19 mars, 2021

Fukushima : explosion de désinformation

Le 11 mars 2011, le Japon était frappé par un séisme suivi d’un tsunami qui a causé la mort d’environ 19 000 personnes. La centrale nucléaire de Fukushima étant située dans la zone sismique, elle a elle aussi subi cet accident naturel. Mais, contrairement à ce qui fut dit à l’époque et à ce qui est encore cru aujourd’hui, notamment en France, aucun mort n’est à recenser du fait de l’accident nucléaire.

 

Une grande majorité de la presse, enrôlée par les écologistes et les antinucléaires, a voulu faire croire à un accident nucléaire mortel. Souvent, dans les articles de presse, Fukushima est mis sur le même pied que Tchernobyl et une confusion est sciemment entretenue entre les 19 000 morts du séisme et du tsunami et des morts qui auraient été causées par un accident nucléaire. On parle encore de « la catastrophe de Fukushima », alors que celle-ci n’a jamais existé, et on fait croire que des Japonais seraient morts à la suite de dégagements de produits radioactifs. Résultat, selon le baromètre 2020 de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), 55% des Français sont persuadés que les retombées radioactives de Fukushima ont provoqué des centaines de morts, alors qu’aucun décès n’a été enregistré. Les antinucléaires ont manipulé l’événement et l’opinion, relayés par une presse complaisante pour créer une véritable fake news. Dix ans plus tard, de nombreux rapports émanant soit d’universités japonaises, soit d’organismes de l’ONU, soit d’instituts indépendants concluent tous à la même chose : il n’y a pas eu de mort à cause de l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima.

 

Une centrale qui tient

 

Le 11 mars 2011, les événements naturels se sont additionnés. D’abord un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter, puis un raz-de-marée considérable, la hauteur maximale de la vague atteignant 23 mètres de haut. Si les infrastructures nippones ont assez bien résisté au séisme, grâce aux fortes normes antisismiques, la force de la vague a en revanche été terrible. La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a résisté au séisme, ce qui devrait réjouir l’ensemble de la filière nucléaire. En revanche, la vague a créé de nombreux dégâts. Elle a submergé la digue de protection, haute de 7 mètres, et a violemment frappé le bâtiment. Les réacteurs se sont arrêtés, conformément aux règles de sécurité, mais l’eau a pénétré dans les installations de secours et les circuits de refroidissement, ce qui a provoqué une fusion partielle des cœurs des réacteurs. De la vapeur d’eau et de l’hydrogène se sont accumulés. L’hydrogène a ensuite explosé au contact de l’air ce qui a soufflé les bâtiments et provoqué la libération de produits radioactifs. L’un des principaux rapports qui étudie les conséquences cet accident émane de l’autorité de sûreté nucléaire australienne. Il a été réalisé par 52 experts venant de 27 pays et dirigé par Mikhail Balanov, professeur à l’Institut de recherche en hygiène de rayonnement de Saint-Pétersbourg. Selon leurs recherches,  les émissions de produits radioactifs représentent à peine 10% de celles de l’accident de Tchernobyl. Selon le même chercheur, près de 80% de ces rejets ont été emportés dans les airs et une grande partie a une durée de vie courte (une semaine). Dès le 12 mars, 70 000 personnes présentes dans un rayon de 20 km autour de la centrale sont évacuées et la consommation d’aliments produits dans la zone est interdite. Les faibles taux de radioactivité, cumulés aux mesures de protection prises, expliquent l’absence de mort tant chez les habitants que chez les travailleurs.

 

Fukushima est donc l’inverse que ce que les écologistes veulent faire croire : non pas une catastrophe nucléaire majeure, mais au contraire la preuve qu’une centrale peut résister à un accident naturel grave. Se servir de cet événement pour demander la fermeture des centrales nucléaires en France est donc un non-sens, d’autant qu’il est peu probable que les centrales françaises subissent un séisme de magnitude 9 et un raz-de-marée avec des vagues de 23 mètres. Les mensonges répétés depuis dix ans servent à créer une peur irrationnelle en vue d’obtenir un résultat politique, celui de l’abandon du nucléaire.

