15 avril, 2019

J’Accuse ….

Tout le monde se souvient de l’article dans l’Aurore où Zola prenait la défense de capitaine Dreyfus. L’idée centrale de l’article était que la Justice était supérieure à tout et que rien ne pouvait justifier qu’un homme soit déshonoré, avili, et maintenu en prison alors qu’il était innocent.

Eh bien, je soutiens qu’aujourd’hui nous avons des milliers de Dreyfus un peu partout dans le monde, dont la vie et la carrière furent brisées comme le furent celle du capitaine Dreyfus, que les coupables sont des journalistes, et que cela se passe sans qu’il y ait eu le moindre procès. Et les victimes ne peuvent même pas faire appel.

Pour mieux expliquer ce que je veux dire, revenons en arrière.

La civilisation Judéo- Chrétienne a ceci d’admirable que la frontière entre le mal et le bien passe àl’intérieur de chacun d’entre nous et non pas en dehors.

Cela nous est expliqué dès les premières lignes de la Bible : après avoir mangé la pomme de la connaissance, Adam et Eve se virent nus, c’est-à-dire fragiles et mortels. Mais en comprenant ce qui pouvait leur faire du mal à eux, ils comprirent instantanément aussi comment faire du mal aux autres. De la prise de conscience que nous sommes mortels et vulnérables est donc née l’idée que nous pouvons tuer les autres ou leur faire du mal.  Et c’est à cet exact moment que le serpent, le Malin, entre dans l’histoire du monde, à l’instant même où nous sommes devenus conscients de notre propre vulnérabilité. Cette idée, que je trouve très forte, n’est pas de moi mais de Jordan Peterson. Et elle implique que chacun d’entre nous peut être en même temps ou à tour de rôle un salaud ou un saint, un héros ou un couard…

Et le Christ de nous dire « ne jugez pas si vous ne voulez pas être jugé », ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas condamner, mais qu’en aucun cas il ne faut juger que l’autre est mauvais dans son essence. Un homme peut être coupable, et donc soumis au châtiment, mais jamais il ne peut être totalement mauvais. Le péché est haïssable, le pécheur jamais.

C’est ce qu’avait compris de Gaulle quand le Père Bruckberger vint lui demander la grâce de Joseph Darnand, immense héros de la guerre de quatorze et chef de la milice. Il répondit à Bruck, après avoir refusé de commuer la peine, « Dites-lui en tout cas que je suis obligé de le faire fusiller par raison d’État, mais que de soldat à soldat, je lui garde toute mon estime. » Darnand était condamné, mais pas jugé, le jugement n’appartient qu’à Dieu.

Sur cette base, où des condamnations ont lieu mais où personne ne prononce un jugement sur l’essence de chaque individu, on peut construire une société véritablement humaine car le pardon, le repentir et la miséricorde y sont possibles.

Mais la dérive de nos sociétés aujourd’hui amène exactement à l’inverse : les crimes ne sont plus condamnés tandis que des jugements condamnant des individus sont portés au motif que ces personnes seraient fondamentalement mauvaises, tout simplement parce qu’elles ne sont pas d’accord avec ceux qui s’autorisent à juger leurs contemporains. Et ceux qui ostracisent leurs contemporains sont presque toujours des journalistes, qui se sont arrogés le pouvoir divin de juger de l’essence de chaque individu sans même que la faute ait été prouvée.

Et donc, aujourd’hui, des milliers d’hommes et de femmes ont été déshonorés, mais non condamnés, ce qui est bien pire que ce qui est arrivé à Dreyfus car, dans le monde dans lequel nous vivons, il n’y a ni appel, ni pardon, ni miséricorde, ni même nécessité de prouver le crime : l’homme qui a perdu son honneur ne peut le récupérer.

J’ACCUSE donc la classe médiatique d’avoir créée un monde inhumain et donc totalitaire en se transformant de fournisseur d’informations en ayatollahs.Dans ma jeunesse, le journaliste dans une première partie du journal ou de son article vous présentait les faits tels qu’ils avaient pu être établis, et dans une deuxième partie vous donnait son interprétation de ces faits et c’était très bien ainsi. Et donc la première étape était la collecte de l’information, la deuxième la mise en place du raisonnement du journaliste, sous tendu par les faits, que le lecteur pouvait consulter librement et la troisième, qui ne concernait que le lecteur, la formation d’une opinion que chacun pouvait effectuer librement.

Aujourd’hui, des procureurs que personne ne contrôle passent des jugements sans appel sans même que tous les faits aient été connus, et ces jugements sont toujours fondés sur l’argument d’autorité qui cherche à nous faire croire que le journaliste sait mieux que nous et que donc nous devons y souscrire.

