28 septembre, 2015

La Saga Volkswagen

Je n’aime pas tirer sur une ambulance, mais il me semble qu’un commentaire sur l’affaire Volkswagen s’impose. Commençons par rappeler les faits.

Ce constructeur automobile n’avait apparemment pas trouvé de solution technique satisfaisante pour que ses voitures diesel soient conformes aux réglementations Européennes ou Américaines. Fort bien.

La solution choisie par VW fut d’embarquer à l’intérieur de chaque voiture un programme informatique qui «prévenait» la voiture soumise à un contrôle qu’une vérification était en cours et le moteur cessait d’émettre les particules incriminées pendant la durée du contrôle, pour recommencer à polluer dès que le processus s’arrêtait et qu’elle était de retour sur la route.

A la vue de cette réalité, on ne peut pas s’empêcher de se poser deux questions.

 

  • QUI a eu cette idée chez VW et a donc donné des ordres en conséquence  et comment PERSONNE à VW n’a donné l’alarme en temps utile? Le pot au roses a été découvert parce qu’un obscur centre de recherche dans une petite Université de Virginie aux USA a été commissionné par une association écologique pour vérifier ce qui semblait être une anomalie. Personne chez le constructeur automobile n’a jugé utile de dénoncer ce qui est « pire qu’un crime, une faute», comme le disait Fouchet, le ministre de la Police de Napoléon. Je croyais pourtant que l’expérience des totalitarismes du XIX et du XX eme siècle nous avait appris que l’excuse « je n’ai fait que suivre les ordres » était mortifère. Apparemment,  je me suis trompé. Elle a toujours cours.
  • La même chose s’est elle passée chez tous les autres constructeurs automobiles ?  Et si oui, les conséquences seront catastrophiques pour toute l’industrie automobile.  Mais dans tous les cas je suis devant  toute une série d’autres  questions subsidiaires mais qui n’ont rien d’accessoire.
  • Ou bien une solution technique existait et bien que coûteuse, elle a été mise en œuvre par les autres fabricants de voitures qui seraient de ce fait innocent. Mais dans ce cas là, la responsabilité de VW est immensément accrue puisqu’au délit de fraude sur la qualité du produit vendu il faudra ajouter celui de ‘’concurrence déloyale».  Si j’étais un dirigeant d’Opel, de Ford ou de Peugeot  ayant respecté  la Loi, je porterais l’affaire devant les Tribunaux pour réclamer des milliards de dommages- intérêts. Après tout, les marges dans la construction automobile sont très faibles (1.5 % pour VW) et économiser quelques centaines d’Euro en fraudant peut donner au  tricheur un avantage parfaitement indu. J’ai du mal à croire ce conte de fées. Si un processus technique existait et était en place sur toutes les autres voitures, les ingénieurs chez VW l’auraient installé sur les leurs.   Mais cela n’est pas tout : aux autres constructeurs se joindront des plaignants individuels qui ont souffert d’un dol caractérisé et qui vont demander des dommages et intérêts. Pour cela, faites confiance aux avocats Américains.  Dans ce cas VW sera  bien évidemment acculé à la faillite, et ils n’auront bien sur que ce qu’ils méritent…
  • Mais qui me fera croire que  dans les deux cas de figure, les autorités de certification n’étaient pas  au courant  du problème? Si une solution technique n’existait pas, elles auraient du être les premières à le savoir et soit elles ont pris sur elles de se taire,  soit elles  été convaincues de se taire après avoir subies ‘’d’amicales pressions’’ ?
  • Et  si seul VW est concerné, comment les véhicules de cette marque ont- ils pu être certifiés conformes par les administrations Européennes ou Américaines  alors qu’un simple petit laboratoire aux USA a pu démontrer la non-conformité de  ces normes en quelques heures ?
  • Dans les deux cas, des « pressions amicales » ont-elles exercées sur les laboratoires officiels pour masquer la vérité ? Et si des pressions ont été exercées, QUI, encore une fois a exercé ces pressions? Les administrations étant ce qu’elles sont, il doit rester des traces quelque part de ceux qui ont exercé des pressions. On aimerait qu’elles soient rendues publiques. Un audit de ces organisations de contrôle est plus que souhaitable; il est indispensable.

 

La réalité toute simple est que, quelque soit le résultat de ces audits qui prendront  sans doute longtemps, très longtemps (je fais confiance à la Justice Européenne… pour enterrer le dossier. Ce sera beaucoup plus dur aux USA), dans tous les cas, je suis en fait  devant une véritable affaire d’Etat  qui ne ferait que confirmer que ce que j’appelle le capitalisme de connivence est devenu la norme de  fonctionnement de nos Démocraties et que donc certains groupes sont, ou se croient, au dessus des lois et disposent de privilèges dont le petit peuple ne dispose pas.

Il y aurait une Loi pour vous et moi, et une autre pour les privilégiés.

Nous serions de fait de retour à l’époque de ce bon monsieur de la Fontaine qui remarquait plaisamment dans les animaux malades de la peste  que « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous feront blanc ou noir».

Soyons clairs : dans le fonds, que les autorités de contrôle des automobiles soient incompétentes ou corrompues, ou les deux à la fois,  voila qui ne change rien et dans tous les cas, on PEUT et on DOIT élargir le débat, car l’on voit bien que tout cela amène à une question absolument centrale.

Partout, l’on restreint nos Libertés au nom de la soi-disant  «protection» du citoyen de base. Mais partout, l’on voit bien que cette protection n’est qu’illusion et qu’elle ne sert qu’à dissimuler des tentatives bien réelles de capture de «rentes injustifiées» par des groupes de pression fort bien organisés qui savent récompenser ceux à qui nous avons fait confiance et qui nous trahissent.

Car, si les autorités de contrôle pour les voitures sont incapables ou corrompues, ou les deux à la fois,  qu’en est-il des AUTRES autorités de contrôle ?

Citons quelques secteurs ou l’on peut avoir des doutes,  sans espoir d’être exhaustif.

Les banques sont soi-disant contrôlées par les banques centrales. Qui contrôle ce contrôle et qui contrôle les banques centrales ? An nom de quel mythe devraient elles être indépendantes et non responsables de leurs actions qui pourraient être délictuelles voir criminelles ?

Et qui contrôle :

Notre diplomatie ? A-t-elle été achetée pour un plat de lentilles par le Qatar ou l’Arabie Saoudite ?

Notre Souveraineté Nationale ? Vendue pour quelques sièges à la Commission ou au Conseil de la BCE… ?

Les dépenses de notre Etat ?

La Justice ?

Le  Fisc ?

La Police?

La Sécu ?

L’Education Nationale ?

En principe me répondra le lecteur, notre système représentatif, nos élus, sont chargés de ce contrôle.

Mais qu’en est-il si nos institutions et nos élus sont tombés sous le contrôle de groupes de pression obscurs et puissants à la fois?

Et si c’était le cas, ne sommes nous pas tombés dans un monde où les gens à qui nous avons confié le privilège exorbitant d’exercer en notre nom  la «violence légitime», c’est-à-dire de faire respecter les Lois au besoin par la force ne sont plus légitimes et ne sont  que des démagogues/ploutocrates manipulant le système à leur profit et au profit de ceux qui les commanditent ?

Et ces démagogues/ploutocrates ne sont ils pas en train d’utiliser à NOS DEPENS ce monopole de la Violence Légitime que nous leur avons confié, pour mettre en prison, ruiner ou forcer à se taire ceux qui déclarent que le Roi est nu?

Sommes-nous tombés dans la Dictature molle dont parlait Tocqueville?

Poser la question c’est y répondre…

Que faire me dira le lecteur ?

Ma réponse est : je ne sais pas trop.

Ce que nous essayons de faire à  l’Institut des Libertés est d’informer, d’essayer de faire réfléchir, d’aider dans la mesure du possible à la formation des générations nouvelles, de créer un réseau de gens qui ont une sensibilité commune.

Ais je une solution miracle ? La réponse est non.

Y a-t-il un parti politique qui m’inspire, des hommes ou des femmes en qui j’aurais confiance ?

La réponse est encore non.

Vont -ils surgir dans un avenir proche? Je le pense, si les difficultés s’aggravent.

Nous sommes à la fin des années Brejnev en Union Soviétique. Tout le monde sait que nous arrivons à la fin, mais personne ne peut deviner les contours de ce qui va suivre.

Et donc, chacun doit se préparer, individuellement, et faire passer le message autour de lui. Au moins, nous saurons que nous existons. Et c’est peut être de gens que nous aurons aidé à comprendre que viendra la solution ?

Le futur le dira.

 

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

114 Commentaires

Répondre à riz

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • stephane

    8 octobre 2015

    la seule solution ?

    la concurrence, partout, dans tous les domaines : économie, justice, état, police, etc …

    Avec un seul principe, un seul absolu : celui du libéralisme : le respect absolu des droits fondamentaux de l’individu, cad la Justice….

    C’est à dire réaliser un monde libertarien…

    Répondre
    • idlibertes

      8 octobre 2015

      Alors comme dans toutes négociations, il y a les options hautes et c’est bien d’en avoir et les options sur lesquelles on peut transiger.

      Peut être serait il, plus fédérateur, de tenter un message moins secouant en pratique et même si votre cœur est juste? non?

      Moi quand je lis des phrases commençant par « un seul principe, un absolu » je pars dans l’autre sens

    • Francky

      17 octobre 2015

      Entièrement d’accord avec vous !

  • Denis Monod-Broca

    30 septembre 2015

    Mon cher Charles,
    J’ai regardé l’émission « Les Experts » du 21 septembre.
    A la fin de l’émission j’ai été frappé une fois de plus par la façon dont, comme chaque fois, est écartée la question de l’euro.
    Dès que le mot « euro » est prononcé, une légère gêne s’installe.
    Celui qui réaffirme, comme vous l’avez fait, que la sortie de l’euro est un préalable, passe pour une sorte d’obsédé, d’insensé.
    Les défenseurs de l’euro, eux, prononcent quelques formules d’exorcisme, toujours les mêmes, du genre « ah, vous pensez que la sortie de l’euro résoudraient tous nos problèmes ?… »
    Et puis on en reste là.
    Jusqu’à la fois suivante.
    C’est vraiment étrange.
    Les religions qui s’ignorent sont vraiment les pires.
    Nous nous flattons d’être objectifs, rationnels, raisonnables, détachés de toutes superstitions, attentifs aux leçons de l’histoire… et cette croyance en l’euro nous (les) rend aveugles et sourds. Comme c’est étrange !…

    Répondre
    • Monsieur_Gave_chez_Nicolas_Doze

      2 octobre 2015

      Bonjour,

      Je voudrais, moi aussi, vous remercier pour votre présence chez Nicolas Doze le lundi 21 septembre 2015.

      Il est amusant que Gilles Legendre avoue apprendre des choses en vous écoutant. C’est aussi mon cas d’ailleurs. Continuez, s’il vous plaît. (Même si je n’ai pas reçu de réponse concernant la différence entre Ricardo et Schumpeter.)

      Il est dommage qu’il n’y ait pas une page dédiée à l’IDL pour cette intervention. Ni même que nous soyons prévenus en avance.

      Merci.

    • Monsieur_Gave_chez_Nicolas_Doze

      2 octobre 2015

      Par ailleurs, que pensez-vous de réaliser une page avec des ouvrages que vous conseillerez à lire?

    • nolife

      2 octobre 2015

      Et des vidéos de conseil de lecture du mois sur le concept d’Alain Soral ?

      Des ouvrages classiques ou contemporains, comme par exemple le dernier ouvrage de Jean-Marc Daniel, « Le gâchis français ».

      Mais aussi des extraits, parce que j’ai lu des dizaines le bouquin de Schumpeter, c’est une horreur les ouvrages traduits de l’Allemand.

    • idlibertes

      2 octobre 2015

      Cher Monsieur,

      Nous annonçons tous les passages via Facebook et twitter. Nous avons un chaine you tube dédiée à cela , chaine institut des libertés et l’encart à droite reprends les dernières interventions de Charles.

      Pour l’in la croissance viens d’une meilleure organisation donc plus de route plus de ponts égal plus de croissance, c’est Ricardo. la croissance ricardienne s’arrête potentiellement un jour

      Pour Schumpeter, la croissance est plus liée à l’innovation donc est infinie.
      On schématise.

  • svl

    30 septembre 2015

    Simple petite histoire politico économique qui me fait bien rire…

    Faudrait jeter un oeil sur Canton VW pour comprendre ce qu’il représente aux elections Allemande.

    D’un point vu international les US jette un froid sur l’économie Allemande celle-ci voulant récupérer son Or.

    D’un point de vu technique c’est une blague absolue si les autres constructeurs n’étaient pas au courant achetant tous les derniers modèles des marques concurrentes pour savoir ce qu’il y a dedans.

    Et pour l’écologie fait moi rire pour 20 ppm de Co2 jeté dans les airs nous oublions vite les autres drames écologiques, les transports ne représentant que moins de 20 % des émissions de gaz. Une simple puce électronique peut très facilement decoupler votre moteur de 40 chevaux car ils sont bridés électriquement.

    A savoir que l’agriculture intensive du XXI ème siècle est la cause principale…!

    De là ils est surement questions de Lobby pour ce qui est de la mise en evidence de ce rapport, j’imagine celle ci venant pour nous faire culpabiliser aussi de ne pas avoir de voitures électriques qui semble bien être le marché de demain.

    Et puis sincèrement qu’est ce que vous en avez à faire nous utilisons tous l’énergie nucléaire pour nous fournir en électricité.

    Je crois que certains oublie que nous avons bien pollué tout au long de notre existence, Fukushima n’est qu’un exemple …oubliant Tchernobyl qui nous pollue encore les napes phréatique.

    Certains sont tout de même assez doué pour venir à nous faire culpabiliser alors qu’ils ont eux même implanté ces différents marchés.

