6 avril, 2015

John Law, Richard Cantillon et la BCE

Partout où  je vais, j’entends que l’expérience monétaire actuelle en cours en Europe est « sans précédent », ce qui est bien entendu une ânerie.Soit ceux qui disent cela sont de mauvaise foi, soit ils n’ont pas étudié le passé et comme le disait George Santayana  » Ceux qui ne connaissent pas l’histoire sont condamnés à en répéter les erreurs ».

En réalité ,une expérience tout à fait similaire eut lieu en France, pendant la Régence, au début du XVIII eme siècle.

 

Revenons au début de cette époque, en 1715, au moment où le Roi Soleil disparaît. La France est ruinée par les guerres incessantes qui ont marqué la fin du règne interminable de Louis XIV. Les impôts ne rentrent plus, le déficit budgétaire est abyssal et  » la Rente », l’équivalent de nos chers OAT, se traite à une énorme décote, ce qui ne facilite pas l’émission de dettes nouvelles, le taux d’ intérêt sous jacent étant très supérieur au maigre taux de croissance de l’économie. Emettre des dettes à 6 % quand la masse imposable monte de 1 % par an est rarement une bonne idée.

Techniquement , la France est donc dans ce que Keynes appellera plus de deux siècles plus tard » une trappe à dette ».

Selon les bons vieux principes qui sont restés de mise depuis, les autorités dévaluent la monnaie, réduisent autoritairement de moitié les taux d’intérêts sur la dette existante et se lancent dans une chasse aux riches effrénée.Bien entendu, cela ne marche pas et la banqueroute de l’Etat Français se profile à l’horizon.

C’est alors que débarque à Paris un aventurier Écossais, condamné pour meurtre en Grande-Bretagne, John Law. Cet homme a mis au point un  » système » qui permettrait de résoudre toutes les difficultés financières du pays par un coup de baguette magique.

En voici l’idée centrale, et je simplifie pour rendre la démonstration plus claire.

La France dispose de territoires fort importants en Amérique du Nord, qu’il est convenu d’appeler la Louisiane.Cette Louisiane n’ a rien à voir avec la Louisiane actuelle car elle recouvre un territoire qui va de la Nouvelle Orléans à ce qu’est Chicago aujourd’hui.

L’idée  de Law est simple: le problème est que l’économie Française souffre d’un manque de numéraire.

  • Il faut donc créer une banque qui va émettre du papier monnaie, promettant que ce papier monnaie sera remboursable à tout moment en or, tout cela garanti par l’Etat Français. L’abondance de liquidités ainsi créées ex nihilo n’allait pas manquer de « relancer » l’économie, ce qui ferait monter les recettes fiscales et régler le problème. On voit que Monsieur Draghi n’ a rien inventé. La dite banque fut créée sous le nom de Banque Royale qui fut en fait la première banque centrale de l’histoire.
  • Parallèlement, il fallait créer une « Compagnie des Indes », à qui on donnerait le monopole du commerce avec la Louisiane et les Colonies, et les actions de cette compagnie, au nominal de 500 livres, allaient être vendues au public et cotées ensuite. Cerise sur le gâteau, ces actions pouvaient être souscrites avec des titres de rente à leur valeur faciale. Or ces obligations souffraient d’ une forte décote. On offrait donc au bon peuple d’acheter des actions de 500 livres avec des titres qui étaient cotés à 300 livres.

La bourgeoisie Française est ainsi faite qu’elle ne peut pas résister à une mauvaise affaire pour peu qu’une occasion de s’enrichir sans prendre de risque lui soit offerte et tout le monde de se précipiter.

Assez rapidement, la décote sur la rente disparaît et le cours des actions de la Compagnie des Indes s’envole pour passer en quelques années de 500 à 20 000 …Et tous les problèmes de financement du royaume de France de disparaître. L’euphorie règne au Palais Royal.

Arrive à ce moment là en France un Irlandais, Richard Cantillon, grand opérateur financier devant l’Éternel qui comprend tout de suite trois choses.

  1. Le système de Law ne crée aucune richesse supplémentaire, mais pousse à la hausse massivement le cours de ces actifs compte tenu de l’abondance de liquidités. Nous sommes dans un monde où il y a plus d’idiots que d’argent…
  2. La quantité de biens produite par la France n’augmente en rien, malgré une hausse effrénée du prix des actifs de production puisqu’il est bien plus rentable d’emprunter pour acheter des actifs anciens que d’en créer de nouveaux. .
  3. Les dividendes payés par la Compagnie des Indes ne sont versés que grâce aux nouvelles souscriptions et nous sommes installés dans un système à la Madoff / Ponzi (léger anachronisme) qui s’écroulera le jour où les actionnaires demanderont leur remboursement en or. Or dans les livres de la Banque Royale, le stock d’or représente à peine 5 % de la valeur des papiers émis.

Et notre homme de vendre à découvert la Livre Française contre la Livre Anglaise en attendant tranquillement que les premières demandes de remboursement en or ne fassent imploser le système. Ce qui se produit lorsque le Prince de Conti envoie quelques unes des ses voitures pour se faire rembourser en or des titres qu’il détient.