Le résultat final est, qu’en tant que lecteur, je n’ai plus accès aux faits et donc je n’ai plus la possibilité de me former mon opinion librement. Je dois hurler avec les loups.

On est passé en cinquante ans du trois étoiles au McDonald et l’on m’explique qu’il s’agit d’un progrès.

Et cette chute est le résultat de la déchristianisation de nos sociétés. Car, comme nous le savons tous, depuis un siècle, notre monde s’est déchristianisé à toute allure, et il s’est passé ce que Chesterton avait prévu lorsqu’il écrivait « Quand les hommes ne croiront plus en Dieu, cela ne voudra pas dire qu’ils ne croient plus en rien, cela voudra dire qu’ils croiront n’importe quoi »

Nous y sommes et les journalistes qui ne croient plus ni à Dieu ni à Diable se sont mis à croire n’importe quoi et en particulier qu’eux ils étaient bons et que leur tâche était de lutter contre le mal.

Ce qui revient à dire que la ligne entre le bien et le mal ne passe plus à l’intérieur de chacun d’entre eux (puisqu’ils sont bons) et que leur seul et unique devoir est de débusquer les défenseurs du Mal. Nous sommes passés d’un monde objectif à un autre, fondé sur la subjectivité de ceux qui ont le droit de s’exprimer. Nous sommes passés de la Démocratie à la théocratie ou les prêtres nous informent de ce que nous devons penser. En fait, nous sommes retombés dans le manichéisme le plus pur, d’un côté les bons, de l’autre les mauvais et c’est toujours à ce moment que commence le totalitarisme puisque les mauvais doivent être détruits.

Et donc, dès que des informations extraordinairement partielles, partiales ou incomplètes semblent justifier leurs préjugés, ces nouveaux chiens de garde attaquent en meute, non pas pour essayer de comprendre ce que celui qu’il faut bien appeler une victime a pu vouloir dire, mais pour le détruire.

Et pour détruire celui qui pense mal, ils utilisent deux armes, toutes les deux létales dans le monde des idées :

  • Ils tournent en ridicule le peuple, qui pense rarement comme eux, en les traitant de « beauf » incultes et grossiers. C’est le traitement qu’ils font subir aux gilets jaunes en France, qui correspond aussi à l’appellation de « déplorables » dont madame Clinton avait affublé les électeurs de Trump et au nom « little englander », donné en Grande-Bretagne au partisan du Brexit.
  • Pour les plus dangereux de ceux qui ne partagent pas leurs idées car ils savent s’exprimer par eux-mêmes et qui auraient émergé grâce à leurs propres talents, ils pratiquent l’excommunication, sans retour en grâce possible. Ces pauvres individus, accusés de racisme, de fascisme, d’islamophobie ou de tout autre péché mortel n’ont comme solution que de se suicider intellectuellement et de cesser de produire quoi que ce soit car ils ne seront plus jamais invités à aucun débat, leur carrière universitaire sera brisée et leurs livres ne bénéficieront jamais de la moindre recension.

Tourner en ridicule le Peuple, excommunier les opposants à la pensée unique en se servant du monopole sur les media officiels qu’ils se sont créés avec l’aide des puissances d’argent, tels sont les deux outils que ces « journalistes » utilisent pour assécher les maigres oasis qui essaient de continuer à exister ici ou là et pour survivre dans le désert intellectuel dans lequel nous vivons.

J’ACCUSE donc les journalistes payés par les media officiels d’être devenu le bras séculier de la pensée unique, à qui l’on livre les criminels pour qu’ils soient condamnés et exécutés sur la place publique. Ils sont devenus le sous-officier qui a brisé l’épée de Dreyfus et arraché ses galons.

Mais ce n’est pas tout : J’ACCUSE aussi certains journalistes d’avoir pris pour exemple le Colonel Henry qui fabriqua les fausses pièces à conviction qui accablèrent le pauvre capitaine Dreyfus. Car beaucoup d’entre eux, non contents de déshonorer ceux qui ne peuvent répondre, vont jusqu’à fabriquer de fausses « preuves » ou à utiliser des preuves » dont ils savent qu’elles sont fausses ou incomplètes.

Et pour ajouter à leurs crimes, J’ACCUSE enfin bon nombre de journalistes d’être des Esterhazy qui tout en connaissant le vrai coupable, hurlent à la mort pour faire condamner un innocent.

Que le lecteur me permette de donner deux exemples de ces pratiques abominables, l’un immense, l’autre minuscule et qui tous deux viennent de se produire.

Depuis près de trois ans, la classe journalistique dans son immense majorité nous a certifié que le Président des Etats-Unis était arrivé au pouvoir avec l’aide de monsieur Poutine.

Et tout l’arsenal qui avait servi à faire condamner Dreyfus y est passé.