    En bref n’oubliez pas de trier vos déchets des grands industriels de ce monde venant a coup de milliards dans nos campagnes électorales.

    tout depend de la conscience que nous avons.

    Cordialement

    ps: Vous vous etes déjà posé la question du coup humain d’un simple téléphone portable ?
    je pense pas parce la propagande fait en sorte que vous trouviez ça géniale et que vous puissiez en acheter un tout en vous faisant croire que vous en avez réellement besoin …

    J’achète donc je Suis …

    Répondre
    • svl

      30 septembre 2015

      Et s’il y avait réellement une Justice dans ce Monde nous n’aurions pas de Guerre et surtout vivrions en paix avec nous même !

      le seul intérêt est celui de l’argent.

      Bonne soirée

    • arolde

      30 septembre 2015

      « pour nous faire culpabiliser aussi de ne pas avoir de voitures électriques qui semble bien être le marché de demain.

      Et puis sincèrement qu’est ce que vous en avez à faire nous utilisons tous l’énergie nucléaire pour nous fournir en électricité. »

      Faut arrêter de colporter des contre vérités pareils.
      La voiture électrique n’est pas la solution aux énergies carbonées.

      Si demain tout le monde se met à l’électricité, il faudra construire quantité de nouvelles centrales.

      Pour comprendre cela, il suffit de savoir qu’en France, 69% de l’électricité est produite par le nucléaire, tandis que l’énergie nucléaire ne représente SEULEMENT que 17% de l’énergie totale consommée….

      http://www.reporterre.net/Le-nucleaire-represente-17-de-la

    • arolde

      30 septembre 2015

      et puis historiquement, aucune forme d’énergie n’a jamais reculée en terme de quantité consommée; même et surtout le charbon.

      Donc s’il faut faire culpabiliser les gens, ce n’est pas de consommer du pétrole, mais plutôt de déplacer 1 tonne en permanence pour rien.

    • svl

      30 septembre 2015

      Ce que j’entends par marché de demain et simplement le fait que si ton gouvernement l’a décidé t’y passera d’une façon ou d’une autre comme ils ont pu le faire pour le parc automobile diesel en France.

      j’en suis tout aussi conscient et je vais même te donner un autre exemple d’une supercherie assez grandiose.

      les panneaux solaires avec leurs prime d’Etats

      1° en redistribuant l’électricité a EDF il y a au moins 50 % de perte dans les cable arrivé a destination.

      2° depuis qu’ils ont instauré ses nouvelles lois le prix de l’électricité à augmenté d’au moins 100 % (actionnaires oblige l’Etat)

      3° En 1990 construire un panneau solaire pour un cumulus coutait DISONS 1000 frs « et qui fonctionne encore) aujourd’hui c’est 3000 euros …

      je ne dis pas que c’est la solution rien qu’au niveau du retraitement … les choses changent et nous pensons que nous évoluons les éoliennes existaient déjà en 1800 elle étaient en bois …

      le leurre c’est de faire croire au gens d’un certains confort avec en prime Le geste pour l’humanité alors que les premiers a tout détruire c’est ceux qui te disent ce que tu dois faire.

      J’en reviens donc à VW comme quoi tout cela n’est que de l’air .

    • svl

      30 septembre 2015

      En regardant ce lien tu peux aussi te rendre compte que la situation au Moyen Orient a surement une raison et qu’il en existe surement un Lobby assez puissant pour pouvoir y développer un projet comme « Desertec »

      Moi ce que je n’admets pas c’est de la façon dont cela se passe …

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Desertec

    • svl

      30 septembre 2015

      je rajouterai ceci avant de vouloir évoluer avec des technologies qui nous rendent débiles et qui surtout n’ont aucunes possibilités d’evolution physique qui serait à mon goût bien plus écologique que de devoir racheter un produit qui n’a que peu de difference avec l’ancien …

      C’est dans la tête de la race Humain qu’il faudrait déjà évoluer et cela s’appelle être conscient au sens même de notre propre mental pour y découvrir ce que nous sommes vraiment …

      « The two most important days in your life are the day you are born and the day you find out why.”

      ― Mark Twain

      😉

      Cordialement et de nouveau se sera avec plaisir d’échanger

      Bonne soirée

    • arolde

      30 septembre 2015

      Bon on est d’accord au moins… 🙂

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière. Pauvres Allemands qui n’ont pas eu cette chance 🙂

  • François Carmignola

    30 septembre 2015

    Comme d’habitude en dehors des clous.
    Une suggestion: la législation anti diesel n’a pas lieu d’être, n’a aucun intérêt sinon le désastreux consensus autour de l’écologie. Tellement désastreux et tellement absurde, que de guerre lasse, on s’est résigné: ces simagrées se font au vu et au su de tout le monde dans la fraude: tout le monde roule en diesel, tous les écologistes affirment que cela cause un génocide, les programmeurs plantent leur back doors, les autorités de certification s’en foutent, les états lèvent les yeux au ciel et on ne s’en porte pas plus mal.

    L’affaire illustre qu’on se fout des lois inutiles: cela est très libéral en fait.
    Prout !

    Répondre
  • Olivier roland

    30 septembre 2015

    Il est bon de rappeler la position de l’OMS à propos du diesel, qu’elle catégorisa en 2012 en – cancérigène certain de classe 1 – tout comme l’amiante. Je vous fait grâce du tollé médiatique à l’époque..
    Quant aux innombrables études, enquêtes épidémiologiques du diesel sur la santé et bien elles existent depuis 1960.
    Ensuite, la responsabilité des politiques est en parfaite connivence avec les constructeurs automobiles. Un classique.

    Et pour les crédules pingres à 20 cent’s d’euro le litre, un peu d’algèbre :
    https://web.archive.org/web/20030105211254/http://r0.unctad.org/infocomm/francais/petrole/utilisat.htm

    Répondre
    • François Carmignola

      30 septembre 2015

      Le diesel se comparerait à l’amiante: 10 fois inférieur à la cigarette.
      Parler de catastrophe sanitaire est totalement absurde. On est dans la folie sécuritaire avec des cancers qui se déclarent sur le tard après des expositions prolongées hors normes.
      En profiter pour innocenter l’essence, bien sur complètement pure, est encore plus délirant. Mais comme l’électricité est produite par le nucléaire…
      En bref: il n’est plus possible de faire crédit ni confiance au scientisme écologiste qui compte les neutrons hors de toute raison dans la dilution totale: à maladies homéopathiques, soins et indemnités homéopathiques.

  • Jean

    30 septembre 2015

    « Ais je une solution miracle ? La réponse est non. »

    J’en ai peut-être une.
    Les organes de controles devraient toujours comporter au moins un ou plusieurs membres tirés publiquement au sort, comme pour le jury d’une Cour d’Assise.
    Bien sûr ils ne remplaceront pas l’expertise de controleurs compétent. Mais ils verraient comment les choses se déroulent et joueraient le rôle de témoin, voire de dénonciateurs.
    On pourrait sinon mandater des huissiers de justice, pour jouer le même rôle, mais peut-être avec un peu plus de sagacité (mais aussi peut-être un peu plus de retenue, ce qui peut-être ici un désavantage).

    Répondre
  • Pttigui

    29 septembre 2015

    Bonjour,

    Pour apporter de l’eau au moulin de « la théorie du complot » (aucune ironie dans mon propos), il manque un élément simple et essentiel. Est-ce qu’aucun constructeur n’a acheté et dépecé une de ces VW non polluantes pour en percer le secret ?

    Cet élément élargit de facto le débat à l’éthique professionnelle d’aujourd’hui. Si ils l’ont fait, sont-ils incompétents au point de n’avoir rien vu (et de mériter d’être derrière VW) ? Dans le cas contraire ont-ils si peu d’éthique qu’ils se sont tus ? Et pourquoi se sont-ils tus ? Avaient-ils peur que VW ne dévoile des secrets de fabrication à son tour ?

    Répondre
    • arolde

      29 septembre 2015

      Quel que soit le degré de corruption d’un système, tout le monde à intérêt à avoir ses petits dossiers sur tout le monde, qui seront utilisés à bon escient le moment venu, et de la manière la plus détournée possible afin de ne pas se compromettre.

      La meilleur façon d’utiliser une information est de la garder pour soi sinon elle perd tout de suite de sa valeur, et idéalement de ne la divulguer qu’aux intéressés, ceci afin de pouvoir la réutiliser autant que possible.

  • Matteo

    29 septembre 2015

    Je suis plutôt tenté de mettre cette affaire sur le compte de la concurrence toujours plus accrue, liée à la poursuite inéluctable du rattrapage par les pays émergents.

    Ce phénomène force les plus anciens économiques à rechercher des chemins de traverse, souvent légaux, parfois illégaux, et à se rapprocher des standards des concurrents émergents, qui sont plus bas. Y compris quant à l’éthique des affaires, l’enfumage du client et des régulateurs.

    Autre explication fondamentale : le mercantilisme de plus en plus affirmé. Si ce phénomène a été possible, c’est parce que VW est le vaisseau amiral de l’industrie allemande. L’automobile représente près du quart des exportations allemandes. Le consensus implicite entre les élites économiques, syndicales et politiques du pays, c’est de réussir à tout prix à consolider la position mondiale de l’industrie allemande et si possible de l’étendre. On chasse en meute et d’une manière très efficace qui est un modèle de réussite.
    Personne ne vous demande les secrets de cuisine, mais tout le monde vous soutient dans vos efforts et souhaite votre réussite.

    Ajoutez-y l’hubris qui saisit l’équipe dirigeante d’une entreprise emblématique et qui est sur une dynamique de succès, et vous avez le cocktail.

    Répondre
    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Il faut aussi se remettre dans le contexte de 2009 et de la récession de 5 % de l’économie allemande où tout le monde (industrie lourde et système financier) se demandait si on survivrait dans quelques mois.

      Et le fait de garder secret son code source donne une assurance illusoire d’invulnérabilité, puis bon la pression des actionnaires qui veulent aussi de gros rendements en période de croissance molle obligent les entreprises à prendre des gros risques, que ça soit dans ce cas ou avec les subprimes.

  • Müller le meilleur

    29 septembre 2015

    Au fait, vous prétendez que M. Zemmour fait l’amalgame avec le libéralisme, hors il a fait ce matin une chronique au vitriol sur le libéralisme où il désosse l’idée qu’il puisse y avoir un libéralisme conservateur, car la loi du marché contient en son sein les germes de la destruction des structures familiales, le libéralisme est condamné à être libertaire.

    http://www.rtl.fr/actu/politique/le-fleuve-de-gauche-est-revenu-dans-son-lit-liberal-soutient-eric-zemmour-7779883015

    : « Emmanuel Macron a raison : le libéralisme est de gauche ». Le journaliste affirme qu »historiquement les deux termes sont presque synonymes, presque interchangeables ». Il insiste : « Pas plus libéral que les Lumières ! Pas plus libéral que Voltaire ! Pas plus libéral que la Révolution française de 1789 qui interdit les coalitions ouvrières ! Pas plus libéral que la déclaration des droits de l’homme ! Pas plus libéral que la IIIème République ! » Le journaliste maintient que les lois sociales les plus importantes furent établies par des conservateurs.

    Répondre
    • Homo-Orcus

      29 septembre 2015

      Désolé mais il raconte n’importe quoi.
      En 1789 nous avions trente voix, même pas jacobines mais du parti breton qui deviendra les jacobins sous la législative. La notion droite / gauche se dessine sous la convention fin 1792. La gauche de cette époque était la Montagne.
      « le libéralisme est condamné à être libertaire » encore n’importe quoi.
      Il faut remplacer libertaire, anarchisme, sans état, par libertarien, l’individu libre et responsable face à un état fort et respecté dans ses missions régaliennes très limitées par une vraie démocratie et pour être respecté il faut qu’il soit respectable et comme je ne suis pas un naïf, cet état doit être soumis à un péculat.

    • Franck Boizard

      29 septembre 2015

      Dès qu’il est question de libéralisme, Eric Zemmour raconte n’importe quoi, vraiment n’importe quoi.

      Il faut bien admettre qu’un homme qui se réclame du marxisme et admire inconditionnellement Napoléon a quelques limitations.

    • Müller le meilleur

      29 septembre 2015

      C’est une réalité, l’individualisme et donc le libéralisme, ce monde de « moi je » nous conduit au divorce de masse. C’est ces libéraux, Le Chapelier et compagnie qui ont détruit les corporations, disloqué les corps intermédiaires et permis l’exploitation des hommes et enfants dans les usines a u XIXème siècle.

      Ce sont les conservateurs (Bismarck, Napoléon III, de Gaulle et aussi des royalistes) qui ont voté les lois sociales.

      L’interdiction du travail dominical a par exemple été défendu par Louix XVIII, les catholiques sociaux et Napoléon III tandis que les patrons voulaient faire trimer les ouvriers le dimanche, la révolution a même tenté de supprimer les semaines de 7 jours pour n’avoir un jour de repos qu’un jour sur 10.

      C’est bel et bien le despote éclairé ou le Roy qui défend la canaille contre les barons locaux, le libéralisme c’est la tentative de la fin de cette protection, d’ailleurs les ouvriers du XIXème ont bien souffert du fameux libéralisme.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Repos_dominical_en_France

      L’ordonnance publiée le 7 juin 1814 sous Louis XVIII interdit ensuite de travailler ou de faire travailler, d’ouvrir les boutiques ou d’étaler les marchandises le jour du Seigneur. Cette ordonnance sera en partie reprise par la loi du 18 novembre de la même année mais elle est ineffective à partir du règne de Louis-Philippe car les sanctions ne sont plus appliquées dans un contexte de déchristianisation qui fait parfois parler de Saint-Lundi. La révolution industrielle (encouragée par des entrepreneurs favorables au libéralisme économique) et la baisse de la pratique religieuse (à nuancer selon les régions françaises) sont à l’origine de l’essor du travail dominical, particulièrement pour le monde ouvrier.

