17 février, 2021

Des militants racialistes et décolonialistes sont en train de prendre le pouvoir

Le décolonialisme est une idée centrale importée en France en provenance des campus américains. Pratiquement tous ses outils conceptuels proviennent de la « French Theory » qui était dans les années 70 incarnée par Foucault, Deleuze, Bourdieu, Derrida, Lacan, Althusser….  Il s’agissait pour l’essentiel dans la foulée de mai 68, d’appels délirants à la transgression dans tous les domaines.

 

Sciences Po est devenu le représentant  des délires du progressisme américain. L’école est confrontée à une montée croissante de la pensée racialiste, décolonialiste et indigéniste depuis de nombreux mois. Elle a été occultée par les démissions d’Olivier Duhamel et de Frédéric Mion pour les raisons que l’on connait.  On a vu en effet se développer de petits groupes inspirés par les thèses racialistes. Au mois de décembre dernier le collectif d’étudiants « Being Black at Sciences Po » a réclamé la mise en place d’un cours traitant de « l’intersectionnalité raciale, la théorie critique de la race et la pensée décoloniale ».

 

Une « liste de lecture pour l’été 2020 » a été établie par « l’équipe éditorialiste de Sciences Po ». On ne connait pas les membres de l’équipe, mais elle a sélectionné des ouvrages aux relents racialistes et décolonialistes alimentant la honte d’être blanc.  Parmi les livres cités figuraient :

Robin Di Angelo pour« White Shame ».  Elle pousse les américains blancs à faire l’examen de leur propre rôle dans la structure du racisme. Son travail consiste entre autres à animer des ateliers de sensibilisation au racisme et au multiculturalisme dans différents milieux de travail pour montrer qu’il existe une « culpabilité blanche »

Ibrham Kendj pour “Comment devenir anti raciste” . Il se présente comme un activiste anti raciste et un historien de la race et des discriminations à l’Unbiversité de Boston .

Reni Eno Lodge pour son essai intitulé « Pourquoi je ne parle plus de race avec les blancs », traduit en français sous le titre « Le racisme est un problème de Blancs » . elle a rencontré en Grande Bretagne un grand succès critique et commercial.

Layla Saad pour “Moi et la supériorité blanche » Layla Saad is a British social-media figure and author. After starting an Instagram trend #MeAndWhiteSupremacy, she developed her work into the digital Me and White Supremacy Workbook. It was published in 2020 as the book Me and White Supremacy, which entered The New York Times Best Seller list.

On a le droit de s’interroger sur le fait de savoir comment une telle liste peut se retrouver sur le site de Sciences Po. Au lieu de miser sur l’assimilation on opte pour le modèle à l’américaine en faisant monter des personnalités de la diversité comme si cela pouvait calmer les ardeurs des indigénistes. C’est en fait le contraire qui se produit.

Il parait que la liste n’est pas le résultat de réflexion académique mais un agrégat de votes et de réponses envoyés par des internautes sur Linkedin, Facebook, Instagram et Twitter.

 

La liste démontre un penchant pour la question de la couleur de la peau. A partir du moment où la chanteuse et actrice Camelia Jordana, encensée par les media dit « Les hommes blancs sont dans l’inconscient collectif responsables de tous les maux de la terre », le décor est planté. Quand on est blanc on n’a plus le droit de participer à la discussion. Des chercheurs militants confondent propagande et recherche. Ils investissent le monde académique en occupant les postes clés.

Le courant radical anticapitaliste et d’extrême gauche ajoute à la critique du développement industriel moderne celle de l’esclavagisme. Ces idées sont diffusées dans les universités américaines depuis les années 90 par des intellectuel sud américains comme Walter Mignola (Université de Duke), Ramon Grosfoguel (Université de Berkeley), Arturo Escobar (Université de Caroline du Nord).

 

Il s’agit de faire la part belle à l’inclusivisme et aux théories décoloniales. Parallèlement on remplace l’examen classique par des évaluations et des « reporting » examinés par des comités anonymes. C’est ouvrir la porte à toutes les revendications sociales ou politiques.

