17 juin, 2019

Jamais deux sans trois, retour sur les élections européennes

 

J’ai lu avec un manque d’intérêt considérable, (comme Jules Renard, j’ai presque envie de dire « d’un derrière distrait »), nombre d’articles sur le résultat des élections européennes. La quasi-totalité de ces papiers semblaient se donner un mal de chien pour ne pas voir l’éléphant dans le corridor. Et cet éléphant, c’était bien sur la complète disparition de ce qu’il était convenu d’appeler autrefois les partis de gouvernement c’est à dire les socialistes et les gaullistes.

Revenons en arrière de quelques décennies…

Ces deux formations et leurs satellites (communistes pour les socialistes, centristes pour les autres), tout additionné, faisaient 80 % des voix. Les premiers étaient censés défendre le prolétariat, les seconds la France éternelle…Aujourd’hui en additionnant les voix de tous ces partis, on arrive péniblement à 20 % et encore…

Ce qui est bien normal : depuis trente ans, la gauche a trahi le Peuple tandis que la droite a trahi la Nation et donc leurs électorats les ont logiquement abandonnés. Et pourquoi toutes deux ont-elles trahi leur électorat ? Pour servir une idée de l’Europe censée être supérieure et aux peuples et aux nations, idée qui est en train de s’écrouler. Ils n’ont que ce qu’ils méritent et c’est une des beautés de la Démocratie que de pouvoir se débarrasser des incapables, ce qui s’est confirmé lors de ces dernières élections.

Le lecteur va se dire à ce moment du raisonnement : ‘’ et donc tout va bien, des forces nouvelles sont en train de naitre et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes »

Je n’en suis pas si sûr, en fait, je suis certain du contraire : rien de nouveau n’a émergé lors de ces élections.

Revenons à une analyse que j’ai souvent présenté par le passé et qui n’est guère originale : la France est un pays où la Démocratie a été capturée par une élite administrative autoproclamée.   Ce groupe, n’a qu’un but, maintenir son contrôle sur le pays sans que des élections puissent remettre en cause leur pouvoir de « classe », pour parler comme un marxiste.

Notre démocratie est en fait un théâtre d’ombres où les électeurs avaient le choix entre Fabius et Rocard d’un côté et Giscard ou Chirac de l’autre, ce qui ne présentait guère de différences. En fait, il n’y avait aucune différence à l’intérieur de chaque parti et aucune différence non plus d’un parti à l’autre.  Quoi que l’on ait commandé, on avait toujours un big Mac. Car, si l’un des lecteurs voit la moindre différence entre Juppé et Fabius ou entre Giscard et Macron, ou entre Chirac et Rocard qu’il veuille bien m’écrire pour me libérer de mes erreurs. Et donc, la moitié de cette élite se disait de gauche, l’autre de droite et les élections ne changeaient jamais rien. Comme le disait Coluche, si les élections changeaient quelque chose, elles auraient été interdites depuis longtemps. 

Car cette classe sait mieux que quiconque que la Démocratie est chose difficile à contrôler tant les citoyens peuvent se montrer incompétents. Pour pouvoir rester au pouvoir, elle a donc suivi depuis des décennies le « projet » de Jean Monnet : Affaiblir la Nation et court-circuiter la Démocratie en transférant toutes les souverainetés à des technocrates non élus (c’est-à-dire à leur classe), pas au niveau national, ce qui aurait été trop visible, mais au niveau européen.  (Voir le dernier livre de Philippe de Villiers qui porte sur ce sujet).

Mais nos chères élites ont eu la peur de leur vie quand nous avons eu tour à tour les peuples en Grande-Bretagne votant pour le Brexit, et aux USA pour Trump. Panique à bord ! A donc été prise d’abord la décision de fusionner tous leurs partisans en un seul parti, détruisant de ce fait le mythe de l’opposition entre les deux partis des gouvernements, ce qui n’était guère difficile tant plus personne n’y croyait, à l’exception bien sur des journalistes payés pour maintenir cette croyance.  Pour donner quelque crédibilité à ce tour de bonneteau, il leur fallait faire surgir un homme neuf, issu de leur caste, ce qui fût fait, Et c’est là où nous en sommes….

Mais dans la presse aux ordres, nul ne répond jamais à la question : pourquoi les anciens partis de gouvernement ont-ils échoué ? La réponse est bien sûre : parce qu’ils ont suivi une politique idiote.  Mais, si cette classe est restée au pouvoir (ce qui est le cas) et continue à suivre la même politique (ce qui est aussi le cas), il est à peu près certain que l’échec va être au rendez-vous à nouveau. Comme le disait Einstein, « la définition de la folie est de faire toujours la meme chose en espérant à chaque fois un résultat diffèrent. »

Et donc, il faut se poser la question : En quoi leur politique était idiote ? La réponse est simple : parce qu’ils méprisent les choix individuels qui n’existent que s’il y a des prix libres.