      Le catholicisme social de Charles de Montalembert encourage Alfred de Falloux à voter une loi sur le repos dominical en 1848 mais elle aussi échoue. À la même époque, l’industriel protestant Daniel Legrand demande qu’une loi sociale assure à nos populations après six jours de peine, un jour de repos.

      Napoléon III, en même temps que de nombreuses mesures philanthropiques (Société philadelphique, Société alimentaire de Saint-Germain), le rend obligatoire par la circulaire du 15 décembre 1851 : Charles de Morny, ministre de l’intérieur, estime le repos du dimanche nécessaire à la santé et au développement intellectuel des classes ouvrières.

      Rousseau, lui aussi bien aimé sur ce site : « Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du prince ; dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. »

    • idlibertes

      30 septembre 2015

      Cher Monsieur,
      Tout d’abord contrairement à la une tendance actuelle, le libéralisme n’est ni de droite ni de gauche. Le libéralisme n’est pas issu de la politique ou de l’économie mais est une pensée issue du DROIT.

      SI le chapelier vous agace, tournez vous vers génération libre, nous n’en prônons pas ces valeurs et à titre personnel, je pense que les compagnonnages étaient humainement une bonne chose bien que cela ne soit absolument pas la question.

      Vos posts ressemblent de plus en plus à du trolling en ce que je n’en distingue ni la question ni le point de vue si ce n’est l’étalage d’une sorte de culture de rage.
      Pourriez vous soit poser des questions en termes courts soit tenter d’argumenter en un paragraphe grand max? D’autres ce sont plaint.

      Je comprend de votre point de vue susvisé que « les libéraux sont tous des ordures » (ie le chapellier) et heureusement qu ‘il y avait des conservateurs (type Napoléon 3) pour défendre les droits des petits? Arrêtez moi si je me trompe?

      Ce point étant acquis….can we move on?

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Je dis simplement que la France s’est construit avec un monarque à la tête d’un Etat de plus en plus centralisé, de la monarchie à la Vème République qui protège ses sujets contre les potentats locaux (suzerains, aristocrates, parlements (juges), patrons …), une diminution de l’Etat veut dire dans l’inconscient français, laisser les grands dévorer les petits, les libéraux n’étant pas vu comme le mal mais c’est plutôt la liberté (renard libre dans poulailler libre).

      Cela dit, et pour aller dans le sens des libéraux, les mentalités évoluent et ma génération est de moins en moins attirée par la « stabilité » (CDI jusque 65 ans) et exige de plus en plus de liberté, un vent nouveau souffle sur la France, les politiques le sentent d’ailleurs et adaptent leur discours en ce moment.

      Et surtout, la technologie permet de contourner ou rend obsolète les anciennes structures :

      – Eglise catholique avec l’imprimerie
      – Poste, guichet bancaire … avec internet

      Ce sont Bismarck, de Gaulle, Pétain, Napoléon III qui ont fait les plus grandes avancées sociales et même Lincolon (Conservative) qui a aboli l’esclavage.

      Je pense que le modèle suédois est la limite de ce qui peut-être toléré en France sans déchirer le « contrat social », pour le meilleur et pour le pire.

      J’ai essayé de faire court 🙂 .

    • zorgbibes

      30 septembre 2015

      bien dit Müller

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Merci, je me sentais un peu seul …

      Zorgbibe, n’est-ce pas celui qui a écrit un livre sur le Kaiser Guillaume II ?

      Magnifique livre avec une belle couverture.

      D’ailleurs le développement fulgurant de l’Allemagne de Guillaume I, Guillaume II, la République de Weimar et du IIIème Reich contredit les théories démocratiques comme quoi il serait indispensable d’avoir un « cadre démocratique pour prospérer et innover ».

      Jusqu’en 1939 les bouquins de chimie étaient en Allemand, les prix Nobel de Physique Chimie aussi.

      Siemens, AEG, Benz, Thyssen, Porsche, Miele, Blaupunkt, Bosch, BMW, VW (crée sur demande de l’Etat tous les projets d’Etat ne sont pas des échecs) … La plupart des grands groupes industriels allemands datent d’ailleurs de cette époque.

    • zorgbibes

      1 octobre 2015

      oui, bien vu ; Charles Zorgbibe qui officie sur Radio courtoisie ; avec un timbre de voix particulier ; et mon pseudo avec un « s »

    • idlibertes

      30 septembre 2015

      Tout à fait d’accord avec vous. Il sucre les fraise sur le libéralisme mais c’est un bonapartiste

    • François Carmignola

      30 septembre 2015

      Zemmour conjugue les deux conservatismes économiques et culturel et assimile les deux libéralismes duaux.
      La déclaration de macron est pour lui du nanan : le ministre de l’économie socialiste se déclare libéral !
      Il embraye donc et confirme la réalité de la chose… Hélas pour lui c’était un piège: la gauche veut se présenter à des élections et met de l’eau dans son vin, tout simplement, et sans le boire. Un traquenard à débiles, pour passer un temps à ne rien faire, bien sur.

      Un mot à celui qui veut supprimer le chéquier de madame: dénoncer son alter ego physique (macron) pour une déclaration lui permettant de mener la politique qu’il (zemmour) approuve tout en blasphémant la vierge marie (le fonctionnariat) qu’il (zemmour) soutient contre le capitalisme qu’il (macron) soutient; etc cela s’appelle le foutoir et ça nous fait bien rire.

  • Smith

    29 septembre 2015

    Pardon pour la question, mais après le scandale Volkswagen, faut il se ruer sur Peugeot et sur Faurecia, ou est-ce tout le secteur qui, par la faute d’un seul, est en voie de disparition avec la bénédiction des écologistes ?
    Aussi, pourquoi les autres constructeurs ne portent-ils pas plainte contre Volkswagen? Cela permettrait peut-être de remettre un peu d’éthique dans ce monde d’opérette…

    Répondre
  • Homo-Orcus

    29 septembre 2015

    Je vous soumets un truc infaillible pour financer la dette à hauteur de 2000 myards, condamner la rtape à 2000 myards pour mensonge sur la pollution.
    Regardez tout en bas à gauche
    9g de pollution avec un bus parisien LOL
    http://www.ratp.fr/itineraires/fr/ratp/recherche-avancee?start=Palais+de+l%27Elysee%2C+Paris&end=H%C3%B4tel+Matignon%2C+Paris&is_date_start=1&date=29%2F09%2F2015&time%5Bhour%5D=13&time%5Bminute%5D=5&mode=bus_tram&route_type=1&avoid=

    flux financiers constatés : rtape 2000 myards reçus par l’état, c’est donc pas cher puisqu’ils lui reviennent…

    Répondre
    • Homo-Orcus

      29 septembre 2015

      329 CHF / 300 € est un montant qui ne doit pas être négligeable sur le prix sortie de chaîne. Ce prix devrait tourner dans les 25% à 33% du prix HT concession. (Je fais un parallèle avec l’immobilier neuf, c’est osé, je sais mais je pense que c’est équilibré).
      Et 300 € sur un modèle d’entrée de gamme où la marge est limitée, c’est bon à prendre.

  • Homo-Orcus

    29 septembre 2015

    Sachons raison garder, le land de Basse-Saxe détient 20% du groupe alors à ce niveau on est en droit de devenir méchant au cas où !

    Répondre
  • Robert

    29 septembre 2015

    M. Gave, vous posez de bonnes questions. Personnellement, je ne crois nullement à cette découverte « par hasard » des malversations de VW par un obscur laboratoire américain. Par contre, ce peut être un moyen de pression supplémentaire et opportuniste pour les américains sur l’ Allemagne -donc l’ Europe- dans un moment où l’ Empire est contesté, et pas seulement par la Russie.
    Par ailleurs, il me paraît clair que depuis maintenant quelques années, l’ Europe et les pays occidentaux ne sont plus que des démocraties « d’apparence », sous la férule des financiers anglo-saxons de haut vol (c’est le cas de le dire !).

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    28 septembre 2015

    Business as usual

    Qu’ont fait les autorités grecques ? Elle ont demandé à Goldman-Sachs de faire en sorte que la Grèce, au moment du passage à l’euro, respecte tous les critères définis par l’Union Européenne.
    Qu’a fait la firme Volkswagen ? Elle a demandé à ses informaticiens de faire en sorte que ses voitures, au moment des tests, remplissent tous les critères définis par l’administration américaine .
    Où est la différence ?
    Ils font tous ça !
    Nous faisons tous ça !
    Être en règle au moment du contrôle, n’en faire qu’à sa tête le reste du temps. Qui ne le fait pas ? « Pas vu, pas pris ! »
    C’est d’ailleurs bien ce que la Science économique régnante commande : soyez égoïste ! ne pensez qu’à votre intérêt bien compris ! le Marché reconnaîtra les siens !
    Et la morale dans tout ça ? Chut ! Pas de gros mots !… Et l’ordre moral, pendant que vous y êtes… quelle horreur !
    Un cycliste non dopé est un cycliste qui passe sans encombre les contrôles abri-dopage.
    Un élu est celui qui fait les promesses qu’il faut quand il le faut pour passer victorieusement l’épreuve du vote des électeurs.
    Un milliardaire malin est quelqu’un qui sait comment passer à travers les mailles du filet du fisc.
    Et ainsi de suite.
    Tout est du faux !
    De temps à autre un mouton noir est jeté en pâture à l’opinion, traîné devant la justice. On se délecte de son sort, et d’autant plus qu’il était haut placé. Et puis ça se tasse. On oublie. Tout continue comme avant. Ça ne change rien à rien.
    Car, pour que ça change, il faudrait réhabiliter la civilité ordinaire, la « common decency » d’Orwell. Nous en sommes loin, si loin !, nous nous en éloignons à grands pas.
    Tant que « moi d’abord » aura le pas sur « après vous », tout ira de mal en pis. On sacrifiera un coupable de temps à autre pour se donner bonne conscience et puis voilà. Business as usual…

    Répondre
    • Müller le meilleur

      29 septembre 2015

      Je me souviens d’une vieille Golf III que j’avais et qui crachait un machin de nuage noir pas possible, je suis passé chez le garagiste, qui a dévissé le carburateur juste le temps de passer le contrôle technique, façon méditerranéenne.

    • charles gave

      29 septembre 2015

      Mon cher Denis
      Je ne saurais etre plus d’accord avec vous
      Je suis completement attere par l’ecroulement de toute ethique dans les classes dirigeantes
      C’est la le coeur du probleme
      Des coquins gouvernant pour les copains
      CG

    • Denis Monod-Broca

      29 septembre 2015

      C’est plus grave encore qu’une question d’éthique. D’ailleurs l’éthique elle-même n’est-elle une pseudo-morale, une morale pour société ayant banni la morale, une morale découpée en tranches et dont chaque tranche est calibrée pour passer victorieusement les tests adéquats ?…

      C’est plus grave car nous ne savons plus ce que parler veut dire. Et qu’il n’y pas de pensée sans parole.

      De Gaulle présente ainsi son action en juin 40 : «A l’heure du désastre, si j’ai pu relever la nation, c’est grâce au tronçon d’un glaive et à la pensée – je dis bien la pensée – française. »

      Où est passée la pensée française ?

    • Thibs

      29 septembre 2015

      L’éthique est la science de la morale!

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      « Greed is good » comme on dit.

      La pensée française, c’est d’aimer son métier et de s’y appliquer avec amour et talent.

      La pensée d’aujourd’hui, moi et pour ma gue*e et le reste au diable, effet direct de l’individualisme de Mai 68 que je qualifie de libertaire et non pas libéral cette fois-ci.

      On a enlevé les gamins des mains des instits et des curés et on les a laissés devant la TV avec de biens jolis modèles à qui s’identifier.

      Merci Michel Onfray (qui commence à voir la lumière, …), Cohn-Bendit, Siné, Professeur Choron …

  • Müller le meilleur

    28 septembre 2015

    Bizarre, vous êtes cité sur un site suisse, enfin je vois que les Suisses romans ragent eux aussi de la concurrence allemande.

    Le problème de l’Allemagne est qu’elle excelle tellement que tous en sont jaloux et tentent tout et n’importe quoi pour la contenir.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/659d7858-660c-11e5-a712-c5802dca2ce2/LAllemagne_perd_la_guerre_%C3%A9conomique

    « La politique européenne de l’Allemagne est indissociable de ses liens avec l’automobile. Lors de la crise «grecque», Angela Merkel a surtout sauvé les clients de son industrie: «L’Allemagne continue à prêter de l’argent aux autres Européens pour qu’ils continuent à acheter des voitures allemandes en sachant que cet argent ne sera jamais remboursé», explique Charles Gave, président de l’Institut des libertés. »

    […]

    Comme l’explique Charles Gave, le citoyen sur qui pèsent chaque jour de nouveaux interdits risque fort de ne pas apprécier ce capitalisme de connivence.

    Répondre
  • Arolde

    28 septembre 2015

    Vous dites « Y a-t-il un parti politique qui m’inspire, des hommes ou des femmes en qui j’aurais confiance ? »

    Depuis le temps que je lis vos analyses, je m’interroge souvent sur votre connaissance ou non de l’existence de l’UPR et si oui de votre opinion ?

    Répondre
    • idlibertes

      28 septembre 2015

      Nous ne croyons plus à l’organisation politique de cette 5 eme république.

    • Arolde

      28 septembre 2015

      merci pour réponse, mais je ne suis toutefois pas sûr de comprendre de quelle manière elle répond à ma question.

    • charles gave

      28 septembre 2015

      Cher Arolde
      J’ai eu le plaisir de dejeuner avec monsieur Asselineau. Ses idees ne sont pas les miennes.
      Amicalement
      cg

    • Arolde

      28 septembre 2015

      Merci. Je posais la question à tout hasard étant donné qu’à ma connaissance ce point n’avait pas été clarifié antérieurement.

