13 décembre, 2021

Il y a des moments où j’ai envie de me mettre des claques.

Revenons de quelques années en arrière, en 2012.

La Grèce, l’Espagne, l’Italie sont en faillite, la France ne vaut guère mieux et mon Frankenstein financier favori, l’Euro semble entrer dans des convulsions terminales précédant de peu une issue fatale, ce dont je me réjouis, ayant annoncé tout ce qui allait se passer dans « Des Lions menés par des Ânes », publié en 2003, livre auquel je ne changerai pas une ligne.

Mais en juillet 2012, Mr. Draghi, le nouveau gouverneur de la BCE , annonce qu’il fera « tout ce qui sera nécessaire » (whatever it takes) pour sauver l’Euro et par là il signifie que la BCE , à partir de ce moment-là, va acheter autant d’obligations Italiennes , françaises ou espagnoles qu’il le faudra, alors même que cela était formellement interdit par tous les traités européens signés avant l’arrivée de l’Euro.

Mr. Draghi disait tout simplement que les taux dans la zone euro  ne seraient plus déterminés par le marché, mais par la BCE et que donc nous sortions d’une économie capitaliste pour rentrer dans une économie complètement étatisée, c’est-à-dire fasciste. Il faut se souvenir en effet que la définition du fascisme fût donnée par son inventeur, Mussolini, ancien socialiste, que je cite : « Tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat. » Remplacez l’Etat par l’Europe ou par Bruxelles et vous comprendrez ce que je veux dire.

Étant, comme tout bon libéral un ennemi irréductible du fascisme, et constatant le retour de la bête immonde, je préviens tous mes lecteurs qu’ils ne doivent garder en zone euro que ce qui n’a rien à voir avec le fascisme Bruxellois, et qu’ils doivent sortir de leur portefeuille tout ce qui, de près ou de loin touche à ce nouvel avatar de la bêtise au front de taureau, le précédent ayant eu lieu en 1981 avec le programme commun de la gauche.

Et dans les deux années qui suivent, pour parachever son forfait, monsieur Draghi force les taux longs allemands à devenir négatifs, ce qui est une absurdité et me fait sourire tout en me confirmant dans mon idée que l’euro ne peut pas durer tant que les pays européens resteront démocratiques.

Me reposant sur mes lauriers, je ne change donc pas mes recommandations qui sont encore valables aujourd’hui et qui ont plutôt bien marché depuis.

Mais, me demandera le lecteur attentif : Pourquoi avez-vous donc envie de vous donner des claques ?

La réponse est simple : parce que j’ai regardé les arbres et non pas la forêt, ce qui veut dire que j’ai commis l’erreur que condamnait Bastiat : j’ai vu ce qui était immédiatement visible et je n’ai pas été plus loin pour comprendre ce qui restait caché mais était beaucoup plus important.

Et ce qui était beaucoup plus important était que le but de l’Euro n’était peut-être pas celui que je croyais mais plus subtilement de détruire la Bundesbank, seule protectrice de l’épargne et donc de la liberté individuelle, et que cette destruction allait entraîner des conséquences gigantesques sur l’économie et les marchés mondiaux

Explications.

Revenons aux fonctions de la monnaie.

  • Étalon de valeur.
  • Instrument d’échange.
  • Réserve de valeur

Les deux premières fonctions s’exercent ici et maintenant (comme les élections), tandis que la troisième fait intervenir le temps dans l’équation et donc les notions de débiteur, de créditeur et de transfert de pouvoir d’achat de l’un à l’autre au fil du temps, ce transfert étant gouverné par les taux d’intérêts entre les parties.

Or, l’Etat , dans nos sociétés clientélistes en tout cas, est devenu un EMPRUNTEUR qui aime dépenser ici et maintenant pour gagner les prochaines élections, et entend si possible ne pas rembourser les emprunts. Il cherchera donc à payer en monnaie de singe (inflation) tout en servant les taux d’intérêts les plus bas possibles (nous y sommes avec les taux d’intérêts négatifs), ce qui revient à dire que notre état moderne est devenu l’ennemi mortel du capitalisme puisque ce dernier requiert pour survivre une épargne rémunérée convenablement (la thèse de Schumpeter, mais certes pas celle de Keynes).

Et c’est là qu’ il faut rappeler que quand les alliés occupent l’Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale, les Britanniques exigent que la banque centrale allemande, la Bundesbank, soit constitutionnellement indépendante du pouvoir politique, pour justement éviter le retour d’un état totalitaire en Allemagne, ce qui était une excellente idée, qu’ils n’appliquent jamais chez eux cependant.

Et donc, quand le dollar rompit son lien avec l’or en 1971 (sous Nixon), la Bundesbank fût, de ce fait, propulsée comme gardienne des intérêts de tous les épargnants mondiaux. Et, en bons allemands qu’ils étaient, les dirigeants de la Bundesbank prirent leur rôle très au sérieux.

Que le lecteur me permette de revenir sur quelques souvenirs personnels des moments où la Bundesbank fit plier les uns après les autres les gouvernements des plus grands États.