 

Tchernobyl, la faute au communisme, non au nucléaire

 

L’accident de Tchernobyl a été causé par le communisme, non par un problème lié au nucléaire. La centrale avait un défaut de construction, que les ingénieurs connaissaient, mais qu’ils n’ont pas osé révéler de peur d’être sanctionnés. L’accident s’est produit au cours d’un test où les capacités de celle-ci ont été poussées au-delà des limites de sécurité autorisées. Ce qui signifie qu’avec un usage normal, l’accident n’aurait pas eu lieu. Quand les réacteurs ont commencé à s’emballer, le personnel de la centrale n’a pas enclenché les mesures de sécurité nécessaires. Puis, après l’explosion, aucune mesure de protection n’a été prise à l’égard de la population, qui est restée sur place durant plusieurs jours. Défaut de conception, peur de la sanction, déni, absence de réaction expliquent le déroulé de la catastrophe de Tchernobyl. Rien à voir donc avec les événements de Fukushima.

 

Subversion politique

 

Tout à leur volonté d’imposer les éoliennes, les écologistes sont prêts à de nombreux mensonges pour faire croire à l’existence d’une catastrophe nucléaire. Approximations hâtives, mélange sur les chiffres, confusions et surtout mensonges. Des méthodes immorales qui tentent de créer une spirale de peur et de défiance autour d’une technologie qui fonctionne pourtant bien. L’un des fondateurs de Greenpeace, Patrick Moore, a publié un livre témoignage sur le fonctionnement de l’organisation, qui a été récemment publié en français (Confessions d’un repenti de Greenpeace,L’Artilleur, 2020). Dans un ouvrage de près de 700 pages, l’auteur raconte le détail de l’activisme vert et des méthodes de subversions intellectuelles employées par l’association. Alors que l’association avait à l’origine le désir sincère d’améliorer l’environnement, elle a été noyautée par des militants politiques qui l’ont fait dévier vers le combat politique et le sectarisme. Combats politiques menés pour obtenir des subventions, déstabilisation d’États pour se mettre au service d’autres États (comme les attaques contre la France dans l’océan Pacifique), ces associations ne sont nullement « non-gouvernementales », mais travaillent au contraire pour des intérêts étatiques bien compris. Elles forment aujourd’hui une armée de mercenaires qui agissent en sous-main en menant une guerre révolutionnaire de subversion intellectuelle et politique.

 

Or cet aspect n’est pas assez pris en compte par les États. Abandonner le nucléaire, se serait se priver d’une énergie abondante et peu chère, dont la technologie ne cesse de s’améliorer. Ce serait par conséquent nuire à l’industrie et à l’ensemble du tissu économique et donc à l’indépendance nationale. Certains écologistes agissent par fanatisme, d’autres parce qu’ils sont au service d’intérêts nationaux étrangers, parfois manipulés, parfois conscients. Dans tous les cas, nous sommes ici dans une guerre psychologique qui vise à vaincre un ennemi par l’envoi constant d’un flot d’informations fausses et erronées afin de lui faire prendre une mauvaise décision. C’est une forme de la guerre révolutionnaire et de la guerre de subversion qui attaque ici le peuple et les décideurs pour les conduire à faire les mauvais choix pour l’avenir de leur pays.

 

 

 

 

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

36 Commentaires

Répondre à Gérard TARALL

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  • Gérard TARALL

    27 mars 2021

    bonjour,
    A ce stade mon opinion n’est pas très bonne !
    J’ai écrit à Ch. GAVE sur la page contact de votre site, le 21 mars, même pas d’accusé de réception du secrétariat !
    J’ai téléphoné aux 2 numéros indiqués sur votre site : 01 71 20 45 39 et 01 53 92 53 00.
    Le 1er ne répond pas, le second annonce « numéro non attribué » ! On n’est pourtant pas le 1er avril !
    Le manque de sérieux du présent article, et la déficience de l’intendance de l’IDL, augurent mal de la candidature éventuelle du Président GAVE à la présidentielle.
    C’est dommage car on appréciait le bon sens de ses vidéos et son esprit d’à propos !