    • zorgbibes

      30 septembre 2015

      Asselineau est un puits de connaissances qui a le mérite de poser clairement la sortie de l’UE, de l’OTAN et de l’Euro mais son programme politique est celui du CNR dont il faudrait sortir justement ; à commencer par la Sécu (sur une paire de lunette de vue à 240 € la sécu rembourse 6 € ; c’est de l’arnaque) ; bon le sujet de départ était la bagnole ; désolé.

    • idlibertes

      30 septembre 2015

      Heureusement oui , nos inspecteurs des finances sont encore intellectuellement compétents .

    • idlibertes

      28 septembre 2015

      Tous des brêles ? 🙂

    • Smith

      29 septembre 2015

      Ce n’est pas l’organisation de la 5ème république qui est en cause, ce sont plutôt les politiques qui ne sont pas à la hauteur.
      Changer de système ne changera pas grand chose, je le crains.

    • Hermodore

      30 septembre 2015

      (Re)lisez L’Absolutisme innefficace, de J.F. Revel et vous comprendrez que c’est bien la Constitution de la Vème, concoctée sur mesure pour De Gaulle et son idée de grandeur de la France (sous-entendu, la sienne), qui est responsable du fiasco de nos institutions, surtout avec un statut de la fonction publique élaboré par le plus stalinien des communistes: M. Thorez (nommé ministre de la Fonction Publique par De Gaulle en 1945…).

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Absolument pas, c’est tout le contraire, cette merveille juridique permet à la France d’être gouvernée, ce qui ne fut absolument pas le cas de la IVème et le IIIème République, n’en déplaise aux socialistes et aux libéraux.

      Une puissance militaire (USA, Chine, France, Russie) assurant un « imperium » se doit d’avoir un président fort comme nous l’a démontré la guerre d’Algérie.

      Ce que les socialistes et les libéraux omettent, c’est que il n’y avait , AUCUNE stabilité politique. 29 gouvernements de 1945 à 1958, quelle belle réussite !

      Comparons cela avec la période de Gaulle-Pompidou 1958-1974, le jour et la nuit.

      Cela ne sert à rien de le nier, la nature française, c’est un monarque et un Etat fort, pas un parlement fort avec un Etat faible pour ne pas empiéter les libertés citoyennes.

      Quant à l’ENA crée par Thorez en revenant de Moscou, autant il faut former des cadres de l’administration pour gérer les routes, les centrales électriques, les aéroports … tout ce qui relève de la fonction publique, autant ils n’ont pas à s’immiscer dans le reste de l’économie où ils n’ont jamais exercé leurs talents.

      Pour l’alliance avec les cocos, ou c’était nationalisations de pans entiers de l’économie (EDF, Renault, Michelin, Sécurité sociale …) avec un certain colbertisme et corporatisme ou la guerre civile (conservateurs contre communistes et socialistes) comme en Grèce, Espagne, Tchéquie … et presqu’en Belgique (question royale).

      Au choix …

      mais après une 6 ans de guerre mondiale et des dizaines de millions de morts, blessés, disparus, déplacés, mutilés … plus grande tragédie de l’Histoire de l’Europe, il faut peut-être accepter de mettre de l’eau dans son vin et faire quelques compromis.

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Addendum :

      En démocratie, il y a la volonté du peuple qui est au-dessus des intellectuels, des députés …

      Le peuple français a voté POUR l’élection au suffrage universel du président.

      C’est l’élection où les Français se déplacent pour voter, ainsi que l’élection communale, le reste où il faut choisir toute la clique de notable de province les Français s’en foutent comme de la 1ère chemise.

      Zemmour pulvérise un parlemntariste (Edwy Plenel en l’occurence) :

      https://youtu.be/Pyk5B1XLoWg?t=636

    • Robert Marchenoir

      28 septembre 2015

      Puisqu’on ne me demande pas mon avis, je vais le donner. Je n’aime pas du tout les gens qui prétendent se battre pour l’indépendance de la France, et qui, simultanément, se font les propagandistes les plus serviles qu’il est possible d’une puissance étrangère.

      En l’occurrence, la Russie.

      J’ai un peu de mal à voir en quoi le fait, pour François Asselineau, se se rendre illégalement en Crimée, territoire ukrainien occupé, légitimer l’annexion russe réalisée en violation de toutes les règles des pays civilisés, et condamnée par la quasi-totalité de la communauté internationale, serait une marque d’indépendance, ou de défense des intérêts de la France.

      Ce double langage est profondément méprisable.

      Que des politiciens se mettent à la remorque d’un pays étranger, pourquoi pas ? Mais que simultanément, ils prétendent occuper le podium de la supériorité morale et patriotique, voilà qui est proprement insupportable.

    • Arolde

      28 septembre 2015

      Remplacer « communauté internationale » par « le monde occidental » et vous aurez un début de réponse à votre interrogation.

      Par ailleurs vous semblez mal connaître l’UPR et ses analyses car vous sauriez qu’il n’y a pas de double langage. Après vous pouvez ne pas être d’accord avec les idées, qui effectivement ne sont pas de même nature que celles promues par CG.

    • Robert Marchenoir

      30 septembre 2015

      Non. Ce n’est pas le « monde occidental » qui a refusé de reconnaître l’annexion de la Crimée par la Russie. La Chine, l’Inde, le Brésil, le Japon, le Guatemala, le Nigeria, la Turquie, le Qatar et bien d’autres ne font pas partie du « monde occidental », jusqu’à nouvel ordre.

      Les seuls pays qui aient voté contre cette résolution de l’ONU sont : la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Arménie, Cuba, le Nicaragua, le Venezuela, la Bolivie, le Zimbabwe, le Soudan et la Syrie.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/03/27/l-assemblee-generale-de-l-onu-denonce-l-annexion-de-la-crimee_4391097_3214.html

      C’est donc bien la quasi-totalité des pays du monde (en bon français, « la communauté internationale ») qui ont refusé de reconnaître la légitimité du pseudo-référendum de Crimée.

      « Par ailleurs vous semblez mal connaître l’UPR et ses analyses car vous sauriez qu’il n’y a pas de double langage. »

      Je connais très bien l’UPR et ses analyses, et je viens de vous démontrer qu’il y a double langage. « L’UPR » (dont il n’est pas démontré qu’elle soit composée de plus de personnes que le seul François Asselineau accompagné de deux ou trois amis), prétend-elle, oui ou non, défendre l’indépendance de la France ? Asselineau s’est-il, oui ou non, rendu en Crimée occupée à l’invitation des autorités russes ? Comment peut-on se prétendre patriote, et accourir comme un laquais à Sébastopol dès que Poutine vous siffle ?

  • Robert Marchenoir

    28 septembre 2015

    Eh bien voyez-vous, je ne suis pas du tout d’accord avec vous sur ce coup-là. Certes, sur le principe, sur le droit, sur le capitalisme de connivence, vous avez raison. Cependant, rien ne nous dit que VW se soit mis les autorités dans la poche dans ce coup-là. En particulier les autorités américaines !

    Plus fondamentalement, je suis ravi que les écolos se prennent leur délire fasciste dans la figure. A force d’imposer des normes idiotes, inatteignables et toujours plus sévères un peu partout, eh bien il est normal que les grandes entreprises, en façade, fassent de grands proclamations gaucho-citoyennes, et, en coulisses, fassent… leur travail. Avec leurs petits logiciels.

    Après tout, je ne sache pas que Volkswagen ait empoisonné des rivières entières avec de l’arsenic, ait jeté des déchets radioactifs dans la nature, ou autre véritables crimes écologiques.

    Non : ils ont juste pris les fachos rouges-verts à leur propre piège.

    Pour mesurer l’absurdité du délire anti-bagnole, il suffit de relever un fait, qu’on a appris à l’occasion de ce « scandale » : la première conséquence de la suppression des logiciels de triche, c’est que les voitures Volkswagen concernées verront leur puissance diminuer (ce qui mettra en extase les mères tape-dur de l’écologie genre Emmanuelle Cosse), mais aussi… que leur consommation de diesel va augmenter !

    En effet, le réglage qui permet de respecter le plafond des émissions d’oxyde d’azote conduit à consommer davantage de carburant, et non l’inverse !

    http://www.telegraph.co.uk/motoring/car-manufacturers/volkswagen/11894672/Volkswagen-crisis-Car-giant-warned-against-emissions-rigging-eight-years-ago.html

    Moi je pensais que l’écologie, ça consistait à diminuer la consommation d’énergie, et en particulier celle de cette substance abominable qui tue les petits oiseaux et fait pleurer les ours blancs, j’ai nommé le diesel ?

    Si le diesel est si nocif que cela, eh bien qu’on l’interdise, et puis c’est marre. Mais non, ce serait trop facile : cela enlèverait leur « emploi » aux millions de fonctionnaires et bonnes âmes entretenues par l’argent public, qui se chargent de « contrôler » et de « réguler » tout ce bazar.

    Donc on résume : grâce à ces fameuses normes, on augmente la consommation de diesel (carburant très, très méchant), et on diminue les émissions d’oxyde d’azote, qui provoquent le réchauffement climatique… alors que ce dernier a) n’existe pas, b) n’est pas provoqué par l’homme, c) serait bénéfique et non maléfique s’il existait.

    Tout ça me rappelle furieusement l’interdiction des ampoules normales au profit des ampoules « écologiques », fluorescentes ou LED, ce qui doit être un exemple à peu près unique d’interdiction d’un produit magnifique du génie humain, donnant toute satisfaction à tout le monde depuis plus d’un siècle, par des produits dont personne ne veut, que personne n’achetait tant que les ampoules normales étaient en vente libre, et qui sont d’une mauvaise qualité et d’une inadaptation à leur emploi absolument spectaculaires.

    Sans compter qu’elles chagrinent considérablement les ours blancs et les petits oiseaux ! Car, en contrepartie d’une baisse hypothétique de la consommation d’électricité (comme si l’éclairage domestique constituait le gros de la consommation d’énergie mondiale…), on remplace des produits 100 % non polluants en fin de vie, car composés d’un peu de verre et de laiton, par des produits extrêmement polluants, bourrés de mercure, de plastique et de composants électroniques.

    Qui doivent être « recyclés » à grand renfort de camions de ramassage (qui ne fonctionnent pas avec les bonnes paroles de Nicolas Hulot) et d’usines de dépollution, qui elles-mêmes consomment une quantité considérable d’énergie pour leur construction et leur fonctionnement… Et ça, c’est quand 100 % des ampoules sont recyclées selon ce qui est marqué dans le Petit livre vert, alors qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que c’est évidemment très loin d’être le cas.

    En revanche, cet écologisme rabique fait évidemment le bonheur des fabricants d’ampoules à 15 euros pièce, qui n’éclairent pas et craignent le froid, le chaud, les variateurs d’intensité, les utilisations trop fréquentes — et peut-être cela les défrise-t-elle aussi que l’on joue du Mozart à côté d’elles, si ça se trouve.

    Ampoules qui n’auraient jamais vu le jour si les fabricants n’avaient pas fricoté avec les Etats dans le cadre, justement, de ce capitalisme de connivence que vous dénoncez fort à propos.

    Répondre
    • v

      29 septembre 2015

      ce n’est pas le fait de diminuer le taux de CO2 (qui provoque le « réchauffement climatique ») qui implique une production accrue d’oxyde d’azote? Moins de CO2 produit mais plus d’oxyde d’azote (qui est le véritable polluant)?

  • Bacchus Grasbœuf

    28 septembre 2015

    Une autre lecture de l’affaire, que vous avez semble-t-il peu pris la peine d’approfondir : manifestement VW a pris le risque immense de se compromettre dans une telle affaire, et a été alertée à plusieurs reprises que le pot aux roses allait être découvert. Le risque pris, énorme donc, s’ajoutant au silence – particulièrement éloquent selon moi – des autres constructeurs, ne devrait-il pas nous conduire non pas à tirer sur l’ambulance, comme vous le dites, mais nous interroger sur la pertinence des normes environnementales très contraignantes que les constructeurs seraient incapables techniquement de mettre en place ?

    Répondre
  • Homo-Orcus

    28 septembre 2015

    Depuis des années je prêche un péculat (comme à Rome), pour faire simple, un code pénal spécifique applicable aux magouilles faites par les rentiers de l’argent des autres. Un jury populaire qui déboute ou punit d’une peine à un seul niveau c’est à dire une peine très lourde. Je vous fiche mon billet qu’on n’aura plus 600.000 élus en France et beaucoup moins de fonctionnaires. Ce péculat serait applicable aux privés ayant reçus une mission des rentiers. On condamne ainsi la prévarication et la corruption.

    Répondre
  • ma_liberté

    28 septembre 2015

    Je vous suis avec grand intérêt, vos analyses économiques sortant souvent des sentiers battus.
    toutefois, je me permets de critiquer vos côtés « poujadistes ».

    Ainsi, vous commencez par analyser l’affaire Volkswagen alors que vous n’avez visiblement aucune notion des pratiques d’homologation dans l’industrie automobile… et de crier ensuite au capitalisme de connivence.

    Le raccourci est rapide.

    Je discutai vendredi soir avec un responsable électronique travaillant chez Renault Truck.
    Et lui, de me raconter comment se déroulent les homologations et les certifications d’équipements et de véhicules.

    Ainsi, les autorités de contrôle que vous fustigez ne sont maintenant que des sociétés privées… ainsi, il est de notoriété que les sociétés de contrôle anglaises sont plus « souples » que les sociétés françaises, réputées plus rigoureuses.
    Alors que se passe-t-il lorsque certains critères sont douteux et qu’un inspecteur de contrôle refuse le produit ? Simple, on consulte une autre société européenne… Et c’est ainsi qu’on peut faire homologuer un produit en Europe… Alors qu’un Etat régulateur fort devrait pouvoir gérer ce genre d’anomalie, tout est maintenant fait pour permettre à des sociétés de pouvoir faire homologuer des équipements défectueux en toute impunité … jusqu’à ce que le pot aux roses soit découvert ! Et une fois de plus, on constate que le pot aux roses a été levé par … les USA !