  • L’un des plus extraordinaires de ces moments eût lieu en 1987. En février 1987, les USA, l’Allemagne, la France, le Japon, la Grande-Bretagne étaient arrivés à un accord dit « du Louvre » puisque signé à Paris, précisant que ces nations œuvreraient pour stabiliser des taux de change devenus trop volatils. Arrive l’été 1987, Karl Otto Pöhl, le gouverneur de la Bundesbank, le ministre des Finances américain, Baker, l’ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne et deux personnes avec qui je travaille de l’époque, sont ensemble dans un avion privé après une réunion internationale. Baker s’approche de K O P et lui dit que les autorités américaines attendent que la Bundesbank ne monte pas ses taux puisque les USA entrent en année électorale. Karl Otto Pohl lui répond de bien aller se faire voir, que la Bundesbank montera ses taux quand elle le voudra et quand il le faudra et que la Bundesbank n’est en rien tenue par les accords internationaux signés par des corniauds incompétents avec des irresponsables étrangers. Ambiance. La Bundesbank monte ses taux peu après et nous avons le Krach de 1987.
  • Arrive la réunification allemande. Le chancelier Kohl décide de convertir la monnaie est-allemande l’Ost Mark, qui ne valait rien, en Deutschemark au ratio d’un pour un, ce qui équivalait à faire monter la masse monétaire allemande de près de 25 %. Fureur de la Bundesbank qui décide de faire monter les taux courts réels, c’est-à-dire déduction faite de la hausse des prix, à plus de 5 % et de les maintenir là tant que la masse monétaire n’aura pas été ramené à un niveau normal, ce qui déclenche une récession en Allemagne en 1992-1993.
  • En dehors de l’Allemagne, dans le reste de l’Europe, les inspecteurs des finances français avaient travaillé pour créer un autre monstre avant que d’accoucher de l’Euro, qui, lui s’appelait le système monétaire européen (SME), système complétement idiot comme d’ habitude puisqu’il indiquait quand les spéculateurs pouvaient se mettre à la baisse sur une monnaie (quand elle touchait son plancher). Nos génies de Bercy avaient réussi à entraîner dans cette chimère les Italiens, les Suédois et, miraculeusement, les Anglais. Avec les taux allemands à 5 % réels, chacun de ces pays auraient dû monter leurs taux à 6 % réels, ce qui était condamné les économies locales à la dépression et donc toutes ces nations sortirent piteusement du SME (ce qui fit la fortune de George Soros), sauf la France bien sûr, qui connût, grâce à monsieur Trichet, une vraie dépression dont notre économie ne s’est JAMAIS remise, tant il est vrai que monsieur Trichet fut le vrai fossoyeur de l’industrie française.

Résumons-nous : chaque fois depuis 1971 que quelqu’un voulait procéder à l’euthanasie du rentier chère aux Keynésiens, la Bundesbank se mettait en travers et le faisait immédiatement apparaître pour ce qu’il était, un pitre.

 

Voilà qui était insupportable et explique peut-être la création de l’Euro.

Ce qui nous ramène aux trois fonctions de la monnaie

  1. Échantillon de valeur.
  2. Instrument d’échange.
  3. Réserve de valeur.

Ce qui s’est passé de 1971 à 2012 fut à la fois remarquable et très simple.

Ceux qui avaient besoin de monnaie pour faire du commerce en une seule monnaie, (échantillon de valeur, moyen de paiement, l’ici et maintenant de l’économie) utilisent le dollar et ceux qui avaient besoin d’une réserve de valeur incorporant une mesure raisonnable du risque que le passage du temps implique, se servirent du DM.

Et donc la VALEUR DU TEMPS dans le système capitaliste fut, de facto, contrôlée par la Bundesbank de 1971 à 2012.

L’Allemagne était peut-être devenue une colonie militaire des USA mais les USA était devenue financièrement une colonie de l’Allemagne et cela grâce aux Anglais .

Le maître du temps étant la Bundesbank,  cette dernière contrôlait donc de fait la politique économique de tous les pays libres, empêchant toutes les imbécilités chroniques de se produire.

Et du coup, tous les marchés obligataires du monde entier s’organisèrent autour du BUND, ce qui était bien sûr insupportable pour le Trésor américain ou les inspecteurs des finances français.

Mais il était impossible de changer le modus operandi de la banque centrale allemande puisqu’il aurait fallu changer la Constitution du pays et que jamais les allemands n’auraient accepté que leur Bundesbank fut désavouée.

Il fallait donc faire disparaître le DM, ce qui fût fait avec l’Euro.

Et quand monsieur Draghi annonça que tout le nécessaire serait fait pour sauver l’euro en juillet 2012, et que le nouveau patron de la Bundesbank nommé par madame Merkel laissa passer cette forfaiture, j’aurais dû me rendre compte que le règne de la Bundesbank sur le risque du temps était fini. En fait, ce que monsieur Draghi annonçait aux politiques de tous les pays quand il fixait les taux allemands en dessous de zéro était la réalité suivante : le pouvoir de protection des épargnants que la Bundesbank assurait depuis 1960 avait été détruit, et l’on pouvait à nouveau piller les rentiers.

Les bêtises monétaires pouvaient enfin recommencer. Et le lecteur avisé remarquera que ce ne sont pas les imbécilités monétaires qui ont manqué depuis…

Deux remarques importantes émergent de ce rappel des trente dernières années.

  1. Les marchés obligataires mondiaux n’ont plus de devise dans laquelle ils peuvent s’ancrer pour pouvoir offrir une réserve de valeur. Ils n’ont donc plus de lien de marché avec le temps. Or les marchés obligataires sont gigantesques (plus de 130000 milliards de dollars de capitalisation, beaucoup plus que les marchés des actions). Que le lecteur me permette une image ici : les marchés obligataires sont dans la situation d’un immense iceberg qui se serait détaché du continent et se mettrait à flotter librement au gré des courants et des vents. Combien de Titanic vont être coulés, combien de désastres économiques vont suivre cette dérive je n’en ai pas la moindre idée, mais je sais que cela va être dramatique.
  2. Le gouvernement Chinois, comme je n’ai cessé de l’écrire depuis des années, semble avoir compris que de ne pas avoir une mesure du temps est un désastre et offre un nouvel ancrage aux marchés obligataires mondiaux, le sien. Mais chacun pourra remarquer que depuis que cette possibilité existe, d’un seul coup, la Chine est devenue « persona non grata », ce qui ne me surprend pas tant que cela.

Quand j’analyse tout cela tranquillement et sans parti pris, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il n’y a que deux hypothèses, la première que nous sommes gouvernés par de cyniques imbéciles, toujours la plus probable, et la seconde que tout cela est voulu et que l’idée est de foutre en l’air nos monnaies puisque les états démocratiques ne pourront en aucun cas rembourser leurs dettes. Le but dans ce cas semble être de remplacer nos monnaies par des « coupons » imprimés par les banques centrales, à présenter à Carrefour ou chez Auchan, chacun d’entre nous recevant sa ration de ticket chaque mois sans aucune considération des efforts fournis par les récipiendaires, ce qui semble indiquer que les concepteurs de cette politique veulent vraiment changer de société, en remplaçant la liberté par la contrainte et l’initiative individuelle par la soumission. Des postes de surveillants de camps de concentration vont sans aucun doute tres bientôt être offerts à ceux qui cherchent un travail exaltant et je ne doute pas une seconde que je serai l’un des premiers résidents permanents de ce qui sera tres vite  le domicile  de l’élite intellectuelle du pays.

