Ne nous laissons pas démoraliser par de misérables apprentis-sorciers !
    Bonne chance !

    Répondre
  • Arnaud de Vendeuvre

    18 mars 2020

    Permettez moi de dire : la situation est sérieuse mais non désespérée.

    Répondre
  • Garofula

    18 mars 2020

    Bonne nouvelle au milieu du marasme, l’épidémie en France a déjà commencé à s’essouffler, la proportion du nombre de nouveaux cas baissant dans le total des cas détectés depuis quelques jours (l’équivalent d’une dérivée seconde). Autrement dit, la progression n’est plus exponentielle. La première phase de l’épidémie est terminée et on se dirige maintenant vers le pic épidémique d’ici quelques jours, peut-être pour la fin de la semaine. Point intéressant, le ralentissement a commencé AVANT les mesures de confinement général. Le gouvernement ne manquera pourtant pas de s’en attribuer le mérite en faisant croire à l’efficacité de ses décisions, en oubliant que la Corée du Sud par exemple a déjà démontré l’inutilité d’un confinement général. En réalité, ce virus doit être relativement fragile, ce qui limite naturellement sa propagation.

    Répondre
    • Charles Heyd

      18 mars 2020

      Vous avez certainement raison et … tort!
      Les cas n’augmentent plus (beaucoup) tout simplement parce que on ne dépiste plus systématiquement; il y a comme qui dirait un manque de moyens de dépister et cel coute en plus cher!
      Je ne sais pas exactement ce qu’ils ont fait en Corée du Sud mais effectivement le confinement là-bas n’est pas seul responsable de la diminution de l’épidémie.
      Le climat, températures plus ou moins chaudes, humidité, doit aussi jouer beaucoup; on ne parles pas aujourd’hui beaucoup de l’Afrique où ce virus devrait pourtant faire des ravages!

    • Garofula

      18 mars 2020

      Vous avez raison, il aurait fallu parler au conditionnel. Il pourrait effectivement y avoir une modification des mesures troublant les statistiques. On verra bien dans quelques jours. Mais rien n’est moins sûr à ce stade, d’autant que la tendance au ralentissement (de l’accélération) commence à avoir une certaine force.

  • Garofula

    18 mars 2020

    Le vrai krach, ce n’est pas quand la bourse baisse. Le vrai krach, c’est quand la bourse ne remonte pas après la baisse. Si vraiment cette fois-ci est un krach, on ne verra plus de nouveaux plus hauts historiques avant 20 ou 30 ans, et peut-être un peu plus compte tenu des niveaux précédemment atteints. Il va falloir apprendre à être patient.

    Les banques centrales ont réussi l’exploit invraisemblable d’avoir transformé les bourses mondiales en vulgaires dotcom (ou start-up pour donner une patine 2.0) ballottées comme fétus de paille. Comment peut-on être aussi mauvais à des fonctions aussi importantes ?

    Répondre
    • Thufir

      18 mars 2020

      On ne parle pas de bourse qui ne remonte pas, on parle d’avilissement de la monnaie. Quand le Donald pense filer 1000 USD * 330 Millions d’américains, ça fait 330,000,000,000 USD (par mois?). Cet argent partira direct sous le matelas le premier mois, puis progressivement chez Wall Mart puis Chevrolet au fil du temps. La bourse, sans monter sur un quelconque fondamental, montera simplement parce qu’elle sera un des rares refuges de valeur.

      Pour info, les fonds propres de Shell au 31.12.2019 sont de 186 Miards USD. Sa valeur boursière de +/- 88. Si ça c’est pas du discount… Quand tout le monde se réveillera de ces quelques semaines de sommeil, le Brent reviendra tranquillement au 40 USD. Et toute l’économie sera reflatée!

    • Garofula

      18 mars 2020

      Si la bourse remonte, et pourquoi pas, ce n’était pas un vrai krach. Un vrai krach se contente d’illustrer un changement de paradigme profond. En bourse, ce n’est pas la queue qui remue le chien.

  • marc durand

    18 mars 2020

    Juste a l’instant, ma femme chinoise m’envoie une video qui tourne sur les réseaux sociaux chinois, ou l’on voit des policiers français (dont un seul a un masque) qui tentent de faire respecter les distances dans une rue commerçante de Paris, ou seulement 2 personnes dans la rue ont un masque.
    On est train de passer pour des fous.