Dans un premier temps, ces grands esprits ont décidé de supprimer l’un des prix les plus importants, le taux de change, en créant l’Euro, pour que nous devenions tous des allemands. Ce qui a détruit les industrie française et Italiennes au bénéfice de l’Allemagne.

De 1975 à 2000, France et Allemagne ont le même taux de croissance de leurs productions industrielles. Comme la France est moins efficace que l’Allemagne, le DM double par rapport au Franc pendant cette période, ce qui permet de protéger les entreprises françaises contre les imbécillités des politiques, en laissant le taux de change s’ajuster.

Arrive l’Euro.  L’Allemagne, qui ne souffre plus de la concurrence française voit sa production augmenter de 30 % tandis que la nôtre baisse de 5. 1% …Les entrepreneurs n’étant plus protégés par le taux de change, leur rentabilité s’écroule et avec elle, la production industrielle. Mais comme la production industrielle s’est écroulée, il faut la remplacer par quelque chose qui ne souffrira pas de la concurrence allemande, c’est-à-dire les dépenses étatiques. Ce qui est fait.

De 1989 à 2000, production industrielle et dépenses étatiques montent de pair.

Depuis 2000, c’est à dire le début de l’Euro, la production industrielle française s’est écroulée tandis que les dépenses gouvernementales s’envolaient.

Et comment ces dépenses ont-elles été financées ? Par une émission de dettes sans précédent en France pendant une période de paix, la dette brute passant de 70 % du PIB à 110 % aujourd’hui.

Mais si la France payait des taux de marché sur cette dette (environ3 %) et comme cette dette est détenue à 70 % à l’étranger, cela voudrait dire qu’il nous faudrait payer une « rançon » d’environ 2 % du PIB chaque année. Et comme le PIB ne croit que de 1.5 %, cela impliquerait une baisse constante du pouvoir d’achat de chaque français d’environ 0.5 % à 1 % par an.

Qu’à cela ne tienne, la BCE arrive au secours et décide d’acheter des obligations des états membres, (dont la France) et de coller les taux d’intérêts à zéro. Du coup, servir les nouvelles dettes ne coute plus rien.

Ce qui veut dire que la charge de financer le déficit retombe sur les épargnants et retraités français. D’où les gilets jaunes.

Mais cela veut dire surtout qu’il n’y a plus de prix de marché ni pour le taux de change ni pour les taux d’intérêts et que donc notre système de prix est complétement et irrémédiablement faussé.

Nous sommes de retour en Union Soviétique. La création destructrice ne peut plus avoir lieu.

Et donc l’économie de la zone Euro va se casser la figure, ce que semble confirmer les indicateurs économiques avancés de l’OCDE. Et la situation apparait bien pire en Italie.

Monsieur Macron va se retrouver devant une récession européenne accompagnée sans aucun doute par une nouvelle crise de l’Euro (CF l’étude récente du FMI à ce sujet).Cette nouvelle crise va amener à une totale perte de légitimité de ceux qui ont soutenu ce projet débile depuis le début.

Et NUL n’a plus soutenu ce projet contre nature en le qualifiant de « progressiste » que monsieur Macron.Dans les faits, le projet que porte monsieur Macron est à l’évidence de gouverner et contre le Peuple et contre la Nation, ce qui n’a jamais gêné les bourgeois. Mais, dès que ces bourgeois vont se rendre compte qu’ils perdent de l’argent avec monsieur Macron, ils vont tous quitter le navire, en même temps.

Et donc le prochain écroulement de la fusion des anciens partis de gouvernement qui porte le nom de LREM, et qui reste le seul porteur du désastreux projet européen en France, c’est à dire le parti du Président, est inévitable, et à mon avis, cela se passera avant les élections de 2022, surtout si les Italiens décident que la plaisanterie a assez duré.

Se maintenir au pouvoir quand on sert les intérêts de l’étranger et que l’on on est à la fois incompétent et illégitime a toujours été difficile dans notre pays.

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

34 Commentaires

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  • Philippe Gay

    21 juin 2019

    comme si c’était si simple !

    Répondre
    • Charles Heyd

      22 juin 2019

      J’avais un instructeur, pas un prof car c’était à l’armée, qui avait coutume de dire à chaque question un (peu) épineuse: « c’est pas simple, faut voir! »;
      c’est peut-être pas si simple mais concernant l’€ et ses méfaits pour la France il faut être sourd, muet, aveugle, incompétent et en plus de mauvaise foi!