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  • Roland

    25 mars 2021

    Cher Monsieur Noé,
    Je suis entièrement d’accord avec vous mais souhaite néanmoins apporter la précision suivante donc je ne suis pas sûr que vous la connaissiez.
    C’est par miracle que le monde entier n’a pas été confronté à une catastrophe nucléaire majeure à Fukushima.
    En réalité l’ensemble des réacteurs de Fukushima étaient sur la voie d’une fusion du cœur de leur réacteur.
    Désespérées, les autorités Japonais ont alors décidé de détacher sur le site les pompiers d’élite chargés de gérer les incendies dans les immeubles de haute taille.
    Ils ne sont pas parvenus à gérer cet incendie par les moyens traditionnels.
    Et c’est l’un d’entre eux, alors qu’ils étaient désespérés et sur le point de renoncer car ils avaient constaté qu’il était impossible de s’approcher du réacteur, qui a eu l’idée d’utiliser les lances de leurs camions comme le jet d’eau d’un jardinier, pour projeter de l’eau vers le ciel et que la trajectoire en arc de cercle de cette eau retombe dans la cheminée du réacteur qui était sur le point d’exploser. Et ça a marché!
    Parallèlement, les autorités japonaises se préparaient à évacuer toute la zone de Tokyo, c’est-à-dire la plus grande zone urbaine du monde (plus de 30 millions d’habitants) !
    Cela veut dire que le nucléaire est risqué et qu’il faut, à mon sens, plutôt chercher des voies de développement comme celles que propose Bill Gates (je vous recommande vivement, si vous ne l’avez déjà fait, de regarder le troisième épisode de la série « Inside Bill’s brain » sur Netflix pour voir son projet.)
    À Fukushima, la bêtise humaine d’une conception qui avait mis les générateurs électriques de secours au niveau du sol (c’est-à-dire inondable par un tsunami) ont failli provoquer une catastrophe à côté de laquelle Tchernobyl aurait été une plaisanterie.
    Cela ne remet pas en cause le fait que je pense que vous avez raison sur la nécessité impérieuse d’utiliser l’énergie nucléaire, mais avec des méthodes du XXIe siècle et non pas de la deuxième moitié du 20e
    Bien à vous

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    • Arnaud de RASILLY

      8 juillet 2021

      Plusieurs narrations décrivent la catastrophes de Fukushima. C’est intéressant de constater qu’avec leur étalement, les épisodes se précisent, les explications et détails se développent et finalement on arrive à comprendre les grandes lignes du processus, découvrir les causes des défauts qui ont aggravé progressivement la situation.

      Pour être bref, le probléme majeur était de maintenir les réacteur à une température inférieure à celle de leur fusion. Le moyen était de les refroidir par un apport d’eau d’origine extérieure à défaut d’autres solutions, celles équipant les réacteurs ne pouvant plus fonctionner. La situation locale et de tout le pays du fait du tsunami très largement retardé l’arrivée des secours. Cela a été très difficile et finalement insuffisant.
      Les explosions constatées au niveau des enveloppes métalliques sont dues à celle de l’air mélangé à hydrogène dégagé par les réacteurs du fait de la situation.
      Par leur conception qui n’a aucune ressemblance avec nos réacteurs( eau bouillante, circuit d’eau unique, dispositifs de mesure, de contrôle qui pouvaient devenir faux, conception défaillante, même sur le plan du confinement,…) il est vrai qu’il n’existait aucune solution pour maîtriser l’enchaînement des problèmes. Mais le résultat lié à l’intervention des personnels dans ce qu’il était possible de tenter et de faire est la catastrophe a été limitée en un poit considérablement inférieur à Tchernobyl.
      Dans la série des catastrophes, on peut se rappeler de celle de Three Miles Island qui a conduit à la fusion du réacteur sans effet à l’extérieur. Mais c’était un réacteur EPR.