    Répondre
    • gil

      18 mars 2020

      Mais la France est un pays de fous depuis longtemps. Ce pays est marxiste voir quasi communiste et nous sommes au 21ème siècle. Ce qui vient de leur faire peur c’est les taux qui viennent de se tendre.

    • Sam

      21 mars 2020

      La France ne fait pas assez d’efforts c’est sur, enfin ils sont surtout fait trop tard. Je pense que c’est volontaire de la part des dirigeants.
      Mais attention aussi à la propagande du CCP.
      Je prends le pari d’une seconde vague d’infections en Chine. Et le CCP fait surement le même pari. En prévision ils ont informé leur population qu’ils ont gagné, ce qui clôt le chapitre des infections à partir de Wuhan.
      La communication va désormais être orienté sur les « cas importés » (même si ce sont des chinois revenus de vacances ou de voyages). Afin de blâmer les occidentaux sur la deuxième vague d’infections.

  • marc durand

    18 mars 2020

    Il y a krach, pour ceux qui s’y attendaient pas.

    Donc la Chine mets son économie a l’arrêt pour sauver les vieux, puisque le coronavirus touche principalement les vieux. Ca change la donne, ca veut dire que les Chinois sont passe numéro 1 dans les droits de l’homme, a moins que le virus est plus dangereux que les occidentaux le pensent.
    Personnellement j’étais a Hong kong durant le SRAS, et tout le monde a HK mettaient un masque, par contre quand j’allais en chine toutes les semaines pour 2 jours, je mettais 2 masques, l’un au dessus de l’autre, et tous les chinois a Canton me regardaient bizarrement, pourquoi je mettais 2 masques, alors que 99% des chinois n’en portais pas ! et le SRAS n’a fait que 800 morts.
    J’ai des photos du 21 janvier 2020 ou je suis aller a l’hôpital a Canton pour mon fils, et déjà a cette date tout le monde portaient un masque.

    Je n’ai aucun doute le coronavirus est beaucoup plus contagieux que le SRAS, sans les masques et la quarantaine, la moitie de la population chinoise seraient infectés.

    Répondre
    • Ruben

      23 mars 2020

      La Chine, Numero 1 des droits de l’homme! C’est surement du sarcasme. J’ai vecu en Chine 4ans il n’y a aucun concept des droitr des individus, en revanche l’etat a tout les droits.

      Mon epouse qui travaille actuellement a l’ONU se desole justement de l’activisme Sino-Russe ANTI DROITS DE L’HOMMES!!! (activisme supporte par ‘ensemble des nations non-occidentales, « democraties » Africaines et autres…)

      PS: heureuseent que j’ai garde mon stock de masques N95 de Chine, ca m’a probablement sauve la vie….