    • Andre Teissier du Cros

      8 juillet 2019

      J’ai beaucoup de problèmes depuis longtemps avec les analyses de Charles Gave. Ici je n’en cite que deux:
      1). je ne vois pas pourquoi la production industrielle devrait avoir la priorité sur la production agricole et la production des services. Je ne crois pas que l’industrie soit l’activité noble, et cruciale, pour la prospérité d’une nation.
      2). Je ne vois pas pourquoi la production dans son ensemble devrait avoir plus d’importance que la fortune – ou le patrimoine – dans son ensemble. Une étrangeté de la France, peu étudiée mais essentielle, est que depuis 40 ans son patrimoine national (État plus entreprises plus institutions financières plus particuliers) grandit deux fois plus vite que son PIB tandis que l’espérance de vie des Français en arrive maintenant à être de 4,2 années supérieure à l’espérance de vie américaine (et 1,2 années de plus que la britannique). Je considère comme plus compétitif un pays où les habitants font de vieux os tout en s’enrichissant en patrimoine plutôt qu’en revenu.
      Cela ne veut pas dire, loin de là, que tout va bien en France. Nous faisons face à une crise mondiale dans laquelle la compétitivité relative France-Allemagne a perdu beaucoup d’importance. L’Allemagne est plus compétitive, non pas que la France, mais que le reste du monde, pour des raisons bien plus anciennes que l’Euro, qui débutent en 1806 (oui, 1806, pas 1906) quand Wilhelm Von Humboldt a inventé sans le savoir l’apprentissage systématique dans les champs et à l’atelier, et la liaison université-industrie.
      Dans l’Allemagne championne de la compétitivité, le Bade-Wurtemberg est le Land le plus compétitif. Analysez pourquoi : La encore, c’est que c’est la province ou les principes de Humboldt ont été le mieux appliqués, ou n’ont pas été oubliés ; un oubli qui menace l’Allemagne, qui a aussi ses problèmes…

  • toto

    19 juin 2019

    Je ne suis pas un économiste, qu’on me pardonne si je dis des bêtises.

    Quelques questions me viennent à l’esprit en ce qui concerne la corrélation
    entre les courbes des indices de production industrielle et du taux de change:

    – il me semble que sur la période 1987-1997 le taux de change est « presque »
    constant.
    Il est bien sur constant sur la période 1997-2004.
    En conclusion sur une période de plus de 15 ans, avec un taux de change
    à peu près constant les indices de production sont comparables.

    – De plus de 2004 à 2008 j’ai l’impression de que la courbe pour la France progresse
    de manière ‘’normale’’. Par contre la courbe de l’Allemagne voit sa pente augmenter
    considérablement.
    Et là je me dis que peut -être le taux de change n’est pas la seule explication. Peut être
    que l’industrie allemande ne propose pas les mêmes produits que l’industrie française
    et que pour une raison ou une autre les premiers sont plus recherchés.

    – Puis arrive la crise 2008-2010. Et c’est ici qu’intervient la vraie divergence il me semble.
    En sortie de crise la production allemande repart très vite pour retrouver
    presque son niveau d’avant crise. Par contre la production de la France, si elle
    repart aussi, ne retrouvera jamais sont niveau d’avant crise. C’est comme si
    quelque chose était cassé !

    Répondre
    • Christophe

      29 juin 2019

      La réunification Allemande a plombée l’économie Allemande durant la décennie 1990, masquant ainsi la différence de productivité des industries Françaises et Allemandes durant cette période pré-Euro. Les Allemands utilisent mieux que nous la sous traitance des pays de l’est pour booster leur compétitivité et leur compte publics sont beaucoup plus sérieux que les nôtres d’où une pression fiscale moins importante ce qui favorise leur entreprises. La mise en place de l’euro comme expliqué par Charles Gave a mis les industries Européennes en concurrence directe avec l’industrie Allemande ce que nous ne pouvons supporter et les chiffres ont vraiment divergé après la crise de 2008 si le Franc avait existé à ce moment on se serait pris une bonne dévaluation dans les gencives et il y aurait beaucoup moins de produits Allemands vendus en France, cet Europe va dans le mur et tout le monde s’en fout…
      Cela va mal finir, la frustration des peuples est le pire catalyseur qui existe, quand les gens vont comprendre ( et ça sera trop tard) le réveil sera violent, on verra si l’Europe c’est la paix?