  • Chalpitek

    23 mars 2021

    Je suis allé me promener avec un compteur Geiger à Tokyo en juillet 2014. J’ai eu beau chercher partout, caniveaux, endroits de flaques d’eau, etc, je n’ai pas trouvé la moindre trace de radioactivité. Juste -rien-.

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  • Bilibin

    21 mars 2021

    Je me souviens qu’à l’école notre professeur de japonais nous avait dit que l’accident de la centrale n’avait causé aucun mort. Nous étions très surpris et dubitatifs car cela allait contre tout ce que nous avions entendu et ce qui avait été insinué par les médias. Il nous avait incité à faire des recherches par nous-mêmes et il se trouvait qu’il avait raison.
    J’ai plus tard visité la zone touchée par le tsunami : le littoral est peu peuplé et la reconstruction est lente, ce qui donne un sentiment d’abandon assez triste, comme si le temps s’était arrêté et ne reviendrait plus (c’est aussi lié au problème plus large de la natalité).

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  • Jean-Edouard

    20 mars 2021

    Le ministre de l’énergie qui boit de l’eau de la central en direct à la TV pour prouvé que c’est pas dangereux et qui deux semaine plus tard d’un cancer généraliser, ça compte ou pas ?

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  • Charles Heyd

    19 mars 2021

    Il y a tellement de conneries, je pèse mon mot, dans certaines réponses qu’une mise au point est nécessaire notamment sur les circuits de secours (diesel-alternateurs, etc…) des centrales nucléaires;
    qu’un problème se pose pour le retraitement des déchets, c’est évident aussi, mais les idiots et les anti-nucléaires ont la peau tellement dure qu’ils ne risquent rien en cas d’accident de cette nature!

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    • sissou

      24 mars 2021

      Voir mon lien…Un détail pour les plots antivibratoires ils existent sur tous les circuits de pompes de secours….!

    • sissou

      24 mars 2021

      Cher Monsieur intéréssz vous à l’évolution des circuits de secours entre le programme 900MW et le 1300 ça a beaucoup évolué….!

  • breizh

    19 mars 2021

    pour Tchernobyl, toutes les sécurités ont été shuntées pour l’essai à forte puissance.

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  • sissou

    19 mars 2021

    Une précision sur les centrales nucléaires françaises. Ce qui est drôle c’est qu’avant Fukushima il n’y avait pas de groupe de secours (pompes d’ultime secours) entrainées par un diesel. En France il y a 2 pompes entrainés par moteur électrique la centrale produit de l’électricité et 2 pompes entrainées par turbine à vapeur car si la centrale s’emballe c’est pas la vapeur qui manque. Au Japon les groupes de secours entrainés par moteur diesel n’ont pas supporté la vague…Mais en France on a rajouté un circuit de secours entrainé par diesel. C’est dire si la sécurité est grande chez nous. Le cas ou il n’y aura pas d’électricité et pas de vapeur est réglé ! Merci pour votre éclairage car effectivement les morts à la pelle à cause de la centrale nucléaire!!!

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    • Charles Heyd

      19 mars 2021

      Votre texte est un tissu d’inepties!

    • breizh

      19 mars 2021

      non, il y a depuis des décennies des groupes électrogènes diesels en secours sur les centrales nucléaires françaises. C’est ce qui a permis d’éviter un accident à Blaye au environ de l’an 2000.

    • breizh

      20 mars 2021

      j’ajoute que les centrales en France sont interconnectées.