 

 

C’est la fin du débat et son remplacement par la « Cancel Culture » attisée par les fondamentalismes verts et rouges. Les responsables de ces établissements cèdent par complaisance ou par lacheté devant les activistes. Bruckner ou Finkielkraut ne sont plus admis. Le militantisme haineux a pris la place du débat.Les militants du décolonialisme et de l’intersectionnalité sont libres de poursuivre leur mainmise d’accaparement de l’université.

 

Sous prétexte d’antiracisme, notre époque voit le retour aux obsessions raciales des années trente. Il est porté par la « sainte trinité de l’incrimination: le néoféminisme, l’antiracisme et le décolonialisme. Comme le fait remarquer Pascal Bruckner, dans les  banlieues il n’y a aucune harmonie entre les tchétchènes contre les maghrébins, les maghrébins contre les gitans, les noirs contre les chinois

 

Il faut relire « Les traites négrières. Essai d’histoire globale » d’Olivier Grenouilleau.  Certains de ses contradicteurs le soupçonnent de vouloir dédouaner l’Europe de son rôle moteur dans le commerce négrier. Pourtant l’esclavage et le racisme n’ont jamais été à sens unique. Pour en finir avec la culpabilisation de l’Occident, la droite doit se libérer en cessant de vouloir plaire en permanence aux philosophes de gauche. Olivier Grenouilleau pour avoir publié en 2004 les résultats d’une recherche approfondie sur les traites négrières atlantique et arabo-musulmane, qui montrent que cette dernière a été plus dure, plus longue et plus cruelle que la première, il est accusé de racisme et de révisionisme. Il est cloué au pilori par certains dont Christiane Taubira qui considèrent comme un « vrai problème » qu’il soit payé par l’éducation nationale et enseigne ce qu’elle appelle « ses thèses » !

Au rebours de ce que veut faire croire la propagande « décoloniale » le cas de la France qui a accordé la citoyenneté pleine et entière à ses anciens esclaves dès 1848 n’a rien à voir avec la ségrégation raciale qui a existé aux Etats Unis jusqu’en 1964.

 

Il faut arrêter le concours des opprimés et l’obsession de minorités à Sciences Po pour l’intersectionnel, pour la race, pour le genre et l’identité. Tout cela détruit les sociétés occidentales. On dresse en permanence les gays contre les hétéros, les noirs contre les blancs, les femmes contre les hommes. Douglas Murray dans « La grande déraison » a fait l’inventaire des folies progressistes: « cancel culture », accusations de transphobie ou de racisme systémique, délires sur le privilège ou la fragilité des blancs, attaques contre les forces de l’ordre accusées de génocide, politiciens et PDG mis à genoux, pillages de magasins en pleine pandémie, carrières bisées par des hordres tweeteuses, enfants encouragés à modifier leur corps, statues et réputations réduites en poussière

 

Il faut absolument éviter que les militants décoloniaux prennent le pouvoir dans les universités. Il faut mettre un terme à l’embrigadement de la recherche et de la transmission des savoirs

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

27 Commentaires

Répondre à Thierry Balet

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  • BV

    8 mai 2021

    Rien de nouveau sous le soleil!
    Simple réaction aux dominations.
    Les – wokes – s’ils prenaient le pouvoir auraient leurs Gilets Jaunes quelques années après leurs décisions où l’incompétence se partagerait avec le mépris des CSP+ pour les CSP-
    Relire Marx est urgent sinon les mots changerons, pas les maux des sociétés où l’éducation disparait au profit (sans jeux de mots) d’un dressage consumériste des nouvelles générations. Plus d’esprit critique pour moins d’aliénation aux médias manipulateurs.

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  • germain

    19 février 2021

    Il s’agit de savoir dire non à ces théories fumeuses, loufoques et totalitaires, c’est au peuple français de dire non en obligeant les politiques à s’opposer à ces thèses mensongères par le vote car ces groupes d’activistes rouges et verts sont très minoritaires dans le pays.