  • marc

    19 juin 2019

    Excellent article comme d’habitude.
    Tout ceci est vrai , le projet politique de l’UE est chahuté partout . Il faut aussi raisonner en termes politiques (pas uniquement economiques, un defaut commun au economistes) et certains anciens sont encore partisans de l’UE envers et contre tout car ils de tres mauvais souvenirs des guerres sur le continent europeen, guerres qui les ont traumatisées, meme enfants (j’ai jamais connu la guerre mais ce sujet est rarement abordé). Ils préfèrent encore une UERSS a la guerre. C’est vrai que quand on etudie le nombre de guerres franco-allemandes dans l’histoire le chiffre est pas triste.
    D’autre part en parlant d’UERSS, beaucoup de Français semblent oublier que la Ve republique est d’inspiration communiste. Finalement, l’UE n’est elle que le prolongement d’un certain fonctionnement technocratique a la francaise ou les « elites » sont issues d’un meme serail (ENA, inspecteurs des finances comme Giscard etc)? c’est facile de cracher sur l’UE tout en menageant la Ve republique dont le fonctionnement n’est pas tres different.

    nous sommes effectivement en economie administree et c’est encore plus grave que l’euro et la desindustraliasation de la France (la france aurait pu monter en gamme mais on ne fait pas d’une peugeot une mercedes) entre autres a cause de l’euro , ca s’appelle capitalisme de connivence, plutocratie (liberlisme de facade pour les petits acteurs qui sont pressés comme pas possible mais connivence au sommet).

    Les banques centrales sans parler des banques (too big to fail et too big to jail) sont parmis les principaux acteurs de cette plutocratie. Apres tout en 2008 apres le crash les banquiers de wall street n’ont ils pas organisé une reunion a huis clos avec obama pour que les banquiers ne soyent pas inquiétés ?
    Les banques centrales achetent n’importe quoi, des obligations corporate (BCE), des actions (la BNS possede un grand stock apple). Le role des banques centrales n’est plus la stabilité monteaire (mandat original BCE) mais sauver les fesses des gouvernements et donc des polticiens en europe (achat massif d’obligations meme corporate) et/ou sauver les marchés (plunge protection team aux US, Chine). La BOJ possede la moitié du Nikkei via des ETFs

    Fondamentalement ce systeme de capitalisme de connivence a tous le niveaux prepare le fascisme (capitalisme d’etat) et c’est ce qu’on constate en France aussi, pays assez avancé en la matiere

    Parler de l’independance des banques centrales est la derniere blague a la mode
    on parle de politique monetaire non conventionnelle mais ca correspond surtout a faire n’importe quoi . Si la BCE accepte de financer des grands groupes en achetant des obligations corporate (y compris avec contrat sur mesure donc a la tete du client), pourquoi elle le fait pas pour la PME du coin ou le commercant local ?

    Par ailleurs l’euro qui etait également une religion, plus aucun economiste europeen n’y croit actuellement parmis ceux que j’ai pu rencontrer entre autres en conference. Le probleme est que les gugusess (dois-je citer des noms ?) qui ont inventé l’euro n’ont prevu aucun mecanisme de sortie d’un pays !

    Répondre
  • Thierry GRENELLE

    19 juin 2019

    Je crois que tout le monde ici est d’accord pour dire que cela va se casser la gueule mais on sait pas comment. L’Euro est bien un Frankenstein financier ou une monnaie toxique. On sait qu’à terme, les chances de survie dans le cadre de l’EURO sont nulles. La question est par ou ça va péter. La révolte des gilets jaunes a surpris tout le monde mais il semble que la dictature en marche ait repris en main la situation. Cela va péter ailleurs.

    A force de le taxer, le salaire va disparaître tel le TITANIC dans les flots de la mer du nord. Cela veut dire que les « travailleurs » travailleront simplement pour avoir le gîte et le couvert. Ce prolétariat de bas étage finira par devenir la norme dans le monde « salarié ». Déjà, les entreprise sous couvert de « former » utilisent de plus en plus les stagiaires. Dans certaines d’entre elles, les stagiaires représentent 70% des « salariés ». Il existe maintenant un nouveau statut, celui de WORKAWAY https://fr.wikipedia.org/wiki/Workaway ici, le salaire a encore disparu. La norme pour un WORKAWAY est de travailler 30 heures par semaine mais la crise aidant, il pourraient faire des heures supplémentaires et monter jusqu’à 40 heures toujours salaireLESS. D’autres systèmes verront le jour j’en suis certain et ils seront encore et toujours salaireLESS.

    Le gouvernement vient encore de durcir les conditions pour l’obtention du chômage. Il y a 35 ans en 1983, la gauche avait réalisé exactement le même programme et on avait appelé cela un plan de rigueur. La pauvreté a explosé, à l’époque on a appelé cela des nouveaux pauvres, le terme étant trop évocateur, on lui substituera le terme de SDF. 6 mois plus tard, devant la déferlante de pauvres COLUCHE créa les restos du cœur. Un proverbe gascon dit que le passé est le meilleur garant de l’avenir, nul doute qu’ en 2019, il y aura une déferlante de pauvres dans les mois qui viendront comme en 1983.

    Répondre
  • A neuf mille kilomètres

    19 juin 2019

    Clair, net et précis.

    Répondre
    • Bebas

      19 juin 2019

      Absolument.
      Voir a ce propos mon message du 18 juin ci dessous.
      Des 13.500 km qui me separent du Pays, je vous adresse mes salutations.