  • Fabrication de fausses preuves et utilisation de ces fausses preuves pour faire espionner le Président et son entourage.
  • Fuites « anonymes » vers des media complices, appuyées sur ces fausses preuves, tendant toutes à prouver la culpabilité du Président.
  • Campagnes de presses reprenant des éléments dont tous les journalistes savaient qu’ils étaient faux, en partant du principe que la fin justifie les moyens et que, comme le Président était une ordure, mentir et tricher étaient non seulement permis mais recommandable, ce qui est une monstruosité. Car chaque homme est responsable des moyens qu’il a utilisé sans considération aucune des fins qu’il poursuivait, et dire ou recommander le contraire, c’est encore une fois la voie ouverte au totalitarisme.
  • Protection des vrais coupables, c’est-à-dire les équipes de madame Clinton et madame Clinton elle-même, à qui rien ne fut jamais reproché…
  • Utilisation de la justice pour essayer de forcer certains proches du Président qui avaient commis quelques peccadilles à charger le Président en contrepartie d’un allègement de leur peine.

Tous les composants de l’affaire Dreyfus sont là, et l’on retrouve les mêmes personnages sous des noms différents, Esterhazy (Steele, l’espion britannique), le Colonel Henry (Comey, le patron du FBI), le général Picquart (le ministre de la Justice Barr) etc… mais le combat est à front renversé : cette fois ci, les salauds sont tous à gauche et les honnêtes gens à droite. Mais qu’est que la gauche aujourd’hui puisqu’elle hait le peuple ?

L’opinion publique a plutôt soutenu Trump comme elle avait soutenu Dreyfus tandis que quelques media (Fox, Breitbart) reprirent le rôle de Zola et de l’Aurore et défendirent le Président, mais la majorité de la presse « institutionnelle », y compris la presse française, a endossé sans état d’âme le rôle qu’avait choisi l’Action Française de Charles Maurras.

Mais nous savons maintenant, grâce au rapport Mueller et au nouveau ministre de la Justice monsieur Barr, que le Président est innocent et que les foudres de la Loi vont tomber-enfin- et sur les vrais coupables et sur ceux dans les media qui ont été complices de la première tentative de coup d’état dans l’histoire des USA. La vérité l’emportera toujours sur le mensonge disait Jean-Paul II

Venons-en au minuscule exemple.

Un transsexuel est attaqué à Paris et la presse se déchaine immédiatement contre l’homophobie de la population française et cela sans même connaitre les coupables. Je suis moi -même très affecté puisque mon jeune frère était homosexuel et qu’il est mort du sida au début des années 90, ce qui acheva de tuer ma mère après perdu mon père aussi d’une longue maladie. Voilà qui réveilla chez moi des souvenirs très douloureux.

Les coupables sont trouvés, et ils sont musulmans.

En une journée, l’information sort de tous les journaux, tant tous nos héros du bien ont peur de pratiquer le fameux amalgame.  Et pourtant, dans ce cas-là, ils devraient défendre les homosexuels, car il y a 17 pays au monde qui pratiquent la peine de mort pour homosexualité et ils sont tous musulmans. Les musulmans qui ont attaqué la victime n’ont fait que ce que le Coran leur enjoint de faire. Dénoncer l’homophobie présente partout dans le Coran devrait être un devoir sacré pour tous les défenseurs du bien. Hélas, défendre les homosexuels ne rapporte rien, mais dire du mal du Coran ou du prophète peut couter cher comme l’a montré l’exemple de Charlie Hebdo.  Certes, « Nous sommes tous Charlie », mais pas au point de les accompagner au cimetière.  Et donc, non seulement beaucoup de ces journalistes ont menti en accusant sans preuve aucune la population française mais dès qu’ils ont su la vérité, ils ont couru se cacher… On songe aux allemands qui pendant la guerre n’ont jamais vu passer les trains…   Ils sont comme les chacals, agressifs en groupe, mais lâches individuellement.

Que faire ? va me dire le lecteur… La solution est toute simple et existe en Grande-Bretagne. Les journalistes peuvent tout dire, tout écrire mais si ce qu’ils ont dit ou écrit est faux et diffamatoires, alors les tribunaux condamnent et le journaliste et son media sont littéralement ruinés par les dommages et intérêts payés à la victime. Cela n’empêche en rien la liberté de la presse, qui est sacrée, mais cela empêche assez efficacement les journalistes de détruire des vies et des carrières sans aucune preuve et sans que ces forfaits aient le moindre effet sur eux.

Voilà une réforme qui, pour une fois, serait utile.