Et Cantillon de vendre à découvert les titres de la compagnie des Indes, qui en un an passent de 20 000 à moins de 800, en attendant d’aller à zéro. Et notre homme de gagner de l’argent comme un bandit, Irlandais bien sur…Cantillon sera poursuivi en justice et gagnera à chaque fois.

A cette époque, la Justice Française était indépendante…

Assez rapidement, la bourgeoisie Française se retrouve ruinée, ayant échangé des titres de rente qui ne valaient pas grand chose contre des actions qui ne valaient rien.

Et la déflation de s’installer.

Plus tard, Cantillon écrira en Français un petit livre  » Traité sur la nature du Commerce » qui d’après Schumpeter est le premier livre dans l’Histoire où l’auteur fasse la différence entre la quantité de monnaie dans le système et la quantité de richesse produite, faisant remarquer qu’il n’y a aucun rapport entre les deux.

Confondre accroissement du prix des actifs avec enrichissement général avait toujours été jusque là l’erreur que tout un chacun faisait et en premier lieu les Mercantilistes et Colbert, ce grand homme qui a ruiné la France.

Il y mentionne aussi un phénomène supplémentaire que l’on a appelé par la suite « l’effet Cantillon », qui stipule qu’en cas de manipulation de la monnaie par les autorités étatiques, ceux qui gagnent sont ceux qui sont proches du pouvoir, ceux qui perdent sont ceux qui en sont loin.

Traduisons pour l’époque actuelle:

-Les gagnants sont Goldman-Sachs et l’Etat Français.

-Les perdants l’entrepreneur et l’ouvrier Français.

Passons à notre époque, remplaçons les guerres par les transferts sociaux et l’Etat est à peu près aussi ruiné qu’il l’était en 1715.Ou l’on voit qu’en trois siècles, la capacité de gestion par les élites de notre cher et vieux pays n’a guère évolué.

 

Allons plus loin.

Remplaçons le Régent par Hollande et John Law par monsieur Draghi, et nous retrouvons les mêmes idées à l’œuvre, toutes plus fausses les unes que les autres.

  • Première idée: Faire monter le prix des actifs permet le développement économique, ce qui est une foutaise intégrale. Ce qui permet le développement c’est l’augmentation du stock de capital et non pas la hausse de sa valeur.
  • Deuxième idée: Un accroissement de la  » liquidité » favorise l’activité. En aucun cas, cela ne fait que favoriser la spéculation.
  • Troisième idée : Faciliter le financement de l’Etat est une bonne idée. Autre foutaise, cela permet à l’Etat de ne pas se réformer et à ceux qui en sont proches de s’enrichir honteusement dans ce qu’il est convenu d’appeler le capitalisme de connivence, grande spécialité de notre pays.

 

Question cependant: qu’est qui représente à l’heure actuelle la conversion or qui finit par faire sauter le système de Law?

Réponse: les balances Allemandes.

 

Dans le système actuel, les producteurs allemands vendent des voitures aux Français, aux Italiens, aux Espagnols, aux Grecs etc.. qui donnent en échange une promesse de payer cette voiture dans le futur.

Et ces papiers constituent une grosse partie de l’actif du système financier Allemand qui dans le fond fournit un immense crédit fournisseur à tous ces mauvais clients Européens.

Quand j’étais enfant, je lisais dans tous les magasins «la maison ne fait pas crédit» Eh bien, ce panneau n’existe pas en Allemagne et « Krach » est un mot d’origine Germanique.  Ces effets à recevoir se montent à près de 1 000 milliards d’euros aujourd’hui et ne seront jamais remboursés.

Ces mille milliards correspondent exactement aux excédents Allemands avec le reste de la zone Euro depuis les débuts de l’Euro puisque toute balance des capitaux s’additionne à zéro. Et c’est même pour ca qu’on l’appelle une balance.

Les producteurs allemands auraient pu mettre leurs produits sur un bateau et couler le bateau au large de Hambourg, cela reviendrait au même.

Un jour (quand?), les Allemands vont demander à être payés « cash », voir demander à être remboursés et c’est ce qui arrive à la Grèce ,ce qui revient exactement au même que le Prince de Conti demandant son remboursement en or.

La réalité est donc que nous sommes en plein délire économique, où les élites confondent quantité de monnaie et stock de richesse, gérés que nous sommes par des incompétents notoires.

 

Il faut donc que le lecteur de l’ IDL se mette dans la peau de Cantillon, en ne croyant pas un mot des bêtises que peut dire monsieur Draghi et se prépare en gardant le moins possible de ses actifs en investissements liés à l’Etat Français.

La solution est bien sûr de trouver des façons de vendre à découvert l’Etat Français, la façon la plus simple étant bien sur de ne rien avoir qui soit sous un régime juridique contrôlée par ce même Etat.

