6 juin, 2017

Donald Trump a raison d’obliger tout le monde à réfléchir sur les accords de la COP 21

La plupart des grands groupes américains sont consternés par la décision de Donald Trump de se retirer de la COP 21. La Conférence de Paris de 2015 sur le climat et le  réchauffement climatique avait eu lieu fin 2015 au Bourget en France. Elle était à la fois la 21e conférence des parties (d’où le nom COP21) liée à la  Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la 11e conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au protocole de Kyoto (CMP11).

La quasi totalité du monde médiatique a aussi critiqué le président américain.  Emmanuel Macron a comme d’habitude très bien exploité la situation sur les réseaux sociaux avec son « Make our planet great again ». Il n ‘est pas sûr que tous ceux qui ont fait des commentaires aient bien lu le document de la COP 21…

La partie en principe la plus contraignante de l’accord de Paris était l’engagement pris par les pays développés de verser aux pays en développement, à partir de 2020, la somme de 100 milliards de dollars par an pour réaliser des investissements   afin de réduire leurs émissions de CO2. Le chiffre est précis, mais la répartition entre les pays développés n’a absolument pas été arrêtée. La définition des financements n’a pas été donnée non plus. On ne sait pas s’il s’agit de dons ou de prêts et ce qui devrait être financé par le public ou le privé.  Tout est resté dans le vague. L’accord de Paris n’a fait qu’entériner des « contributions volontaires » de différents États destinées à réduire leurs émissions de CO2. C’est ainsi que le seul engagement de la Chine a été de commencer son programme de réduction en 2030 ! Barack Obama est allé plus loin pour les États-Unis avec une réduction de 26% en 2025. Étant sûr de ne plus être là pour remplir cet engagement, il obtenait à moindres frais l’admiration des partisans de ces réductions. François Hollande aussi voulait de son côté donner l’impression qu’il avait réussi quelque chose pendant son quinquennat. C’est pourquoi il s’est engagé au nom de la France à verser 5 milliards par an de fonds publics. De toute façon il ne sera plus là non plus pour respecter ses engagements !!!

Donald Trump a raison de se méfier de ces engagements imprécis qui pourraient contraindre les contribuables américains à verser plus de 50 milliards par an à des pays vendant des produits concurrents de productions américaines. Le président américain tient à défendre leurs intérêts. La conception américaine des obligations juridiques est bien différente de la conception française. En France, ne pas respecter pendant des années un traité, c’est une preuve d’habileté diplomatique. Pour les Américains, un engagement signé doit être respecté. Donald Trump, a donc préféré renoncer à des engagements qu’il ne maitrisait pas.                                                                                                                                   Aucun dirigeant français par contre n’a bien évidemment évoqué les conséquences de l’accord de Paris pour le contribuable français. Donald Trump défend les intérêts de ses électeurs, les dirigeants français ceux des autres pays !!!

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il « a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue ».

C’est la raison pour laquelle le GIEC a toujours fonctionné de façon politique et le réchauffement climatique est devenu pour lui depuis longtemps un enjeu purement idéologique. Ce qui pose problème c’est que les effets du rayonnement solaire ou des nuages sur la température sont insuffisamment étudiés, tout cela parce que le lobby du GIEC tire tous ses budgets sur le seul thème de l’effet de l’activité humaine sur la température. La déforestation est probablement aussi importante dans l’augmentation du CO2. Depuis 1990, plus de 130 millions d’hectares de forêt ont été brûlés ou arrachés, remplacés par des villes ou des terres agricoles. Le Brésil a détruit pendant cette période 531 000km2 de forêt, l’Indonésie 275 000km2, Le Nigéria 102 000lm2, l’argentine

76 000km2 …..