  • Bebas

    17 juin 2019

    CQFD ! C’est ce que concluait mon professeur de mathematiques apres une imparable et brillante demonstration.
    Quelle lucidite !
    Et quel don d’analyse !
    Vous etes tout simplement une personne extraordinaire, Charles.
    Merci a vous de nous faire partager vos points de vue, vos reflexions et la richesse de vos experiences.

    Répondre
    • Camino78

      18 juin 2019

      C’est tellement outrageusement hagiographique que j’en suis à me demander si c’est ironique, Bebas …

    • Alexandre

      18 juin 2019

      @Caminos78 : l’IDL n’est pas n’importe quoi non plus, c’est devenu un centre de la vie politique française et Charles Gave n’est pas n’importe qui non plus, ce n’est pas le dernier des sots, mais un borgne au milieu des aveugles.

      On reçoit ce que l’on donne.

  • Philippe

    17 juin 2019

    L’Italie est menacée de procédure d’infraction pour cause de déficit permanent . Mais la faute du déficit italien revient a l’ Allemagne qui produit comme avant et vend en DM sous-evalué ( Euro-DM ) tandis qu l’Italie produit de moins en moins et vend en Lires sur-evalué ( Euro-Lires ) . Salvini veut sortir de l’ Union Monétaire ( article 50 ) , pas sur qu’il ait la majoritè au Parlement . Les crediteurs etrangers vont tout faire pour faire grimper le spread Bund-BoT italien comme en novembre 2011, quand Merkel-Sarkozy ont décidé de virer Berlusconi. Pas sur que 51% des italiens se lancent derriere Salvini .

    Répondre
  • Alexandre

    17 juin 2019

    Les commentaires ne fonctionnent plus, impossible de publier de plus longs messages..

    Répondre
  • Alexandre

    17 juin 2019

    Je vous propose de faire défiler pour la grande parade du parc Wall Disney, Emmanuel Macron avec un masque Mickey ou de Picsou, Daniel Cohn Bendit avec un masque de femme à barbe et Jean-Marie le Pen avec une Black Face.. cela aurait tout de même plus d’allure et cela serait plus civilisé que de nous refaire un 28 Brumaire ou de resortir les guillotines..

    Là pour le coup je suis très sérieux.

    Une civilisation se juge à sa capacité de transmuter l’insurrection en autodérision des ennemis de la nation..

    Macron pourrait bientôt avoir le choix entre l’autodérision ou l’insurrection.. déjà que le pauvre Homme n’a visiblement toujours pas compris pourquoi les gilets jaunes sont en train de muter et qu’il croit qu’ils viennent de cesser..

    On ne barre pas le feu avec du vinaigre..

    Concernant les élections européennes, attention, avec 48% de participation réelle et le trucage des votes électroniques, ces élections n’étaient qu’un non évènement.. non signifiant, c’est une cartographie des militants politiques, pas de l’électorat..

    Mais une chose se dessine néanmoins : arrêt du nucléaire, abrogation du mariage homo et libéralisme, voilà l’aspiration majeure qui ressort de ces élections. Que du bon.

    Répondre
  • Alexandre

    17 juin 2019

    Je vous propose de faire défiler pour la grande parade du parc Wall Disney, Emmanuel Macron avec un masque Mickey ou de Picsou, Daniel Cohn Bendit avec un masque de femme à barbe et Jean-Marie le Pen avec une Black Face.. cela aurait tout de même plus d’allure et cela serait plus civilisé que de nous refaire un 28 Brumaire ou de resortir les guillotines..

    Là pour le coup je suis très sérieux.

    Une civilisation se juge à sa capacité de transmuter l’insurrection en autodérision des ennemis de la nation..

    Macron pourrait bientôt avoir le choix entre l’autodérision ou l’insurrection.. déjà que le pauvre Homme n’a visiblement toujours pas compris pourquoi les gilets jaunes sont en train de muter et qu’il croit qu’ils viennent de cesser..

    On ne barre pas le feu avec du vinaigre..

    Concernant les élections européennes, attention, avec 48% de participation réelle et le trucage des votes électroniques, ces élections n’étaient qu’un non évènement.. non signifiant, c’est une cartographie des militants politiques, pas de l’électorat..

    Mais une chose se dessine néanmoins : arrêt du nucléaire, abrogation du mariage homo et libéralisme, voilà l’aspiration majeure qui ressort de ces élections. Que du bon.

    L’avenir :
    https://youtu.be/_8u4VLk0iTI

    Répondre
  • Jeanne

    17 juin 2019

    Monsieur Gave,

    Je vous aime !