Et à dire vrai, je ne sais pas laquelle des deux hypothèses est la plus terrifiante.

Je pensais que l’Euro ne pouvait survivre que si les pays européens cessaient d’être des démocraties, ce qui me semblait impossible. Je n’en suis plus si sûr.

La route de la servitude est ouverte,  elle est large et bien pavée,  nos états et nos médias nous poussent amicalement dans la bonne direction.

Je crois cependant que je vais sortir de l’autoroute et prendre le chemin de montagne.

Au moins les rencontres que j’y ferai seront intéressantes.

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

64 Commentaires

Répondre à Francois Jankowski

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  • Colson

    23 janvier 2022

    Votre article est très bien. Pour vous connaître depuis longtemps en vous suivant, je pense que vous avez identifié la cause racine : la volonté d’une petite élite de bousculer tous les garde-fou du Bien Commun pour assouvir sa cupidité et sa vanité.

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  • Pat74

    20 janvier 2022

    « la première que nous sommes gouvernés par de cyniques imbéciles, toujours la plus probable, et la seconde que tout cela est voulu et que l’idée est de foutre en l’air nos monnaies … »
    Pour moi c’est la seconde, mais voulu aussi par des cyniques, sauf que ceux la ne sont pas des imbéciles mais des psychopathes sataniques .
    Nos états et nos médias ont les mêmes patrons…! aussi je crains fort que ce soit « plié » et que la sortie d’autoroute et le chemin de montagne est la sage décision.

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  • Meduse

    2 janvier 2022

    Nous vivons déjà dans l’immobilier comme Charle la bien dit nos propriétés immobilières ne nous appartient plus et nous sommes traités nous les bailleurs privés comme des koulaks à la française avec des lois perverse et méchantes
    Les relents des socialo/ communistes leurs effluves nausèabonde parfument l’Europe et nos beau pays !
    Monsieur Charle gave la construction européenne de Bruxelles ressemble à un bureau polit et sa troyka tenus par des ésotériques qui vont continuès à pratiquer une politique d’expansion non pas sur les autres nations mais uniquement sur les nation européennes que ils appauvrissent pour leur europes des idéologies et droits de l’hommiste .. ou sont les pays des libertés pas en Europe!
    On ne coupe plus la tête des roys mais des entrepreneurs et investisseur et propriétaire en France par l’Europe ils ne peux en rester qu’un leurs slogan et tous humains ce vaut!

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  • LANDRAS Philippe

    28 décembre 2021

    Mes souvenir, lointain, de nos jours, me rappelle l’inflation et les dévaluations du Franc. Ma famille avait été expropriée à La Garenne, pour que les expulsées des autoroutes en construction, de la Défense puisent être relogées. Mon père ses battue 3 ans pour perdre le prix honorable, de l’expropriation. Apres la résolution judiciaire ma famille a attendue, la dévaluation du Franc de 18%, que De Gaule avait décidée. Les billets du Franc avaient changé, 6 mois pour recevoir 10% du prix applicable pour les achats du privé.
    Oui, l’EURO est un problème pour la France et l’Europe en générale. Reste à savoir si les élites Française sont plus aptes à gouverner. La reconstruction de la France, après la WWII, à provoquer les 30 glorieuses. Depuis 40 ans, Marianne ses faite abusée, par une bande d’obsédées, voulant l’égalité, qui est l’impossibilité, mais l’ENA veux vous le faire croire.

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  • Philippe

    26 décembre 2021

    Lequel Or sera très simplement banni par décret ; vous ne pourrez pas le détenir ni l’ échanger ou le monnayer . C’est le décret de Franklin D.Roosevelt en 1933 ; executive order 6102 – Tous les détenteurs d’or et d’argent ( bullion ) ont du remettre à leurs banques qui les a remis à la Federal Reserve Bank leurs Or et Argent sous la menace de 5 ans de prison et d’une forte amende . La Fed offrit en échange 20$ papier de l’once d’or .Ensuite – apres l’ échange forcé – le Gold Reserve Act fixa le nouveau prix de l’ or a 35$ l’once , ce qui équivalait a une dévaluation de 55% de la valeur en or du $ . La meme contrainte légale a été votée au Royaume Uni de 1966 a 1971 ou il était interdit de posséder plus de 4 piéces d’Or . Donc l’exemple est ancien et peut etre réactualisé , il suffira d’un texte un 31 décembre ou un 15 aout …

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    • marie le gal

      3 janvier 2022

      alors comment se protéger selon vous à part maison,terrain?merci

  • De MONTARNAL Etienne

    18 décembre 2021

    Je partage votre analyse sur l’euro

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  • Franck

    17 décembre 2021

    Quel article !!! merci énormément pour ces explications !!!
    J’espère que vous sous estimez la bêtise de ces gens là. En France l’on sait qu’on est gouverné par des benets par des politiques qui se réclament du Gaullisme et pour l’Europe des nations alors même qu’ils ont voté oui en 2005 pour le traité de Lisbonne.
    C’est la preuve qu’ils sont non seulement des incultes mais en plus qu’ils sont idiots.
    Par contre quand je lis votre billet je suis presque terrifié parce que j’aurais dû mal à m’imaginer qu’il ne s’agisse que d’incompétence. Lorsque l’on voit l’implication des gars de chez Goldman Sachs pour soutenir l’Euro et détruire la Bundesbank seul garante d’une politique monétaire stable pourrait on dire, et ayant empêcher le keynésianisme de se répandre partout en occident jusqu’à la démission du gouverneur de la Bundesbank récemment, ON EST EN DROIT DE SE DEMANDER SI L’ON VA POUVOIR SE SORTIR DE LÀ SUR LE MOYEN TERME.
    À noter que toutes les conneries les lois liberticides qui ont été voté, les violations des traités comme en 2005 vote non des Français au traité européen, les coups d’états qui se sont multipliés depuis la crise grecque en Grèce et en italie, puis la restriction de nos libertés actuels lié à la pandémie, TOUT CELA A ÉTÉ PERMIS PAR LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BCE VISANT À MAINTENIR LES TAUX À ZÉRO VOIRE NÉGATIF SUR LE LONG TERME EN RACHETANT NOS DETTES EN PERMETTANT À L’UE S’INSTAURER PETIT À PETIT UN RÉGIME DICTATORIAL.
    C’EST TERRIFIANT mais votre explication sur la fin de la fonction de reserve de valeur et donc la fin du temps pourrait expliquer la nouvelle forme QUE PRENDS LE COMMUNISME AU 21eme siècle.
    La chine devient en quelque sorte la seule garante de nos libertés SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE.
    C’est incroyable d’en arriver là mais on y est !!!