  • Dalla Vecchia Luigi

    17 mars 2020

    Perso je ne suis pas fan du marché secondaire ; ce genre de conseil, c’est bon pour aider des incompétents trop riches à garder un niveau de richesse dont ils ne font rien à part passer leur temps à remplacer du papier par un autre papier pour se maintenir à hauteur dans un numéro d’équilibriste qui stérilise la richesse en la gelant, au même titre que lorsqu’on achète de la relique barbare… Est-ce que, ce genre de « préservation » profite aux entreprises ? Nullement ; cela dévoie même à la longue la note de crédit des entreprises qui dépend en grande partie du cours de bourse. Soit le cours de bourse est surévalué et l’entreprise peut se surendetter, soit il est sous-évalué et elle ne peut se développer par le crédit sans le surpayer ; l’idéal du prix parfait n’est jamais atteint puisque les gestionnaires en cols blancs ont besoin du mouvement des cours pour se rendre indispensables auprès des possesseurs de richesses, et en plus, tirer des marges sur les paris à la hausse ou à la baisse… De là à penser qu’ils provoquent ces instabilités eux-mêmes pour « marger » sur de l’économie de bulle, il n’y qu’un pas, jusqu’au faux pas justement ! D’ailleurs le 2ème effet du krach ne sera-t-il pas que les notes de crédits vont valser cul par-dessus tête et que les très bons élèves d’hier seront les cancres de demain avec un engrenage de crédit qu’ils ne pourront plus soutenir compte tenu des pénalités…Même si leurs cours recouvrent des niveaux raisonnables, quid du poids de la gestion de leurs dettes passées, hier soi-disant parfaitement soutenable, et aujourd’hui inassurable avec un cours inférieur de 10, 15 , 20 , 30%… Autre tendance navrante provoquée par ce marché secondaire, aujourd’hui, si j’ose dire, le « backoffice » des cols blancs est devenu pléthorique au détriment du FrontOffice des véritables créateurs de richesse. Pléthore de conseillers en tout genre, d’évaluateurs « de mes deux » et de services « à la con » faisant acheter du vent, et très peu d’ingénieurs et de chevalier d’industrie étant véritablement au turbin pour produire de vraies richesses. C’est dans tous ces services idiots que les riches se font pomper jusqu’à la moelle (bien plus que par leurs impôts), non content en plus de provoquer la stérilisation leurs avoirs, quand ce n’est pas l’effondrement de la société tout entière… Mais je suppose que l’impression d’être servi par un aréopage d’obséquieux , banquiers , fiscalistes ou gestionnaires 2.0 avec des merveilles informatiques en écran de fumée, hé bien il semble que cela n’a pas de prix… C’est in ! Hier on se faisait avoir par son comptable et non seulement ça coûtait moins cher, mais cela ne mettait pas la société par terre… Mais je leur accorde c’était moins classieux … Charles Gaves je préfère quand vous nous faites des très bons papiers nous parlant des évolutions économiques, de l’apparition des plateformes (que vous critiquez à juste titre) des nouvelles techno, de l’économie du savoir,…bref autant de choses qui, à la limite parlent aux business angels, plutôt que quand vous vous usez à essayer par vos conseils de sauver des cupides qui seront assez pingres pour ne pas rémunérer vos analyses…

    Répondre
    • Aljosha

      18 mars 2020

      Est-ce qu’il y aurait un marché primaire sans marché secondaire ?
      J’investis dans une entreprise, mais pour toujours, ou en revendant de gré à gré ?
      Je vous vois venir avec votre private equity 😉

    • Garofula

      18 mars 2020

      A chaque petite baisse, on voit resurgir invariablement les mêmes discours contre la bourse accusée de tous les maux, discours contenant inlassablement les mêmes erreurs, les mêmes appels au contrôle des prix ou carrément à la fermeture et toujours la même inculture à propos de la création de richesse. Et à chaque fois, ceux qui tiennent ce discours se croient originaux. Si la bourse vous révulse, ne vous en mêlez pas, n’en parlez pas.

  • Thufir

    17 mars 2020

    Ce qui tend à me faire penser que « cette fois, ce sera différent », c’est la quantité astronomique de fausse monnaie à créer simplement pour éviter la catastrophe. Pas seulement sur les marchés « ouverts au public », mais au sein même de la tuyauterie (refinancement de gros/liquidité interbancaire). On peut imaginer largement 7/10 Trillions USD d’injections monétaires, par le biais de rachats d’absolument tout, à tout le monde, un équivalent pour ce qui est de prêts garantis par l’Etat, et, très vraisemblablement, un grand, grand tour d’hélicopter money, pour bien faire repartir la machine quand on libérera enfin les consommateurs que nous sommes.

    On part en grande pompe pour une dévaluation générale de la « base money ». Et si ce n’est pas encore certain, c’est tout de même ça (l’Hélico) ou le vrai Krach, avec ses 50% d’entreprise en faillite et 50% de chômage. Autant dire qu’on a la réponse…

    Et ça doit se faire vite, donc ça se fera vite (BLM trouve 45 Miards ce matin, il en trouvera vite 500 dans une semaine. Idem pour Merkel qui, elle, a déjà attaqué à 550)

    Pour rajouter à tout ça, pour ma part, je sens grand comme une maison que le Donald va nous faire une bonne guerre au proche/moyen Orient, avec reflation par le prix du pétrole afin de sauver à tout prix ses chances de ré-élection. Le seul avec qui il faudra faire passer la pilule c’est Poutine, qui saura sans doute se faire bien payer pour fermer les yeux.