    Vos billets du lundi sont un met raffiné que je savoure chaque semaine avec délectation…

    Répondre
    • Alexandre

      17 juin 2019

      « Et à la fin des temps ils ne cessaient plus de parler d’amour.. »

  • Garofula

    17 juin 2019

    Attention, le fameux secours de la BCE a été matérialisé par des achats de titres par les différentes banques centrales nationales, pour le compte de la BCE, mais pas par la BCE elle-même.

    En cas de sortie de l’euro et de retour à la lire ou au franc, les nouvelles monnaies seraient plombées par les titres irrécouvrables accumulés dans chaque banque centrale. Le scandaleux QE de la BCE a été l’occasion de rendre encore plus difficile, sinon désormais impossible, une sortie simple et saine de l’euro. Pour sortir de l’euro et éviter un effondrement financier, il faudrait en effet assumer une politique d’austérité monétaire drastique durant plusieurs années. Sous l’effet de la douleur, les électeurs réclameraient rapidement un retour au confort douillet de l’euro.

    C’est d’ailleurs une politique du même ordre qui est actuellement tenté contre le Brexit. Pour l’UE, cela a consisté à rendre très compliqué et douloureux ce qui aurait pu se passer dans difficulté.

    A la place d’une sortie de l’euro par le haut devenue impossible, il va falloir se contenter d’attendre l’effondrement de l’euro. Première étape, la baisse de l’euro de 1,15 dollar à 0,6 dollar environ puis, après une pause plus ou moins longue, une baisse de 0,6 à 0,3 dollar. Si vous avez des achats à faire aux USA (ou en Chine, ou en Arabie Saoudite) avec vos pauvres euros, ne tardez pas tant que vous le pouvez. Si vous devez faire le plein de votre voiture pour vivre au quotidien, abandonnez tout espoir.

    Répondre
    • Charles Heyd

      17 juin 2019

      Mais c’est bien sûr!
      Lisez, comme le dit d’ailleurs CG, le dernier livre de Philippe de Villiers (« j’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »;
      L’Europe a été construite sur le principe du cliquet; c-à-d on avance toujours d’un cran, patiemment, mais cela dure maintenant depuis des décennies, mais on ne peut pas revenir en arrière!
      Et donc on attend, patiemment, l’écroulement du chateau de cartes en train d’être monté.

    • Garofula

      18 juin 2019

      La limite et l’échec du raisonnement des Unionistes tient en ce que la baisse de l’euro, si elle est nécessaire pour maintenir l’Union en vie, rend compétitive chaque jour un peu plus la sortie de l’euro au profit d’une nouvelle monnaie ponctuellement plus forte que l’euro, donc au bénéfice de la population qui ferait ce choix. Dès que les Allemands et d’autres auront un intérêt majeur à sortir, ne doutons pas qu’ils se doteront d’un personnel politique choisissant une sortie immédiate.

      A ce propos, Mario Draghi vient d’annoncer ce qui pourrait s’apparenter à un nouveau QE. Puisque le ridicule ne tue plus, pas plus que la bêtise des opérateurs boursiers qui dansent sur un volcan, la bourse a fait la fête en bondissant de 2% aujourd’hui. Il ne reste plus qu’à attendre la chute de l’euro pour accompagner le mouvement, baisse qui sera d’autant plus forte que les taux sont déjà sur leurs plus bas historiques.

      Vous qui devez faire le plein de votre voiture, abandonnez tout espoir !

  • Ockham

    17 juin 2019

    Votre postulat politique est solide : promettre et rester au pouvoir. Si les promesses de droite ne marchent pas, promettez à gauche mais gardez le château de la Pompadour ! Depuis Giscard, ce but est clair.

    Votre analyse de la supériorité industrielle germanique (Hollande comprise) est partagée aussi en ce sens que l’Euro « facilite » le déséquilibre faute de dévaluation possible des Latins .

    Toutefois, comme vous le savez, la dévaluation pousse les problèmes sous le tapis et à terme cela se paye non en flux mais en stock. Par ailleurs l’infériorité économique latine tient à une Histoire. En premier ces pays n’ont pas eu une énergie aussi bon marché que l’Allemagne bien que le ciel soit plus bleu ni un bassin irrigué pas deux grands fleuves le Rhin et l’Elbe. Dortmund est le plus grand port fluvial du monde avec son pendant Rotterdam et un Hambourg qui ne fait pas petite figure. En deux nos énarques ont tout fait, Giscard en initiateur, avec une rage à la Marat pour détruire l’apprentissage étranglé avec Jospin sous la bénédiction de Chirac. Enfin Paris est la ville des lumière mais pas celle des ateliers bons pour la province. Bref les Français n’ont pas la tête industrielle. Il y a quelques filières indispensables comme l’armement, le nucléaire, l’aviation… qui sont soutenus pour des raisons très défendables et qui coûtent. Elles coûtent d’autant plus que les charges sont supérieures (Paris et ses armées de fonctionnaires ) et que pour être élu il a fallu promettre et tenir de faire travailler moins que tous les autres pour pouvoir circuler dans Paris sans manifestation ! En outre la France a des charges de souveraineté géographique mondiale bien que métropole de rang moyen et la charge d’une volonté irrésistible non moins coûteuse de ne pas passer inaperçue avec des grands principes soutenus par une armée d’intellectuels et d’artistes subventionnés que peu de nations ont!