    Cordialement.

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  • bed

    14 décembre 2021

    Merci Charles pour votre article.
    Mitterrand avait dit « J’ai cloué la main de l’Allemagne sur la table de l’euro » : cette citation a désormais différents degrés de lecture…

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  • Wallsbach

    14 décembre 2021

    Les Allemands ont autodetruit la Bundesbank , et c’est leur Graal .
    Plus aucune dette émise par le gouvernement,
    plus besoin de taxer les « chères » entreprises pour servir les intérêts .
    Ils se sont enfin libérés de la « faute » .

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  • Jacques S

    14 décembre 2021

    Bonjour M. Gave, merci pour cet excellent article. Maintenant, comment construire un système d’échange qui ne soit « détournable », par personne ? Il m’est d’avis que nous repasserons bientôt par un système d’échange à base de coquillage, si nous ne voulons pas être inféodé à ce que se passe actuellement. Bien cordialement

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  • BERNARD MARTOIA

    14 décembre 2021

    Les deux Frankenstein de la finance internationale

    Le premier Frankenstein à l’origine de tous les maux contemporains est la création de la banque centrale. Ce monstre a vu le jour, le 23 décembre 1913, par le Federal Reserve Act voté par le parlement américain à la suite de la panique du marché à Wall Street en 1907. Les Démocrates avaient la majorité dans les deux chambres et le nouveau président était aussi un démocrate. Woodrow Wilson était l’ancien président de l’université de Princeton. Auparavant, il avait enseigné la politique économique à l’université de Wesleyan à Middletown dans le Connecticut.

    Au XIX siècle, il y avait des récessions économiques mais elles ne perduraient pas car le marché des taux d’intérêt à court, moyen et long-terme de la monnaie permettait une reprise rapide en rémunérant correctement l’épargne. Tel n’est plus le cas avec les banques centrales qui contrôlent les taux d’intérêt. Il n’y aurait jamais eu la grande récession des années trente en Amérique avec ce Frankenstein.

    Le deuxième Frankenstein de la finance internationale a vu le jour, le 15 août 1971, quand le président Richard Nixon mit fin à l’accord de Bretton Woods avec la fin de la parité du dollar avec l’once d’or. Nixon avait consulté, au préalable, le président de la banque centrale américaine Arthur Burns. Dès lors, la voie était ouverte à la planche à billet et l’inflation pour éroder la dette de l’État-Providence.

    Revenir au marché impliquerait non seulement la fin de la banque centrale mais aussi la disparition de l’État-providence qui vit toujours au-dessus de ses moyens. Les électeurs sont incapables de se prendre en charge avec la fin du monopole de la sécurité sociale et l’instauration d’un système de retraite par capitalisation. Donc, ce sera la fuite en avant avec la ruine des épargnants et la route de la servitude décrite par Friedrich von Hayek. Ce dernier n’est pas le livre de chevet des énarques et des gouverneurs des banques centrales.

    https://www.petitionenligne.com/pour_labolition_du_monopole_de_la_securite_sociale_en_france

    PS : je suis un modeste contributeur de Dreuz Info mais l’appétence des lecteurs pour la sphère économique est nulle en France. Le Français est un homo politicus, l’Allemand un homo economicus.

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    • Luc

      14 décembre 2021

      Tout a fait l’action des banques centrales est monstrueuse et n’a plus d’objectif monetaire (draghi, powell sont des pantins des politiques) mais politique

      – impression monetaire massive ( quantitative easing, avant ca s’appellait planche a billet) pour contrer la deflation

      – rachat massif de dettes pour faire baisser les taux (si bien que la france peut emprunter a taux negatif, les finances publiques francaises sont remarquables en terme de gestion) et financer l’etat providence.
      La France etant un des premiers etats providence au monde (1/3 du PIB francais part en aides sociales). Les taux ne signifient plus rien car la BCE rachete tout et n’importe quoi, y compris obligations d’entreprises europeennes

      – soutien aux marchés boursiers (plunge protection team) pour eviter qu’ils baissent. Les marchés n’ont plus le droit de baisser

      Bretton Woods est anecdotique mais effectivement a donné du pouvoir aux politiciens pour faire n’importe quoi

      Et c’est la BIS qui coordonne les banques centrales si bien que la plupart font la meme chose avec des objectifs un peu differents

  • CHIECCHIO Michel

    13 décembre 2021

    Superbe, magnifique article.

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  • Joris

    13 décembre 2021

    C’est une combinaison des 2 hypothèses: la seconde servie par des idiots de la première (je pense à un premier ministre en particulier).
    Une corporatocratie ayant pris le pouvoir sur le politique grâce à une corruption généralisée. Une inflation détruisant la classe moyenne séparant définitivement une sous classe d’êtres humains abrutis par le consumérisme, des éiltes dominantes. Le covid n’est que l’opportunité permettant d’asservir les peuples définitivement, ceux ci rendus incapables de développer une immunité naturelle dès que les enfants (et les récalcitrants) auront été vaccinés.
    Pas besoin de complot mondial: une collusion d’intérêts au sein du WEF suffit …

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  • X.Claude

    13 décembre 2021

    Bonjour, l’analyse partagée est très intéressante et rejoint celle que nous partage aussi Valérie Bugault, il reste donc des personnes éclairées dans notre beau pays…, pourvou qué ça doure…!!. Merci
    https://www.youtube.com/watch?v=Rhdeb4nTZNs

