5 mai, 2022

Kazakhstan : le cœur de l’Eurasie

Devenu indépendant en 1991, après avoir rejoint l’Empire tsariste au XVIIIe siècle puis l’URSS, le Kazakhstan souhaite désormais entrer dans une nouvelle phase de son développement. Après les violentes émeutes de janvier dernier, qui ont déstabilisé le gouvernement et contraint le président à faire appel à ses voisins, dont la Russie, pour rétablir l’ordre, le pays poursuit les réformes constitutionnelles engagées en 2019. 

 

Une situation géographique unique

 

S’il n’est peuplé que de 22 millions d’habitants, le Kazakhstan est le 9e plus grand pays du monde en termes de superficie et celui qui dispose du plus grand PIB en Asie centrale. Frontalier de la Russie et de la Chine, il borde également la mer Caspienne, où se trouvent d’importants gisements de pétrole. Par la Caspienne, il est voisin de l’Iran et de l’Azerbaïdjan et se trouve ainsi en prise directe avec les événements du Caucase. C’est donc un très large pays, que la géographie place au centre de l’Eurasie et au cœur des nouvelles routes de la soie. Raison pour laquelle Xi Jinping y a officiellement lancé le programme de la BRI (Belt and road initiative) en 2013 à Astana. 

 

Renommée Noursoultan en 2019, la capitale du Kazakhstan est une immense ville nouvelle édifiée à partir des années 1990. Si la ville officielle a été créée en 1830, elle n’était qu’une petite ville au milieu de la steppe avant de devenir la capitale du nouvel État indépendant. Les plus grands architectes sont venus travailler dans la capitale, dont Norman Foster, à qui l’on doit entre autres la tour Bayterek (le grand peuplier) et le palais de la paix et de la réconciliation. Avec près de 50 immeubles de plus de 100 mètres de haut, Noursoultan est la ville d’Asie centrale qui compte le plus de gratte-ciel. Les architectes ont réussi à conserver un style kazakh à ces immeubles de verre et de hauteur, soit par le choix des couleurs soit par l’insertion de certains motifs, ce qui évite de donner un style international neutre et apatride. Reste qu’avec des hivers très rigoureux et un gel persistant 6 mois sur 12, la vie est rude dans la capitale kazakhe. 

 

Réformes politiques

 

La volonté de l’actuel gouvernement est de faire entrer le pays dans une « seconde république ». Pour cela, près d’un tiers des articles de l’actuelle constitution sont en cours de réécriture afin de passer d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Le président aura moins de pouvoir et les deux chambres du Parlement sont renforcées (le Sénat et le Majilis, sorte d’Assemblée nationale). Bien que l’ethnie kazakhe soit majoritaire, avec près de 65% de la population, le pays est multiethnique, avec une forte présence de Russes (environ 20%). Cette diversité est le résultat de la longue présence dans l’empire soviétique, de nombreux Allemands et Baltes ayant été déportés au Kazakhstan, où vivent désormais leurs descendants. L’enjeu du pays nouvellement indépendant a été de cimenter une unité nationale et de faire primer l’appartenance au Kazakhstan sur l’appartenance à l’ethnie. Le risque de scission des minorités turkmènes ou ouzbeks était réel. La part des Russes a fortement diminué au cours des trente dernières années, renforçant d’autant l’ethnie kazakhe. Le déplacement de la capitale d’Almaty à Astana, dans le nord du pays et à proximité de la frontière russe, était une façon de marquer l’espace et d’éviter que les territoires du nord ne soient récupérés par Moscou. 

 

L’actuelle guerre en Ukraine donne raison à ceux qui craignaient une ingérence de la Russie dans son étranger proche. En envahissant l’Ukraine, Poutine n’a pas seulement perdu sa crédibilité auprès des Européens et des Occidentaux, il s’est aussi coupé de ces anciens pays d’URSS, notamment ceux d’Asie centrale et des pays baltes, qui sont d’autant plus convaincus d’accélérer leur indépendance et leur autonomie à l’égard de la Russie. On peut comprendre la nostalgie des Russes : à l’époque soviétique, un seul passeport permettait de se rendre de la Sibérie au Turkestan, de l’Europe du nord aux confins de l’Asie centrale et partout le russe était parlé. Désormais, des frontières ont été hérissées et, si le russe est encore utilisé au Kazakhstan, l’anglais y est de plus en plus prédominant. 