    • sissou

      24 mars 2021

      Breizh pouvez vous me donner le nom des pompes entrainées par diesel? J’ai travaillé chez le fabriquant de pompes à l’époque et le nom c’est ASG .Aspersion secours générateur le groupe diesel? Vous avez ISMP, ISBP,EAS d’autres circuit de secours. Cordialement

    • sissou

      24 mars 2021

      M.Heyd voir le lien….on apprend tous les jours

  • Carel Wijngaards

    19 mars 2021

    Le jour de cette grave tremblement je fut dans les Vosges chez mon fils qui me dit le matin bizarre je reçois sur mon téléphone et normalement on reçoit pas ici! Je lui réponds il y a sûrement eu une éruption solaire et ça modifie l’ionosphère une demie heure plus tard je prends ma voiture et écoute la catastrophe sur la radio.
    J’ai vérifié et il y a bien eu une belle éruption sans parler d’une méga phénomène qui peut aller à faite pèter tous les circuits électrique et électronique. Oui les courants induit dans la terre sont gigantesque et peuvent déclencher comme un trigger une tremblement de terre qui attendait son pichenette.
    je n’ai pas lu ou entendu sur ce phénomène . Moralité si une grande éruption ait lieu et vous vivez dans une zone à haut risque vous avez 2 à 3 jours pour prendre vos précautions le temps que les protons atteignes la terre.

    Répondre
  • Alain Dupuis

    19 mars 2021

    Si les ingenieurs nipons avaient su se servir des vannes manuelles des condenseurs nous ne connaitrions meme pas le nom de cette centrale.

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    • breizh

      21 mars 2021

      pouvez-vous préciser votre propos ?
      merci

  • Jean-Francois Morf

    19 mars 2021

    Le Japon allongé a 2 côtés: un qui reçoit et recevra des tsunamis, et un côté qui ne recevra jamais de tsunamis.
    A votre avis, sur lequel des 2 côtés faut-il construire les centrales nucléaires, et transporter l’énergie de l’autre côté?

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  • philippe r

    19 mars 2021

    Non c’est une énergie très chère. Areva a fait faillite, EdF est sur le point de le suivre, EPR de Flamanville 14 milliards dépensés toujours pas un kWh produit. Partout on ferme des centrales parce que ça coûte trop cher à entretenir (Et pas à cause de Greenpeace!). Et les déchets sont là pour des centaines de milliers d’années. L’énergie nucléaire n’existe que parce que l’Etat assure les risques. Jamais une compagnie privée ne prendrait sur elle les risques d’un accident nucléaire.

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    • Costen

      23 mars 2021

      Remarque non seulement fausse et complètement idiote. C’est grâce au nucléaire que nous sommes relativement indépendants électriquement. L’energie nucléaire est la plus sûre, la moins chere et au meilleur bilan carbone. Désolé mais les éoliennes et les centrales à charbon, c’est de la merde en barre.

  • LANGLOIS

    19 mars 2021

    Il est bon de recevoir des informations fiables pour combattre la propagande des salopards !!!!!

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  • Cevert

    19 mars 2021

    Dans tout ça, les plus fautifs sont les journalistes qui répandent les fausses informations. Sans vouloir généraliser, les fausses informations circulent mieux que les autres; ça va devenir délicat d’avouer qu’on est journaliste.

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  • Vauban

    19 mars 2021

    Excellent article, comme vous nous y avez habitué.
    Ce que vous dites est pertinent et vrai. Mais…
    Irions nous nous baigner dans l’océan aux pieds de la centrale ? Les cœurs ne sont-ils pas encore en fusion, et ne s’enfoncent-lils pas encore? Au risque de laisser échapper des matières autrement plus radioactives, dans une nappe phréatique par exemple. Aucune centrale nucléaire n’a jamais laissé la place à la nature après son démantèlement. Cf Brennilis, dans un des plus beaux paysages de Bretagne. Sans compter les cas de cancers à proximité… Je ne suis pas contre le nucléaire, au contraire. Mais ne faudrait-il pas les concevoir à l’épreuve de notre inconséquence et de la mort civilisationnelle.?
    Disposer d’une énergie abondante n’est pas moins important que de fonder et maintenir une société libre, sûre d’elle et de ses valeurs, à l’épreuve de la subversion par son niveau de culture et son sens critique.