    Enfin deux remarques : i) la première « industrie » française c’est en terme de comptabilité nationale, le tourisme et ii) sa deuxième du futur sera le bio. Le tout va se développer dans un contexte énergétique encore incertain mais très différent ! N’oublions pas que l’Allemagne redoute une panne électrique générale en quittant le charbon grâce à ses crétins de verts ! Donc je ne mettrais pas tout sur le dos de l’Euro ni sur une génétique industrielle germanique. Les Latins savent se savonner copieusement tout seul la planche. Nos spécialistes avec leurs phrasés biscuit et recuit à la Jaurès se retrouvent comme Grosjean avec 20% droite et gauche additionnée comme vous le soulignez. Quand au résultat des élections européennes il apparaît, et je suis plus optimiste que vous, que la couleur du parlement européen contient un spectre presque complet de l’ultraviolet à l’infrarouge pour une lumière normale ! Certes les fonctionnaires politiques à vie de Bruxelles dont les énarques en embuscade de couloir, vont tout faire pour garder la clef de cantine. J’espère, -et je me trompe probablement- que les Anglais seront encore là pour diluer les consensus mous non conformes à la volonté des peuples pour ces contrats étriqués de société de classe. L’Europe de l’Ouest est unique dans sa diversité et fragile comme Sapiens. Il vient de loin et continue à marcher pourquoi pas elle !

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    • Alexandre

      17 juin 2019

      Votre texte est éclairé, mais l’armement est obsolète, le nucléaire est obsolète et l’aviation aussi est obsolète..

      Mais « chute c’est un secret.. »

      Les armes vont bientôt disparaitre car elles sont toutes dangereuses dans l’omnipotence de chacun contre chacun, le nucléaire est une technologie à vapeur alors qu’on développe le voyage interstellaire bi-métrique et les avions vont bientôt perdre leurs ailes..

      Mais « chute c’est un secret.. »

  • Denis Monod-Broca

    17 juin 2019

    Cher Monsieur Gave,
    Merci pour le billet.

    À propos de l’euro et de la situation italienne, que pensez-vous du projet italien de mini-bots » ?

    Un aspect, paradoxal, de ces élections n’a pas été noté me semble-t-il : leur résultat n’a eu ni n’aura le moindre effet sur rien et pourtant il lui a été donné une telle importance qu’il a achevé la démolition du paysage politique français ! Est-ce cela qu’on appelle l’effet papillon ?

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  • calal

    17 juin 2019

    le risque est que:
    -macron soit comme tous nos hommes politiques,nul pour diriger mais machiavelique pour acceder et se maintenir au pouvoir
    -la finance continue de financer pour maintenir les illusions
    -les bourgeois croient que les reformes « macron » vont, en extrayant davantage d’argent du « peuple » ,compenser les pertes financieres.

    le pays n’a de toute facon plus son destin en main (italie,usa,gb,russie,chine sont acteurs,nous ne sommes plus que spectateur).Seul une souffrance partagee permettra de refaire communaute.

    Répondre
  • Patrick

    17 juin 2019

    Le projet Européen actuel n’est certainement pas celui de Macron; Dans ce dernier, la France n’existerait plus en tant que Nation pour n’apparaitre comme une petite région de cet ectoplasme économique Bruxellois qui semble s’imposer à tous sans qu’on ne comprenne vraiment pourquoi.

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  • DIDIER

    17 juin 2019

    Splendide explication.

    Alors, quand est-ce que vous montez ce parti alternatif?
    Sérieusement.

    J’ai déjà un nom: PBS

    Parti du Bon Sens

    Cordialement.

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    • Diane

      17 juin 2019

      Je me joins à l’appel du…17 juin.
      Prête à vous rejoindre cher Monsieur Gave !

  • PHILIPPE LE BEL

    17 juin 2019

    Bonjour et merci pour cet article.
    Je rajouterai, si vous me permettez, que nos « élites politiques nationales » sont comme les « rois fainéants » mérovingiens. Ils ont laissé prendre le pouvoir par « l’élite » administrative, par les « experts »… et ont, tous, floué le peuple.
    Ce n’est pas Chirac qui dira le contraire… qu’a-t-il fait ? La fin du service militaire et la dissolution ratée sous la houlette de ce bon Juppé qui a pris sa retraite au Conseil Constitutionnel ?
    Qui ramassera les miettes ?
    Feront nous défaut sur notre dette ?
    L’U.E. explosera-t-elle avec l’implosion de l’Euro et la ruine immédiate des épargnants (qui meurent déjà à petits feux) ?
    Cela commence-t-il avec la « bad bank » de la DB (cf les Echos) ?