 

Pour répondre à l’enjeu ethnique, les Kazakhes ont créé une assemblée originale : l’Assemblée des peuples du Kazakhstan (APK), qui regroupe les représentants des ethnies et des religions et qui se réunit au moins une fois par an. Dans une grande salle des congrès qui reprend l’esthétique des yourtes mongoles, avec tapis moelleux au sol et plafond en forme de tente biseautée, les différents délégués présents donnent à la réunion une allure de Michel Strogoff autour du grand khan. Avec leurs habits traditionnels, leurs toques de fourrure, leurs médailles de l’armée rouge pour les plus anciens, c’est toute l’Eurasie qui se retrouve lors de ces réunions. Pour le Kazakhstan l’enjeu est vital : éviter l’éclatement du pays, maintenir son unité, empêcher le développement de mouvements sécessionnistes et de l’islamisme. La formule fonctionne, le pays ayant réussi à être viable, ce qui était loin d’être acquis lors de son indépendance en 1991. 

 

Attraits économiques

 

L’erreur des Russes est d’avoir fait primer la politique sur l’économie. Plutôt que de vouloir maintenir une emprise politique sur son ancien empire, Moscou aurait dû passer par le renforcement des liens économiques et le développement des échanges via ses entreprises. Un pays omniprésent au Kazakhstan est ainsi l’Italie, premier investisseur européen dans le pays. Par l’agroalimentaire bien sûr : les restaurants italiens, de pâtes et de pizzas, sont omniprésents dans la capitale et les grandes villes, mais aussi par l’industrie technique et pharmaceutique. Évitant de passer par les canaux diplomatiques longs et trop liés aux aléas des relations politiques entre les pays, les entrepreneurs italiens ont négocié directement et ont ainsi pu gagner de nombreuses parts de marché. La Suisse est l’autre pays européen très présent au Kazakhstan. La France se classe en dixième position des investisseurs, derrière les Pays-Bas. Avec une élite cultivée et de haut niveau et un développement économique en pleine croissance il y a pourtant beaucoup plus à faire au Kazakhstan et en Asie centrale qu’en Afrique. Entrepreneurs et entreprises françaises ont une grande carte à jouer dans les steppes de l’Eurasie.

 

 

  

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

22 Commentaires

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  • Dominique

    16 mai 2022

    France24 est la voix officielle de la France à l’étranger. Cette chaine de Radio France créé et diffusé quotidiennement des programmes de haine anti-France en Afrique, et ailleurs dans le monde.
    La présentation, hier, par France24 d’un documentaire sur le  » massacre de tirailleurs sénégalais par l’armée française en 1944 au Sénégal  » est actuellement twittée et retwitée dans toute l’Afrique.
    France24 est la 5ème colonne qui détruit ma présence française dans le monde.
    https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/invit%C3%A9-du-jour/20220511-marie-thomas-penette-et-fran%C3%A7ois-xavier-destors-r%C3%A9alisateurs-thiaroye-1944-un-crime-de-masse

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  • Dominique

    15 mai 2022

    Petit post scriptum :
    Voici une des façons dont le gouvernement français créé quotidiennement de la haine anti-France de par le monde.
    France24, chaine Internationale de l’organisme public de désinformation Radio France, multilangues, a produit et diffuse un film sur un pseudo  » massacre de tirailleurs sénégalais par l’armée française à Dakar en 1944. »
    Cette fausse information est actuellement retweetée dans toute l’Afrique , c’est dans un tweet malien que je l’ai repérée ).
    France24 fait évidemment tout le mal possible contre les Français !
    Nul besoin du groupe Wagner, la France a sa propre 5ème colonne anti française avec France24.
    https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/invit%C3%A9-du-jour/20220511-marie-thomas-penette-et-fran%C3%A7ois-xavier-destors-r%C3%A9alisateurs-thiaroye-1944-un-crime-de-masse