    Répondre
  • Luc

    13 décembre 2021

    La bundesbank est aussi l’arbre qui cache la foret
    Toutes les grandes banques centrales occidentales possedent de gros portefeuilles d’actions y compris la BNS et ne jouent plus le role normal d’une banque centrale
    Le futur eurodigital est une forme de coupon puisqu’on pourra orienter la consommation (votre eurodigital ne sera valable que pour certains achats, pourra expirer comme les coupons , taux tres negatifs possibles car plus de liquide etc). On pourra desactiver vos coupons et donc vos moyens d’existence si votre credit sociale est trop faible et si vous plaisez pas aux dirigeants francais (le camp du bien)
    Et cela s’appelle un systeme totalitaire, qui n’a plus rien a voir avec le liberalisme (liberté). le but d’un systeme totalitaire n’est pas la liberté et l’epanouissement de ses citoyens mais le controle permanent dans tous leur aspect de leur vie (y compris medical, je pense par exemple aux vaccins)

    Le controle sera aussi exercé par des robots ou de l’informatique comme on l’a vu dans certains films. les portiques sont deja informatisés, la techno a decuplé les moyens de controle.
    Par ailleurs les etats totalitaires aiment bien controler tout, donc les montagnes aussi.

    Répondre
  • Patois

    13 décembre 2021

    La solidité de la bundesbank? Exposée sur les marchés à 10 ou 100 fois le PIB de l’Allemagne. On peut m’expliquer l’exigence et la rigueur allemande…

    Répondre
  • François-Ferdinand d'Aubigny

    13 décembre 2021

    Il fallait se réveiller à l’automne-hiver 2001
    Aujourd’hui c’est trop tard! Et vous vous en mordez les doigts

    N’appelez pas tout ceci une fosse commune, il s’agit du futur que nous avons collectivement choisi

    Répondre
  • alain lambeau

    13 décembre 2021

    Je conseille à tout le monde de regarder la dernière vidéo de Valérie Bugault sur TVL. Peu réjouissant!

    Répondre
    • Cheunbaba

      13 décembre 2021

      J’ai pu regarder seulement 5 minutes de la dite vidéo. Nous expliquer que c’est la faute des entreprises et du marché, quand les états font n’importe quoi et que notre taux d’imposition est à 65%, et tandis qu’une majorité de Français trouve cela normal, c’est tout simplement irresponsable. Le « c’est de la faute à l’économie » (même pas libérale dans son cas) est ridicule et contre-productif au possible. J’insiste encore, c’est valider un monde où nous n’aurions pas de pouvoir individuel d’agir, ce dont exactement nos gouvernants de nous convaincre. Cette femme fait partie du problème plus que de la solution.

    • Ada Wong

      13 décembre 2021

      @ Cheunbaba
      En effet si on l’écoute, tout est privé (ça ne l’empêche pas de parler de l’EdNat qui formate les enfants, parfaite cohérence, ou de Klaus Schwab en omettant le léger détail du « vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux », moyen comme capitalisme…), bref, inutile et même discours très dangereux, tellement les pistes sont déconnectées des problèmes réels.

      Vous avez bien fait de ne pas aller plus loin, c’est pire que ce que vous pouvez imaginer : Elle est allée jusqu’à avancer que ce sont les Rockefeller et cie qui ont créé le covid pour punir les Chinois de s’être émancipés du monde de la finance anglo-saxonne… je finis toujours ce que je commence, mais quelle perte de temps ! Vous avez raison de le pas regarder ce genre de vidéo jusqu’à la fin.

  • franck LUGOBONI

    13 décembre 2021

    Explications très éclairantes de M GAVE, pointu et expérimenté dans ces sujets : l’Euro semble bien avoir été inventé par intérêt commun de la grande sphère banquière et politique française mais surtout des stratèges géopolitiques américains. Bien que je le préssentais, je ne voyais pas pourquoi les USA avaient fondamentalement besoin de l’Euro, ce qui me parait mieux explicable aujourd’hui. Quand à la tyrannie sur laquelle, tout cela débouche, on ne peut pas être très optimiste comme vous le décrivez de manière argumentée; merci M GAVE !

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  • Champlain

    13 décembre 2021

    Extraordinaire article ! Le plus grand des articles de Charles Gave, qui en a pourtant écrit beaucoup. Montagne suisse ?

    Répondre
    • Cabron Desperado

      13 décembre 2021

      Oubliez un peu la montagne suisse depuis ce sinistre 28 novembre historique.

      Les Suisses se sont pris pour des Americains pendant un siecle et demi, cela leur a formidablement reussi, ils redeviennent des Europeens comme les autres, morts de trouille, reclamant plus d’ etat et d’ autoritarisme, la naivete en plus.

      Salutations de Lausanne.

  • Steve

    13 décembre 2021

    Bonjour M. Gave
    Votre excellent exposé résonne avec le dernier article de Bruno Bertez: la financiarisation extrême depuis quelques décennies et ses dérives actuelles n’a pour but que de maintenir le taux de profit. Et comme l’a dit Draghi, il adviendra whatever it takes pour maintenir les super riches issus du casino des marchés et banques centrales, y compris un régime de type fasciste.
    Il est absolument nécessaire que le narratif fictif imposé par les msm soit démonté et dénoncé chaque jour.
    Merci d’y consacrer tout ce temps et cette énergie.
    Cordialement

    Répondre
  • JEROME R

    13 décembre 2021

    Merci et je lie toujours vos articles avec fort intérêt. N’ayant pas twitter, ni Facebook, je ne peux vous poser des questions mais je vous engagerai en bon esprit que vous êtes à vous intéresser à la tri-articulation sociale développé par Rudolf Steiner pour conduire une véritable réforme de l’état lié à la liberté.

    Répondre
  • Jean-Marie GLANTZLEN

    13 décembre 2021

    Si sortir de l’autoroute c’est s’appuyer sur l’argent chinois et en particulier « le dix ans », c’est immoral

    Petit épargnant je suis preneur d’une autre solution sérieuse, mais éthique.