    Dès lors, je suis à peu près certain qu’il faudra balancer direct dans les actions, surtout les pétrolières qui vont être boostées à fond quand tout repartira (surtout que le green washing devra un peu se calmer), et autres multinationales bradées (Renault à 4.4 Miards de market cap, alors que Tesla est à 80 et ne sait toujours pas peindre une auto correctement!!!!).

    Répondre
  • Thibaut

    17 mars 2020

    onjour M. Gave, Vous êtes érudit, une élite de la finance, de l’économie… Je déteste nos élites. Ils se servent, n’ont plus aucune ambition pour la France, le renoncement… Méprisent leur peuple qui font accessoirement leur fortune, quitte à le remplacer s’il n’est pas assez soumis. J’ai peut-être un peu tort grâce à vous. Car vous prodiguez quelques conseils si précieux pour le monsieur moyen que je suis. Je pense surtout au panier d’actions que vous avec conseillé… Facile à comprendre, à appliquer, même pour moi. Gratuit! A moi de juger si risque ou pas risque en toute liberté. Une élite qui s’abaisse à parler à la populace, n’est-ce pas là la vrai noblesse ? Je ne vous dirai pas merci, trop vous le disent et cela devient galvaudé, mais recevez toute ma gratitude. En ces temps singuliers… que le seigneur soit avec vous. Prenez soin de vous ! Bien à vous. Monsieur Moyen.

    Répondre
  • Jacques

    17 mars 2020

    Bonjour M. Gave, d’après vous, faut-il sauver le soldat €uro ?

    Répondre
    • MrJoe

      17 mars 2020

      L’€uro sera de facto mort d’ici quelques mois vu les mesures prises depuis ce week-end.
      La question est plutôt « d’après-vous, qu’est-ce que l’on peut encore sauver ou mérite d’être sauvé ».

    • MrJoe

      17 mars 2020

      Nous sommes entré dans un reset économique, financier et social global, et l’€uro n’est qu’un petit soldat. Et on ne sauve pas un petit soldat, on s’en sert tant qu’il est vivant, et on l’abandonne sur le champ de bataille quand il est mort ou ne sert plus à rien.

  • Thierry Guardia

    17 mars 2020

    Je partage votre analyse
    je possède des dollars canadien dans quoi les investir monsieur Gave, merci de me conseiller, j’ai hâte de lire votre réponse Auprès de qui opérer cette opérations ?
    Respectueusement, grand merci !

    Répondre
  • Petrol

    17 mars 2020

    Bonjour Mr Gave,
    Je prends beaucoup de plaisir à vous lire, c’est aussi la 1ère fois que je commente.
    – Le système financier est complètement à bout de souffle, vous n’avez de cesse de le dire (avec raison), il doit être re-formé (et pas réformé).
    – Les taux d’intérêts négatif, ne servaient pas à maintenir le système, mais à le détruire lors d’un krach.
    – Le Covid19 pas si dangereux que ça, rien que la grippe en 2019 a tué 8 000 personne en France, le Covid c’est 7 000 dans le monde.
    Toute la manipulation de l’oligarchie (en France on a leurs représentants, Macron et ses médias) autour du covid sert à couler le système.
    – La suite est toute tracée, ils recréent un système plus avantageux pour eux et plus sûr (selon leur critères …), l’argent engrangé par les taux négatifs ne sera pas rendu par les états.
    – On efface tout et on recommence !
    Un plan génial.

    Répondre
  • Tristan Ghigo

    16 mars 2020

    Bonjour, monsieur Gave, je suis actuellement élève en terminale littéraire et n’ayant pas de cours d’économie j’essaie à mon rythme de comprendre ce qui nous entoure, l’économie est le nerf de la guerre. Je vous remercie autant pour vos écrits ici que pour vos vidéos sur YouTube de laisser des analyses simples et efficaces pour les « novices »
    Voila c’est un petit message de remerciement et d’encouragement pour la suite de vos travaux ?

    Répondre
  • Guy Anseaume

    16 mars 2020

    « on sait que 50 % de la hausse dans un marché haussier est faite dans les premiers 10 % du « bull market » ». Justement quand le marché repartira soudainement, cela ne risque-t-il pas d’être violent et donc avec un VIX largement au dessus de 25 ?