    Autre questionnement: qu’allez-vous donc faire chez les contestataires du monopole de la sécu de Reichman ???? Voulez-vous donc perdre le peu de crédibilité que les libéraux ont en France en vous associant à des mouvements de complotistes assimiliés à des mouvements extrémistes ?

    je pleure l’absence d’une voie libérale sérieuse en france … et quand on peut en écouter une, il faut qu’elle s’associe à des gens qui saturent les tribunaux, qui perdent toujours , et dont la seule excuse n’est pas: « nous avons tort juridiquement, trouvons d’autres moyens de faire changer les choses » … mais « nous avons raison juridiquement, c’est toute la justice qui a tort, c’est un complot contre nous »… Quand on affirme qu’une opération de désaffiliation est légale, mais qu’un tribunal de justice juge que c’est illégal, j’affirme haut et fort que ce monsieur Reichman ment ! D’ailleurs, j’ai cru dans une de ses conférences qu’il est toujours en conflit avec sa caisse de retraite … à presque 80 ans … laquelle affirme d’ailleurs qu’il est à jour de ces cotisations …

    « Mais que diable allez-vous faire dans cette galère ? »

    Répondre
    • idlibertes

      28 septembre 2015

      Charles ne connait, rien aux homologations mais force est de constater qu’il y a eu quand même un très léger problème qui remet en cause les procédés de validation dans leur ensemble.

      2/ Reichamn est un ami, c’est tout. Quant au manque de crédibilité des libéraux, ils portent eux mêmes leurs propres croix et charles gave n’a pas la vocation ni le désir de changer ni ses amitiés ni ses votes sous prétexte d’offrir un profil plus lise pour la plus grande masse qui de toutes les façons, ne fait que râler et se séparer par groupe de deux dés qu’il en a l’occasion comme vous êtes précisément en train de le faire.

      Je ne vous demande pas ce que VOUS faites pour LA CAUSE, qui vous semble si chère mais en tout les cas, vous seriez urbain de ne pas empêcher ceux qui avancent et tentent de faire (autre chose que troller).

      Que le combat des libérés de la sécu ne soit pas le votre ou même le notre ne change rien au fait que l’on reconnaisse son utilité au combat.

      aucun scapin en vue.

    • ma_liberté

      28 septembre 2015

      Utilité au combat ?
      Ma foi, j’ai cru à son discours.
      Les arguments semblaient valides.

      En les appliquant, j’ai perdu mon entreprise (liquidation judiciaire), ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’euros en frais d’avocat et de justice. Mais le MLPS ne m’a retourné ni excuses ni remboursement.
      « Il faut aller en cassation pour gagner !! la vérité va éclater  »
      Bin voyons…

      Permettez donc que je remette en cause la pertinence du procédé.
      Avec de telles méthodes, les cocos de la sécu n’ont pas de soucis à se faire: la rente est protégée.

    • idlibertes

      28 septembre 2015

      Vraiment désolé. je comprends que vous soyez amer. Parfois , malheureusement la cause peut être juste et le pouvoir inique

    • Duff

      28 septembre 2015

      Exactement : En l’espèce comment être certain que le droit puisse être « enfin » appliqué alors que les pouvoirs qui se succèdent changent les lois en permanence pour verrouiller ce monopole communiste?

      Il faut lire les tribulations de Laurent C relayées par le site Contrepoints pour méditer la chose : Lutter contre ce monopole est un chemin de croix et donc ce n’est pas le profit à titre personnel qui doit vous motiver mais la volonté de faire tomber Goliath.

      PS: Reichman est peut être conservateur sur bien des points, je ne l’ai jamais entendu tenir des propos accréditant des complotismes ou décrédibilisant l’idée d’introduire de la concurrence et la notion de prix dans le secteur de l’assurance maladie..

      cdlt

    • Müller le meilleur

      28 septembre 2015

      J’ai arrêté à l’épisode 5 ou 6.

      https://www.youtube.com/watch?v=q3sq74YDsRQ

      Cette vidéo me fait toujours marrer …

      Je ne sais pas si les sous-titres y sont correctement traduits.

    • Josick Croyal

      29 septembre 2015

      Reichman aurait pu être considéré comme un héro, mais ce serait plutôt comme un « criminel » qu’il est là perçu. Il a en effet encouragé dans une voie verrouillée par des juges rouges en contradiction pourtant d’une directive européenne signée par la France mais qui n’arrange pas ses petites affaires crypto-communistes, monopole intérieur.
      La France, après l’ascension des 30 glorieuses, s’est enferrée dans un dédale de lois et de réglements faisant écho au Minotaure, au Labyrinthe de Crête, Minotaure réputé pour manger les jeunes enfants (comprendre les jeunes pousses entrepreneuriales).
      Cette ascension qui abouti à un effondrement fusionnel dans lequel l’on se retrouve tous englué apparait comme l’expression d’une quadrature de cercle à résoudre. Héros sera celui qui la résoudra et relancement la cavalcade, malheur à celui qui échouera. N’est pas Hercule-Héraklès qui veut !
      Etre libéral dans une telle galère, ici gueule volcanique, c’est à mon sens un témoignage de stress autrement dit de syndrome général d’adaptation (comprendre là, d’inadaptation à l’environnement hostile à toute forme de libéralisation économique).

  • kelevra

    28 septembre 2015

    cette affaire remonte a 2008, depuis plus de six ans, le gouvernement américain est donc au courant depuis longtemps, on peut donc se poser la question : pourquoi avoir attendu si longtemps pour sortir une affaire qui ne fait pas que poser des problemes a vw, mais a toute l industrie automobile allemande et donc a l allemagne. ce n est pas une vulgaire universite us, ni une pseudo ong ecolo, qui sont a la manœuvre mais l etat us qui veut faire tomber l allemagne et garder l europe sous son controle. l enchainement des evenements est etonnant : au moment ou l allemagne se rend compte que le pays est envahi par des hordes barbaresques et pas par des gentils immigres travailleurs et ferme ses frontieres, il ne faut pas 48 heures pour que sorte cette affaire, alors même que merkel prone a nouveau le dialogue avec la russie poutinienne, en constatant amerement que l embargo fait tres mal au pays, et assad en syrie. les constructeurs francais n ont aucune crainte a avoir, la france s est couche avec sarkozy et maintenant hollande devant tous les diktats americains, affaire des mistrals.
    concernant l ingeniereie des moteurs diesels : pour que ces moteurs rejettent moins de co2, un gaz bouc emissaire de la dictature pseudo ecolo, il faut une combustion a des pressions et des temperatures eleves ce qui entraine une production accrue de nox, un reel polluant, donc quand les normes fixees par des fonctionnaires incompetents de l etat arreteront leur delire pseudo ecolo de la pollution au co2, les choses changeront. pour memoire, les consommations indiquees par les constructeurs du monde entier sont totalement bidons, les voitures consomment en reel 30 à 50% de plus au minimum, et plus le moteur est d’une cylindree importante plus le constat est vrai. lors des essais en condition normale d utilisation, la i8 bmw (hybride) qui annonce 2l/100 kms fait en reel 9 l, plus de 300% de plus, c est idem pour toutes les hybrides soient disant plus ecolo. la ferrai 458 est annoncee pour une conso entre 12 et13l en cycle normal, la realite plus de 30l, et sur circuit en mode course pres de 70l/100kms. quand aux pick up americain, plus d une voiture sur 2 vendus aux us est un pick up, leur conso moyenne est de 20l/100kms

    Répondre
  • Jules

    28 septembre 2015

    Talleyrand plutôt que Fouché

    Répondre
    • idlibertes

      28 septembre 2015

      Non, non Fouché au moment de la mort du DUc d’Enghien

    • Sémaphore

      28 septembre 2015

      La confusion vient du film de Sacha Guitry sur Napoléon où, tenant le rôle de Talleyrand qui est par ailleurs, le narrateur tout au long du film, il place cette phrase dans son propos et non celui de Fouché.

  • Gerldam

    28 septembre 2015

    Je dois ajouter un autre facteur: développer un nouveau moteur coûte extrêmement cher.or le 2l diesel en question qui motorise de nombreux modèles chez VW était bien connu, très fiable et l’outillage largement amorti. Une fois encore, ce sont donc des considérations économiques qui ont poussé à la triche.

    Répondre
  • riz

    28 septembre 2015

    Aux us les normes sur le nox (oxyde d’azote émit principalement par le diesel)sont trois fois plus sévères qu’en Europe c’est impossible pour un dieseliste de les respecter …. sans tricher .C’est donc une mesure protectionniste là où Volskwagen voyait un avantage compétitif à imposer le diesel (moindre conso surtout avec un baril à plus de 100 $ un temps) aux Américains et tailler des croupières aux autochtones .
    En Europe les normes sont moins sévères car les teutons sont à la manoeuvre à Bruxelles afin de pérenniser leurs grosses berlines .Le cycle ndec (européen) est moins sévère que le Ricain … et surtout moins fidèle donc nous trichions déjà en Europe en débasant les normes .
    Aux usa tradition business de la justice oblige , les compensations financières peuvent atteindre des sommes vertigineuses (ce qui pèse d’ailleurs sur leur économie les frais de justice ) , contrairement à l’Europe où nous avons plus le sens de la mesure moins la politique du bâton .
    C’est donc leur système businesso judiciaire qui est ainsi (la santé de même est extrêmement coûteuse) il ne faut donc pas uniquement y voir une guéguérre commerciale bien que ce soit un bon moyen de se servir au passage sur le concurrent économique européen . On se souviendra de BP et son amende de 40 milliards de dollars , Bnp avec ses 9 milliards , le premier ne s’en est jamais remis quant au second il a considérablement réduit la voilure aux us et a donc été fortement touché .Comme disait De Gaulle un pays n’a pas d’amis mais que des intérêts .
    Le problème est que l’on instaure des normes antipollution impossible à respecter du moins en Europe , les 95 g de CO2/km en 2021 et 75 g en 2025 c’est impossible (une lupo 3 litres était à 80 g donc à 80 on est à 3 litres) et une voiture du fait de son poids ne peut consommer en cycle mixte moins de 4 litres aux 100 (elles font toutes plus d’une tonne) , du fait de l’autoroute où une part considérable de l’énergie est utilisée pour lutter contre la résistance de l’air et la courbe de conso n’est pas linéaire en fonction de la vitesse mais exponentielle et la ville fait que les arrêts et relances perpétuelles engendrent des surconsos + conso à froid sur les petits trajets
    où la conso est énorme .L’avenir c’est donc l’électrique , l’hybride , l’hybride rechargeable et dans 15 ans on sera pas loin de bannir le carbone des autos , l’électrique prendra la relève puisque l’on sera faire des voitures qui feront 500 à 600 km avec recharge en quelques minutes .
    Donc il faut aussi arrêter de mentir sur les consos des voitures car le test antipollution lui ne ment pas , nous mentons plus que les Américains à nous de devenir plus transparents car ce n’est pas d’aujourd’hui non plus que les clients sont pris pour des gogos .
    La décennie 2020 à 2030 sera électrique car c’est le prix qui dicte les tendances et l’électrique sera compétitif par rapport au carboné dans 10 ans , le marché l’a déjà compris en survalorisant (en fait non ) Tesla .
    Les 2/3 de la pollution des villes viennent de la voiture , maladies respiratoires , cancers , asthmes , allergies , rhume des foins de printemps les gens en crèvent mais tout le monde s’en fout alors que c’est un grave problème de santé publique donc la responsabilité en incombe aux Etats qui seront obligés par la législation d’imposer peu à peu l’électrique car c’est leur devoir moral .

    Répondre
    • Gerldam

      28 septembre 2015

      Je suis bien d’accord avc vous: les 75g de CO2, c’est de l’utopie. En clair on dit aux constructeurs: hybridez, comme on vous a concocté une norme qui vous donne du 2l/100km assez facilement, vous n’aurez pas de problème.
      Par ailleurs, la résistance de l’air n’est pas exponentielle mais va comme le carré de la vitesse. Cela suffit largement pour feriner des ardeurs des fondus de vitesse.

    • Müller le meilleur

      28 septembre 2015

      https://scontent-lhr3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xaf1/v/t1.0-9/12039406_10207694174823267_7883504761860061881_n.jpg?oh=42fedbabfea81e64f999802fbc462b25&oe=5694E83E

      Une fois de plus et n’en déplaise au modérateur de ce site, les USA font du protectionnisme déguisé pour sauver leur General Motors & co …

      En 1887, leurs ancêtres anglais ont pensé malin de marquer au fer rouge les produits industriels provenant d’Allemagne par du « Made in Germany », sauf qu’il s’est produit une loi de Gresham à l’envers, les produits Allemands ont envahi la GB grâce à leur qualité, l’Allemagne surpassant les Anglo-saxons en qualité dans l’économie de type 2ème révolution industrielle (industrie lourde, acier, mécanique, électricité, chimie…).

      Volkswagen au fond du trou dans les années 90 devient le n°1 mondial, les machines-outils allemandes étaient surclassées par les Japonais à la fin des années 80 et plutôt que de demander à se subventionner, ils se sont adaptés à la robotique, à l’électronique et à l’informatique et redeviennent les leaders mondiaux.

      Il y a fort à parier que l’Allemagne rattrapera son retard sur Tesla et la Google Car même si ils ne les rattraperont sans doute pas sur le reste du secteur informatique.

      http://www.scientificamerican.com/article/us-could-learn-germany-high-tech-manufacturing/

      Est-ce déloyal de la part des Américains, oui bien évidemment comme avec BNP, il serait temps de faire raquer Goldman Sachs, Monsanto …

      Cela dit dans les années 2000, la Commission a faire payer Microsoft pour Internet Explorer alors qu’il nous servait à télécharger Firefox ou Netscape.

      D’ailleurs, la partie de l’Allemagne que la France a sucrée (Alsace) est aussi bien adaptée à ce genre d’économie avec Schneider Electric, Alstom ..