 

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

44 Commentaires

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  • breizh

    26 avril 2019

    on peut aussi accuser le CHU de Reims de refuser de transférer un patient (Vincent Lambert) dans un établissement adapté à son cas prêt à l’accueillir et de le lui refuser les soins dus à son état pour pouvoir le tuer en l’affamant.
    On peut accuser le tribunal administratif de Châlons sur marne et le Conseil d’Etat d’avoir validé cet état de fait.

    Prétendre que Vincent Lambert ne voulait pas d’obstination déraisonnable avant son accident est contredit par le fait qu’il a déjà survécu à plus de trois semaines sans alimentation… Outre l’aspect miraculeux, il faut une sacrée volonté pour tenir ainsi !

    Pour le conseil d’état, ce n’est pas très surprenant : il n’a rien trouvé à dire sur les lois antisémites de Vichy…

    Bref, la peine de mort n’existe plus en France, sauf pour les enfants à naître et les handicapés, et pour ces derniers, c’est la mort par la fin, comme Maximilien Kolbe à Auschwitz.

    comme quoi l’apostasie générale conduit au pire.

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  • Olivier

    19 avril 2019

    « Quand les hommes ne croiront plus en Dieu, cela ne voudra pas dire qu’ils ne croient plus en rien, cela voudra dire qu’ils croiront n’importe quoi »

    Huysmans avait dit peu ou prou la même chose : »aujourd’hui on ne croit plus en rien mais on gobe tout ».

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    • léopold

      28 avril 2019

      Croire en Dieu, c’est une affaire personnelle, mais surtout avec réflexion, car croire avec seulement l’endoctrinement et la passion c’est tout le contraire d’aller à sa rencontre

  • PA

    17 avril 2019

    Tout ce que vous dites est vrai. J’ajoute que dans la France actuelle il n’y a pas de confiance entre les gens, ou entre les français et les institutions. Cette absence totale de confiance pèse beaucoup dans tous les domaines.
    Cette absence de confiance est due à la disparition de la morale (que je constate tous les jours dans mon travail).
    La disparition de la morale est due à la disparition de la foi catholique. En effet la morale ne peut venir que de Dieu et non d’une loi humaine (pourquoi un être humain aurait-il la légitimité pour imposer sa morale à un autre être humain).
    Dostoïevski a résumé tout cela en disant : « si Dieu n’existe pas alors tout est permis ».
    La disparition de la foi nous tue à petit feu.

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    • Charles Heyd

      18 avril 2019

      Je suis assez d’accord avec vous sur la disparition de la morale dans notre vie quotidienne où l’on ne parle que de « justice » censée être « rendue » par les juges mais je ne pense pas que seule la foi catholique permet cette morale; l’islam, au-delà de toutes ses prescriptions, pour certaines barbares comme la justification de l’esclavage, a une morale équivalente ne serait-ce pour ce qui concerne le vol; pour avoir travaillé 10 ans en Arabie Saoudite je peux témoigner que le fait de couper la main aux voleurs et la tête aux trafiquants de drogue ou aux assassins est d’un efficacité redoutable!

  • HR

    16 avril 2019

    Mais quel bric-à-brac intellectuel !

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  • bayard

    16 avril 2019

    Bonjour, votre solution comme en Angleterre serait bien mais la justice en France n’a pas de « liberté »… Pour ma part je pense qu’il faudrait mettre en place un ordre des journalise comme il en existe un pour les médecins. ce n’est pas la panacée mais un début 😉

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  • Dulongue

    16 avril 2019

    « Ces pauvres individus, accusés de racisme, de fascisme, d’islamophobie ou de tout autre péché mortel n’ont comme solution que de se suicider intellectuellement et de cesser de produire quoi que ce soit car ils ne seront plus jamais invités à aucun débat, leur carrière universitaire sera brisée et leurs livres ne bénéficieront jamais de la moindre recension ».

    Et la crainte d’être traité d’antisémite ? On en parle ou ça n’existe pas ? C’est bien le premier mot qui a été utilisé par le gouvernement et les journalistes pour décrédibiliser le mouvement des gilets jaunes…

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  • Arsene Holmes

    16 avril 2019

    Excellent article. You nailed it

    En revanche J’ai des doutes quant à la solution:

    Je sais que vous etes tres anglophile et avez une vue panglossienne du UK mais bien que le principe que vous mentionné est vrai en théorie, il ne l’est absolument pas en pratique.

    La raison étant qu’au UK si vous perdez votre procés, vous devez payer les frais d’avocats de votre adversaire en plus des votres

    Vu le cout des avocats qui est prohibitifs très très peu de gens ont le courage et les moyens de poursuivre les journaux qui eux ont une armée d’avocats.

    Cela a meme des effets pervers qui permets aux gens riches mais un peu douteux qui ont les moyens de menacer les journaux de ne pas etre attaqués.

    Meilleur exemple Robert Maxwell.