Et tant que le système dure, il ne faut avoir des actifs qu’en Allemagne, pour ceux qui sont obligés de rester en Europe tandis que les autres doivent investir partout où ils le peuvent ,sauf bien sur dans la zone Euro

Hier, nous étions au bord du gouffre.

Avec monsieur Draghi, nous avons fait un grand pas en avant.

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

44 Commentaires

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  • vm

    14 mai 2015

    cher Monsieur GAVES,

    Quand je tiens des propos similaires aux vôtres je passe pour un hurluberlu. En vous lisant (notamment votre superbe billet intitulé « déni de réalité et recherche de boucs émissaires ») je prends une bouffée d’oxygène.

    J’ai cependant un problème que j’aimerais vous soumettre car malgré ma formation d’économiste je ne parviens à y trouver une réponse. Entrepreneur patron d’une PME (250 employés, groupe de supermarchés indépendants), mon patrimoine est uniquement professionnel et se trouve en France. Il est constitué des magasins, murs et fonds, et d’un peu de trésorerie.

    Nous avons un endettement assez conséquent en euros mais faible en terme de ratio et qui diminue rapidement (4 années de CAF actuellement).

    A l’approche du prochain krach qui déstabilisera un peu le pays sans toutefois achever (hélas) ses gouvernants, et surtout face aux quelques décennies d’appauvrissement inéluctable que nous allons subir, que puis je faire pour me prémunir (à long terme) ou mieux profiter du Krach (à court terme) ?

    Je suis tenté par :

    – investir et augmenter la dette du groupe, en pariant sur un redémarrage fort de l’inflation (mais je me suis constamment trompé sur l’évolution des taux durant les 7 dernières années),
    – pour la trésorerie, rester aussi cash que possible sauf une petite portion en action d’entreprises exposées hors zone euros pour faire du rendement,

    Qu’en pensez vous ? (j’espère que vous me lirez).

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  • Josick Croyal

    19 avril 2015

    « Partout où je vais, j’entends que l’expérience monétaire actuelle en cours en Europe est “sans précédent” »
    Voir donc mon dernier commentaire sur un autre billet https://institutdeslibertes.org/etats-unis-mensonges-sacres-mensonges-et-statistiques/#comment-104772
    Lequel se termine ainsi :
    « L’Euro est une mise sous le joug de monnaies locales dans l’espoir de passer à quelque chose de qualité, d’irrévocable. On continue d’y croire malgré les distorsions que cette monnaie contre-nature provoque… On est vraiment sous le joug de cette monnaie européenne. Comme autrefois, le divorce est considéré impossible. Mais lorsque le mariage est factice… quelle autre solution ? »

    Le reste du texte, imbuvable, donne des éléments archétypiques de compréhension du pourquoi inconscient ayant conduit dans cette voie.

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  • eyale

    13 avril 2015

    Evidemment entièrement d’accord avec tout ce que vous écrivez…

    Les Etats sont surendettés et ces dettes ne pourront jamais être remboursées c’est un fait. Partant de ce constat que peut-on faire ?

    Il n’y a pas de solution miracle et finalement la monétisation intégrale des dettes par la BCE n’est-elle pas « la moins mauvaise » pour résoudre le problème du stock ?

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  • BA

    12 avril 2015

    Jeudi 9 avril 2015 :

    Vous avez aimé la crise financière de 2008, vous allez adorer la prochaine.

    Surabondance de liquidités, écrasement des taux d’intérêt, sophistication des outils financiers, garde-fous illusoires. Autant d’éléments qui poussent, à nouveau, “au crime”.

    Quel sera le détonateur ?

    Quel sera cette fois le détonateur de la crise ? Viendra-t-il des compagnies d’assurance-vie allemandes qui ont pris tous les risques pour tenir leurs promesses de rendement à 3 % dans un contexte de taux zéro ?
    Des craquements du vaste marché des “students loans” américains dont le manque de traçabilité commence à effrayer les professionnels les plus aguerris ?
    Ou bien de la bombe à retardement de la prochaine hausse des taux d’intérêt ?
    « Lorsque les taux sont à zéro comme aujourd’hui, le risque de sensibilité des titres à la remontée des taux est à son maximum, rappelle Christophe Nijdam. Une hausse des taux de 0 % à 1 % entraîne mécaniquement, pour une obligation à trente ans de 100, une perte en capital de 26 %, quasiment le double de l’impact d’une hausse de 4 à 5 %. »

    Un carnage qui pourrait déstabiliser bien des portefeuilles obligataires, y compris institutionnels. La hausse des taux impactera aussi le marché des dérivés composés à 85 % de dérivés de taux… Stupeur et tremblements. Mais la crise viendra sans doute de là où personne ne l’attend, tel le battement de l’aile du papillon qui provoque l’ouragan à des milliers de kilomètres. Lorsqu’en octobre 2006 dans un comté perdu de l’État de Californie, le prix des maisons avait affiché ses premières baisses après plusieurs années de boom immobilier, personne n’avait prêté beaucoup d’attention à l’information. Ce fut pourtant le point de départ de ce qui allait devenir quelques mois plus tard la plus grave crise depuis 1929.

    http://www.lenouveleconomiste.fr/vous-avez-aime-la-crise-financiere-de-2008-vous-allez-adorer-la-prochaine-26731/

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  • Josick Croyal

    11 avril 2015

    Chacun peut y aller de ses spéculations quant à la situation présente.