Etre climato-sceptique, ce n’est pas nier que la température de la planète augmente, que la banquise fond et que le niveau de la mer monte. C’est s’interroger sur le gros soufflé que des politiques de différents pays, la France en tête, ont monté en utilisant inconsidérément l’argent du contribuable. Les modèles climatiques utilisés sont d’autant moins fiables que la « science climatique » est incapable de prédire correctement l’ensemble des phénomènes. Parmi les nombreuses incertitudes, on connaît mal l’influence des variations des émissions solaires et le rôle joué par les nuages. Et pourtant l’effet de serre des nuages, à supposer qu’un tel effet existe, serait 219 fois plus important que celui du CO2 atmosphérique. Quant au CO2 dû aux émissions humaines, il ne représenterait que 6% du stock de CO2 atmosphérique. Un jour la science prouvera peut-être que l’augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère était due au réchauffement causé par exemple par les variations du soleil, et non que le réchauffement était dû principalement aux émissions humaines de CO2, comme une désinformation systématique le fait penser aux Européens.

Ceux qui prétendent que la science a parlé sont en général des hommes politiques qui ont fait de la protection de la planète une véritable religion, dont toute critique est apparentée à un blasphème. Un peu moins d’idéologie et un peu plus de science permettraient d’analyser objectivement la situation.

 

Tout le monde peut être d’accord qu’il faut préparer une transition énergétique vers les industries renouvelables qui devra s’accompagner progressivement d’un changement de modèle de production et de consommation. Tout cela sera possible grâce à l’innovation apportée par la technologie, ce qui suppose des investissements très importants. En revanche, aucun résultat sérieux ne sera obtenu à coup de  « fiscalité écologique, de réduction du temps de travail dans une économie sociale et solidaire » !!!

 

Tant que l’on restera dans l’obscurantisme écolo-bobo-bio très bien décrit par  Jean de Kervasdoué dans son livre « Ils croient que la nature est bonne » on ne pourra pas avancer.  Il ne s’agit pas d’un combat idéologique consistant à développer « un impératif vert face au fiasco des politiques néolibérales telles qu’elles sont défendues à Davos ». Il n’y a pas d’un côté le “bien” de Ségolène Royal avec ses mots vertueux: écologie, environnement, éolienne, lanceur d’alerte, santé et ses qualificatifs tout aussi positifs: vert, naturel, durable, circulaire, biodynamique, biologique, photovoltaïque, recyclé, économe, local, associatif, décentralisé…

Il n’y a pas de l’autre le mal avec ses mots abominables comme  charbon, pesticides, OGM, nucléaire, pollution, croissance, climato-sceptique et ses qualificatifs négatifs: polluant, dangereux, intensif, capitaliste, industriel, cancérigène, corrompu…

Ce qui est grave est c’est que les verts s’adonnent autant que les autres aux manœuvres d’appareil. Ils ont brouillé toutes les cartes sur l’écologie qui doit être un combat concernant tous les habitants de la planète.

 

Pour diminuer leur dépendance par rapport à l’OPEP et surtout à l’Arabie Saoudite, les Etats Unis se sont mis à développer depuis 2006 le pétrole et le gaz de schiste chez eux. Cela a été possible grâce à de nombreuses innovations technologiques rendues possibles par des investissements financés par les américains eux mêmes. Le résultat c’est que le rôle de « swing state », c’est à dire de l’état qui régule sur le plan mondial le prix du pétrole, n’est plus l’Arabie Saoudite mais les Etats unis eux mêmes

 

Le secteur des services pétroliers est le grand perdant du moment

 

Toutes les sociétés de services pétroliers ont été très touchées par la baisse du prix du pétrole de 115$ à un plus bas de 27$ et sont dans une situation délicate

 

En France, Technip FMC malgré le rapprochement des deux entreprises a toujours du mal à retrouver des marges convenables. Elle a du licencier 6000 personnes pour s’adapter à son carnet de commandes.  CGG Veritas  après avoir racheté en 2007 Veritas pour 3,1 Md$ et en 2012 Fugro pour 1 Md$ est en grande difficulté. Bourbon est aussi à la peine.