    Répondre
    • Raphael Fiorentino

      16 mars 2020

      Avec les deficits publiques on a bouffe la consommation du futur. Avec les taux negatifs on a bouffe les retours sur actifs du futur. Resultat: explosion de la volatilite des actifs (et bientot volatilite de l inflation) et erosion de la croissance. Bon ni pour les actions ni pour les obligations, et toutes les strategies fondees sur leur anticorrelation. C est en somme la fin des strategies en vogue des derniers 40 ans (60/40, risk parity, passive, etc.).

  • Polo

    16 mars 2020

    Si seulement vous pouviez nous informer lorsque le VIX à NY sera moins de 20 cela nous rendrait un bon service.
    Merci encore

    Répondre
    • Dufournet

      17 mars 2020

      Oui moi aussi je souhaite que Monsieur Gave nous dise non pas quand et quoi acheter mais simplement nous avertir quand il considère que le VIX EST SUFFISAMMENT REVENU À CE NIVEAU DE STABILITÉ . MERCI MONSIEUR GAVE

  • Celton

    16 mars 2020

    D’accord avec vous.
    Je pense que ce crack était prévu depuis longtemps pour effectuer un reset global et que le coronavirus n’est qu’un écran de fumée, mortel hélas.
    Je crains pour nos libertés

    Répondre
    • P. Lacroix

      17 mars 2020

      Un virus comme argument de la planche à billet. Je partage l’ idée. Sa létalité? Réelle ou médiatique, alors !

    • P. Lacroix

      17 mars 2020

      Le confinement étant alors le médicament miracle et le cache vertu du gouvernement!

  • Gumuchian

    16 mars 2020

    D’accord à 100%.bravo.Dommage que vous soyez un peu seul.
    La qualité contre la quantité.

    Répondre
  • Thierry Balet

    16 mars 2020

    Dans le fond, et si tout ça était voulu par toute cette clique ? Du chaos renaîtra un monde nouveau……un monde à leur image, à leur vision…..sur les cadavres du monde ancien……

    Répondre
  • Raphael Da Silva

    16 mars 2020

    Bonjour M. Gave,

    Je vous remercie pour ce court article intéressant sur la bonne façon de réagir dans ce genre de situation. J’étais jusqu’à récemment le client de Richard Détente et de ses lettres d’investissement auxquelles vous participez également.

    Il y avait une règle que Richard et vous proposiez dans une de ces lettres qui était de réinvestir en actions par tranche de 25% à chaque baisse de 15% d’un indice de référence par rapport à son plus haut à 18 mois. Je viens d’ailleurs d’appliquer cette règle lors du récent krach que nous avons subi mais je ne suis aujourd’hui investi qu’à 25% et je souhaite m’arrêter là pour l’instant.

    Mais cette règle est pour ceux qui sont près à supporter une très forte volatilité de baisse des marchés au début avant d’avoir à termes une violente remontée. Ma question est donc la suivante :
    Compte tenu des 2 indicateurs que vous proposiez dans les lettres de Richard Détente, selon vous, l’autre manière plus « prudente » et moins volatile de réinvestir sur les actions est-elle de réinvestir lorsque le MSCI World Index repart au dessus de sa moyenne mobile à 1 an ou lorsque les spread wicksellien se redressent ou bien y-a-t-il encore une autre façon de le faire?

    Merci d’avance pour votre réponse

    Répondre
  • Thevenet Anthony

    16 mars 2020

    Bonjour Mr Gave,
    Concernant les actions du Japon, votre conseille tient toujours ?

    Répondre
  • Antoine

    16 mars 2020

    Bonjour, on parle aussi d’un fort surendettement de l’économie chinoise. N’est ce pas entrer dans un autre marché bullaire que d’investir dans des obligations chinoises ?

    Répondre
  • F.

    16 mars 2020

    Bonjour, acheter peut-être, pas forcément tout de suite donc, mais comment et où?
    Si les baleines/banques font faillites, qu’en est-il des comptes titres dedans?
    Banque sur internet ou en physique, en France, en Suisse… ?
    Parce que avoir raison en achetant au bon moment, puis voir tout cela disparaître pour l’avoir investi chez la mauvaise personne/entité c’est un peu rageant.

