16 janvier, 2019

La science fiction peut contribuer à améliorer la qualité de la prévision économique

 

 

 

Dans les périodes de grande incertitude, il est intéressant de regarder ce que la Science Fiction peut nous apporter pour essayer d’anticiper l’avenir.  Souvent considérée comme une sous culture, on ne peut qu’être impressionné par ce qu’ont anticipé des auteurs de science fiction des écrivains ou des metteurs en scène. On ne peut pas oublier que Isaac Asimov avait dès 1950 très bien décrit dans son livre de nouvelles « Les robots » ce qui allait se passer avec de nouvelles machines qui remplaceraient un jour beaucoup d’ouvriers…

 

De nombreux auteurs de science fiction : JG Ballard, Maurice Dantec, Philip Dick, Robert Silverberg ont su anticiper les évolutions de notre société.

 

Deux écrivains prophétiques ont marqué la fin des années 90 et le début des années 2000 : Michel Houellebecq qui nous explique que nous peuplerons tristement la terre en ayant inventé la vie éternelle. « Extension du domaine de la lutte » est un tableau glacial de l’horreur économique et de la misère sexuelle qui nous attend…

Philippe Muray qui a développé dans « Postérité » l’idée d’une aspiration par le vide dans le sillage d’un progressisme gai qui débouche sur une abolition révolutionnaire de tous les obstacles aux désirs les plus crétins, la fusion-absorbtion de la mort avec la vie, l’occultisme universel, les morts-vivants festifs…

 

De nombreux metteurs en scène depuis Fritz Lang avec « Metropolis » comme Norman Jewison, George Lucas, Steven Spielberg, Stanley Kubrick, Christopher Nolan, ont merveilleusement anticipé l’avenir…

 

Plusieurs anticipations, pas forcément réjouissantes se profilent : une nouvelle guerre des classes, des dérives technologiques qui échappent à l’homme, des séries de catastrophes, une troisième guerre mondiale. Heureusement, il n’y a pas que la dystopie car on peut aussi faire preuve d’« optimisme intranquille »…

 

Une nouvelle guerre des classes peut se rallumer à tout moment

 

Les habitants de la terre vont perdre toute morale et éthique, et se transformer petit à petit en barbares humains. La hiérarchie des classes sociales correspondra à la hiérarchie des étages d’un l’immeuble, de sorte que les habitants d’un gratte-ciel se répartiront géographiquement en trois classes, à l’image de nos sociétés occidentales : la classe la moins aisée logeant dans les bas étages, la classe moyenne aux étages à mi-hauteur, et la classe aristocratique dans les appartements luxueux des étages supérieurs. C’est ce que décrit JG Ballard dans « Immeubles de Grande Hauteur ».  Ecrivain britannique, une des voix les plus puissantes de la science fiction décrit bien le XXIème siècle comme une époque dangereuse où vont s’affronter la raison et l’irrationnel…

 

Toute société devra purger les pulsions violentes de ses membres. C’est le sujet du film « Rollerball » réalisé en 1975 par Norman Jewison. Il avait prévu qu’en 2018, les cadres dirigeants des entreprises se substitueraient aux hommes politiques. Les Etats ont été remplacés par six départements mondiaux : Énergie, Luxe, Alimentation, Logement, Communications et Transports. Grâce à cette organisation, tous les hommes jouissent d’un confort matériel inégalé. C’est dans ce but qu’a été créé le Rollerball, un sport très violent, à la fois mélange de hockey, de boxe, de football américain…

 

Les dérives de la technologie peuvent échapper à l’homme

 

Nous allons vivre dans une société où les citoyens vont se  surveiller mutuellement pour se classer en permanence. Alain Damasio, un des plus célèbres auteurs de science fiction français décrit dans « La zone du dehors » la suite de « 1984 » publié en 1949 par George Orwell.  Dans cette société de contrôle où les catégories sociales sont organisées en un système de notation qui transparaît jusque dans le nom des individus, comment prendre la mesure de ce qui nous arrive ? La technologie va-t-elle, si ce n’est pas déjà fait, changer nos vies et nous changer, dans notre rapport au corps, à autrui, à nous-mêmes? Quels possibles, quelles limites, quels dangers aussi, de l’utopie transhumaniste?

 

La technologie peut décupler la barbarie. Maurice Dantec, auteur français décédé récemment est un des grands spécialistes de la description apocalyptique de la décomposition de l’humain sous les coups d’une civilisation cybernétique. Il brasse en permanence les technologies du futur, les sciences biologiques, le mysticisme. Dans « Les racines du mal » il décrit la cavale meurtrière d’un personnage schizo paranoïaque, faux tueur en série mais vraie victime d’un club d’informaticiens. Il s’agit d’une grande réflexion sur la modernité qui montre que l’homme peut être relégué au stade de primate par des machines qui le dépassent. Le livre a connu un grand succès….