    M’est venu une nouvelle approche suite à cette notion de « croissance post traumatique » dont je viens de prendre connaissance.

    On peut considérer les 30 glorieuses comme une expression de cette croissance post traumatique, le trauma étant la dernière guerre et l’occupation qui s’en est suivi.
    Le problème est qu’en psychologie, l’on a mis en place une conception qui considère que « le traumatisme mène inévitablement à une existence abîmée et dysfonctionnelle. »
    De là va découler une mentalité protectrice qui va chercher à couper du réel fatalement considérée source d’accident, de traumatisme…
    Ainsi on a inscrit le principe de précaution dans la Constitution. On peut considérer que l’Euro procède d’une même mentalité, verrouillage des taux de change pour éviter les adaptations douloureuses que sont par exemple les dévaluations…
    On nous a d’ailleurs présenté l’Europe moderne comme l’expression d’un « plus jamais cela ». L’enfer est pavé de « bonne intention »… Bloquer une expression sans retour du fléau, est-ce possible ?

    Travailler l’amont pour avoir plus de protection est compréhensible mais aussi devoir considérer qu’en cas de traumatisme, il y a possibilité de résilience, de croissance post traumatique. Cela devrait aussi être mis en avant. Or cet aspect ne me semble pas avoir été suffisamment développé dans notre pays. Pire, l’on va tout mettre en oeuvre pour bloquer la destruction uniquement considérée comme source de traumatisme. Ainsi la négation de la valeur de la destruction créatrice dans le renouvellement de la société.

    Cette notion de croissance post traumatique est en accord avec la conception chinoise du mot crise « association des deux idéogrammes Wei (danger) et Ji (opportunité). Cela montre bien tout le paradoxe de la crise : une situation difficile, dangereuse, mais qui permet de saisir des opportunités et de rebondir. »

    Mais la mentalité qui procède du général pour inclure le particulier et le verrouiller dans le cadre de ce qui a été décidé au niveau général ne peut croire en l’individu et ses possibilités de croissance post traumatique. Je pense que nous en sommes là en France avec son centralisme. Abimés, les individus sont empêchés de rebondir surtout s’ils remettent alors en cause les limites imposées par le centralisme. On ne va surtout pas les encourager dans cette voie… C’est, pour illustrer, l’histoire de Mirko Beljanski qui, avec sa transcriptase inverse remet en cause le centralisme de l’ADN.
    Alors on insiste dans le verrouillage en amont, limitant la prise de risque, ne la récompensant pas…
    Sortir d’une telle spirale d’enfermement apparait difficile… Ce n’est pas de la mentalité étatique qu’il faut attendre un salut quelconque…

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    • Josick Croyal

      12 avril 2015

      On peut considérer que si une croissance post-traumatique a pu avoir lieu en France (les 30 glorieuses), c’est que l’appareillage idéologique des psycons et psyconnes n’étaient pas encore en place. Maintenant qu’il est vraiment en place… ce pays est prêt pour toute idéologie qui refuse la notion de « péché originel » comme fondement. Il est mure pour toute idéologie de pureté…
      En effet, on constate que ne sont même pas traduit en français les ouvrages de Stephen Joseph, professeur de psychologie à l’Université de Nottingham, au Royaume-Uni, lequel a été l’un des premiers à poser un regard scientifique sur ce phénomène, qu’on appelle dans le domaine « croissance post-traumatique ».
      Malheurs aux accidentés de la vie (ceux qui pourtant vont vraiment avoir l’occasion de réfléchir), pour eux que le statut d’handicapé à vie, pas vraiment de place pour eux en France !

  • BA

    10 avril 2015

    1- La Grèce est en faillite.

    2- Les banques privées grecques sont en faillite.

    3- La banque centrale de Grèce est en faillite.

    4- Mais à part ça, ça va.

    Jeudi 9 avril 2015 :

    De son côté, la Banque centrale européenne a relevé une nouvelle fois, cette fois à 73,2 milliards d’euros, le plafond de l’aide d’urgence accordée aux banques grecques, victimes de retraits massifs depuis début décembre.

    http://www.lepoint.fr/economie/la-grece-honore-son-paiement-d-avril-au-fmi-mais-grand-flou-sur-la-suite-09-04-2015-1919902_28.php

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  • Robert Marchenoir

    9 avril 2015

    Le Canada compte se doter d’une loi qui interdirait tout déficit budgétaire sauf en cas de circonstances exceptionnelles, a annoncé mercredi le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver.