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  • Kunz Pierre

    13 décembre 2021

    Vous êtes optimiste M. Chave, en croyant que les banques centrales, lorsqu’elles auront récupéré les dettes des Etats, vont « indemniser » le bon peuple en lui distribuant des coupons ou des tickets ayant quelque pouvoir d’achat. A mon avis les banques centrales européenne et américaine vont simplement conserver leurs créances sur les Etats à l’actif de leur bilan aussi longtemps que nécessaire, sans exiger ni intérêts ni remboursement. Un jour, elles informeront le bon peuple qu’elles s’apprêtent, sans autre forme de procès, à « assainir leur bilan de ces créances douteuses » en effaçant celles-ci. Et ce seront les détenteurs de $ et d’euros, dont la valeur se sera effondrée, qui en pâtiront.

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  • Nanker

    13 décembre 2021

    « Le but dans ce cas semble être de remplacer nos monnaies par des « coupons » imprimés par les banques centrales, à présenter à Carrefour ou chez Auchan, chacun d’entre nous recevant sa ration de ticket chaque mois sans aucune considération des efforts fournis par les récipiendaires, ce qui semble indiquer que les concepteurs de cette politique veulent vraiment changer de société, en remplaçant la liberté par la contrainte et l’initiative individuelle par la soumission ».

    Ajoutons à cela l’Euro numérique, qui permettra à Big Brother de geler l’argent des citoyens peu obéissants et de les empêcher d’acheter ne serait-ce qu’une baguette de pain…
    Je le dis autour de moi sans que personne ne me croit : le rideau de Fer a été reconstruit, malheureusement nous en Europe de l’Ouest sommes du mauvais côté du Mur.

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    • Cheunbaba

      13 décembre 2021

      Ce système qui se met en place est pire que celui de l’URSS. Je ne crois pas qu’il y aura de coupons, ou si peu. Par contre, comme c’est déjà un peu le cas, celui qui n’obéira pas sera tué socialement (et là il faut que les coupons ne soient pas très importants pour que la menace soit crédible). Et il bossera beaucoup plus dur que du temps de l’URSS. Ici, nous avons un retour à une forme d’esclavage avec la médiocrité économique qui l’accompagne.

  • Thibaut

    13 décembre 2021

    La Chine, sa monnaie, ses obligations… M. Gave, vous nous conseillez d’aller cueillir des fruits qui ne sont accessibles qu’aux géants de votre espèce… Comment voulez-vous que vos lecteurs, nains des classes moyennes, du moins c’est mon cas… puissent y goutter ? J’ai bien trouvé par l’intermédiaire d’un de vos lecteurs, un ETF CYBA avec un rendement net de 2.8%… Avez-vous un actifs plus accessible à nous conseiller pour notre portefeuille anti-fragile ? Bien à vous.

    Répondre
  • Patrick

    13 décembre 2021

    Merci pour votre bille

    De mon analyse et malheureusement j’ai bien peu que ce soit la seconde hypothèse.

    Trop d’éléments annexes se mettent en places….passe sanitaire (sanitaire pour l’instant) hausse continuel de l’endettement, destruction de la monnaie scripturale etc…etc…

    Au final…c’est bien votre seconde hypothèse qui est visée avec une majorité d’aveugle et d’heureux de la finalité

    Répondre
  • Karl DESCOMBES

    13 décembre 2021

    Superbe article. Toujours aussi limpide.
    .
    La question est de savoir si le fascisme financier va prévaloir ou non en Europe.
    .
    Si Bruxelles conserve son pouvoir en l’état, il est très très probable que oui. Et il faudra penser à voter avec ses valises.
    .
    Mais c’est loin d’être joué d’avance.
    Les peuples européens – pays par pays, chacun avec ses raisons propres – pourraient bien descendre dans la rue et rappeler aux dirigeants le sens du mot « démocratie « ou même de « république ».
    .
    La crise du COVID nous le dira bientôt, à mon avis.
    Si les gouvernants mettent en place la vaccination obligatoire généralisée, la réaction des populations sera révélatrice.
    1. Acceptation –> le fascisme passera, tant les moutons ont envie d’être tondus
    2. Manifestations populaires brutales et retrait –> les caves de rebiffent. Tous les espoirs démocratiques sont permis.
    3. Manifestations longues et larvées –> les gouvernements nationaux seront obligés de reprendre la main dans chaque pays. L’idée d’une gouvernance européenne forte s’éloignera pour plusieurs années.
    4. On pourrait même assister à une cohésion internationale des manifestants contre Bruxelles. Auquel cas, les gouvernements nationaux devront lâcher Bruxelles pour ne pas sauter eux-mêmes.
    .
    Il faut tout de même être conscient qu’un effacement de Bruxelles causerait l’effondrement de l’Euro, qui aurait perdu toute crédibilité tant dans qu’en dehors de la zone Euro.
    .
    Avec pour conséquence que les emprunts de la BCE ne seraient jamais remboursés (de nouveaux emprunts russes ; quelle ironie de l’Histoire ce serait !).
    .
    Il n’y aura alors que deux solutions (pas incompatibles) :
    1. Reset monétaire
    a. Européen : Euro digital ?
    b. Retour aux monnaies nationales (avec éventuellement une réapparition de l’ECU.)
    2. Jubilée / effacement des dettes
    .
    Dans le dernier cas, comme les perdants seront les prêteurs, il y a intérêt à ce qu’un maximum de dettes ait été financé par la BCE en monnaie de singe via les QE ou équivalent.
    .
    D’où, à mon avis, la raison du revirement des allemands sur les Eurobonds. Ils vont bourrer la BCE de leurs dettes pourries en échange de la possibilité pour les latins de continuer leur cavalerie.
    Tout le monde pourrait ainsi trouver son compte à ce que la BCE fasse pschitt (à part les détenteurs d’Eurobonds !)
    .
    ____
    .
    L’Allemagne a un rôle central.
    Car c’est le seul grand pays européen qui peut avoir ses finances étatiques à l’équilibre.
    .
    Le nouveau gouvernement de coalition a annoncé vouloir préserver l’orthodoxie budgétaire « schwarze Null ».
    .
    Les cordons de la bourse sont aux mains des libéraux, qui ont un discours économique sensé. Scholz a montré des idées personnelles proches dans le passé, mais il doit composer avec d’autres courants dans son parti. Que les libéraux soient en première ligne économique l’arrange bien.
    .
    Dans le même temps, Scholz est favorable à la vaccination obligatoire. Il montre ainsi que soit il ne comprend rien à la réalité médicale de la vaccination et/ou qu’il est aussi partie prenante de la tendance fasciste.
    .
    Mon avis- mais ce n’est qu’un avis – est que le peuple allemand ne laisserait pas les rennes à Bruxelles et descendra dans la rue si les institutions allemandes devaient s’effacer au profit de Bruxelles.
    .
    Les politiques allemands ne laisseront pas faire. Le risque direct l’explosion de la république fédérale allemande avec retours aux « Lands ».
    .
    L’inconscient collectif est encore trop marqué par l’Histoire tant économique que politique, pour que la voie européenne prévale.
    .
    .
    Encore une fois, nous le verrons vite avec les velléités de vaccination obligatoire.
    .
    Sans parler des américains qui pourraient bien vouloir exporter leur inflation à 6% sur l’Europe !
    .
    Cela pourrait bouger avant les élections françaises…