      Pendant ce temps là, l’industrie US décline laissant une bonne partie de la population entre les jobs bien payés de la Silicon Valley, les manager, traders et d’un autre côté, les Jobs Mcdonald, Walmart à 8,9,10,11 $/h …

      Et il doit sans doute y avoir plein de cadavres dans le secteur du shale oil … le cauchemar américain tourne à la désillusion voire lente descente aux enfers.

      Deutschland Uber All US.

    • idlibertes

      28 septembre 2015

      The point beeing?

      Les allemands sont les meilleurs et on va voir ce qu’on va voir?

      Je ne vois pas bien le lien avec le capitalisme de connivence soulevé dans l’article, n’en déplaise aux moderateurs de ce site (?) non plus…

    • Müller le meilleur

      28 septembre 2015

      Qui se froisse à chaque fois que les USA sont critiqués ?

      Pour ce qui est des voitures allemandes, machines-outils, chimie lourde … il n’y a pas de comparaison possible …

      L’industrie 2ème génération est l’apanage des Allemands incontestablement et des peuples germains (Flammands, Hollandais, Suisse alémaniques, Autrichiens, Alsaciens) et peut-être aussi scandinaves.

      A contrario, pour ce qui est de la finance, de l’informatique, du marketing, de l’industrie du divertissement (cinéma et jeux-vidéo, voire littérature) les Anglo-saxons s’en tirent beaucoup mieux …

      Chacun ses avantages comparatifs, on constate que les Européens cherchent à enrayer la suprématie américaine sur le web (cf Commission européenne et persécution de Google, Microsoft, Amazon …) et le cinéma (suventions culturelles en France) avec plus ou moins d’échec, les USA quant à eux ont leur fleuron General Motors qui ne va pas bien et pour ne pas interdire purement et simplement les voitures étrangères, ils tentent aussi sans trop de succès des politiques protectionnistes déguisées via des amendes sur les banques et les entreprises, Alstom sommée de se vendre à General Electric ( http://www.lefigaro.fr/societes/2014/12/22/20005-20141222ARTFIG00330-alstom-regle-une-amende-record-de-772millions-de-dollars.php )

      Bien que cela soit discutable, un repli protectionniste est en cours teinté de réglementations, d’amendes …

      Le capitalisme de connivence tient du fait que là où les Européens et Allemands excellent ont des réglementations favorables à leurs entreprises pour protéger leurs industries et les emplois sous-jacents, ce qui crée une sorte de protectionnisme et cela semble être pareil aux USA.

      Avantage comparatif -> Industrie puissante -> Poids important (too big to fail) -> Règlementations favorables -> Difficulté pour un concurrent étranger de rentrer -> rétorsions -> contre-rétorsions -> amendes & interdictions des deux côtés de l’Atlantique -> Baisse du commerce mondial et de la croissance -> Augmentation du protectionnisme et du « crony capitalism » et rebelotte.

      Vous vous réjouissiez qu’après la crise les gouvernements n’aient pas opté pour du protectionnisme et la guerre comme dans les années 30, il semblerait que malheureusement après des années de reprise très molles on y arrive …

      En fouillant dans toutes les entreprises (et partis politiques) on peut trouver des infractions à la règle, des fausses factures de resto, à des non-respects de normes, du travail au noir, de l’optimisation fiscale à la limite de la fraude …

      Les USA (perfide Albion 2.0) s’attaqueront sans doute à d’autres entreprises Européennes bien juteuses sous des prétextes juridiques bidons ou pertinents … J’en prends les paris avec vous si vous voulez … On peut déjà même tenter des trouver les futurs coupables, au hasard, un grand concurrent des USA, Airbus, puis aussi sans doute les autres fabricants automobiles faisant du Diesel style Peugeot (après leur avoir interdit de vendre en Iran soit dit au passage et pour y écouler leur drouille de General Motors), Toyota (constructeur généraliste comme GM et VW) doit aussi être une proie de luxe.

      Puis on peut aussi rajouter BASF, Bayer …

      Puis aussi pour l’électronique, sans doute Samsung qui se verra condamné sur plainte d’Apple à payer pour des violations de brevets …

      Tiens, ça serait bien que M. Netter qui excelle à nous lister les entreprises profitables, nous dresse une liste des concurrents de taille aux entreprises US et on verra sans doute qu’ils se feront fouiller jusqu’au moindre de détail, histoire de les dépouiller …

      1ère liste : Airbus, Peugeot, Toyota, Samsung, Nokia, Siemens, Deutsche Bank …

      Encore un peu de patience …

      Historiquement (1870-1945), les Anglo-Saxons provoquent la guerre contre les Allemands quand ils ne peuvent plus suivre industriellement :

      http://leblogalupus.com/2014/10/08/philippe-simonnot-non-lallemagne-netait-pas-coupable/

      Pour les anglophones :

      « Germany is too strong. We must destroy her. »
      – Winston Churchill, Nov. 1936.

      « In no country has the historical blackout been more intense and effective than in Great Britain. Here it has been ingeniously christened The Iron Curtain of Discreet Silence. Virtually nothing has been written to reveal the truth about British responsibility for the Second World War and its disastrous results. » – Harry Elmer Barnes. American Historian

      « The war was not just a matter of the elimination of Fascism in Germany, but rather of obtaining German sales markets. » – Winston Churchill. March, 1946.

      « Britain was taking advantage of the situation to go to war against Germany because the Reich had become too strong and had upset the European balance. » – Ralph F. Keeling, Institute of American Economics

      « I emphasized that the defeat of Germany and Japan and their elimination from world trade would give Britain a tremendous opportunity to swell her foreign commerce in both volume and profit. » – Samuel Untermeyer, The Public Years, p.347.

      « Germanys unforgivable crime before WW2 was its attempt to loosen its economy out of the world trade system and to build up an own exchange system from which the world-finance couldnt profit anymore. …We butchered the wrong pig. »
      – Winston Churchill, The second World War (Bern, 1960)

      « The war wasnt only about abolishing fascism, but to conquer sales markets. We could have, if we had intended so, prevented this war from breaking out without doing one shot, but we didn’t want to. »
      – Winston Churchill to Truman (Fultun, USA March 1946)

      « Should Germany merchandise again in the next 50 years we have led this war (WW1) in vain. »
      – Winston Churchill in Times (1919)

      « Not the political doctrine of Hitler has hurled us into this war. The reason was the success of his increase in building a new economy. The roots of war were envy, greed and fear. »
      – Major General J.F.C. Fuller, historian, England

      « We didnt go to war in 1939 to save Germany from Hitler…or the continent from fascism. Like in 1914 we went to war for the not lesser noble cause that we couldnt accept a German hegemony over Europe. »
      – Sunday Correspondent, London (17.9.1989)

      « Now we have forced Hitler to war so he no longer can peacefully annihilate one piece of the Treaty of Versailles after the other. »
      – Lord Halifax, English embassador in Washington (1939)

      « The enemy is the German Reich and not Nazism, and those who still havent understood this, havent understood anything. »
      – Churchills chief counselor Robert Lord Vansittart (September 1940 to foreign minister Lord Halifax)

      « You must understand that this war is not against Hitler or National Socialism, but against the strength of the German people, which is to be smashed once and for all, regardless of whether it is in the hands of Hitler of a Jesuit priest. »

      – Winston Churchill (1940)
      et aussi :

      « Nous obligerons Hitler à mener cette guerre, qu’il le veuille ou non »

      – Winston Churchill (1936)

      « Cette guerre est une guerre anglaise et son but est la destruction de l’Allemagne »

      – Winston Churchill (Automne 1939)

      « Il faut bien comprendre que cette guerre n’est pas contre Hitler ou le
      National-Socialisme, mais contre la force du peuple allemand, qui doit
      être écrasée une fois pour toute, indépendamment du fait qu’elle soit
      entre les mains d’Hitler ou d’un prêtre jésuite. »

      – Winston Churchill (1940)

      « Je ne veux pas de suggestions sur la façon dont nous pouvons mettre l’économie et la machine de guerre (allemandes)
      hors d’état de fonctionner; ce que je veux, ce sont des suggestions sur
      la façon de rôtir les réfugiés allemands fuyant Breslau. »

      – Winston Churchill (juste avant le génocide de Dresde)

      ===> Pas très fair-play et gentlemen, messieurs les Anglais.

      Tonton :

      « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

      « En fait je suis le dernier des grands présidents » Il me dit ça vite, dans un mélange de pudeur et de grandiloquence. Comme s’il craignait que je le prenne pour un vieux fou, il tente de rationaliser l’aveu qu’il vient de me faire: « Enfin, je veux dire le dernier dans la lignée de De Gaulle. Après moi, il n’y en aura plus d’autres en France… À cause de l’Europe… À cause de la mondialisation… À cause de l’évolution nécessaire des institutions… Dans le futur, ce régime pourra toujours s’appeler la Vème République… Mais rien ne serra pareil. Le président deviendra une sorte de super-Premier ministre, il sera fragile (P. 159)

      Comme le disait Maurras, il y a le clan des Yes et le clan des Ja, vu comment les Anglo-Saxons traitent les Français, il vaudrait mieux un couple franco-allemand fort uni plutôt qu’une politique atlantiste comme le souhaitent les libéraux, et ce dans l’intérêt de la nation.

    • idlibertes

      28 septembre 2015

      Ce n’est pas parce que ce sont des critiques anti USA, ce sont parce qu’en général ce sont des bouteillons idiots et non argumentés.

      La critique stérile est irritante quelle soit anti USA ou anti Dieudonné. C’est la bêtise qui irrite , non le propos.

    • Müller le meilleur

      28 septembre 2015

      Autant pour moi si ce n’est que l’anti-machin primaire qui vous gêne.

      Apparemment, détenir du cash sur cette dernière année aurait rapporté plus que des actions et des obligations aux USA pour la 1ère fois depuis 25 ans …

      On semble comme vous le dites au bout d’un cycle économique malgré les chiffres de croissance fantaisistes de 3.9% …

      Baisse de 1.4 % des logements en cours …

      L’encéphalogramme s’approche de zéro …

      On tape sur tout ce qu’on peut …

      Glencore : -30 % tout à l’heure

      Les principaux indices sont en chute libre (S&P500 < 1900, DAX 30 < 9500) …

      Les marchés se rendent compte que la Fed a perdu la main …

      Votre instinct semble avoir raison à privilégier le cash et se retirer des marchés actions …

      Ah oui, on peut aussi parier … que les autorités américaines vont découvrir que certaines de ses sociétés ne paient pas beaucoup d'impôts et comme Apple a du cash, ils risquent eux aussi de se faire détrousser …

      Il est normal que les gouvernements pour masquer leur incompétence cherchent des boucs émissaires et … des vaches à lait.

      On m'a expliqué que si le souverain empruntait moins cher que les sociétés, c'est parce que … en cas de défaut, il peut les dépouiller en envoyant le fisc et la police.

      Je me pose une question, vous qui avez l'air de maîtriser les cycles de marchés :

      Quand un ressort s'amortit, on tire et on relâche pour qu'il se remette à osciller.
      Mais quand on a tiré trop longtemps, il se déforme et si on le lâche, il ne rebondit plus.

      Le Japon a mis les taux à 0 pendant longtemps, les USA puis l'Europe lui ont emboîté le pas, comment peut-on relever ses taux sans avoir une explosion de l'économie (moment de Minsky ?), ne sommes-nous pas arrivés à un point où le remède serait tellement douloureux qu'aucun politique n'en prendrait le risque et que nous serions condamnés à vivre dans un monde de taux à 0 voire négatifs.
      Votre solution des taux à 3 % avec un QE pour compenser impliquerait une récession tellement violente et qu'il faudrait tellement de temps pour retrouver l'ancien rythme de croisière et qu'en plus les niveaux d'endettement sont colossaux qu'on préfère continuer à s'endetter en espérant tenir jusqu'aux prochaines élections. On pourra continuer à s'enfoncer dans une déflation lente à la Japonaise, ce qui expliquerait que le cash soit plus rentable que les actions et que les minières se fassent massacrées.

      Prenons l'exemple du Portugal, son stock de dette représente 1,3 année de PIB avec un déficit non pas à 4.5 % du PIB comme annoncé mais à 7,6%, ce pays emprunte aux alentours de 2%. Mais en relevant de 25 points de base, vous mettez en défaut de paiement le pays. Pareil pour l'Italie.

      Des taux 0 avec des QE de plus en plus massifs comme au Japon est peut-être notre destin …

      Merci pour vos réponses

    • Robert Marchenoir

      28 septembre 2015

      @ Müller

      Ce genre de collection de citations à l’authenticité forcément douteuse (il n’est que de voir les nombreuses fautes, naïvetés et approximations contenues dans le tract que vous copiez-collez après qu’il est passé de main en main) signe son complotiste de façon infaillible. Les antisémites font exactement pareil.

      Enfiler des citations extraites de leur contexte, sans rien dire de ce dernier (dont vous ignorez évidemment tout) permet de faire dire n’importe quoi à n’importe qui. Cela en supposant que ces citations soient authentiques, ce qui, pour moi, est absolument non établi, vu la façon dont elles sont diffusées.

      Et au fait, où voulez-vous en venir ? Le nazisme était une bonne chose car c’est Churchill qui l’a dit ? C’est cela, qu’il faut comprendre ? Je pensais que Churchill, en tant que représentant de l’Anglo-saxonnerie, était l’incarnation du mal, pour les gens dans votre genre ?

    • Müller le meilleur

      28 septembre 2015

      Antisémite et nazi sont des accusations un peu rouillées.

      C’est un fait, perfide albion a toujours combattu la puissance dominante sur le continent de manière à maintenir un équilibre qui lui est profitable et lui permet de s’assurer le contrôle des mers. (Voir Napoléon et Hitler). D’ailleurs Thatcher s’est même opposée à la réunification allemande …

      De 1870-1871 à 1914, la montée en puissance de l’industrie allemande est fulgurante et menace dans bien des secteurs industriels l’économie britannique.