    Le projet de loi permettrait au gouvernement d’enregistrer un déficit budgétaire dans des circonstances extraordinaires (guerre, récession, catastrophe naturelle), mais à la condition qu’il présente un échéancier précis quant au rétablissement de l’équilibre budgétaire, a précisé le ministre.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/04/08/97002-20150408FILWWW00419-canada-vers-une-loi-interdisant-le-deficit.php

    Il faut dire que ça se passe chez les « Anglo-saxons », les « atlantistes », les « ultra-libéraux »… Ces gens-là ne sont pas comme nous : ils ont trois poumons, une seule jambe, des mains à dix doigts… On ne peut pas comparer. Cépapareil.

    Le « génie français » interdit absolument d’envisager des fantaisies aussi extravagantes que celle-là. Ce serait de la « logique comptable », contrôlée par « d’horribles logiciels de gestion », comme je l’ai lu récemment sur un blog de journaliste, citant censément des gens sérieux, qui écrivent des livres.

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  • BA

    8 avril 2015

    C’est terminé : il n’y a plus de politique européenne commune.

    La Grèce vient de détruire la politique européenne commune.

    Mercredi 8 avril 2015 :

    Le Grec Alexis Tsipras veut la fin des sanctions contre la Russie.

    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a appelé mercredi à Moscou l’UE à « abandonner le cercle vicieux des sanctions » contre la Russie. Il a estimé que la mise en oeuvre des accords de paix de Minsk reste « la clé » pour résoudre la crise ukrainienne.

    http://www.romandie.com/news/Le-Grec-Alexis-Tsipras-veut-la-fin-des-sanctions-contre-la-Russie/582456.rom

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  • BA

    8 avril 2015

    La Grèce est hyper-endettée.

    La Grèce est complètement écrasée sous des montagnes de dettes.

    Avril 2015 :

    Le 9 avril, la Grèce devra rembourser 458 millions d’euros au FMI.

    Le 14 avril, la Grèce devra rembourser 1,4 milliard d’euros, et le 17 avril, elle devra rembourser 1 milliard d’euros de bons du Trésor.

    Problème : en avril 2015, la Grèce est en faillite.

    Solution ( ? ? ? ) du problème :

    Mercredi 8 avril, la Grèce a … emprunté 1,14 milliard d’euros sur les marchés. Durée : 6 mois. Taux : 2,97 %.

    Et en mai 2015 ?

    Le 8 mai, la Grèce devra rembourser 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    Le 12 mai, la Grèce devra rembourser 763 millions d’euros au FMI.

    Le 15 mai, elle devra rembourser 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    Problème : en mai, la Grèce sera en faillite.

    Solution du problème :

    En mai, l’Allemagne paiera à la Grèce les 279 milliards d’euros qu’elle lui doit depuis la Seconde Guerre Mondiale.

    Et comme ça, la crise de la dette grecque sera finie.

    Et comme ça, tout le monde sera content.

    Et tout est bien qui finit bien.

    Non, je déconne.

    http://www.euractiv.fr/sections/euro-finances/berlin-rejette-les-demandes-de-reparation-de-la-grece-313608

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  • dede

    8 avril 2015

    « les élites confondent quantité de monnaie et stock de richesse, gérés que nous sommes par des incompétents notoires »

    Pensez-vous reellement qu’ils croient en leurs discours? Mon avis est plutot qu’ils savent leur degre d’incompetence et que, n’ayant aucune idee de la maniere dont ils pourraient tirer la France (Hollande) ou l’Europe (Draghi) du bourbier dans lequel nous sommes, ils « jouent le temps » (kick the can down the road).

    Bien entendu, je me trompe peut-etre et ils croient vraiment pouvoir sortir de la crise en jouant les apprenti-sorciers, auquel cas, ils auraient le merite d’etre honnetes, cretins mais honnetes.

    Répondre
  • Jul

    7 avril 2015

    Bonjour M. Gave,

    Vous êtes toujours extrêmement pointu dès lors qu’un sujet concerne la monnaie.
    Quels seraient selon vous les quatre – cinq livres à lire pour en comprendre le mieux possible son fonctionnement ?

    Répondre
    • idlibertes

      8 avril 2015

      Cher Monsieur,

      Question difficile: Milton friedmann, pour ceux qui ont du courage « histoires des idées Economiques de Schumpeter » à digérer lentement. Cantillon  » Essai sur la nature du commerce » mais surtout Charles gave :-)) on en a écrit des papiers sur le site…

  • chris

    7 avril 2015

    L homme a besoin de croire en un homme providentiel,qui va lui éviter de souffrir et de travailler …L’europeen a trouvé mr Draghi pour ce role,issu très logiquement de Goldman Sachs,parcours dont PERSONNE ne s’est ému
    On a les elites que l’on mérite ..
    Faut simplement attendre le bon moment pour être « short » sur les marchés car ils vont essayer de monter jusqu’au ciel….et ceux qui ont les cojones d’attendre ,vont pouvoir faire fortune sans trop de risques .

    Répondre
    • FaLLaWa

      9 avril 2015

      @Chris:
      Ah parce que vous avez eu votre mot à dire vous sur sa nomination en tant qu’européen? C’est bizarre pas moi.