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  • Dominique

    15 mai 2022

     » il y a pourtant beaucoup plus à faire au Kazakhstan et en Asie centrale qu’en Afrique…  »
    Ah bon ? Ne peut-on pas commercer dans plusieurs continents à la fois ?
    Des entreprises françaises permettent encore à des millions d’Africains de travailler et de vivre dignement, malgré la calamiteuse politique dite de décolonisation décidée en son temps par de Gaulle.
    Et des militaires français ont continué à y mourir pour que des Africains puissent vivre librement.
    Hélas, des dirigeants français qui haïssent la France ont proclamé que les Français sont des esclavagistes et des colonialistes.
    Et en Algérie, que la France y a commis un génocide ( ! )
    Il faut porter attention à ces comportements anti-français chez nos dirigeants.
    Résultat : aujourd’hui, le gouvernement d’Algérie soutient ouvertement des Tchadiens anti-Français qui ont incendié hier un consulat français au Tchad, saccagé des stations essence Total, détruit un monument militaire élevé en 1941 à la gloire de Forces Françaises Libres, et brûlé des drapeaux français.
    Après l’Algérie, le Mali, c’est tout le Sahel qui risque de se dresser contre des Français expatriés.
    Et qui sait, et quand, les autres pays comme la Côte d’Ivoire où il y a encore beaucoup d’entrepreneurs français qui font tourner l’économie ?
    J’ai travaillé en Mauritanie, en Cote d’Ivoire, et en Algérie pour une entreprise française. Nous y gagnions beaucoup d’argent et nos entreprises étaient très profitables pour les populations de ces pays.
    Il ne tenait qu’aux gouvernants de la France de favoriser les investissements d’entrepreneurs français en Afrique. Et c’était si facile en Afrique francophone !
    Vous vous trompez donc JB Noé : il n’y a pas  » plus à faire  » au Kazakhstan ( et ailleurs ) qu’en Afrique !
    Et les Africains méritent, comme les autres peuples du monde entier, les industriels français, les enseignants français etc. et il est possible de faire des affaires partout.
    Mais des chefs d’état français y proclament leur haine de la France et s’y comportent avec le mépris envers des gouvernants africains.
    Ils sont finalement des racistes envers les Français comme envers les Afticains…
    A continuer ainsi, non seulement les entrepreneurs français seront chassés de toute l’Afrique francophone, mais les touristes et les voyageurs français aussi.
    https://mobile.twitter.com/hashtag/tchad?src=hashtag_click

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  • Dominique

    11 mai 2022

     » L’actuelle guerre en Ukraine donne raison …  »
    En parlant ainsi de la Russie vous prenez partie contre un « agresseur » sans lui donner la parole, alors que les dirigeants russes ont largement communiqué sur l’imminence d’une attaque militaire massive de l’armée ukrainienne.
    Vous ignorez aussi les crimes de guerre commis contre des prisonniers de guerre par des éléments d’Azov qui arborent des insignes nazis.
    Tout cela est trop grave pour être tu.
    A partir de 17 min, ce Français de retour de mission médicale en Ukraine témoigne.
    Il confirme ce que l’on sait par ailleurs depuis des semaines mais qui est caché par les médias français, et ces vérités ne peuvent pas être ignorées dans des pays comme le Kazakhstan.
    La géopolitique en sera forcément affectée.
    https://m.youtube.com/watch?v=ZoKnhXnp-Zk

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  • Dominique

    10 mai 2022

    Ce pays est on ne peut plus proche de la Russie. La récente intervention russe pour le sauver suffit à le prouver. Et déjà des entreprises russes y créent des sociétés afin de pouvoir continuer à commercer avec l’ouest ! ( Les entrepreneurs russes n’ont pas besoin de décrets de leur état pour faire des affaires. )
    Et le peuple y fête le 9 mai 1945 – jour de La victoire contre l’Allemagne nazie – tout comme en Russie, en défilant avec les portraits des pères décédés au combat de 1941 à 1945 :
    https://astanatimes.com/2022/05/on-victory-day-kazakhstan-honors-and-pays-tribute-to-world-war-ii-veterans/