 

Aux Etats Unis Halliburton le numéro un mondial est en baisse de 16% depuis le début de l’année. Le fait que la société réalise 65% de son chiffre d’affaires aux Etats Unis lui permet de mieux résister que ses concurrents. Schlumberger qui réalise de son côté 65% de ses revenus en dehors des Etats Unis aura encore plusieurs trimestres difficiles.

 

En Europe, plusieurs sociétés que l’on retrouvait dans de nombreux  portefeuilles n’offrent pas des perspectives très brillantes notamment  Schoeller Bleckmann en Autriche et Seadrill en Norvège qui a failli déposer son bilan au début de l’année.

 

L’économie verte va se développer fortement

 

Le secteur de l’économie verte est celui qui permettra réellement de lutter contre le gaspillage de l’énergie et le réchauffement climatique. On trouve les sociétés les plus intéressantes dans l’efficacité énergétique, le stockage d’énergie, la désalinisation de l’eau de mer, la distribution et la purification de l’eau. A suivre…

 

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

23 Commentaires

Répondre à Ockham

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  • Garofula

    10 juin 2017

    « Depuis 1990, plus de 130 millions d’hectares de forêt ont été brûlés ou arrachés ».

    De cette intéressante information, le lecteur déduira que, depuis 1990, 97% des forêts mondiales n’ont pas bougé d’un iota (4 milliards d’ha environ), sans compter les millions d’hectares supplémentaires de forêt qui ont poussé soit naturellement soit grâce à l’action bienfaisante de l’homme civilisant la nature sauvage, venant ainsi contrebalancer le total défriché.

    En outre, le développement et le progrès technologique faisant leur œuvre, les besoins en défrichage iront en décroissant durant les décennies à venir (ce que l’on constate dès maintenant) jusqu’à devenir nuls à négatifs.

    Répondre
  • Alexandre

    8 juin 2017

    Chacun aura compris que les accords de Paris constituent un racket de pays contre les pays occidentaux, à grand coup de corruption ainsi que d’une instrumentalisation politique des sciences par le GIEC et tout ceci n’a effectivement que bien peu à voir avec le climat.

    D’autant plus que les programmes militaires de géoingénierie, eux-même évoqués dans le dernier rapport du GIEC, rendent difficile la compréhension du climat.

    Pour n’évoquer que les programmes les plus anciens :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Project_Cumulus
    https://en.wikipedia.org/wiki/Project_Stormfury
    https://archive.org/stream/weatificat00unit/weatificat00unit_djvu.txt
    http://ufdc.ufl.edu/AA00025909/00001/3j

    Un traité international interdit la géoingénierie, sauf pour les programmes conduits à l’intérieur des frontières de chaque pays !

    Bill Gates eu même précisé qu’il participait à la mise en oeuvre de tels programmes au prétexte de lutter contre le réchauffement climatique..

    Tout ceci étant dit, sur quels éléments scientifiques basez-vous votre analyse, relative à l’innocuité des gaz à effet de serre (il n’y a pas que le CO2) ainsi qu’à l’innocuité de la radioactivité pour le vivant ?

    Permettez-moi simplement de vous faire remarquer que la radioactivité naturelle est elle-même mortelle pour l’Homme (le radon notamment) alors qu’elle est à des doses infinitésimales comparativement à la radioactivité causée par l’industrie atomique, alors même que la vie est apparue sur terre au moment précis où la radioactivité naturelle depuis le big-bang fut tombée suffisamment bas pour que la vie puisse apparaitre.

    Avec les centrales atomiques (Fukushima totalement hors de contrôle..) et les stocks de déchets atomiques (dont il est officiellement prévus qu’ils se dispersent à terme tous dans la chaine alimentaire, y compris à CIGEO où les plaquettes officielles démontrent qu’à l’issu de quelques siècles la radioactivité remontra à la surface.. d’elle-même et si ce stockage n’explosait pas avant cela comme cela du Nouveau-Mexique..).