  • LAutre

    7 avril 2015

    Merci pour ces analyses et remises en contexte si pertinentes.

    Je suis titillé par cette vidéo de Mr Ray Dalio de Bridgewater sur ce qu’il appelle la « machine économique ». Ça me semble simplifié mais plein de bon sens, mais j’aurais bien aimé avoir l’éclairage de Mr Gave sur ce qu’il raconte:

    La mécanique de la machine économique, traduite en français:
    https://www.youtube.com/watch?v=qDhXzZoAsE8

    Répondre
  • sassy2

    7 avril 2015

    Voulant imprimer votre article , il ne paraît ni signé ni daté en PDF. (pour une négo demain sur un terrain où allait un haut dirigeant qui a été évincé de la cour et avec qui sinon jamais cela ne serait arrivé…)

    Etant un lecteur assidu de Het Groote Tafereel der Dwaasheid (en ai loupé un à drouot en octobre;-((( je trouve cela dommage car vous êtes l’un des premiers français à re-parler de Cantillon, du prince Noir etc… Mieux, vous démontrer bien&clairement que nous sommes sous l’emprise de débilos

    Répondre
  • Algle

    7 avril 2015

    Toujours très intéressant ces parallèles entre l’histoire et ce qui se passe aujourd’hui. Votre article est très très bien fait. J’ajouterais que la fin du système Law a ravi les petites gens qui n’avaient pas d’économies (donc elles n’ont rien perdu). Par contre l’économie redémarrant, elles ont profité, à leur niveau, du retour à la prospérité. Les grosses fortunes qui avaient anticipé ces événements (on dirait aujourd’hui qu’elles avaient été initiées) ont accru leurs gains. Par contre, la petite bourgeoisie s’est faite plumer (c’est une constante dans l’histoire : le petit épargnant règle toujours rla facture). Oui, vous avez pleinement raison : il faut placer ses économies hors zone Euro.

    Répondre
  • riz

    7 avril 2015

    On constate que les Allemands à l’instar du prince de Conti qui est sorti au plus haut , historiquement s’en sortent toujours bien .
    En 1870 on leur donne plein d’argent comme de 40 à 44 . Puis dans les années
    90 on les aide à payer la réunification avec des taux inappropriés . Depuis l’euro les Allemands ont une rente sur l’Europe puisque l’on a la même monnaie et qu’ils sont meilleurs que nous .Dans le film « Le bossu  » issu du livre de Paul Féval on voit bien cette folle spéculation de la rue Quincampoix
    à Paris .

    C’est sûr quand on voit la progression du nasdaq depuis 2009 on se dit qu’il y a en ce moment plus d’argent encore que d’imbéciles et pourtant c’est pas les imbéciles qui manquent mais cela peut encore durer un ou deux ans. Le Japon est endetté à 250% , l’Italie à 133% et ça tient toujours .
    C’est pas les actifs qui manquent afin de rembourser les Allemands on pourrait leur donner la côte d’azur afin qu’ils y installent leurs retraités .

    Répondre
  • alexis

    7 avril 2015

    2 points:

    1. Pour aller plus loin dans la pédagogie, il pourrait être interessant de décrire ce qui se passe d’un point de vue macro quand il y a une exportation/importation: notion de solde target 2 représenant concrétement pourquoi on parle de « promesse de payer ».

    2. Je comprends de CG était favorable au QE US car il faut éviter que la masse monétaire baisse dans un contexte de création monétaire « privée » en panne. Mais par contre ce sont les taux d’intérêts zéro qui sont une catastrophe pour des raisons largement détaillées sur cet excellent blog.

    Dans la future ex-zone Euro 🙂 , à partir du moment ou les banques commerciales (principale source de création monétaire) ne font plus de crédit au secteur privé de l’économie réelle (donc ne crée plus autant de monnaie) , en quoi selon le même raisonnement, le QE ne serait pas justifié?

    Merci.

    Répondre
  • Jean Vandenbrande

    7 avril 2015

    Merci Monsieur Gave !

    L’ennui, c’est que toutes ces Institutions et tous ces individus qui sont mêlés à ces systèmes de trappe à dettes ou de pièges à cons (je mets au pluriel car celui des USA et de la FED est pareil à celui de Draghi et de la BCE) vont TOUT faire pour que les illusions perdurent le plus longtemps possible. Les systèmes de ce genre vivent d’illusions et de leur durée.

    Comme dans toutes les prophéties, le problème, ce sont les délais.

    Répondre
  • BA

    7 avril 2015

    Non, ce n’est pas l’Allemagne qui demande à être remboursée.

    C’est la Grèce.

    L’Allemagne doit rembourser 279 milliards d’euros à la Grèce.

    Mardi 7 avril 2015 :

    Athènes chiffre les réparations de guerre que lui devrait Berlin.

    « L’Allemagne doit près de 279 milliards d’euros à la Grèce. Ce montant représente les réparations de guerre suite à l’occupation du pays par l’armée allemande de 1941 à 1944 », a déclaré le vice-ministre grec des Finances, Dimitris Mardas.