Dans « Le théâtre des opérations. Laboratoire de la catastrophe générale » il décrit le parcours d’un Vert qui est un ancien Rouge devenu végétarien et ami des animaux. Il est aussi adepte de la charia. S’affirmant catholique futuriste, royaliste, sioniste, réactionnaire et défenseur de l’Occident judéo-chrétien, Maurice Dantec a en effet tout pour déplaire à l’élite gauchiste et antichrétienne, ainsi qu’à la contre-élite soralienne, islamophile et tiermondiste…

 

Les univers truqués rendent la réalité incompréhensible. Philip Dick est un auteur majeur de la littérature américaine du XXe siècle. Il est l’auteur d’une œuvre abondante, novatrice et visionnaire dont le terme « science-fiction ».  A travers ses romans, Philip Dick proposait une expérience de la conscience et du temps, desseins servis par ses thèmes de prédilections parmi lesquels la dictature, les univers truqués et la réalité glissant vers l’incompréhensible. « Ubik », est un roman monumental au centre duquel rugissent ces questions : « comment sait-on qu’on est soi-même ? », « Qu’est ce qu’une vie ? », « Nous cache t’on la vérité sur notre condition ? » car selon lui les univers truqués dans lesquels nous vivons rendent la réalité incompréhensible…

 

L’intelligence artificielle prendra le pas sur l’homme dans quelques dizaines d’années. Telle est la vision de Ray Kurzweil le fondateur de la Singularity University et l’auteur de  « The Singularity is Near : When Humans Transcend Biology ».  Le problème c’est que pour le moment les machines peuvent s’améliorer à l’intérieur d’un système donné, mais pas changer de paradigme. Si Bill Gates, le fondateur de Microsoft,  l’a désigné comme « le meilleur que je connaisse pour prédire le futur de l’intelligence artificielle ». En revanche  pour ses détracteurs il est l’un des plus grands bonimenteurs de l’époque et un dingue narcissique obsédé de longévité…

 

La série des catastrophes qui peuvent s’abattre sur la terre est sans fin

 

Jamais plus ne règnera la fraîcheur sur la terre au 24e siècle. La planète sera ravagée par l’effet de serre, la couche d’ozone disparaitra. L’ Europe et les États-Unis seront en majeure partie devenus des déserts. Des icebergs devront être remorqués depuis l’Antarctique pour s’alimenter en eau.

Au milieu des années 1990, Robert Silverberg avait mis en scène dans « Ciel brûlant de minuit » ,roman pré-cataclysmique, un météorologiste qui essayait de prévoir les déplacements des nuages toxiques, et un biologiste qui étudiait l’adaptation de l’humanité à une atmosphère où l’oxygène se raréfiait…

 

L’eau potable sera l’enjeu autour duquel se battront les hommes en 2030. Ce ne sera plus le pétrole. Les dérèglements climatiques vont modifier la surface du monde avec le nord qui sera en proie aux tornades tandis que le sud souffrira d’une sécheresse inédite. Jean Marc Ligny  ans « Aqua » décrit un Burkina Faso, qui mourant de soif, découvre l’aubaine d’une nappe phréatique.  C’est le début de la fin : un grand consortium américain en revendique la propriété, tandis qu’une secte mystique de sorciers s’en mêle…

 

Des fièvres pourront décimer  95% de la population mondiale. Le grand écrivain afrikaner Deon Meyer dans « L’année du lion » verse dans le polar post-apocalyptique avec une curieuse histoire de fièvre.   Une toute petite minorité de la population est immunisée par ses gênes…

 

La fin du monde est pour demain. Les notions de « capacité de charge », de « point de rupture », de « verrou sociotechnique » montrent que notre civilisation « thermo-industrielle » est proche de la fin. Dans le domaine de la collapsologie, Paolo Servigne auteur de « Comment tout peut s’effondrer », les disciplines les plus diverses sont concernées: écologie, sociologie, économie, futurologie, philosophie…

 

Un vent va souffler sur la Terre avec une force telle qu’elle dépassa rapidement celle des pires tempêtes. C’est ce que décrit  JG Ballard dans « Le vent de nulle part ». Nul ne saura dire d’où viendra le vent.. Tout ce qui se trouvera à la surface du sol ne sera bientôt plus que décombres. Les survivants se réfugieront dans les tunnels, les égouts, les abris souterrains, pour chercher les ultimes moyens de parer encore au cataclysme…