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  • breizh

    17 juin 2019

    je continue à penser que ce n’est pas l’euro qui a « tué » notre industrie (cela a commencé bien avant), mais qu’il a empêché de dissimuler le désastre sous le tapis des dévaluations/variation de taux de change.

    La mort de notre industrie me semble plus pertinemment expliqué par ce commentaire de Cavaignac sur contrepoints (https://www.contrepoints.org/2019/06/15/346793-general-electric-belfort-letrange-proposition-de-bruno-le-maire)

    je le reproduits ci-dessous :

    « depuis le début des années 80, l’Etat s’est acharné à tuer le capitalisme français à force d’impôts, de réglementations, de menaces et d’insultes. Le pouvoir économique des capitalistes faisait trop d’ombre à la haute fonction publique qui voulait détenir le pouvoir sans partage. Il fallait à toute force détruire le pouvoir économique, l’abaisser pour le dominer, ce qui fut fait avec un certain succès, détruire étant plus facile que créer.

    Les capitalistes nationaux ayant fui pour la plupart (en dehors des habituels capitalistes de connivence), il ne reste plus à l’Etat que le recours aux étrangers. Mais qui serait assez fou pour se risquer dans une France à la réputation désastreuse, mise en coupe réglée par son Etat obèse et ses complices ? Les seuls étrangers acceptant le risque sont ceux qui espèrent faire des coups, non pour investir réellement à long terme puisque c’est structurellement impossible, mais pour profiter ponctuellement de subventions (le crédit d’impôt recherche est à la mode), récupérer une technologie à moindre coût ou diluer leurs propres dettes dans des projets loufoques destinés à être abandonnés.

    C’est ainsi que le pathétique spectacle des échecs à répétition des malheureuses interventions étatiques s’étale devant nos yeux ébahis. Eh oui, après plusieurs décennies d’efforts constants de l’Etat stratège, la France est devenue, non pas une destination privilégiée pour les capitaux, mais une destination exotique. En l’absence d’un capitalisme local fort, ancré dans les territoires, la France semble attractive uniquement parce qu’elle attire la lie du capitalisme mondial appâtée par les subventions dodues que les margoulins venus de toute la planète espèrent rafler sans effort.

    Ce n’est pas en persistant dans l’erreur fondamentale de la croyance en un Etat stratège qu’on redressera ce pays. Il va falloir admettre enfin qu’en matière économique, en particulier dans le domaine industriel, l’Etat est par nature et par construction parfaitement incompétent. Désormais, l’Obèse doit renoncer à ses prétentions insensées car il en va de l’intérêt général de la Nation. »

    Toutefois, je suis tout à fait en phase avec cette description de la confiscation du pouvoir par les technocrates (« la nouvelle race de faignants » selon Coluche) à l’échelle européenne.
    C’est l’arrivée au pouvoir des énarques (VGE)qui confirme le processus en phase avec celui de Jean Monnet.

    Jean Monnet était un ennemi acharné du général de Gaulle auprès du président Roosevelt pendant la guerre et il n’a pas été choqué par le projet d’AMGOT qui visait ni plus ni moins qu’à démembrer la France (en rattacher une partie à la Belgique par exemple), puisque pour ces gens-là, la France n’existait plus depuis 1940. Ce n’est pas pour rien que Roosevelt n’a pas été fait Compagnon de la Libération à la différence d’Eisenhower, Churchill et le roi Georges VI.

    Répondre
  • Kerdrel (de) Arnaud

    17 juin 2019

    Super comme d’habitude. Cher Monsieur Gave il es temps de réunir la totalité de vos papiers du lundi en un bouquin. A mon humble avis I.D.L. est vraiment le seul endroit à ma connaissance où l’on trouve des idées cohérentes et intelligentes et avec la hauteur de vue nécessaire. Continuez, continuez, nous avons vraiment besoin de vous.

    Répondre
  • otto

    17 juin 2019

    Bravo, même si c’est « re-dit » avec d’autres mots, votre clairvoyance devrait finir par gagner et être utile à notre pays.
    merci pour vos publications

    Répondre
  • vendeo

    17 juin 2019

    limpide! merci pour cette démonstration. Ce qui est agaçant c’est de voir le temps passer
    et qu’on continue dans cette voie sans issue

    Répondre
  • Charles Heyd

    17 juin 2019

    Je suis toujours autant émerveillé par des graphiques simples et « parlants »! Comme diraient certains: « mais où va-t-il les chercher!? ». Pourtant les « experts », notamment ceux de BFMTV, ne vont certainement pas les commenter longuement.
    Et la prose est autant claire et limpide.

    Répondre

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