      « Made in Germany » By Ernst Edwin Williams, c’est en anglais malheureusement.

      https://archive.org/details/cu31924031247830

      Après 1945, l’Allemagne se voit dépecer une partie de son appareil industriel et de sa main d’eouvre mais comme seuls eux avaient les plans des pièces des appareils, les Alliés ont du passer commande aux Allemands, ajoutons à cela le plan Marshall qui a recapitalisé l’Allemagne, une Bundesbank crée indépendamment des pouvoirs publics par les Américains en 1948 (pour empêcher qu’un dictateur mégalo s’en empare de nouveau) a permis la fulgurante renaissance de l’industrie allemande.

      L’industrie britannique ne s’est d’ailleurs pas bien adaptée et a eu la « triche » d’avoir un empire colonial pour écouler sa drouille et bénéficiant de mesures protectionnistes, si bien que quand ils ont perdu cet empire, c’est une industrie complètement archaïque qu’a trouvée Lady Thatcher.

      Les Britanniques n’ont d’ailleurs plus la possession de leurs groupes automobiles, un comble pour l’ancienne usine du monde tandis que l’industrie allemande n’a jamais autant surperformé le reste du monde.

      https://fr.vikidia.org/wiki/Rivalit%C3%A9s_entre_l'Allemagne_et_le_Royaume-Uni_avant_1914

      D’ailleurs comme mentionné dans un article précédent sur ce site, l’agriculture allemande en s’aidant de son industrie a réussi à dépasser l’agriculture française et à dégager des excédents commerciaux sur les échanges agricoles et ce en temps de paix.

      Vous désirez une source neutre, voici René Pinon, chroniqueur français, patriote, démocrate, chrétien contre les totalitarismes … une ligne semblable à celle de cet institut en somme.

      https://fr.wikisource.org/wiki/La_Rivalit%C3%A9_de_l%E2%80%99Allemagne_et_de_l%E2%80%99Angleterre

      L’essor industriel de l’Allemagne occidentale est né du succès des armées allemandes ; mais, à son tour, c’est lui qui a engendré et rendu indispensable l’expansion commerciale et maritime. Les origines de cet essor inattendu et les causes de son succès ont été souvent et depuis longtemps analysées, trop complètement pour qu’il soit nécessaire d’y revenir [2]. L’industrie allemande s’est rendue redoutable à l’industrie et au commerce britanniques d’abord parce qu’elle disposait des mêmes matières premières, la houille et le fer, et ensuite parce que son outillage entièrement neuf, scientifiquement construit, méthodiquement employé, mettait les usines allemandes en état de supériorité incontestable sur celles d’Angleterre, déjà anciennes, habituées à triompher sans concurrens et devenues routinières. Des mines et des usines de Westphalie, des pays rhénans, de la Saxe, de la Silésie, des ports de la mer du Nord, de la Baltique et du Rhin est sortie une Allemagne nouvelle, commerçante, maritime, libérale, toute prête à disputer à la Grande-Bretagne l’empire des mers et l’empire des affaires et aussi, aux hobereaux prussiens de l’Est, la direction de l’Empire. C’est cette Allemagne nouvelle qui, avec l’empereur Guillaume II, va reprendre, à sa manière, l’œuvre de la conquête allemande et prétendre à l’hégémonie universelle.

      […]

      La concurrence commerciale est de tous les temps ; mais la lutte pour les débouchés n’est devenue si âpre que depuis le développement monstrueux de la grande industrie. « Le commerce dirigé d’après cette méthode, a écrit le grand historien anglais de l’impérialisme, J. R. Seeley, est presque identique à la guerre et peut difficilement manquer de conduire à la guerre. » Nous voilà loin des peintures allégoriques et des discours d’expositions universelles qui célèbrent « le commerce rapprochant les peuples ! » « Le commerce conduit à la guerre, dit encore Seeley, et la guerre nourrit le commerce. » La concurrence, quand elle a pour ressort la nécessité et pour aiguillon la dure cupidité des richesses, est l’une des formes les plus féroces de la lutte pour la vie. Entre l’Angleterre et l’Allemagne, il y eut longtemps concurrence avant d’y avoir lutte. Ce fut la grande enquête de 1885-1886, sur la baisse du commerce britannique, qui ouvrit les yeux des négocians anglais ; elle révéla leur apathie et leur routine en même temps que l’activité, la bonne organisation, l’outillage supérieur et aussi les audacieuses contrefaçons des vendeurs de « camelote allemande. » Produits souvent mauvais, mais moins chers, adaptation aux goûts de chaque pays et de chaque clientèle, emballage soigné, longs crédits, telles sont les causes que l’enquête attribue au succès des articles allemands. Chaque conquête nouvelle de l’industrie allemande résonne, comme un glas funèbre, jusqu’au cœur de la Cité de Londres, de Manchester ou de Birmingham. Tantôt c’est un bateau qui apparaît, portant le pavillon de la Hamburg-Amerika, et qui traverse l’Atlantique plus vite que leurs concurrens de la White-Star : perdre un record, fût-ce au foot ball ou à la boxe, c’est, pour un Anglais, un désastre national. Tantôt c’est une des statistiques qui prouve que le port de Hambourg est devenu le premier du monde. Jusque sur les marchés coloniaux anglais, les produits allemands arrivent en masse tandis que les tarifs Mac-Kinley et Dingley ferment le marché des Etats-Unis et y préparent l’essor d’une formidable concurrence. Bien plus, les articles allemands. envahissent même la métropole : on voit venir le jour où l’Angleterre achètera à l’Allemagne plus qu’elle ne lui vendra [3]. La panique est à son comble au moment où Edwin Williams jette son fameux cri d’alarme : « Made in Germany ! » et où il décrit, avec une verve pittoresque, l’invasion des articles allemands, prélude de l’invasion des casques à pointe. L’année 1897 est particulièrement brillante pour le commerce allemand ; les consuls anglais redoublent leurs avertissemens ; l’un d’eux écrit d’Allemagne : « Tout marque l’énorme progrès économique accompli par l’Allemagne durant ces vingt-cinq années ; tout traduit au dehors le gigantesque effort de ce pays pour arriver à la tête du mouvement industriel et évincer tous ses rivaux. »

      La lutte des deux peuples, vers cette époque, est devenue, de part et d’autre, pleinement consciente ; c’est l’Allemand que tout bon Anglais regarde maintenant comme son ennemi, c’est lui qui menace sa fortune et sa vie ; les discours de M. Joseph Chamberlain, sa campagne en faveur d’une union douanière de l’Angleterre avec ses colonies, ses exagérations de politicien, font pénétrer dans tout le Royaume-Uni l’idée d’un péril germanique imminent. En Allemagne, les harangues de l’Empereur, la propagande de la Ligue navale, familiarisent le public avec l’idée de l’expansion maritime et l’habituent à considérer l’Anglais comme le seul adversaire qui lui reste à abattre pour exercer l’hégémonie matérielle et morale du monde civilisé. De commerciale qu’elle était, la rivalité devient nationale ; elle dégénère en une hostilité générale, en une défiance universelle qui dénature jusqu’aux intentions conciliatrices des souverains et des hommes d’Etat. Chacun des deux peuples se jette dans la lutte avec son tempérament : l’Anglais froidement passionné, avec des crises d’angoisses collectives où l’agitation et l’inquiétude générales gagnent jusqu’au gouvernement, et, dans la pratique, tenace, persévérant, mais opportuniste, prompt, quand il en sent la nécessité, à jeter du lest et à sacrifier des intérêts secondaires pour assurer des résultats capitaux ; — l’Allemand discipliné, fier de ses succès nationaux, adroit, actif, insinuant en affaires, avec des allures indiscrètes de maître partout chez soi, qui exaspèrent le flegme correct du gentleman britannique, une façon agressive de faire sonner la force et les victoires de l’Empire pour une commande de cinq marks, un air altier de conquérant toujours prêt, même hors de propos, à dire comme son Empereur : « Nous autres Allemands, nous craignons Dieu, et nous ne craignons rien autre au monde. »

      […]

      En Angleterre, la fraction la plus ardente de l’opinion ne se cache pas de souhaiter une guerre avec l’Allemagne : détruire la flotte, saisir les colonies, ruiner la concurrence allemande, imposer une limitation des arméniens sur mer, voilà les bénéfices qu’elle en attend. Mais l’Angleterre est précisément la moins démocratique des nations européennes ; elle est menée par des aristocraties ; aristocratie de race, aristocratie d’argent, aristocratie ouvrière des trade-unions ; elle est la seule en Europe qui n’ait pas une organisation militaire démocratique, puisqu’elle n’a pas la conscription, qu’elle ne peut mettre sur pied qu’une petite armée de métier, et que ses matelots eux-mêmes sont recrutés par engagemens. Il en résulte qu’elle ne dispose pas des forces militaires suffisantes pour faire seule la guerre à une puissance comme l’Allemagne. D’ailleurs, le Roi, le gouvernement et la partie la plus éclairée de la nation se rendent compte qu’une guerre comporte toujours, pour un bénéfice incertain, de terribles risques. Au moindre échec, ce serait peut-être la famine, avec la masse de ces unemployed qui sont plus d’un million et demi, et dont le nombre grossit chaque jour, et là-bas, dans les colonies, le soulèvement des indigènes que travaille déjà le ferment libéral et national. Edouard VII est un pacifique ; ses combinaisons n’ont pas pour fin la guerre, mais son but est de fonder en Europe un ordre durable, un équilibre stable, et d’assurer ainsi l’avenir avant l’heure où son fils recevra la redoutable charge de la couronne. L’Allemagne, moins encore que l’Angleterre, a intérêt à la guerre ; pour être grande en Europe, elle n’a qu’à conserver, à maintenir ; hors de chez elle, pour son expansion économique déjà si brillante, elle n’a besoin que de paix et de « porte ouverte ; » sa production industrielle s’accroît, sa population essaime, son « déficit alimentaire » grossit ; elle a besoin de débouchés, non de conquêtes ; elle a déjà, chez elle, trop de populations réfractaires à la germanisation. En outre, elle est travaillée par des courans politiques libéraux et démocratiques dont certains incidens récens ont révélé l’intensité. Voilà pourquoi l’Empereur, dont l’Allemagne vient de célébrer avec enthousiasme le cinquantième anniversaire, le maître de la plus grande et de la plus forte armée qu’on ait jamais vu, est en même temps le plus pacifique des souverains. Il en a donné, depuis trente ans, assez de preuves pour qu’il ait le droit d’être cru lorsqu’il le proclame. Il ne tirerait l’épée que le jour où il croirait menacé l’héritage qu’il a reçu de ses pères, ou le jour où il verrait se fermer les débouchés nécessaires à la vie de l’Allemagne industrielle et commerçante. Les guerres d’hégémonie politique ne sont plus de notre temps ; l’Europe, en créant un système nouveau d’alliances, d’ententes et d’accords qui a fait ses preuves dans la bataille diplomatique d’Algésiras et, depuis, dans diverses circonstances, a manifesté sa résolution d’établir l’équilibre sur la parité des droits de chacun et de rejeter toute suprématie indiscrète ; des faits très récens prouvent que l’Allemagne l’a compris et, pour l’avoir admis, elle n’a rien perdu de son prestige, mais elle a regagné des sympathies que son intransigeance avait éloignées.

    • ClauZ

      29 septembre 2015

      Vos commentaires à rallonges sont assez pénibles à lire sur un blog!
      Merci de faire condensé. 🙂

    • idlibertes

      30 septembre 2015

      +1

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Ok, j’essayais d’être exhaustif et précis mais c’est vrai que ça prend de la place, je tenterais d’être plus lapidaire et concis.

      Premier essai :

      Règle de la méthode Gave :

      Il n’y a jamais un seul cafard dans une cuisine. Imaginons qu’une société annonce qu’elle a découvert qu’un employé indélicat a perpétré quelques indélicatesses… Vendez aussi vite que vous le pouvez. D’autres cafards vont sortir des que la lumière sera éteinte.

      https://institutdeslibertes.org/pragmatisme-et-gestion-de-portefeuille/

      Doit-on généraliser à tout un secteur cette règle ?

      En 2008, avec la chute de Lehmann Brothers, on a découvert des cafards dans tout le secteur financier, là on pourrait avoir un effet pareil sur le secteur automobilier.

    • Matteo

      29 septembre 2015

      « D’ailleurs, la partie de l’Allemagne que la France a sucrée (Alsace) est aussi bien adaptée à ce genre d’économie avec Schneider Electric, Alstom .. »

      Hallucinant que vous osiez venir poster ce genre de sal…rie annexionniste. Cela ne vous a pas suffi l’état dans lequel l’Allemagne a été laissée en 1945 pour prix de sa folie ?

      Allez donc demander aux alsaciens s’ils sont allemands. Les alsaciens ne sont pas plus allemands que les néerlandais. Pour avoir vécu quelque temps en Alsace, on fait très bien la différence selon qu’on est d’un côté ou l’autre de la frontière.

      Quant à l’innovation allemande, ils restent bloqués sur l’automobile et sur la machine outil depuis la fin du 19ème siècle. Alors ils sont certes très efficaces dans ce domaine, mais ce qui les guette avec les technologies de l’information qui transforment tous les secteurs d’activité, c’est la même « commoditization » que ce qu’Intel et Microsoft ont fait subir aux fabricants de PC.

      Sans compter que les chinois voudront et vont construire leurs propres marques de luxe comme les japonais l’ont fait avec Lexus. Et là, ce sera la fin des haricots.

      On peut dire ce qu’on veut sur le mercantilisme apéricain et les torsions de bras que les USA infligent à leurs concurrents étrangers (non-chinois), mais les USA, eux, continuent d’inventer les activités et les modes de production de demain.