 

La troisième guerre mondiale va éclater

 

Une troisième guerre mondiale aura lieu en 2050.  Elle mettra aux prises deux blocs: 1/ Les Etats Unis, la Pologne qui aura pris le leadership en Europe Centrale, la Grande Bretagne, l’Inde et la Chine. 2/ Le second prendrait la forme d’une alliance entre la Turquie et le Japon. Ce conflit se produirait après une attaque surprise. Telle est la prévision de George Friedman dans « Les 100 ans à venir: un scénario pour le XXIème siècle »

 

Sous les coups d’une civilisation cybernétique, nous allons assister à une décomposition apocalyptique de l’humain.  « Babylon Babies » de Maurice Dantec est un mélange de roman noir et de science fiction brassant technologies du futur, sciences biologiques, mysticisme. Il veut troubler l’agonie de la civilisation occidentale en incitant l’espèce humaine à se détruire avec ses créations…

 

L’optimisme intranquille doit être maintenu

 

On voit surtout l’avenir comme une dystopie, car il est plus facile d’imaginer un futur catastrophique.  L’économie numérique va remodeler le capitalisme. L’accès aux choses va devenir plus important que leur possession. Les logiciels open source, le partage, les réseaux sociaux sont une forme de socialisme. Nous sommes surveillés de façon asymétrique. Dans un système qui évolue vers le « capitalisme de surveillance », Il faut aller vers la « coveillance », surveiller ceux qui nous surveillent.

 

On peut s’inoculer un shoot d’optimisme libéral et mondialisateur en lisant Steven Pinker dans « La part d’anges en nous. Histoire de la violence et de son déclin ». Depuis l’effondrement non violent de l’Union Soviétique, on observe selon lui une diminution du nombre de conflits dans le monde. Les démagogues et les déclinologues tirent parti de l’idée selon laquelle la société est en crise. C’est une excellente excuse pour détruire nos institutions et laisser croire que nous n’avons rien à perdre. La réalité c’est que la pauvreté recule sur l’ensemble du globe, la longévité progresse, la violence globale recule, les progrès de la diffusion de la connaissance sont fulgurants…

 

L’économie symbiotique sera capable d’organiser en harmonie humains et ecosystèmes. D’après Isabelle Delannoy, ingénieur agronome dans « L’économie symbiotique » il est possible, aux antipodes du système actuel, de produire non pas en épuisant les ressources, mais en les régénérant. Cette nouvelle logique serait selon elle déjà en marche partout avec l’agroécologie, l’économie collaborative, les monnaies complémentaires, le biomimétisme…

 

Le « downsizing » permettra de lutter contre la surpopulation. Dans son film  « Downsizing », Alexander Payne montre  des scientifiques qui mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm.  Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek et sa femme à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans une aventure qui changera leur vie pour toujours.

 

La France risque de continuer à faire preuve du plus grand pessimisme mondial. C’est tout de même le pays dont 20% de la jeunesse est sans emploi depuis 1980, où les syndicats ne représentent que 8% des salariés dont l’essentiel provient du secteur public, qui dépense 50Md€ par an et mobilise 70 000 agents pour une politique de l’emploi inefficace et surtout qui combat la richesse au lieu de combattre la pauvreté. A suivre…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

14 Commentaires

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  • hoche38

    21 janvier 2019

    Fabriquer de la climato-panique est bien naturel. Comment faire autrement de la bonne littérature? Et en fabriquer avec de la climato-foutaise est un excellent filon.

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  • PHILIPPE

    21 janvier 2019

    A propos le rechauffement climatique est une tarte a la créme-monstre du Loch Ness . Selon des scientifiques russes Professeur Valentina Zarkhova Université de Northumbria , nous approchons sous les 2-3 ans a venir du  » Minimum climatique de Maunder » , phènoméne du a l’ accroissement des taches solaires a la surface du soleil, qui viennent diminuer sa capacité de rayonnement . Le phènoméne a déjà eu lieu de 1648 a 1715 , on patinait sur la Tamise gelée durant 4 mois d’hiver ,la Seine elle aussi etait gelée pres de 3mois .Donc les ayatollahs de l’ ecologie auront tout faux , rendez-vous dans 3 ans , et d’ ici là munissez-vous de chaudières au bois , car le prix du gaz va exploser .