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  • Godounov

    8 mai 2022

    D’accord avec l’article, sauf sur le point de la Russie
    Il me semble que Kazakhstan et Russie restent de solides alliés,pour preuve les tentatives de renversement du pouvoir par la CIA il y a quelques semaines, annihilée avec l’aide de l’armée russe
    Le Kazakhstan reste solidement ancré dans la zone d’influence russe, il n’a de toute façon pas franchement le choix puisque enclavé entre la Russie et son surpuissant allié chinois

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    • Dominique

      10 mai 2022

      Ce n’est pas si simple, car l’Empire (anglo)-américain étend sa toile sur le monde entier. La proximité de ce pays avec la Russie et la Chine en fait une proie de choix pour l’Empire.
      Une lecture attentive du journal Astanatimes permet de voir que tant « Washington » que « Bruxelles » établissent toutes sortes de liens avec ce pays.
      La stratégie des Maîtres du monde commence toujours par des échanges culturels, éducatifs, philosophiques, commerciaux, etc.
      Ainsi ils veulent attirer les sympathies de la jeunesse ( cf. l’article sur la mission de Harvard ), et la criminelle Madeleine Albright est de revue en faisant amie amie avec le représentant du Kazakhstan à l’ONU qui est une femme.
      Ces liens nz sont évidemment pas innocents, et on peut sans difficulté envisager les intentions profondes de l’Empire : faire entrer ce pays dans une Union Économique avec l’Ouest ( un traité du genre de l’EU ) et sortir ce pays de l’OTSC pour le faire entrer dans processus militaire sous prétexte d’indépendance.
      Évidemment cela ne sera pas simple mais l’Empire est rodé. La tentative de janvier 2022 a dévoilé ses intensions.
      Il faut aussi regarder à long terme : les banquiers anglais mirent longtemps à créer le Commonwealth, puis ils s’installèrent à New York d’où ils dirigent maintenant leur nouvel empire qui est également mondial.
      Ils ont le temps devant eux, l’argent pour tout acheter, et l’histoire a montré leur cruauté inouie contre les populations.

    • Dominique

      11 mai 2022

      Cet enclavement n’empêche pas les assaults tous azimuts de Washington, Bruxelles pour s’infiltrer dans la société kazakhstanaise.
      La lecture de astanatimes est édifiante à ce sujet.
      Harvard, bourses de l’UE, etc. tout est bon, jusqu »à utiliser la criminelle Madeleine Albright pour faire amie amie avec la représentante du K à l’ONU.

  • Nanker

    7 mai 2022

    « L’erreur des Russes est d’avoir fait primer la politique sur l’économie »

    Quand on a 6 846 km (oui oui presque 7000!) de frontière commune je pense que le politique reste au-dessus de toute autre considération… Moscou surveille et surveillera ce pays comme le lait sur le feu. Les « crottes de nez » type Géorgie peuvent bien développer un prurit anti-russe cela ne représente pas un très grand danger (en plus cela se « soigne » en 48hrs… voir la guerre-éclair de 2008).
    Mais que le Kazakhstan commence un jour à s’agiter… NIET!

    Répondre
  • Stefano

    7 mai 2022

    Placé stratégiquement entre Chine et Russie sur la route de la Soie, ce pays ne devrait pas être laissé jouer le rôle de pion de l’OTAN comme cela a été le cas avec l’Ukraine. La Russie et la Chine défendent leurs intérêts nationaux, eux.

    Répondre
  • Jacques B.

    7 mai 2022

    L’article est très intéressant, merci.

    Les Russes ont une très longue histoire d’expansionnisme et même d’impérialisme, sous les Tsars déjà mais aussi sous l’URSS, comme vous le rappelez à raison. (l’exemple de l’Ukraine étant un cas à part, puisque ce pays est le berceau de la Russie)
    Même chose avec les Allemands d’ailleurs, qui ont longtemps « essaimé » un peu partout en Europe de l’est et qui se sont par la suite retrouvé en minorité, avec les problèmes que cela a posé et les « prétextes » que leur oppression, réelle ou supposée, a pu constituer, notamment sous le nazisme, pour attaquer les pays concernés.
    Il faut vraiment souhaiter que les dirigeants kazakhs contiennent les islamistes (70% de musulmans dans le pays), de sorte qu’une bonne entente continue d’exister entre les communautés… sans quoi la Russie pourrait à nouveau être tentée d’intervenir. Le « multiculturalisme » est de toute façon toujours compliqué – et les dirigeants français seraient bien inspirés de le comprendre…

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      8 mai 2022

      La FRance, elle, a une grande tradition de decolonisation. « Connaissant la malveillence des Allies, je jugeai que le sang francais verse sur le sol de l’Indochine serait un titre imposant » (90 000 morts).
      « We are witnessing the collapse and evaporation of France as a great power in almost every part in ehe world » (16 mars 1954).