    Un autre exemple Elton John qui avait gagné £1,000,000 il y 25 ans du Sun grace a une armée d’avocats et bien les faits aient été avérés il avait gagne grace à une erreur du journaliste.

    Pour vous donner un ordre d’idée de ce que peuvent couter les avocats , quand Berezovski avait poursuivi Abramovich (tous les deux des personnes d’une probité extreme) le cout du procés avait été se plus de £100 MILLIONS

    Cela dit en France je ne crois pas que les frais soient si élevés mais poursuivre une action en justice est toujours quelque chose de très stressant sans aucune garantie de succès.

    D’autant plus que meme si vous gagnez après des années de procédure, le mal original est fait

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    • idlibertes

      16 avril 2019

      EN France aussi, cela s’appelle un Article 700.

  • Robert

    16 avril 2019

    Intéressante réflexion de M. Gave. La morale laïque ne résiste pas à l’épreuve des faits, en particulier au matérialisme exacerbé.

    Répondre
  • Steve

    16 avril 2019

    Bonjour
    merci pour cet article M. Gave

    Nous ne sommes pas désarmés face à cette déchéance:
    Le délit de diffusion de fausse nouvelle ou de fausses informations est une infraction en droit pénal français prévue par de nombreux textes de lois, dont notamment ː

    l’article 27 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse2,3.
    l’article 322-14 du code pénal (modifié par l’ordonnance du 19 septembre 2000) lié à la Loi n° 92-685 du 22 juillet 1992
    l’article L.97 du Code électoral4.
    l’article L465-1 du code monétaire et financier, modifié par la LOI n° 2016-819 du 21 juin 20165

    Par ailleurs , il faut savoir que la plupart des journalistes ne font que reprendre, sous la pression du timing, ce qui est émis par les trois grandes agences de presse
    Associated Press, Reuters toutes deux aux USA et Agence France Presse en France.

    AFP est un organisme privé. Pas d’actionnaires mais un conseil d’administration composé comme suit (source wikipédia)
    L’AFP est gouvernée par un conseil d’administration de 18 membres en plus du PDG :

    5 représentants des directeurs de journaux quotidiens
    3 représentants du personnel de l’AFP élus à bulletins secrets
    2 représentants de la radio et de la télévision française
    3 représentants des services publics : le ministre de l’Économie, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Culture nommant chacun un représentant
    5 personnalités qualifiées ;
    le président-directeur général (PDG), choisi par le conseil d’administration en dehors de ses membres, élu par au moins 12 voix sur 16, pour un mandat de 3 ans renouvelable
    L’AFP vit de ses ressources propres, 40% de ses abonnements viennent des services publics.
    Pour info, le monde diplomatique a publié une infographie intitulée media qui possède quoi en décembre 2018- Instructif!

    Pour en revenir à ce qui vus a inspiré cet article, on peut penser qu’accuser ainsi le peuple français sans preuve relève de la diffamation et cause un trouble à l’ordre public. L’organe qui est à l’origine de cette vilenie peut donc être poursuivi en justice.
    Néanmoins cela ne saurait compenser cette dégénérescence générale de la raison et de la conscience professionnelle.
    Et la France dépend tellement des achats réalisés par les tenants de l’or noir qu’il y a peu de chances qu’elle ose vouloir froisser le monde musulman; de plus, si les musulmans de France se prenaient un « coup de calgon » et décidaient de partir tous du jour au lendemain, la plupart des usines possédées par la plupart des propriétaires des média seraient immédiatement désertées et arrêtées. Conséquence du choix de M.O. non qualifiée mais peu chère fait par les capitalistes français après le premier choc pétrolier.
    Un jour ou l’autre, tout le monde s’assoit à un banquet de conséquences
    Avec mes cordiales salutations

    Répondre
    • Alexandre

      16 avril 2019

      Tous les articles que vous citez sont illégaux au regard de l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, autant qu’au regard du 1er amendement qui a valeur extraterritoriale.

    • Pascale

      18 avril 2019

      On en revient toujours u même coupable : l’état.
      S’il ne pillait pas les salaires comme il le fait, les salariés toucheraient leur salaire complet et les entreprises pourraient embaucher des individus hautement qualifiés.
      Ce ne sont pas les «capitalistes» les méchants dans l’affaire mais encore et toujours cette entité de type mafieux, l’état, qui considère que les individus et tout ce qu »ils produisent lui appartiennent.

  • alf

    15 avril 2019

    Je vous recommande la lecture du livre suivant: Adrien Abauzit, l’affaire Dreyfus entre farces et grosses ficelles.