    Il y a 3500 accidents sur les centrales atomiques chaque années.. et ceci très officiellement. Les piscines de combustibles de la Hague, la centrale du Blayais en 1999 et de nombreuses autres, manqueraient d’exploser de très peu.

    La durée de vie des réacteurs n’est pas scientifiquement connaissable.. car l’usure d’un réacteur n’est pas modélisable (cela dépasse de très loin toutes nos capacités de calcul). C’est la raison pour laquelle lors de la construction des premières centrales atomiques sous De Gaulle (qui soit dit en passant ne savait pas ce qu’était un atome), leur durée de vie était planifiée pour 15 ou 20 ans, au doigt mouillé.

    Aujourd’hui plus de la moitié des réacteurs atomiques sont usés, percés, troués, fragilisés.. Mais au lieu de les arrêter immédiatement, pour des motifs « économiques » on décide que les centrales atomiques sont éternelles, qu’elles peuvent perdurer 60 ans..

    Le conseil d’Etat a même cautionné des rapport de sureté falsifié, en autorisant la poursuite de centrales défectueuses pour des motifs purement économiques, comme le démontre le dernier procès porté jusqu’au conseil d’Etat par l’observatoire du nucléaire.

    Concernant la toxicité de la radioactivité, la mafia vient expliquer au Japon et aux USA, ainsi que désormais en France, que c’est la peur de la radioactivité qui cause les maladies et des les dysgénies chromosomiques (qui chez des « porteurs sain » vont causer des maladies jusqu’à 50 ou 100 générations..).

    Selon l’institut Belrad il n’y a pas en 2017 de rémission des courbes de maladies et de mortalité parmi la population humaines dans les zones contaminées par Tchernobyl en Biélorussie :

    http://www.belrad-institute.org/

    https://www.amazon.fr/Apr%C3%A8s-laccident-atomique-Vladimir-Babenko/dp/2917617640

    Comment pourrait-il en être autrement ? La demi-vie du plutonium est de 24000 ans.. ces radionucléides lourds sont dans la chaine alimentaire et pour le moment les radionucléides légers font le plus de victimes.

    Fukushima est totalement hors de contrôle, les experts qui travaillent dessus affirment désormais que nous commencerons peut-être à y voir plus clair dans 200 ans.. Dans 200 ans, peut-être, Fukushima cessera peut-être d’être une source quotidienne de radioactivité..

    Le choix politique qui est fait, consiste donc à adapter l’Homme à un accroissement continu de la radioactivité, ce qui explique les relèvements des seuils acceptables de radioactivité pour les civils.
    Aux USA Obama fit passer la norme acceptable à 20 mSv/an lorsqu’elle était de 1 mSv/an pour les civils avant cela. 20 mSv/an c’est la dose des travailleurs du nucléaire et ils sont peu nombreux à vivre longtemps ni même en bonne santé..

    L’Homme ne s’adaptera pas à l’accroissement de la radioactivité, il ne mutera pas non plus, tout au plus va-t-il léguer une terre détruite à une intelligence artificielle.

    Les acides aminés > les organismes monocellulaires > les organismes pluricellulaires > les invertébrés > les vertébrés > l’ancêtre commun > Homo Sapiens Sapiens > l’intelligence artificielle ?

    Répondre
    • DIDIER

      9 juin 2017

      En complément:

      Une éruption solaire massive qui grillerait les circuits électroniques mettrait toutes nos centrales hors de contrôle, façon Fukushima…
      Avec ses dizaines de centrales, la France et autour deviendraient invivables pour des milliers d’années…
      Nous n’avons simplement aucun recul sur l’effet de tempêtes solaires. 60 ans d’existence de l’électronique ne permet pas de se faire une idée.

      A un horizon de 15 – 20 ans, la solution sera:
      1) le solaire
      2) la fusion

      La France est dans le peloton de tête pour la fusion, mais les moyens sont ridicules par rapport aux enjeux.
      La France est très très loin en matière de solaire, mais ce n’est pas forcément une irrattrapable, car:

      1) Les technologies solaires actuelles ont encore des rendements insuffisants. Il y a des gaps technologiques à venir et la France pourrait rattraper son retard à l’instar des pays africains qui sont passés au GSM, sans passer par les réseaux filaires.