    Répondre
  • MadeInCH

    13 décembre 2021

    « Je crois cependant que je vais sortir de l’autoroute et prendre le chemin de montagne. »
    Oserais-je demander ce vous vouslez dire par là?

    Répondre
    • Chebaba

      13 décembre 2021

      Eh bien pendant que la jeune fille descend de la montagne, les Macchabées y remontent pour se protéger. En l’occurrence, les montagnes du pays basque devraient faire l’affaire, quelques temps au moins.

  • Hasbrouck

    13 décembre 2021

    Je pense que les vrais patron ce sont les banques centrales notamment la Fed qui peuvent imprimer autant de monnaie qu’elles veulent sans aucun contrôle parce que ce sont des banques privées il faut lire Valérie jugeait

    Répondre
  • Francois Jankowski

    13 décembre 2021

    Grande ressemblance avec la fin de l’Empire Romain. Un sujet pour Charles ?
    L’inflation et les taxes de plus en plus élevées n’ont pas provoqué la chute de l’empire romain de façon directe; mais elles ont détruit la liberté économique des romains et le lien de confiance qui existait entre les petites gens et l’autorité centrale. Joseph Reden cite comme exemple le rôle des décuriones ou curiales (conseillers municipaux), représentants typiques de la classe moyenne qui, trois siècles plus tôt, donnaient de leur temps et de leur argent pour améliorer, dans les villes où ils habitaient, le sort de leurs compatriotes qui les considéraient souvent comme de véritables philanthropes.
    http://www.causes-crise-economique.com/fin_de_l_empire_romain.htm

    Répondre
  • Arsene Holmes

    13 décembre 2021

    Excellente analyse.

    Je me souviens très bien du crash de 87 et comment en fait peu de gens à l’époque blamaient la Buba. C’était à peine mentionné.

    Une autre chose que l’on oublie ou à laquelle on ne pense pas c’est que l’Europe d’aujourd’hui a vraiment pris cette forme depuis Delors. Par conséquent, l’EU est un construit purement socialiste. Il suffit de voir son fonctionnement et tous ces technocrates non élus décidant notre vie.

    Votre analyse est la même que Martin Armstrong qui lui aussi a raison depuis des décennies i.e impossibilité de rembourser les dettes gouvernementales et tout ce que ça implique.

    Par coincidence je viens de finir ce matin un roman d’un auteur qui est très bien informé et qui a écrit de très bon romans policier/geopolitiques : The Director by David Ignatius . Et dans ce roman il explique comment la CIA et la BIS sont des constructions britanniques depuis le début.

    Pour terminer, je dirai que votre article conforte encore plus mon dada qui est que TOUS les problèmes du MONDE depuis 1870 implique l’Allemagne d’une façon ou d’une autre. Son containment en premier

    Répondre
  • Robert

    13 décembre 2021

    Je suis totalement d’accord avec votre analyse, lumineuse et lucide.
    Je retiens votre seconde hypothèse : tout cela est voulu même si de cyniques imbéciles sont effectivement « aux manettes » pour liquider ce qui reste de démocratie dans nos sociétés.
    D’ ailleurs, l’actualité politique en France va dans ce sens : voyez comment émerge une nouvelle vedette « propre sur elle », apte à prendre le relais et à aller exactement dans le même sens que le président sortant dont la réélection n’est pas assurée…

    Répondre
    • caullet

      14 décembre 2021

      Une Young Leader succéderait donc au Young Global Leader !
      Belle cohérence avec la théorie des marionnettes.

    • Charles Heyd

      14 décembre 2021

      Sur un autre forum (FP de MO) j’avais dit au moment du déclenchement de la primaire de droite que le système se gardait un joker au chaud au cas improbable où Macron serait « empêché » en avril prochain et j’avais dis que c’était Barnier, vu ses antécédents européistes et malgré ses récentes déclarations anti-UE! Je n’en suis pas loin, c’est mme Pécresse!

  • dewez jean-paul

    13 décembre 2021

    cher charles gave: peut etre que tout s explique si l on croit que la majorité des français ,,europèens , et sans doute américains ,n aime pas le travail et la compétition, et préfèrent se laisser vivre tranquillement. fut ce dans une dictature fasciste .Qu’ en pensez vous?

    Répondre
  • RIEME THIERRY

    13 décembre 2021

    Bonjour, c’est bien de vouloir vous réveiller… La 2ème hypothèse, nous sommes en plein dedans, et il est grand temps de vouloir sortir de l’autoroute, il n’est jamais trop tard. Bonne journée et bien venue dans les chemins de montagne, l’air y est sain.

    Répondre
  • Michel Bergès

    13 décembre 2021

    C’est un article stimulant, intellectuellement. N’étant pas économiste, il nous apprend beaucoup. Et je découvre (étant historien politologue), que derrière l’économie, il y a du pouvoir. Il eût fallu préciser que PRODI vient de chez Goldman Sachs, « la banque qui dirige le monde » et a ruiné la Grèce, en trafiquant les comptes : au-dessus des États.

    Répondre
  • Yvan

    13 décembre 2021

    Il n’y a aucune autre option : 100% investir dans l’or.

    Répondre
  • Jordi

    13 décembre 2021

    Perspective intéressante.