    Répondre
  • duval jean francois

    15 avril 2019

    bravo et merci.j attends toujours avec impatience vos articles ,toujours de bon sens et qui reflète l’opinion de nombreuses personnes ,mais serait ce suffisant pour enrayer cette nouvelle société sans âme
    bien à vous

    Répondre
  • Gustave .L .B

    15 avril 2019

    Bonjour Monsieur Gave,

    très bon article comme toujours.
    Par contre certaines tournures peuvent très facilement vous être reprochés.
    J’aime votre liberté de ton, mais il ne faut pas vous exposer inutilement.

    A la lecture de votre article, je me suis demandé si il était pas plus utile de financer un site d’actualité comme un Breitbart français plutôt qu’un parti politique.

    Répondre
  • otto

    15 avril 2019

    Bonjour M. Gave,
    Du grand art comme d’habitude, on voit un peut quand même que les misères d’une jolie fille sont dans l’air..
    Il serait temps/bienvenu que vous preniez le contrôle d’un « média »
    salutations de lecteur assidu

    Répondre
  • Stephane

    15 avril 2019

    Je suis optimiste et l’election de Donald Trump en est la confirmation: les journaux et magazines papier ne sont plus lus, les generations Y et Z ne regardent plus la television, encore moins les debats dits politiques. Les nouveaux medias sociaux favorisent la pluralite d’information et de pensee et le peuple est suffisamment intelligent et eduque pour chercher la pertinence la ou elle se trouve. Le site de l’IdL en est la preuve. Croyez-moi, vous etes extremement suivis.

    Répondre
  • Sirius

    15 avril 2019

    Cher Monsieur,

    Vous nous êtes chaque jour plus plus indispensable comme « vox clamens in deserto ».

    Mais qui en France peut avoir la capacité de se faire entendre ?, pas de « fox news » pour contrer le Clinton News Network (CNN). Il nous faudrait un lord beaverbrook ou un Murdoch, toute la presse française est aux mains de sociétés qui dépendent de la commande publique ou de décisions étatiques: Dassault (commandes militaires); Drahi (licences téléphonie), Bouygues (BTP / TV /nucléaire), Niel (l’ancien hareng qu a changé la couleur de son minitel)…

    A lundi prochain

    Répondre
  • Gerldam

    15 avril 2019

    Article magnifique, qui nous change tellement de la grisaille habituelle des blogs, même de ceux qui se disent libéraux.
    Finalement, en entendant ce matin que NDA propose le retour de l’ISF, vous devez remercier ces journaleux misérables qui jugèrent votre fille. Ce politicien minable n’était en effet ni digne de vous, ni de votre fille, ni de votre argent.

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    • Dyr'

      16 avril 2019

      J’y pensais justement. Sa rhétorique est absolument imparable.

  • Flo

    15 avril 2019

    « Toute vraie civilisation vient du christianisme. Cela est tellement certain, que la civilisation toute entière se trouve concentrée dans la zone chrétienne ; hors de cette zone il n’y a pas de civilisation, tout est barbarie. Cela est tellement certain, dirai-je encore, qu’avant le christianisme il n’y a pas eu de peuples civilisés dans le monde ; non, pas même un seul.
    Pas un seul, Messieurs ; je dis qu’il n’y a pas eu de peuples civilisés avant le christianisme, car le peuple grec et le peuple romain ne furent pas des peuples civilisés ; ils furent des peuples cultivés, ce qui est fort différent. La culture est le vernis, et rien de plus que le vernis de la civilisation. Le christianisme civilise le monde ; il l’a civilisé par trois moyens : en faisant de l’autorité une chose inviolable ; en faisant de l’obéissance une chose sainte ; en faisant de l’abnégation et du sacrifice, ou, pour mieux dire, de la charité, une chose divine. Voilà de quelle manière le christianisme a civilisé les nations.
    Juan Donoso Cortès, Discours sur la situation de l’Europe, 1850

    Répondre
  • jean SEGUR

    15 avril 2019

    Bonjour,

    Le problème c’est la glace, le miroir.
    Au moment de reposer son blaireau, et après s’être rasé, un petit regard
     » qu’as tu fais de tes talents « .

    Répondre
  • jean

    15 avril 2019

    Cher Monsieur
    Bravo,
    Que ne fûtes vous prêcheur?
    Mais que dire des Catholiques quelque peut extrêmes qui jugent l’homosexualité comme « une abomination »? à moins qu’ils ne se contentent de condamner et ce serait moi qui comprendrais mal?
    a tout cela cela, s’ajoute la vitesse de propagation de l’information, de nos jour, qui est un facteur aggravant de cette perception uniforme de ce que doit être le bien et le mal.
    Personnellement j’ai l’impression que toute communauté humaine véhicule des jugements communément admis, il se trouve que la communauté aujourd’hui s’élargit, et la pensée converge du fait d’internet.(tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possible)
    Qu’il est difficile de rester indépendant…
    Merci de nous aider par vos articles qui décidément n’aident pas à se faire admettre dans le troupeau.