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  • PHILIPPE

    20 janvier 2019

    Noir c’ est noir ,
    Il n’ y a pas d’ espoir
    Gris c’ est gris
    et c’ est fini
    Johnny Halliday (1966)

    Cher Monsieur Netter , seriez vous atteint de sinistrose ( ou de blues comme Johnny ) ?
    Il existe un index Happy Planet ( HPI )
    Bien-etre
    1) Suisse 2 ) Norvege 3) Islande 4 ) Suéde 5 ) Hollande 6 ) Danemark 7) Finlande 8) Autriche 9) Australie
    La France avec une note de 6,6/ 10 est grosso modo derriere Israel ( 7,1/10 ) le Luxembourg et l’Irlande (7/10 ) . L’Italie est a 5,8/10 .

    Donc tout va – a peu près bien – Madame la Marquise – en europe du nord .
    La France selon la formule des bulletins scolaires « pourrait mieux faire  » ..
    A qui la faute ?

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  • Alexandre

    19 janvier 2019

    A cette excellente recension permettez-moi d’ajouter :

    Docteur Folamour

    Le jour ou la terre s’arrêta de 1951 (pas celui des années 2008, mais de 1951 en noir et blanc)

    Interstellar

    Slumdog Millionaire

    Retour vers le futur

    L’île du docteur moreau

    Et les séries TV :

    Code Quantum

    Sliders les mondes parallèles

    « V » la série

    Charmed

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  • Polo

    18 janvier 2019

    Chacun peut croire à ce qu’il veut cela n’en fait pas pour autant une vérité.
    Toutes ces prévisions relèvent de la croyance pur et simple.
    Personne ne peut me dire la température ou la valorisation du CAC dans 1 mois alors ces prévisions qui ne reposent sur aucune donnée tangible quel crédit peut on leur porter ?
    Le passé est chargé de prévisions qui se sont avérées si stupides qu’elles en sont devenues risibles.

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  • Guillaume_rc

    17 janvier 2019

    Excellente recension.
    J’y rajoute Blade Runner (tiré d’une nouvelle de Dick) : quand même les androïdes ne savent plus qu’ils sont artificiels car on leur a implanté de faux souvenirs.
    Or dans certains labos, on arrive déjà à implanter de faux souvenirs à des souris….

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  • Francis

    16 janvier 2019

    M. Netter bonjour,

    Dans votre liste d’oeuvres prophétiques, la remarquable série télévisée « Black Mirror » mérite probablement une mention.

    Répondre
  • Francois Brocard

    16 janvier 2019

    Pour WW3, “Ghost Fleet” de P.W Singer et August Cole envisage une “first strike” réussie sur les satellites et sous-marins américains par une alliance des russes et des chinois. Très intéressant surtout par les informations techniques très réalistes. Le livre est écrit par deux experts militaires.

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  • Philippe Hanchir

    16 janvier 2019

    Une énergie abondante et bon marché nous mènerait, je pense, vers une société à la Star-Trek où débarrassée des contraintes matérielles l’humanité pourrait gagner en richesse intellectuelle et culturelle… Le renchérissement actuel des matières premières, l’abandon du nucléaire et le choix du vent ou du soleil pour nous fournir cette énergie dont nous avons tant besoin pour vivre en paix pourrait nous mener ipso facto vers une période sombre et belliqueuse. A ce titre, en voulant « sauver la planète », l’écologisme politique pourrait annihiler la civilisation si ses exigences environnementales dépassent ce que peut apporter l’innovation technologique.

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  • Gerldam

    16 janvier 2019

    Il est tout aussi possible qu’au XXIVème siècle il fasse un froid de gueux plutôt qu’une chaleur étouffante.
    En fait, on n’en sait strictement rien, comme on ne sait pas pourquoi, vers l’an mille, il faisait encore plus chaud qu’aujourd’hui ni pourquoi l’hiver de 1709, au creux du petit âge de glace, fut si rigoureux.
    Ceci dit, il n’y a pas si longtemps, avant les ascenseurs, c’étaient les bas étages qui étaient luxueux et le haut, plus bas de plafond, réservé aux petits (artisans, ouvriers).

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    • JLP

      16 janvier 2019

      Effectivement, ceux qui nous prédisent le temps qu’il fera dans 2 ou 3 siècles sont les mêmes qui se trompent régulièrement sur le temps qu’il fera demain!

  • Richard HANLET

    16 janvier 2019

    Au soir d’une vie d’historien largement prophétique, Jacques Bainville ne concluait-il pas « Au fond, tout a toujours très mal marché… »

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  • Faïk Henablia

    16 janvier 2019

    Entièrement d’accord sur la fraicheur qui ne règnera plus sur terre, mais je crains que cela ne survienne bien avant le 24ème siècle.

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    • Dyr'

      22 janvier 2019

      « What is secret of Solyent Green ? »

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