    Il a avancé lundi soir le chiffre de 278,7 milliards d’euros, en se fondant sur les calculs de la Cour des comptes grecque.

    Une commission parlementaire mise en place par le Premier ministre Alexis Tsipras pour s’occuper de ce dossier a commencé ses travaux mercredi dernier.

    Berlin a rejeté à plusieurs reprises ces dernières semaines les demandes du nouveau gouvernement grec dirigé par le parti de la gauche radicale Syriza. L’Allemagne affirme que la question des réparations a déjà été réglée une fois pour toutes.

    La commission parlementaire travaille aussi sur le remboursement d’un « prêt d’occupation » que la Banque de Grèce avait été forcée d’accorder à l’Allemagne pendant la Deuxième Guerre mondiale et sur la restitution de trésors archéologiques.

    http://www.romandie.com/news/Athenes-chiffre-les-reparations-de-guerre-que-lui-devrait-Berlin/581912.rom

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  • Robert Marchenoir

    6 avril 2015

    « La bourgeoisie française est ainsi faite qu’elle ne peut pas résister à une mauvaise affaire pour peu qu’une occasion de s’enrichir sans prendre de risque lui soit offerte. »

    Collector.

    Répondre
  • nolife

    6 avril 2015

    Il y a un exemple plus réussi, les USA … tout le monde dit que ça fonctionne là-bas, taux de croissance à 4,6 et même 5 % récemment avec un taux de chômage à 5,5 % …

    Répondre
    • Jean Vandenbrande

      7 avril 2015

      Mr NOLIFE
      A votre place, je me méfierais de ces chiffres de croissance et de chômage. Mr Olivier Delamarche a montré que les chiffres dont on parle étaient corrigés plus loin dans le rapport officiel.

      Il y a beaucoup d’indices qui montrent que ça ne va pas bien Outre-Atlantique, sauf pour les super-riches.
      Et l’article de Mr Gave démontre que cela doit être ainsi car le système favorise ceux qui l’entourent.

    • nolife

      8 avril 2015

      Je sais qu’une bonne partie des gens ne retrouvant pas d’emplois ne font plus l’effort de s’inscrire comme demandeur d’emplois et que les chiffres en reflètent donc pas entièrement la situation, mais il n’empêche que sur les marchés, tout le monde a l’air de croire que les USA repartent …

    • Jean Vandenbrande

      9 avril 2015

      NOLIFE
      N’oubliez pas que la « Propaganda Abteilung » des marchés, sait ce qu’elle doit faire pour vendre sa marchandise.

  • Martin T

    6 avril 2015

    Pour ceux dont la période de la Révolution Française intéresse, à lire – L’économie de la révolution française de Florin Aftalion disponible entre autre sur Amazon. Cf: un des commentaires d’un lecteur sur l’ouvrage:
    « F. Aftalion montre comment l’émission des assignats a entrainé le pouvoir dans un dirigisme économique exactement contraire aux principes de 1789. Il montre aussi que les décideurs de l’époque avaient les connaissances théoriques qui invalidaient la solution facile du papier monnaie. Il explique de façon brillante comment la terreur naquit « naturellement » de le fuite en avant vers toujours plus de dirigisme économique, jusqu’à l’instauration du « maximum » qui devait provoquer une famine épouvantable et des millions de morts. L’une des grandes innovations de cet ouvrage consiste à démontrer comment l’assemblée, tout en sachant très bien les erreurs qu’elle commettait, était poussée à satisfaire « la rue » et les groupes de pression violents qui l’assiégeait régulièrement. Prenant des décisions chaque jour plus catastrophiques pour parer au plus pressé et calmer l’opinion, l’assemblée augmentait les difficultés économiques tout en accusant les accapareurs, les agioteurs, l’étranger et « les riches ».

    C’est un livre qui prend un sens particulier avec la crise actuelle (2007-2010) où l’on voit des économistes et une partie du pouvoir préconiser exactement les mêmes solutions désastreuses qui furent adoptées à l’époque à savoir endettement, émission de monnaie, contrôle des prix, lutte contre la spéculation, taxations diverses et désigner les mêmes ennemis (banquiers, spéculateurs, mondialisation). L’histoire ne doit pas se répéter c’est pourquoi il est urgent de lire cet ouvrage maintenant ! »

    ”Ceux qui ne connaissent pas l’histoire sont condamnés à en répéter les erreurs”. – George Santayana