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  • Thierry Balet

    19 février 2021

    Très bon papier. Le problème (je pense) est que pour contrer « une idée » ou un « discours dominant » il faudrait faire et dire exactement l’inverse, c’est à dire adopter un discours de contradiction. Donc…..nous serions automatiquement catalogués de raciste..
    Je crains un combat sans fin……

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  • Roger

    19 février 2021

    Il semblerait que la raison revienne mais, hélas, à doses homéopathiques! Mais comment expliquer cette complaisance envers des idées qui sont pour nous délétères?!
    Churchill était dans le vrai lorsqu’il disait « à tort ou à raison, ma Patrie »

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  • breizh

    18 février 2021

    l’urgence est de couper les financements (publics) à toutes ces associations lucratives sans but.

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    • Jerome

      20 février 2021

      Elles ont un but. Sacraliser les cultures tribales et barbares en jetant exclusivement l’opprobre sur l’occident.

  • François DELAUNAY

    18 février 2021

    Tout cela n’est que le début de cette révolte des minorités qui réclament leur part aux trônes des puissants. Ces populations de couleurs sont aussi des colonisateurs puisqu’ils sont présents sur nos terres. Ne devraient ils pas passer leur énergie à développer leurs pays d’origine qui je crois en ont bien besoin puisqu’ils leur de rester chez nous. La situation serait elle plus confortable et moins risquée? Tout ceci est une vaste fumisterie et je crois que nous n’avons malheureusement pas les élites ni le pouvoir puissant pour faire régner la culture Française et son modèle de société contre vents et marées n’en déplaise à certains qui si cela ne convient pas ont toutes les portes ouvertes pour aller développer leurs idéaux sur leurs terres ancestrales. Et après cela, on comptera les points et on observera qui sont les plus efficicaces. Ras le bol de la préférence idenditaire et de la repentance. On ne leur doit rien, nous leur avons donné la même chose. Voyez ce qu’ils en ont fait.

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    • breizh

      18 février 2021

      nos élites n’ont ni la morale, ni maintenant la culture pour comprendre ce qui se passe.

  • Patrick Cazalaa

    18 février 2021

    Merci à JJN pour cet article édifiant, il me semble qu’une prise de conscience récente a lieu. Espérons que nous réagirons aussi devant ces dangers. Depuis 68 l’université (hormis qqs exceptions) est tombée très bas en particulier dans les sciences sociales. Le dégraissage du mammouth reste à faire.

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  • FranckC

    18 février 2021

    Je vous conseille la chaine youtube Psyhodelic, qui traite notamment du wokisme. C’est ainsi que j’ai découvert Mathieu Bock coté, avant qu’il ne passe sur IdL.
    Le délire du wokisme va au delà de vous imaginez. Oui, même votre cravate est raciste pour ces gens là.

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  • whitelander1

    18 février 2021

    Révélé ces derniers jours par News Week, c’est oublier que l’administration Trump dès 2018, avait mis en place des programmes de Continuité du Gouvernement, le G.O.P., alors que le Renseignement militaire américain à cette époque prévoyait une double attaque biologique et cybernétique de la Chine sur les Etats-Unis à l’occasion des élections présidentielles américaines de 2020.
    Le Chef d’Etat Major interarmées, le général Mark Milley vient tout récemment de rappeler le serment de fidélité de l’armée à la Constitution pour protéger la liberté du peuple américain et non un serment à un souverain, un président, un tyran.
    Une fois encore, c’est l’armée américaine qui va sauver l’Occident comme elle l’a déjà fait au cours du XXème Siècle.
    Il est regrettable que nos chefs militaires, dût ce leur honneur en souffrir par la suite, une fois encore, soient aux ordres d’un Gauleiter du IVème Reich !

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    • luc duportal

      19 février 2021

      Une fois encore, c’est l’armée américaine qui va sauver l’Occident comme elle l’a déjà fait au cours du XXème Siècle : non, c’est plutot l’armée russe!