      2) Il y a tout de même un préalable: le stockage massif de l’électricité.
      On entend très peu sur le sujet, alors qu’il y a des programmes importants en cours.
      Où en est la France?

      Toutes les autres sources sont utiles, mais de loin insuffisantes.
      Et elle ne sont pas on plus sans retombées.

      Ex: La biomasse est une abomination.
      On mange trois fois par jour –> la ponction sur le sol est plus ou moins proportionnelle à la population.
      Avec la biomasse pour l’énergie, il n’y a plus de limites.
      On va simplement surexploiter et bousiller les sols.

    • Alexandre

      10 juin 2017

      @Didier :

      Les éruptions solaires ou l’inversion des pôles magnétiques de la terre sont effectivement un péril en eux-mêmes pour toutes les centrales atomiques, mais moins que les armes électromagnétiques ou electro-dimensionnelles qui pourraient causer le même dommage !

      Concernant la fusion vous faites probablement référence à ITER.
      ITER est un tokamak. Aucun tokamak n’a jamais et ne produira jamais d’électricité.
      Depuis que le physicien Jean-pierre Petit a mis une déculottée aux tenants du programme ITER, par le biais de cette vidéo scientifique, c’est la débandade :

      https://youtu.be/Fi_uurHZY-g?list=PLfdj8oy5zeoEyEgTusYRznnwptG_n-OVo

      Le directeur japonais de ITER a démissionné et comme chacun à compris que ITER ne marcherait pas, il est maintenant discrètement question de reprendre les plans de ITER pour y ajouter du plutonium et en faire une simple centrale atomique surgénérateur, ce qui est non seulement irrationnel, mais aussi kafkaïen par delà toutes autres choses.

      ITER est à l’image des sciences en France et en Europe, c’est la maison qui rend fou :

      https://youtu.be/c45FtDhdDoY

      Concernant le photovoltaique et les éoliennes, ces deux technologies sont totalement inutiles, dispendieuses et inefficaces, contrairement aux centrales solaires thermiques qui permettent de produire et de stocker l’électricité jusqu’à 24heures, donc de produire même la nuit et lorsqu’il n’y a pas de soleil.

      D’ailleurs la production de biocarburants solaire (avec des algues produites dans des panneaux solaires) serait aussi une solution si l’Etat pouvait racheter les brevets pour les mettre dans le domaine public..

  • bruno

    8 juin 2017

    Oui, on est toujours dans ces lubies dirigistes à coup d’argent du contribuable, de taxes et de réglementations.

    A côté de ça, la recherche sur la fusion nucléaire avance, et il est probable qu’on parvienne un jour à l’industrialiser. Est-ce que ce sera dans 20, 50, 100 ans, peu importe. Tous ces débats sur le pétrole et les énergies fossiles paraîtra dérisoire à ce moment-là.

    Par ailleurs, même en supposant qu’il y ait effectivement réchauffement de plusieurs degrés d’ici la fin du siècle, et que ce réchauffement soit dû à l’activité humaine (2 éléments loin d’être prouvés, pour avoir travaillé à Météo France sur les modèles de climat, je peux vous dire que c’est bancal de tous les côtés), rien ne prouve que les conséquences seraient nécessairement négatives (en fait, il y aurait des conséquences très positives, à commencer par de meilleurs rendements agricoles). Et au pire, les économies humaines seraient largement en mesure de s’adapter aux éventuelles conséquences négatives, et sans doute pour un coût bien moindre que tous ces gadgets écolo-contraignants que l’on cherche à mettre en place.

    Il faut bien comprendre que tous les scientifiques qui travaillent là-dedans ne recherchent que des preuves « à charge » et des effets néfastes, car c’est leur gagne-pain et leur raison d’exister. J’ai pu le constater de première main.