    Cordialement,

    Martin T

    Répondre
    • nolife

      6 avril 2015

      J’ai l’impression de lire une description du … Vénézuela …

    • simple citoyen

      7 avril 2015

      Oui, Florin Aftalion a bien enseigné ces faits historiques et oui, les politiques hier comme aujourd’hui avaient et ont les connaissances théoriques pour éviter de commettre pareilles monstruosités.
      Mais je note que la quasi totalité de ceux que je sais avoir suivi l’enseignement de F. Aftalion défendent l’Euro et Draghi, tout comme la classe politique et « experte ». Comment est-ce possible?
      Il n’y a que deux explications:
      1. ils tiennent un discours qui les protège, le moindre n’étant pas de ne pas se singulariser. Un peu comme les courtiers en bourse pour qui le pire et le seul véritable risque est qu’on puisse leur dire non pas qu’ils ont perdu comme tous les autres, mais qu’ils n’ont pas gagné comme tous les autres. Quant aux conséquences, ils en sont (en tout cas pensent-ils) indemnes.
      A ce titre, lors du vote du SME, je me rappelle fort bien de la campagne contre les statuts présidant à la création de cet organisme. La critique la plus fondamentale étant que ses membres, directeurs, salariés, étaient totalement hors d’atteinte de toute enquête, critique ou sanction. Comment voulez-vous qu’on ne coure pas à la catastrophe quand ceux qui décident sont totalement hors d’atteinte des conséquences de leurs actes?
      2. Si les conséquences sont connues et les mesures continues, alors c’est qu’elles sont volontairement mises en oeuvre dans ce but. Les conséquences étant multiples, lesquelles précisément sont recherchées? Les transferts massifs de richesse? La mise à genoux d’une partie des peuples européens dans le but de lui faire accepter une organisation qu’il refuserait autrement, ou par la peur ou par l’espoir ou les deux?
      Quel que soit la force de l’argument d’incompétence, je ne peux y souscrire pleinement. Qu’une partie de notre personnel politique soit incompétent, c’est une évidence. Mais je note parallèlement qu’elle n’a non plus aucun pouvoir. Quid des autres?

      https://www.youtube.com/watch?v=5CZr17HLH5U

    • Jean Vandenbrande

      18 avril 2015

      Vous avez raison !
      La France a dominé l’Europe pendant des siècles ! Sa chute commence à l’issue de la guerre de 7 ans, qui lui ôte une bonne part de ses possessions coloniales.
      Ceux qui s’intéressent à l’histoire de la France qui, comparée aux pays qui lui font face, ne fait que chuter, doivent lire le livre de Florin Aftalion « L’Economie de la Révolution française » (Ed Les Belles Lettres).

      Les Français adorent se raconter des légendes concernant leur passé, surtout lorsqu’il s’agit de leur révolution qui était pourtant bien nécessaire, mais qui a tourné au fiasco le plus total. Il a fallu que après avoir lu Michelet et ses âneries pondues systématiquement à côté de la plaque que j’en arrive à Pierre Chaunu et François Furet qui soupçonnent, (enfin !) que la mentalité française est viciée à la base.

      Florin Aftalion vous explique tout !
      Et surtout ne pensez pas que la France est guérie !

  • Aurélien

    6 avril 2015

    D’où les taux d’intérêts négatifs en Allemagne, les investisseurs préférent perdre 0,xx% plutôt qu’une grosse claque… ?

    Répondre
  • ph11

    6 avril 2015

    Bientôt l’hyperinflation en Allemagne, le jour où ils découvriront que ces 1000 Mds d’euros ne valent rien ?

    Répondre
    • nolife

      6 avril 2015

      Rien ?

  • petrone

    6 avril 2015

    Je précise en écrivant ce post que j’écoute en même temps l’integrale des experts du 30/03 avec vous et Mr Bronsky (sont parralèlle avec la place de l’étoile est tout simplement génial). De loin, ce jour là, tout était dit.

    Encore merci.

    Répondre
    • idlibertes

      6 avril 2015

      Meri oui c’était une très bonne émission. On avait pratiqué des sacrifices rituels en amont pour ne pas tomber sur les mêmes intervenants que la fois passée. 🙂

    • nolife

      6 avril 2015

      C’est Vronski, comme dans Anna Karénine.

  • petrone

    6 avril 2015

    Monsieur GAVE, Bravo !

    C’est pour cette pédagogie, cet humour, cette logique que je suis un grand fan.

    S’il vous plait, décidez vous à écrire ce livre tant demandé sur une vulgarisation de l’économie. Mieux, sur le système économique idéal (j’imagine basé sur une démocratie directe et sur un petit territoire)….

    Bien à vous cher Monsieur.

    PETRONE

    Répondre
    • Martin T

      6 avril 2015

      Pour une vulgarisation de l’économie je vous conseille la lecture du livre de Henry Hazlitt – « Economics in One Lesson », malheureusement pas disponible en français. Tout y est.

      Cordialement,

      Martin T.

    • Homo-Orcus

      6 avril 2015

      Si, en français, cf. Institut Coppet, il me semble ?
      Bravo monsieur Gave et aussi à Cotillon qu’il faut lire.
      Pour l’histoire…
      La première banque centrale est la bank d’Angleterre (je pense qu’elle correspond à cette définition de centrale à sa création début 1700)
      La justice indépendante… euh ! et l’affaire du collier !

    • Homo-Orcus

      7 avril 2015

      Merci,

      Je suis allé sur site à une époque, puis il est passé à la trappe de ma mémoire, mis dans les favoris.

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