    Répondre
    • idlibertes

      15 avril 2019

      mais il l’est :)))

  • Tomsouville

    15 avril 2019

    Merci monsieur pour ce nouvel article. Il vous honore. Le travers de notre société est de confondre les actes, les paroles et les personnes. Cette « indistinction » (désolé pour ce barbarisme, mais les mots « amalgame » et « indifférenciation » me donnent des boutons…) est l’une des sources majeures de la régression anthropologique qui nous frappe. Et comme vous l’avez souligné, elle prend sa source dans la déchristianisation de notre continent. Le combat à mener n’est donc pas politique ou legal, mais culturel ! Bon vent à vous et à IDL.

    Répondre
  • goufio

    15 avril 2019

    Le rapport de la Cour des Comptes https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-01/12-aides-presse-ecrite-Tome-2.pdf vise : « Le secteur de la presse écrite regroupe environ 3 350 entreprises, emploie 59 000 personnes dont 21 000 journalistes, et publie 8 000 titres. Son chiffre d’affaires qui dépassait 10 Md€ en 2000 n’atteint plus aujourd’hui que 7,5 Md€. La dégradation apparente de sa situation s’explique principalement par la diminution de la vente de journaux imprimés : alors qu’il s’élevait en moyenne à 7 milliards au cours de la décennie 1990, le nombre annuel d’exemplaires diffusés est actuellement de 4,3 milliards, tandis que les recettes publicitaires sont passées dans le même temps de 3,8 Md€ à 2,4 Md€. En regard de ces chiffres, le montant total des aides dont bénéficie le secteur est élevé en valeur absolue et représente une part croissante de son chiffre d’affaires.
    Selon le périmètre et les conventions retenus, leur montant total en 2017 oscille donc entre 580 M€ (documents budgétaires) et 1,8 Md€, dont un peu moins de 130 M€ d’aides budgétaires directes »
    Si je m’arrête à des ratios simples 59.000 / 3.350 = 17,6 personnes par entreprise de presse dont 6,27 journalistes en moyenne ! Les subventions de 580 M€ à 1,8 Mds€ soit 9.830 € à 30.508 € par personne ! Ils n’ont plus besoin de travailler puisqu’il s’agit de l’équivalent d’un salaire.

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  • Philippe Hanchir

    15 avril 2019

    La population de journalistes correspond peu ou prou à 0,05% de la population totale… Les capacités de nuisance de ce faible pourcentage sont énormes et rapportées à la personne, ça fait tourner la tête. Pis encore… Lorsque l’on comptabilise les journalistes qui fabriquent les nouvelles par rapport à ceux qui se contentent de la reproduire par incompétence ou paresse, Là, on tombe, à mon avis, à 0,005% de la population. 0,005% de la population décide de ce qui est bon ou mauvais, de qui est un salaud ou un héro, de ce qu’il faut dire ou ne pas dire, etc… Ils sont même ceux qui parviennent à faire ou défaire cette autre infime minorité agissante et souvent nuisible constituée des politiciens. Et l’on parle de démocratie ? Sauf pour les fils et filles de ces élites, l’enseignement est déconstruit. L’histoire manipulée. La Science elle-même est menée aux premières lignes du combat politique au point qu’on décide maintenant de la véracité d’une théorie par comptage des « pour » et des « contre », la méthode logique et la démonstration étant considérés comme procédures obsolètes. Plus jeune j’avais la fougue, j’étais persuadé que ce système changerait, que les gens s’éveilleraient. Plus vieux je suis amer. Même Internet ne parvient pas à mettre à genoux les zélateurs de l’orthodoxie de la pensée, thuriféraires du pouvoir. Jamais ça ne changera. Quelle tristesse.

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    • Robert

      16 avril 2019

       » Plus vieux je suis amer »… Non, vous êtes devenu lucide. Dans le monde actuel, la lucidité et la réflexion ne rendent pas heureux.

  • Philippe

    15 avril 2019

    Les médias sont dréssès pour réeduquer et meme faire peur , aboyer et mordre . Il n’ a que Causeur – Valeur actuelles pour offrir une réflexion décente . Toute la presse économique ( les Echos – BFM ) donnent dans la bien-pensance morale . La cabale venimeuse montée contre votre fille est flagrante . Donc le combat est surtout culturel , et faute d’un outil de diffusion puissant et affuté , votre reflexion ne joindra quasiemt personne . Que nous soyons entre 10 et 100 au plus a commenter vos articles en est la preuve .
    Une offre mediatique globale est nécessaire ; économique et culturelle.