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      Je ne vais pas rouvrir le débat sur l’appartenance de l’Alsace à l’Allemagne ou la France, c’est entériné.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Annexions_de_l'Alsace-Lorraine

      Pour ce qui est de l’industrie allemande, certes ils sont encore dans la mécanique, industrie 2ème génération mais contrairement aux Français et aux Britanniques, ils ont réussi à s’adapter à l’électronique et l’informatique et leurs entreprises centenaires survivent et surperofrment comme jamais, alors que les constructeurs autos anglais sont à capitaux indiens et les constructeurs français patinent, même ceux des USA sont en situation délicate d’où acharnement sur VW.

      Pour Mercedes, leur patron Pieter Zesche ou un truc comme ça est conscient de ce qui s’est passé avec IBM et Microsoft, Apple … et ils travaillent d’arrache-pied sur les voitures électriques, pilote automatique … Lexus (Japonais) a essayé de faire des berlines de luxe mais ça a bidé …

      Pour l’économie américaine, de nouvelle génération, autant Apple, Google, Microsoft, Cisco … ont de vrais business models, autant il me semble mais on doit attendre la récession pour voir qui survivra dans toutes ces start-ups qui me paraissent survalorisés, comme en 2000 d’ailleurs.

      J’ai appris que Jeff Bezos est devenu 4ème fortune mondiale alors que son entreprise peine à faire de profits (et en partie grâce à du clud computing en plus), et n’a comme savoir-faire que de la logistique, pareil pour Tesla, Twitter … ne nous emballons pas trop vite.

    • idlibertes

      30 septembre 2015

    • Matteo

      30 septembre 2015

      Non, cela n’a absolument rien d’entériné. Votre article de Wikipedia choisit un point de départ parfaitement subjectif.

      Si on remonte plus loin dans l’Histoire, le territoire qui est aujourd’hui l’Alsace fait partie du royaume de Francie. L’Allemagne est une appellation géographique créée au 10ème siècle. Et avant la Francie, l’Allemagne c’est la Gaule.

      Tout cela, ce n’est donc que de la vulgaire propagande annexioniste d’un nationalisme de bas étage. Le dialecte alsacien est un dialecte germanique de la même manière que l’anglais ou le néerlandais est un dialecte germanique.

      D’ailleurs, c’est en connaissance de cause que la Prusse a refusé qu’en 1871 les alsaciens puissent s’exprimer par plébiscite : elle savait trop bien que le résultat donnerait une quasi-unanimité pour un non-arrachement à la France.

      Pour le reste, vous vous contentez de répéter les éléments de langage des dircoms des entreprises allemandes …

    • idlibertes

      30 septembre 2015

      De toutes les façons , les seuls concernés sont les alsaciens . Descendant d alsacien , je peux dire que tous étaient Francais dans l âme et le sang versé .

      Saint Augustin schoeffler , priez pour nous .

    • Müller le meilleur

      30 septembre 2015

      On va encore me traiter de troll et je le regrette.

      72 av. J.-C. : les peuples germaniques (composés majoritairement des Suèves et des Triboques) traversent le Rhin et s’installent en Alsace (estimés entre 137 000 et 275 000 selon l’historien August Meitzen).

      Ensuite, elle devient romaine.

      Puis, ensuite à partir de la seconde moitié du IVe siècle après J.-C., de nombreux Germains, notamment des Alamans s’installèrent progressivement dans l’Alsace romaine.

      Culturellement :

      Le patois alsacien ressemble d’ailleurs plus à de l’allemand que du français, de l’anglais ou du néerlandais, faut vraiment troller pour le nier.

      Le nom des villes, je n’en parle même pas, l’architecture non plus, le fait qu’il y ait un tas de protestants non plus et de turcs.

      Pire, ils mangent de la choucroute …

      Economiquement :

      Comme déjà dit : ils excellent dans l’industrie 2ème génération.

      Première région exportatrice par habitant de France comme … devinez …

      Par contre, ils font du vin comme les Français et non de la bière.

      Cela dit, c’est un richesse qu’à la France d’avoir une diversité de région et de paysage unique en Europe.

      Quand on voit la Bretagne, Paris, le Midi, l’Alsace, l’Auvergne, la Savoie, le Languedoc-Roussillon, Lyon … Magnifique pays 🙂

      Pour revenir au sujet de l’article, les entreprises allemandes pètent de forme, du moins en ce qui concerne l’automobile.

      UK : rachetée par les Indiens
      Espagne : Seat racheté par les Allemands
      Suède : Saab disparue et Volvo rachetée par les Japonais
      Italie : Alfa Roméo disparue et Fiat en difficulté, mariée à Chrysler
      France : PSA en difficulté, Renault qui survie en vendant de la drouille.
      USA : GM en faillite, maintenue à bout de bras par l’Etat avec de nouveaux subprimes. Tesla ne vivant que par des subventions comme les panneaux solaires et sans réel business plan. Vive les taux 0.
      Japon : Ok
      Allemagne : Plus-que-parfait.

      Comme le décrivait avec génie Michel Albert (Capitalisme contre capitalisme), le capitalisme nippo-allemand a une vision à long-terme et ne se contente pas de faire joujou avec les profits et les dividendes tous les 3 mois, quand j’ai commencé à suivre la Bourse, la première capitalisation était General Motors et puis quelques mois plus tard, FAILLITE. Eh oui, la vision financiariste à court-terme (prêter à des particuliers peu solvables pour doper ses ventes) donne l’illusion jusqu’au jour où les taux remontent et BAM ! Et le pire, c’est qu’ils recommencent, comme la bulle internet qui recommence. Les investisseurs ont-ils une mémoire ???

    • idlibertes

      30 septembre 2015

      Ce que vous pensez n’ a aucune importance . Les alsaciens eux , se considèrent Francais. Ce débat ridicule est clos.

    • Matteo

      30 septembre 2015

      Muller, vous rendez-vous compte que vous nous resservez une bouillie de pseudo histoire construite par les pangermanistes de la fin du 19ème siècle ?

      Les incursions des tribus suèves en Alsace et un peu plus à l’ouest dans les années 60 avant notre ère ont été des plus courtes puisque dès 58-57 avant notre ère, les armées romaines dirigées par un certain César, et ses alliés gaulois, ont quasi massacré une part considérable de ces tribus germaniques et repoussé les autres sur la rive droite du Rhin.

      Bref, s’il vous plaît, cessez donc avec ces digressions hors sujet, fausses et plus que tendancieuses. Si vous vous interrogez sur la terre natale des germains, il va falloir les rapatrier en Scandinavie.

      Même chose avec vos formules à l’emporte-pièce sur le capitalisme ceci ou cela.

      La vision à long terme du capitalisme japonais s’est traduite par un véritable naufrage dans tout le secteur de l’électronique où les anciens géants japonais sont à peu près réduits au rôle de sous-traitant. Long termisme ou court termisme supposé, quand on s’endort sur des lauriers, qu’on loupe des virages et qu’on ne sait pas s’adapter à de nouvelles conditions de marché, on se plante.

    • Sémaphore

      28 septembre 2015

      Ce qui vous rendrait agréable à lire serait que vous divisiez vos phrases interminables en trois ou quatre morceaux séparés par des points permettant la respiration de l’ esprit du lecteur.

    • idlibertes

      28 septembre 2015

      De temps en temps, l’auteur peut s’octroyer une pause Chateaubriand. En général, Charles Gave écrit plutôt court, surtout quand il parle d’Economie. Cette semaine est plutôt un article de réflexion dont les phrases parfois, vont jusqu’à deux lignes. on est loin de Proust.

    • charles gave

      28 septembre 2015

      Cher lecteur
      Le probleme du cash est que quand la gamelle arrive et que les actions perdent 50 % , si vous avez 50 % de cash, vous perdez 25 % de vos actifs
      Si vous detenez une obligation US longue et qu’elle monte de 50 % , vous vous retrouvez a plat
      C’est ce qui s’est passe depuis 1998
      Ca ne marche que si l’inflation s’ecroule ou que nous ayons une deflation, ce qui me parait bien parti
      et donc je prefere proteger mon portefeuille avec des obligations qu’avec du cash
      Amities
      cg

    • Müller le meilleur

      28 septembre 2015

      Ah ok, parce que l’expression du moment : « Cash is King »

    • idlibertes

      29 septembre 2015

      et before gold was king

      How did that turn out for U?

    • Arolde

      28 septembre 2015

      @RIZ
      Vous dites « La décennie 2020 à 2030 sera électrique car c’est le prix qui dicte les tendances et l’électrique sera compétitif par rapport au carboné dans 10 ans »

      Vous opposez l’électrique au « carboné » ; mais il faut bien comprendre que l’électrique n’est qu’un forme d’énergie convertie majoritairement depuis du carboné ! Sans compter que si toute la société se mettait à rouler à l’électrique, alors il faudrait construire quantité de centrale qui serait donc des centrales à charbon, pétrole et assimilé.

    • v

      29 septembre 2015

      De quelle origine l’électricité ? Sachant que pour 1kw facturé, il faut, en moyenne, produire 3kw…. à partir du fioul ou du charbon dans la plupart des cas.

  • Gerldam

    28 septembre 2015

    La véritable alternative était entre respecter les émissions et avoir une puissance beaucoup plus faible ou garder une puissance agréable pour le conducteur et tricher. Or conserver une puisance correcte et réduire les émissions sont choses contradictoires. Il n’y a pas de solution miracle autre que très coûteuse. Or VW voulait aussi conserver leurs marges. Cela devient alors la quadrature du cercle: puissance « normale », émissions de NOx basses et prix contenu, tout cela est globalement antinomique. On peut facilement faire deux des critères mais pas trois à la foi.
    Le bon compromis eut été sans doute de baisser les performances (mais pas trop), et d’accepter un surcoût. C’est ce compromis-là que les dirigeants de VW n’ont pas voulu faire.
    cela leur coûtera cher.
    Ceci dit, du point de vue du client, notamment français, cet épisode n’aura quasi aucun impact car les seuls critères que le client regarde sont:
    – le prix
    – la gueule de l’engin
    – la consommation
    – la fiabilité

    Les NOX, a) il ne sait pas ce que c’est b) il s’en fiche.

    Répondre
  • nolife

    28 septembre 2015

    Du chaos émergent les héros.

    – Quand la France était sous domination des anglais, une gamine de 17 ans est sortie de nulle part pour sauver la patrie.
    – Du chaos de la Révolution et la Terreur a surgi Napoléon qui a rétabli l’ordre en France.
    – Après les émeutes de 1848, Napoléon III a remis de l’ordre et permis à l’industrie française de se développer.
    – Pendant la 1GM, Clemenceau a finalement pris les rênes du pays.
    – Après la 2 GM, puis la guerre d’Algérie, le général de Gaulle est sorti du bois

    N’en déplaise aux libéraux et aux socialistes, la France, c’est un leader qui sort de nulle part et qui porte à bout de bras le pays quand il est dans le chaos, ce n’est pas un comité, un directoire, une assemblée constituante, un parlement, des Etats généraux ou je ne sais quoi qui se met d’accord et prend des décisions sages …

    On peut faire la parallèle avec d’autres pays comme le Chili (Pinochet), la Russie (Poutine), Turquie (Ataturk) et plus négativement l’Allemagne (Hitler).

    La destruction créatrice s’applique aussi à l’époque …

    D’ailleurs, on constate la même chose au foot, sans des numéros de 10 de gros calibre, du style Zidane ou Platini, malgré le talent de Cantona, Papin … rien du tout …

    Mais pour ça, les universitaires, politciens, élites intellectuelles plus généralement doivent ravaler leur fiertés et leur égos et laisser la place à un militaire, le problème c’est que la grande muette est plus muette que jamais. Tant que la situation n’est pas chaotique et que les militaires sont payés.

    Répondre
    • gil

      28 septembre 2015

      @nolife : de votre petite tirade je conclus l’inverse : quand tout va bien, la caste des parasites s’organise pour prendre et garder le pouvoir, mais quand leur incompétence produit les résultats que quiconque de compétent prévoyait, on fait appel aux gens vraiment compétents….qui d’ailleurs payent le prix fort et ne sont pas aimés des castes parasites et de leurs serviteurs médiatiques….
      Quand au thème d’aujourd’hui, il me semble que le pot catalytique diesel développé par Peugeot est très efficace…mais nos gouvernements préfèrent lutter pour placer leurs copains (ex :moscovice) que pour défendre les intérêts français

    • Arsene Holmes

      29 septembre 2015

      Ces héros peuvent aussi arriver de facon totalement démocratique i.e etant élu légitimement tout en étant la bonne personne au bon moment comme Thatcher, Reagan, Jean-Paul II etc.

      Quoique l’on pense de ces deux personnage, ils ont tous les deux transformés leur pays et indirectement le reste du monde

    • Müller le meilleur

      29 septembre 2015

      Oui mais malheureusement, il faut attendre de toucher le fond du gouffre (FMI en GB en 1977, prise d’otages en 1979 en Iran, crise de la Suède en 1992, crise de la NZ en 1984, crise du Canada en 1994, l’Allemagne qui n’était pas complètement au fond avec Schröder a vu ses fruits cueillis par l’inerte Merkel qui se la joue bonne mère de famille sans avoir touché à quoi que ce soit, si Hollande et Valls vont au bout du chemin, outre qu’ils n’ont peut-être pas la majorité parlementaire, ils risquent de devoir prendre leur retraite, et en France malheureusement, les crises, ce n’est pas juste des élections anticipées, c’est parfois des guerres civiles, des coups d ‘état, des émeutes, grèves … et un homme fort qui en sort …(1958, 1945, 1917, 1848-1851, 1814-1815, 1830, 1789-1799) et parfois comme le déplore Zemmour : Mai 68 avec personne pour prendre le flambeau sauf quelques années plus tard avec Mitterrand …. pour le meilleur et surtout le pire

Me prévenir lorsqu'un nouvel article est publié

Les livres de Charles Gave enfin réédités!