    • DidierC

      20 février 2021

      Le COG, pas le GOP pour ‘Grand Old Party’ qui recèle bien des traitres. Les récents événements de janvier au Capitole l’ont montré.

  • Huger

    18 février 2021

    « Tout cela détruit les sociétés occidentales.  »
    Oui, et ceux que l’on qualifie de complotistes disent depuis des années que cette destruction a été programmée. Et ils ont suelques bonnes raisons de le dire.
    La pseudo-pandémie que nous vivons poursuit le même objectif.

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  • BKK

    18 février 2021

    Triangulation des conflits idéologiques aux seins des sociétés occidentales , empêchement d’une convergence des luttes afin d’attaquer l ‘extrême centre qui règne en maitre sur l’administration et la ploutocraties de connivence , la Grande Bretagne faisant pour le moment exception .

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    • sangmelima

      18 février 2021

      Tout juste, mais ne vous y trompez pas avec la Grande Bretagne… le brexit n’a pas été décidé et obtenu pour le bien être supposé du peuple anglais mais parce que les mondialistes anglais – minoritaires mais malins – savaient parfaitement qu’il fallait extraire la GB de la fosse sceptique bruxelloise pour renouer des liens d’affaires importantes et juteuses avec la Chine, l’Arabie Saoudite… laquelle par ailleurs est en train de devenir l’allié géostratégique le plus friqué pour faire advenir le Grand Israël.
      La GB reste, par le truchement de ces mondialistes minoritaires mais très influents, un allié précieux de Washington au niveau, non pas du peuple vous vous en doutez, mais de l’état profond américain qui est essentiellement un réseau malfaisant qui met de force l’énergie américaine au service du Grand Projet Mondialiste de tous les états profonds de l’Occident.
      Et ce grand projet n’est rien d’autre que celui de nos traitres locaux Attali, Kholer, Sarkozy, Kouchner, et toute la clique néolibérale mondialiste française. Et comme s’amusait à le suggérer sybillinement l’Attali lors d’un entretien en 2017… »Jérusalem, capitale d’un gouvernement mondial… quelle belle idée ! ».

  • mathias.pencroff

    18 février 2021

    Tout cela relève du bon sens. Mais si « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » (début de la citation fameuse de Descartes)… « chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. » (fin de la même citation, souvent oubliée et dont l’ironie mordante n’est pas comprise du tout).
    Les racialistes et autres défenseurs des minorités à moitié délirantes que sont les transgenres et les antispécistes se croient très bien pourvus.
    L’Europe est haïe parce qu’elle seule a poussé aussi loin la réflexion sur ce qu’est la réalité, et tout ce qui s’y trouve : esprit humain, société, vivant, matière, galaxies. On le lui fait payer très cher… et ce sera pire dans les décennies à venir. Elle en mourra sûrement. Resteront ses monuments « impérissables » si les survivants les conservent et les comprennent.

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  • pierre estevenon

    18 février 2021

    Adrien ABAUZIT l’a écrit : la gauche est une maladie mentale ; une maladie qui plonge sa victime dans une spirale de négation du réel.
    Le problème vient du fait que les névroses sont contagieuses, beaucoup plus dangereuses et virulentes que n’importe quel covid.
    Tout observateur un peu attentif peut facilement identifier le foyer de cette épidémie.

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  • sangmelima

    18 février 2021

    C’est en effet le résultat d’un très long travail étalé sur des années. La puissance de ces gens là découle de leur « génie malfaisant » à s’implanter à tous les endroits stratégiques de l’organisation de la société.

    Je donnerai un exemple particulier. Tout le monde a pleurniché sur l’impossibilité pour les librairies d’ouvrir pendant la phase aigue de la pseudo pandémie… sauf moi.
    Pourquoi, alors que je suis une lectrice impénitente ?
    Réponse : parce que quasiment TOUTES les librairies de Paris et largement d’ailleurs, sont gérées par des gauchistes anti racistes, anti nationaux, anti souveraineté, pro LGBêtise, pro migrants etc…

    Tout comme l’éducation nationale qui n’a eut de cesse d’importer dans les écoles françaises l’idéologie malsaine des théories du genre et autres sexualisation délirante proposée aux enfants.