    Et je ne parle même pas de toute la pseudo-science autour des impacts économiques ou sociaux du réchauffement (éventuel). C’est pire que de la mauvaise économétrie, c’est dire !

    Répondre
  • DIDIER

    7 juin 2017

    Bien d’accord avec l’analyse.

    Les pseudo-scientifiques du climat passent des observations à l’identification des causes avec incompétence, arrogance (ou intérêt); le tout soutenu par des politiques qui y voient un moyen de gérer de plus gros budgets.

    Les faits:
    + Augmentation de la teneur en CO2
    + Augmentation de la température moyenne.

    Les causes possibles proviennent:
    + Activité solaire
    + Activité humaine
    + Activité terrestre
    + Activité du reste du cosmos

    J’avais lu un calcul sur l’augmentation de l’activité solaire pour obtenir une augmentation d’1°C de l’atmosphère terrestre, c’était minime.
    Les puissances en jeu sont bien supérieures à celle de l’activité humaine.
    Pour mémoire, la température sur Venus est de 450°C.
    On estime que si on équipait 1% de la surface des continents en panneaux solaires, l’humanité couvrirait ses besoins énergétiques.

    Que connait-on de l’activité du reste du cosmos sur la Terre?
    Rien ou presque, alors que l’on estime que la matière que nous connaissons pourrait ne représenter que 5% de l’univers.

    Quid de l’activité tellurique: noyau magnétique, rejets atmosphériques et gaz dissous dans les océans?

    Que l’activité humaine contribue au réchauffement est une évidence, mais aucun scientifique sérieux n’est en mesure de séparer les variables…

    La teneur en CO2 est d’abord un danger, plus pour la composition de l’air que nous respirons que pour la température; notre adaptabilité est à respirer avec des forts taux de CO2 étant limitée.

    En conclusion, oui, il faut réduire les émissions de CO2 et balayer devant notre porte.

    Mais c’est parce que les variations sont trop rapides par rapport aux équilibres nécessaires au maintien de la suprématie de la race humaine sur terre.

    Trump a raison de ce sortir de ce bourbier des accords de Paris.
    Le problème est qu’il le fait avec des arguments fallacieux qui décrédibilisent son action.
    Il se place ainsi sur l’autre face de la même pièce, plutôt que de jouer à un autre jeu.

    Répondre
    • bibi

      10 juin 2017

      Etes-vous déjà allé dans une serre, si c’était le cas vous sauriez qu’il n’y a aucun problème pour y respirer?

      Pour que la teneur en CO2 dans l’atmosphère devienne un problème pour les humains, il faut qu’elle grimpe à 10%, aujourd’hui on est à 0.04%, si on arrive à un taux de 10% de mon vivant ou même dans les millénaires à venir ça ne sera pas en brulant des énergies fossiles.

  • Maga Frog

    7 juin 2017

    Merci. En tant que contribuable americain il y en a marre de sponsoriser le systeme social francais et autres pays du tiers monde qui polluent.

    Répondre
  • Stefano

    7 juin 2017

    « Tout le monde peut être d’accord qu’il faut préparer une transition énergétique vers les industries renouvelables qui devra s’accompagner progressivement d’un changement de modèle de production et de consommation.  »
    Pourquoi une transition énergétique ? Vous aussi vous vous y mettez ? Il y avait un domaine, où la France était en pointe sur le monde entier,c’était le nucléaire, filière qui n’a connu aucun incident significatif en 50 ans, et grâce à laquelle la France pollue moins que les autres pays et que l’électricité est une des moins chères du monde. C’est l’éolien qui va prendre le relais ? Est-on conscient du grotesque de cette filière éolienne qui n’enrichit que des aventuriers et des propriétaires de terrains au dépens du contribuable ?