    Répondre
  • Alain Flamion

    19 mars 2021

    Autant je suis d’accord avec beaucoup des analyses de l’Institut des Libertés, celle-ci me semble suspecte car ne provenant que d’une source appelée Autorité de Sûreté Nucléaire dont on connaît la raison d’être et l’indépendance très relatives. Avec le nucléaire les morts se comptent discrètement dans les statistiques du cancer et autres maladies dégénératives. La problématique des déchets nucléaires elle n’est toujours pas traitée sérieusement.

    Répondre
  • Alain RAYNAUD

    19 mars 2021

    l’article est intéressant, cependant un point majeur est écarté sur le nucléaire.
    je ne suis pas un écologique idéologique mais la question des déchets produits par le nucléaire reste quand même aujourd’hui sans véritable réponse.

    Répondre
    • Alain CELSE

      19 mars 2021

      La masseTOTALE des déchets radioactifs de haute activité à vie longue qui représentent 95 % de toute la radioactivité générée par l’énergie nucléaire en France depuis son début est de moins de 10 tonnes.
      Cela tiendrait facilement dans un camion !

    • breizh

      19 mars 2021

      la technique progresse dans leur traitement : c’est une des application du prix nobel de physique obtenu par un français (Mourou) et une canadienne (Strickland)

    • Kyos

      19 mars 2021

      Bonjour Alain;
      Il me semble que l’utilisation des énergies fossiles créent beaucoup de pollution (autant que le nucléaire? et pour un délai très long). La pollution due au nucléaire est de plus beaucoup plus encadrée et surveillée je crois.

  • texmik

    19 mars 2021

    Une fois de plus, vous ramez à contre -courant avec intelligence.On vous suit avec plaisir.Mais qui dans notre pays entend ou lit des gens comme vous?ou de Kervasdoué? avec des nullards fainéants tendeurs de micros , des panurges suiveurs de modes dans la plupart des médias radio-télé, les présentateurs sirupeux et gnan-gnan anonant des banalités répétitives, et passant à peu de frais pour des journalistes d’élite , nous sommes bien servis….
    Courage ! continuez !

    Répondre
  • prime

    19 mars 2021

    « Tchernobyl la faute au communisme »
    oui,bien sûr !
    mais ne sommes nous pas sous un régime collectiviste?
    pensez vous que l’on puisse laisser l’allumette nucléaire entre les mains de ceux qui ont géré le covid?
    pensez vous qu’un fukushima en France sera géré ici comme il a été géré par le Japon?
    votre analyse est très pertinente, c’est pourquoi il faut en tirer les conséquences jusqu’au bout.

    Répondre
    • PierreT

      19 mars 2021

      Je « plussoie »
      En rajoutant la question des déchets soulevée par Alain Reynaud.
      Si les machines de Blaye qui étaient supposées ne pas devoir fonctionner en cas d’inondation non prévue, n’avaient pas effectivement fonctionner quand même … avec des calibres comme ceux qui nous avons aux manettes, qu’adviendrait-il de la Guyenne ?

    • PierreT

      19 mars 2021

      Je « plussoie » dans la circonspection, même si je reconnais l’équilibre du papier et que j’y souscris largement.
      Et j’y rajoute la question des déchets soulevée par Alain Reynaud.
      Car quand même ….
      Si les machines de Blaye qui étaient supposées ne pas devoir fonctionner en cas d’inondation non prévue, n’avaient pas effectivement fonctionner quand même … avec des calibres comme ceux qui nous avons aux manettes, qu’adviendrait-il de la Guyenne ?

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