      « Le metier d’etre les possesseurs et le nourrisseurs de cette region, nous n’y tenons pas du tout » (5 septembre 1961).

      La France aretrouve son independance et sapuisance 27 novembre 1967.

      C’est un immemse succes. La France est debarrassede de son fardeau colonial, elle est revenue dans ses frontieres du 1er janvier 1792, et elle a reconnu qu’elle etait une nation criminelle.

  • Patrice Pimoulle

    7 mai 2022

    Les Russes n’ont commis aucune erreur. En revanche c’est certainement une erreur d’avoir voulu infliger a la Russie eune paix de vengeance plutot que de lui offrir une paix de reconciliation. L’Ukraine devait etre l’instrument de cette vengeance. C’est aujourd’ui le signe du suicide de l’occident.

    Ce pays n’a aucune raison de se « venger » de la Russie et au contraire oo peut penser qu’il tiendra une grande place en Asie Centrale. il lui manque un debouche maritime.

    On voit mal l’influence fancaise, actuellement en voie d’extermination, qui quitte precipitamment la Russie, s’implanter en Asie Centrsle, entre la Chine et la Russie.

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  • Noel

    6 mai 2022

    Merci pour ce belle article.
    Le Kazakhstan est partagé entre les USA et la Russie. Un futur conflit comme en Ukraine ?

    Répondre
  • pascal Lafond

    6 mai 2022

    En envahissant l’Ukraine, Poutine n’a pas seulement perdu sa crédibilité auprès des Européens et des Occidentaux……
    Franchement, êtes-vous sérieux en écrivant cela ?

    Répondre
    • Cassiau

      6 mai 2022

      C’est un apôtre de la doxa dominante occidentale

    • ange et démon

      6 mai 2022

      +1000, moi aussi ça m’a fait drôle!

  • germain

    6 mai 2022

    Vous dites que les kazakhs parlent le russe et l’anglais ( pour l’anglais de plus en plus ce qui pour moi est dommage). Peut-on apprendre le kazakh ou le russe dans le contexte compliqué actuel en France?

    Répondre
  • breizh

    6 mai 2022

    il y a pourtant eu une intervention russe en janvier 2022 dans le cadre de l’OTSC, et donc à la demande du président Kazakh ?

    Répondre
    • Jacques Simon Gaultier

      7 mai 2022

      Le contingent russe au sein de ladite mission de maintient de la paix, tout comme ceux des autres pays-membres de l’OTSC présidée par l’Arménie, a été appelé pour assurer la sécurité des sites sensibles (aéroports, entrepôts, hôpitaux, etc.), alors que les militaires kazakhs appuyaient les forces de l’ordre dans les confrontations avec les terroristes armés, bandes organisées, pilleurs, mercenaires étrangers… Cela dit, les soldats de l’OTSC n’ont tiré aucune balle durant leur mission très courte sur le sol du Kazakhstan.
      Des médias occidentaux qui l’ont écrit comme une occupation russe nous ont menti. Leurs journalistes n’ont jamais mis les pieds dans ce pays et n’ont fait que du copier-coller depuis leurs bureaux parisiens en colportant des fake news.

    • Nox

      7 mai 2022

      Les Russes ont répondu très rapidement et très efficacement à la demande du président kazkhstanais pour l’aider à repousser ce qui était une tentative de coup d’état. On ne sait toujours pas officiellement qui était derrière cette tentative, mais ce n’est pas bien difficile à deviner… Quoi qu’il en soit cet épisode a certainement contribué à renforcer les relations politiques entre la Russie et le Kazakhstan.

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