    Vous persistez néanmoins à faire sans cesse la même erreur, et ce malgré toutes les fois où vous vous êtes précédemment trompé. Vous insistez pour dire que ces gens sont stupides, quand bien même ils vous taillent des croupières depuis 40 ans. Ces gens ne sont pas tous stupides ou aveuglés par le court-termisme, et certains partegen votre grille de lecture à un détail près : ils sont malveillants.

    Répondre
  • Francois Jankowski

    13 décembre 2021

    les prévisions d’Aldous Huxley de 1931 s’avèrent toutes exactes (Le Meilleur des Mondes).
    Reste à édifier le culte de F et à changer d’ère !!!. Il faut que nos élites créent une religion Mondiale. Pour dominer les Esprits et l’Imagination ! Cela est encore trop rationnel !

    Répondre
    • Nathan

      13 décembre 2021

      Religion sanitaire par exemple ?

    • Karizoc

      13 décembre 2021

      La religion mondiale, c’est écolo‑idolâtrie

  • Jean-Laurent Tari

    13 décembre 2021

    Très intéressant. Et inquiétant.
    On notera cependant une faute de conjugaison récurrente, avec l’inversion du passé simple et de l’imparfait du subjonctif:
    – « L’un des plus extraordinaires de ces moments eût lieu en 1987″
    –  » Il faut se souvenir en effet que la définition du fascisme fût donnée par son inventeur »
    – « ce qui fût fait avec l’Euro. »
    – Et là, dommage, il eût fallu mettre l’accent : « et que jamais les allemands n’auraient accepté que leur Bundesbank fut désavouée »

    Répondre
    • dewez jean-paul

      13 décembre 2021

      un vrai grammairien!

    • herrmann vincent

      13 décembre 2021

      Vous devez faire parti de la famille majoritaire au monde : la famille des voipetis !
      Je critique aussi Monsieur Gave mais je ne le corrige pas. Vous avez tout compris !

    • Mojer

      14 décembre 2021

      « Quand le sage désigne la Lune, l’idiot regarde le doigt. »

  • Gerldam

    13 décembre 2021

    Quand vous regardez la propagande de style totalitaire que nous subissons sur le virus d’une part et sur le climat d’autre part qui sont toutes deux fondées sur des mensonges :
    – le premier sur le fait qu’il n’existe pas de traitement du Covid 19 hormis la thérapie génique expérimentale faussement appelée « vaccin », alors que HCA + AZ ou Ivermectine sont très efficaces
    – le deuxième sur le fait que le CO2 émis par l’homme est responsable du réchauffement climatique, ce qui est complètement faux (cf. les ouvrages de Christian Gérondeau en français ou Steve Koonin en anglais, ainsi que nombre de physiciens issus de nombreux pays)
    vous comprenez qu’on est sans doute dans votre deuxième hypothèse et que la route de la servitude est bien entamée.

    Répondre
  • Jean-Philippe COLLET

    13 décembre 2021

    Bonjour,
    Merci pour ce brillant exposé, synthétique comme toujours !
    Votre conclusion subodore de façon inquiétante ce qui est serait finalement sous entendu par le fameux « great reset » de ce triste personnage de Klaus SCHWAB. Ceci traduirait-il le fait que loin d’être une forme de délire intellectuel emprunt d’Hubris, le « great reset » serait juste une forme de pragmatisme opportuniste devant une situation économique sans avenir ?

    Répondre
  • Patrice Dumas

    13 décembre 2021

    Mao a appelé une de vos hypothèses « la révolution culturelle », avec 30 millions de morts à la clef.
    Nous y allons, nous y allons.

    Répondre
  • Cyril

    13 décembre 2021

    Bonjour, pourriez vous expliquer pourquoi la masse monétaire baisse quand les taux courts augmentent?

    Ceux qui ne peuvent pas rembourser, sautent et là aussi à terme les banques se retrouvent à détruire de la monnaie

    Répondre
    • Student of Liberty

      13 décembre 2021

      Une hausse des taux courts réduit immédiatement la demande de monnaie à court terme, ce qui réduit la masse monétaire.

      Souvenez-vous que la création monétaire, c’est le crédit: si je vous permet d’emprunter à 1%, vous allez être tenté d’acheter un sac pour madame tout de suite au lieu d’attendre l’an prochain et vous faites augmenter la masse monétaire. Si les taux augmentent, votre épouse aura un sac mais le voisin va attendre un peu avant d’en payer un à son épouse: vous remboursez votre banquier qui ne prête pas au voisin, la masse monétaire baisse.

    • idlibertes

      13 décembre 2021

      Quand les taux courts augmentent, on essaie de ne pas rester avec de la dette et donc comme on rembourse on détruit de la monnaie. CQFD

  • Charles Heyd

    13 décembre 2021

    C’es cela la géopolitique, donner du sens aux événements; vous le faites admirablement! En effet les nombreuses explications sur la création de l’€ tournaient toutes un peu autour de ce que vous dites mais aucune avec autant de clarté; le rôle des USA, de la France et de l’Angleterre dans cette histoire et surtout l’abandon progressif par l’Allemagne de la rigueur financière et budgétaire! Cela est notamment apparu lorsque la cour constitutionnelle de Karlsruhe, il y a un ou deux ans environ, n’a que mollement protesté contre les agissements de la BCE et que mme Merkel s’est couchée! Décidemment cette dame aura été une catastrophe pour toute l’Europe, rappelez-vous de sa politique sur l’immigration en 2015!

    Répondre
    • Patrick

      13 décembre 2021

      Oui….et les bobos médias sont en train de glorifier cette chère dame afin que le bon publique continue à penser que cette dernière était une grande dirigeante.

      C’est drôle mais le dernier homme politique encensé sieur Korbatchev a failli être le fossoyeur de la Russie (bon ok il a réussi à le faire avec l’union soviétique) alors que sieur Poutine est constamment critiqué.
      Je vous laisse imaginer que quand l’histoire aura fait suffisamment son temps qui sera considéré comme un grand dirigeant

  • Du goudron et des plumes

    13 décembre 2021

    Pavée d or
    La montagne ça vous gagne

    Répondre

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