    Répondre
    • sassy2

      7 juin 2017

      oui c’est grotesque nous ne sommes absolument pas concernés en masse.
      (on peut exporter hulot et terra nova en chine)

      inutile de faire une reunion pour un truc que la chine ou l’inde peut auto-signer avec elle même

      le pb est pour les politicards, cela aurait servi à détourner de l’argent pour renflouer la BCE

  • Grumeau Couillasse

    7 juin 2017

    Vous avez raison Jean-Jacques, quant à la motivation de Donald. On ne peut nier le raquage intellectuel et financier commis sur les populations ni les pertes économiques pour certains groupes d’affaires (états ou entreprises) embarquées dans cette filouterie.
    Par contre pour toutes ces histoires d’économie verte et de Sainte-Science, je vous trouve un peu largué.

    C’est tout de même bizarre cette façon de tourner autour du pot, qu’ont de nombreux chroniqueurs ou blogueurs, ce refus d’accepter ces tristes réalités que sont la surpopulation, la surconsommation et je dirais aussi la sur-bêtise humaine, et de s’entêter à promouvoir les modes industriels quels qu’ils soient malgré les nombreuses alarmes – lisez plutôt les preuves de leur nocivité – qui se superposent en flux croissant dans toutes les parties du globe.

    Sans doute n’avez-vous pas encore suffisamment peur de l’avenir pour réagir avec fermeté et clairvoyance ?

    Répondre
    • sassy2

      7 juin 2017

      Bonjour Crumeau Gouillase,

      oui les principaux pollueurs, des cartels +- en cheville avec la BCE

      Monsanto adossée à Bayer-Merkel (cf Taleb)
      BCE (migrants/immigrés + terra nova « basel vert » + gâchis keynesien misallocation) encore merkel
      FED
      MERKEL (charbon et éoliennes polluantes car ridiculement inefficaces)
      en MASSE ABSOLUE la CHINE et Inde à 80%? pour la pollution athmosphèrique (charbon)
      Même les pots de yaourts sont cancérigènes (BCE repression inflation alimentaire , lobby bruxelles)- (pour l’anecdote les boites à pizza donc en papier recyclé donc contenant des anciennes encres sont ultra cancérigènes)

      C’est à dire que les français sont les derniers concernés (tout est décidé à la BCE et à bruxelles et par Merkel avec l’ENA en france),
      Les politiciens français espèrent se maintenir aux pouvoirs avec « le defi climatique ».

      Alors qu’ils devraient être interrogés par l’armée (wahhabisme migrants, constructions ponzi qui ne servent à rien avec des immigrés dans des villes bas de gamme qui ne serviront jamais à rien etc..56% de dépenses étatiques / au pib divisible par deux… )
      On peut coller à Monsanto et KO des dizaines et dizaines de BN d’amendes pour le glyphosate (taleb) ou le glucose
      La vraie COP c’est tout simplement les flics ou l’armée à 6h du matin chez sarkozy , hollande macron …

    • idlibertes

      7 juin 2017

      J’ai envie de dire que votre question est une réponse

      « Sans doute n’avez-vous pas encore suffisamment peur de l’avenir pour réagir avec fermeté et clairvoyance ? »

      La simple idée de régir son futur par la peur est d’une pitié sans nom.

      C’est tout pour moi.

  • Suffren

    7 juin 2017

    « Tant que l’on restera dans l’obscurantisme écolo-bobo-bio  » on niera l’intérêt de l’énergie électro-nucléaire

    Répondre
  • marc

    7 juin 2017

    Je suis d’accord avec vous.

    Entre temps la Chine avance, la ville de Canton (3eme plus grande ville du pays)a annonce la semaine derniere remplacer 30 000 bus en 3 ans, pour des 100% electrique. Sur la region Parisienne la RATP a 4300 bus pour vous donner une idee).

    La France a juste une ville de plus d’1 million d’habitants (Paris), la Chine en a plus de 100 ! pour vous dire l’investissement colossal que doit mener la Chine.

    Répondre
  • Yann

    7 juin 2017

    Bravo pour cet article intelligent et mesuré.
    Les écolos-bobos et les intégristes « soi-disant » écolos comme See Shepard, fondation BB etc. … réfutent toute forme de contestation de leur théories fumeuses et nous amènent droit dans le mur.