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  • tulsisi

    15 avril 2019

    M. Gave,
    Je vous invite à relire «Les deux républiques françaises» du professeur Nemo: la gauche a toujours été anti-sémite, et était anri-dreyfusard. Comme à l’accoutumée, elle a dignement retourné sa veste quand elle vit le vent tourné.
    Merci.

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  • François ROBIN

    15 avril 2019

    Monsieur Gave , merci encore pour ce bel article , malheureusement encore faudrait il que la justice soit réellement impartiale ce dont je doute vu l’orientation marxiste d’un grand nombre de nos juges.

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  • Dame Ginette

    15 avril 2019

    Merci Monsieur pour cette honnêteté intellectuelle. Rafraîchissant…
    Plus concrètement, pour qui voter aux élections européennes ? Avez-vous une idée ?
    Dans l’attente de vous lire,

    Répondre
  • Thierry

    15 avril 2019

    Bonjour,

    En meme temps, on n’a pas forcement besoin du christianisme et d’un Deus ex-machina pour vivre dans le respect, la contribution, un certain sens des valeurs, etc…
    Il y a des outils et des philosophies qui remplacent le « vide » spirituel d’une absence de religion.
    La Communication NonViolente (Marshall Rosenberg) en est un exemple, et c’est un processus / systeme de valeurs, qui est en train de prendre de l’ampleur…
    En phase sur le reste, en particulier sur le journalisme actuel tel qu’on le pratique en France…

    Répondre
  • Bilibin

    15 avril 2019

    J’ai remarqué que la bien pensance a été amenée à choisir lequel de l’homophobie ou de l’islamophobie est le péché le plus grave et il semble que l’islamophobie ait gagné.
    Ce qui est une très mauvaise nouvelle pour les homosexuels…

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  • Monard

    15 avril 2019

    Bonjour Monsieur,

    Votre analyse de la lutte de la Justice contre l’injustice et du bien contre le mal renvoie à à la lutte de la vérité contre le faux. De l’exemple suivant, vous jugerez s’il est immense ou minuscule.

    La Présidence de la République vient de nommer comme son porte-parole une femme Sibeth Ndiaye qui a déclaré qu’elle assumait d’avoir menti pour protéger le Président.

    Elle n’a pas été démise de ses fonctions sur le champ.

    Cela signifie que la plus haute institution de l’État ( et sans doute de nombreuses autres institutions et personnes avec elle) reconnaît un droit de cité au mensonge.

    Ce faisant, elle destitue la valeur fondatrice de nos sociétés civiles et politiques européennes qu’est le respect de la parole donnée (tu ne mentiras point) pour lui substituer le mensonge comme nouvelle valeur, flanqué de la dissimulation comme principe de gouvernement.

    Il va devenir difficile d’élever des enfants dans de telles sociétés. Il est vrai que le Président n’en a pas.

    Finalement, je crois que cet exemple n’est pas de l’ordre du minuscule.

    Continuez vos excellentes chroniques.

    Eric Monard.

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    • orldiabolo

      28 avril 2019

      Très bonne remarque !

    • exyle

      29 avril 2019

      Finalement vous avez raison de croire que cet exemple n’est pas de l’ordre du minuscule

  • Arnaud Kerdrel (de)

    15 avril 2019

    Bravo. Monsieur Gave. I.D.L. est le seul endroit où je trouve du bon sens,de l’intelligence, du respect de soi et des autres. Et DU SPIRITUEL INTELLIGENT. Dans ce monde devenu fou il est important que vous et ceux qui vous entourent fassiez entendre votre son de cloche.

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  • jean-paul delemontex

    15 avril 2019

    TEXMIK
    On le voit bien pour votre fille, dont- notamment- les traits lancés par un certain BARTHES aux émissions (que je ne regarde p, maisq je lis cela d’Elizabeth LEVY) )très con-centrées (sur lui-mêmes). Bravo pour avoir fait appel à W. Goldnadel , avocat à mon avis remarquable , notamment par son art de décortiquer et disséquer les faits pour en tirer les conclusions clarifiantes qui s’imposent .

    Votre constat est vrai pour la fiscalité(mon métier): dans les discussions et disputes avec l’administration, chez elle le sentiment ( bon) l’emporte désormais bien souvent sur la rationalité du raisonnement, évolution que j’ai vu venir progressivement au cours de ma carrière , commencée en 1973; Je crains qu’il en aille de m^me dans tous les domaines du droit.

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  • Thierry Balet

    15 avril 2019

    Merci Monsieur Gave pour ces mots qui réveillent les consciences. Ce qui m’attriste,c’est que je pense sincèrement que nous en sommes qu’au début…..alors que j’étais persuadé que le Maccarthysme était de l’histoire.
    Bien à vous.

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