    Un peu de conseils de ce coté là ne feraient pas de mal. Merci.

    Répondre
    • DIDIER

      17 mars 2020

      C’est bien là le problème …

      En cas de faillite d’une banque française, cette banque a légalement le droit de vendre vos titres pour se renflouer.
      Ensuite, elle doit vous rendre le produit de la vente, mais quand???
      Si elle fait quand même faillite:
      https://www.garantiedesdepots.fr/fr/garanties-du-fgdr/la-garantie-des-titres

      Sachant que le fonds de garantie ne couvre qu’environ 0.2% des dépôts et que ce fonds est lui-même investi majoritairement dans des obligations d’état (allez voir leur bilan sur internet) , je ne vous fais pas le dessin sur la réalité de cette couverture.

      Quelle bande d’enfumeurs, pour ne pas dire autre chose.

      Conclusion, il faut investir à partir d’une banque hors France, voire hors zone Euro…
      …mais vous prenez le risque de vous faire spolier avec encore moins de recours légal possible ou de subir un contrôle des changes qui vous empêchera de rapatrier votre argent.
      (Il faut être prêt à s’expatrier là où votre argent est.)

      Réinvestir en actions OUI MAIS avec une situation de l’euro et des banques de nouveau stable…
      ..sauf que les institutionnels seront déjà passés par là, car ils n’ont pas cette contrainte.
      Les cours seront déjà bien remontés.

      Sinon, c’est possible de tenter le coup à fond, mais il faut être conscient et prêt à tout perdre.
      Cela s’apparente plus à de la roulette russe qu’à un investissement de long terme.

      This time it’s different !

      Mais dans le mauvais sens, car l’humanité n’avait jamais connu avant 2008 une situation avec un risque systémique bancaire.

      Je ne suis pas un pessimiste de nature, mais là c’est vraiment pas simple.
      Il n’y a pas de havre de paix pour les petits poissons.
      Il faudra attendre que les gros poissons soient repus. en espérant ne pas être dans le ventre alors.

  • Nevski

    Beuchat Jean-Marie

    16 mars 2020

    … n’avoir d’obligations qu’en Asie. Et la Russie?

    Merci et meilleures salutations

    IDL, prenez-bien soin de vous!

    Répondre
  • Francis

    16 mars 2020

    Bonjour,

    Votre analyse/argument des faux prix est certainement bon et pertinent, mais il y a aussi autre chose en jeu dirait-on.
    C’est la liquidité en dollars, en particulier semble-t-il des banques non américaines puisque la FED a mis en place d’urgence de généreuses lignes de swaps avec les autres banques centrales.
    Que se passe-t-il dans le monde de l’eurodollar, c’est a dire , dans le monde des dollars « détenus¨et prêtés par les banques non US (n’ayant pas un accès direct à la Fed?
    Merci

    Répondre
    • BKK

      17 mars 2020

      Très pertinent comme question, la clés de la compréhension du système et de son anticipation selon mon humble avis .

    • BKK

      17 mars 2020

      ces lignes de swaps n’ont pas fonctionné ceci dit rien de bien nouveau dans le système cela fait déjà longtemps qu elles existent , selon moi le  » repo market  » n ‘apporte pas de clés informationnelles à l’analyse c’est l’arbre qui cache la forêt ce que fait Powell est totalement inefficient car je pense que le prob se trouve dans le shadow Banking pratiqué par les banques UE depuis l’avènement de la chine sur la scène économico financière. Regardez ce qu il vient de ce passé avec le prix des actions des banques européennes 90% sont en faillites sur la cotation elles ne valent plus rien ! c’est bizarre on se demande bien pourquoi ! Je vous renvoie à Jeff SNIDER qui est le seul financier qui c’est spécialisé dans ce domaine ses recherches sont accessibles au grand publique sur internet.

    • Francis

      17 mars 2020

      À BKK,

      Merci pour votre info, je vais aller lire Jeff Snider.
      À confirmation du doute, cet après midi les FX swaps spreads sont très haut.

  • Brousse

    16 mars 2020

    Votre article était attendu. Un grand merci pour cette voie très claire, M. Gave.

    Répondre

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!