    Répondre
  • Dahool

    6 juin 2017

    Bonjour

    Très bon article que je partage volontiers sur de nombreux points.

    Mr Netter,
    Nous savons qu’il ferait plus chaud s’il n’y avait pas de nuage, comme vous dites, la vapeur d’eau est, dans de grandes proportions, reconnue (pas beaucoup dit) comme le principal gaz à effet de serre. Le « vert » de notre planète se nourrit de CO2 et transforme cela en oxygène et vapeur d’eau. Un gaz important ce CO2…

    Doit on considérer le gaz à effet de serre comme un climatiseur plutôt qu’un four ? Et donc avoir intérêt à émettre du CO2 pour qu’il fasse moins chaud ?

    Si j’ai raison, et c’est quand même peu sur, la lutte contre le réchauffement ou changement climatique est une arnaque.

    Je penche pour l’activité solaire et notre évolution dans le système solaire pour expliquer les variations climatiques. Et que tout ceci n’est finalement que naturel, les cycles de milankovic.

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    • Dahool

      6 juin 2017

      Et notre influence minime.

  • Ockham

    6 juin 2017

    Tout à fait. Les oints du seigneurs, nos politiques à vie, sont ceux là même qui ne vivent que du budget français et ont proposé par exemple pour aider la planète (!) de mettre une taxe sur les billets d’avion alors qu’ils n’ont jamais payé un billet d’avion de leur vie!
    En 1789 ces escrocs jacobins étaient déjà là en promettant la liberté l’égalité et la fraternité avec une constitution écrite (réécrite 5 fois) alors que 90% des français ne savaient pas lire parce qu’il n’y avaient pas d’école avant Guizot et pas de maître avant Ferry! Quels escrocs. Jeter un texte au peuple qui ne sait pas lire. Quelle honte. La même veine de politiciens dans les années 60 ont rabâché qu’il fallait augmenter l’aide aux pays étrangers dont l’Afrique, la Chine et l’Inde jadis alors qu’il suffisait d’un peu plus de libéralisme capitaliste pour dégager mille fois plus en 30 ans etc ….alors franchement traire la vache du contribuable pour recommencer avec le GIEC le coup des dix plaies de l’Egypte c’est plus que de l’enfumage mais de l’escroquerie de la part de ces malfrats incultes que sont trop de ministres (masculins et féminins). Il faut rappeler que les dix plaies d’Egypte ne furent pas dues aux péchés des humains comme le GIEC de jadis l’écrivait, mais à l’explosion de Santorin. Tenez bon Monsieur Netter dans la défense de la vérité contre ces chantres intéressés par notre argent hurlant aux méfaits du capitalisme pendant l’holocène.

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    • Thibs

      10 juin 2017

      Jamais entendu parlé des maitres de montagne (le plus célèbre est le grand-père de Chopin, originaire de Saint-Crépin dans la haute vallée de la Durance, parti en Lorraine puis son fils en Pologne comme précepteur), venus des Escartons du Briançonnais et qui essaimaient vers Marseille, Lyon, la Lorraine … 1/3 de la population de Névache était Maitre d’école (180/600 habitants)aux alentours de 1700-1750. En Briançonnais à la Révolution, 90 % des hommes et 50 à 70 % des femmes savent lire, écrire, signer, (50 % de la population dans le Nord de la France, 25 % dans le Sud). Sans compter les colporteurs qui ont répandus les livres tenus à l’index (imprimés à Genève le plus souvent) vers l’Italie, l’Andalousie, toute la France, une bonne partie de l’Allemagne au cours des 16-17-18èmes siècles.
      Pour l’école « obligatoire » (mais non « gratuite » comme celle de Ferry), il faudrait regarder jusque vers Louis XIV.

  • Aljosha

    6 juin 2017

    Pour la distribution et la purification de l’eau : Pernod Ricard

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