    Les gauchistes mondialiste pro atlantismes, pro européistes, pro minorités se sont installés partout où ils purent dispenser leurs idées malfaisantes. Aujourd’hui, on en voit les graves effets sur une France que ces mêmes gens voudrait dissoudre dans l’oignon européen…

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    • Dominique

      18 février 2021

      En complément : la Révolution française a été l’inspiratrice de Marx, Staline, Mao, Pol Pot etc. Tant sur le fond ( négation de la spiritualité et remplacement par les Droits de l’Homme) que sur la forme ( exécutions et génocide ).
      Il faudra un tribunal pour la juger, la déclarer hors la Loi, afin de pouvoir éradiquer ses idées malfaisantes et stopper leur constante propagation en France, et dans le monde.

  • Joseph Lefallher

    18 février 2021

    Peut-on traiter ce sujet sous l’angle militaire de « l’atteinte au moral des troupes” ?
    Je ne serais pas étonné de voir des nations, en guerre économique avec la France, alimenter ces discussions oiseuses et ces activistes. Alors qu’au même moment, les universitaires chinois sont loins de travailler sur les “gender studies” mais plutôt sur les sciences dures (physique des matériaux, nucléaire, ordinateurs, AI, ..).

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  • Dominique

    18 février 2021

    Vous n’empêcherez pas les gauchistes et leurs alliés d’appliquer ces folies, et d’autres, dans les universités et dans de grandes écoles. Car ils ont déjà pris le pouvoir, depuis longtemps. A Nanterre, à Sciences-Po, et partout des étudiants patriotes tentent de s’opposer à eux, pacifiquement, pouvoir défendre la liberté et la civilisation mais ils sont menacés et souvent frappés. La France traine son passé révolutionnaire.
    C’est encourageant de voir qu’un financier, comme vous qui participez pourtant au mondialisme – n’est il pas satanique lui aussi dans bien de ses aspects ? – analyse, voit clair et dénonce ceux qui détruisent le monde occidental chrétien, et au delà le monde entier.
    Personnellement j’y vois un complot des membres du CFR, qui utilise ces forces issis de la révolution française, pour créer ce Nouvel ordre mondial qu’ils domineront ; et en conséquence, la survie de la liberté et de la civilisation passera par une opposition politique d’envergure. Mais chacun voit les choses à sa façon.
    Continuons le combat ! 😊

    Répondre
    • Dominique

      18 février 2021

      Excellente analyse de C Vanneste. La France est bien fractionnée en deux, et la partie révolutionnaire fait la guerre à la partie traditionnelle depuis 1789. Le professeur Jean de Viguerie à démontré cela dans son livre Les Deux Patries.
      C V manque, à mon avis, de nommer le CFR créé en 1920 par les grands banquiers, et qui est cette pieuvre qui tient tout le système mondialiste et en a créé tous les organes, privés comme publics. Cette Main Cachée, décrite par le grand Jacqus Bordiot, dirige le mondialisme ; et Trump ne l’a hélas pas désignée. Or si on ne nomme pas l’ennemi, comment le combattre ? Pire, il a choisi plusieurs membres du CFR pour en faire ses collaborateurs ( Kellu, Mac Master etc. ) La John.Birch Society a étudié à fond le CFR depuis sa création, et elle rend compte decses travaux dans sa revue TheNewAmerican.com. Je recommande vivement de les lire.

  • Pierre 82

    17 février 2021

    N’est-ce pas déjà trop tard?
    Cela finira bien par se casser la figure.
    Ne serait-il pas judicieux d’étudier les moyens d’aider cette structure à se fracasser, plutôt que d’essayer de la sortir de l’impasse?
    Car au fond, les universités délivrent des masters en chômage, et rien d’autre.
    Le cas de Science Po est un peu différent, puisque c’est là que sont formées les « élites » politiques futures. Ça promet.

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