11 juin, 2022

Des livres qu’il faudrait avoir lus pour s’informer sur la transition énergétique

Dans le domaine de la transition énergétique, il ne s’agit pas d’être pessimiste ou optimiste mais d’avoir une démarche scientifique. Malheureusement, partout où l’on se tourne, on rencontre la pensée de bavards influents. Ce sont soit des écologistes étourdis qui insistent sur le fait que le réchauffement climatique peut être facilement résolu soit des catastrophistes qui prédisent un retour à l’âge de pierre alors que l’extraction de pétrole culmine. Voilà quelques livres qui peuvent nous aider à réfléchir :

 

Les prévisions apocalyptiques des écologistes sont démenties en permanence

 

Depuis plusieurs décennies toutes les annonces d’apocalypse ont été démenties. La température de l’atmosphère s’élèvera de 9°c durant le prochain demi siècle (Science et Vie numéro 633 01/04/1970). La banquise est en chute libre. Elle pourrait avoir disparu l’été dans 7 ans seulement (Al Gore prix Nobel de la paix Oslo 01/12/2007). François Gervais dans son livre « Merci au CO2. Impact climatique et conséquences.Quelques points de repère » montre que la température moyenne de la planète a augmenté de 1°c depuis le début du XXème siècle et que la majeure partie de cette hausse (0,6%) est intervenue entre 1910 et 1945. Le lien entre CO2 et la température moyenne est donc moins évident qu’on ne le dit. Par contre le marché de la peur, de l’effondrisme, de la collapsologie est florissant…Dans « Impassses climatiques. Les contradictions du discours alarmiste sur le climat » il commente le fait que le GIEC suivi par les ONG et les médias a décidé que les pays développés devaient renoncer aux énergies fossiles d’ici 2050. Le coût de ce « great reset » est estimé à 100 000 Md€. François Gervais pense que cette « remise à zéro » est scientifiquement infondée et surtout catastrophique pour l’homme et en particulier pour les plus pauvres. Il expose les très graves contradictions que véhicule le discours alarmiste actuel  sur le climat.

 

Le rapporteur du GIEC, en 2011 a dit que l’humanité pourrait se passer d’énergie fossile en 2050. Christian Gerondeau dans son livre « Les douze mensonges du GIEC. La religion écologique 2 » rappelle qu’en novembre 2021 à Glasgow, les gouvernements indiens et chinois ont clairement dit qu’ils ne renonceraient pas aux énergies fossiles dans un futur proche. Tout simplement car ils savent qu’on leur ment L’auteur du rapport était un écologiste allemand rémunéré par l’industrie photovoltaïque ! les dirigeants français ont cédé comme souvent dans ce domaine devant les absurdités venues d’outre Rhin.

 

Jean de Kervasdoué avait expliqué  en 2014 à l’intention de ses amis de gauche dans son livre  « Ils ont perdu la raison » que si les entreprises privées réussissent, c’est parce qu’elles imaginent, essayent, testent et ne se développent que si elles répondent à une demande. Il y a toujours des milliers de tentatives, d’échecs, d’ajustement derrière tout succès commercial, tout le contraire de ce que font les gouvernements qui dans des textes réglementaires qui simplifient par essence le monde sur lequel ils sont censés agir…

Dans « Ils croient que la nature est bonne » il a ensuite bien expliqué l’obscurantisme écolo-bobo-bio: il y a d’un côté le “bien” avec ses mots vertueux: écologie, environnement, éolienne, lanceur d’alerte, santé et leurs qualificatifs tout aussi positifs: vert, naturel, durable, circulaire, biodynamique, biologique, photovoltaïque, recyclable, économe, local, associatif, decentralisé. De l’autre il y a le mal: charbon, pesticides, OGM, nucléaire, pollution, croissance, climato-sceptiques, et des qualificatifs négatifs: polluant, dangereux, intensif, capitaliste, industriel, cancérigène, corrompu…

 

Jean Philippe Delsol  dans un article du Figaro intitulé « Climat: l’argument rêvé pour les partisans de l’étatisme »  montre très bien comment au nom du réchauffement climatique , les partisans de l’étatisme et du dirigisme justifient une fiscalité vertigineuse, des réglementations toujours plus contraignantes et l’emprise croissante de la sphère publique. Ils utilisent le principe de précaution pour embrigader l’humanité et engager des dépenses souvent inutiles. On assiste à la résurgence d’une pensée collectiviste dont les résultats improbables ne seront connus que par les générations à venir…

 

La collapsologie et la déclinologie sont à la mode

 

La doxa verte voit tout en noir de façon quasi dépressive. Pour être encore plus clair, dans « Les écolos nous mentent », Jean de Kervasdoué a montré comment les gourous survoltés profitent de leur position médiatique pour imposer leurs croyances. La France va manquer d’eau, le traitement des déchets urbains et les OGM sont dangereux, le diésel pollue plus que l’essence, la pollution atmosphérique provoque 48 000 décès par an, la viande rouge est cancérigène…

 

La fin imminente de la « civilisation fossile » est prévue très sérieusement par Jeremy Rifkin

dans son livre « Le New Deal vert mondial Pourquoi la civilisation fossile va s’effondrer d’ici 2028 ». Malgré l’effondrement de la bulle carbone le prospectiviste américain reste optimiste car il a un plan économique pour sauver la vie sur terre.  Il croit à une nouvelle phase du capitalisme qui va découler de la convergence entre les énergies vertes et les technologies numériques. Ce n’est pas la civilisation occidentale qui risque de s’effondrer mais celle des carburants fossiles. Le pétrole, le gaz et le charbon auront été remplacés par le solaire et l’éolien dans un contexte où le marché jouera le rôle d’ange gardien de l’humanité…

 

Des civilisations brillantes se sont déjà effondrées brutalement après plusieurs siècles d’existence. Toutes avaient infligé des dégâts irréversibles à leur environnement. Jared Diamond professeur de géographie à l’université de Los Angeles, dans son livre  « Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie »

explique la chute des civilisations anciennes et traditionnelles. Dans le Yucatan, au Groenland, sur lîle de Pâques et ailleurs, le changement climatique n’a pas été pas l’unique péril. Les nations qui ont disparu par inconscience court termiste après avoir épuisé les ressources naturelles de leurs territoires ont été rares et isolées. La raréfaction des ressources, et les inégalités ont formé avec le climat un faisceau de risques. Le titre américain du livre était « Collapse ». En dehors de la menace d’une guerre nucléaire, Jared Diamond ne pense pas que la disparition des sociétés modernes soit aujourd’hui inévitable.

 

Le pire n’est jamais certains si on lit le livre de Steven  Koonin  « Unsettled: What Climate Science Tells Us, What It Doesn’t, and Why It Matters », Aujourd’hui, l’un des scientifiques américains les plus éminents est en train de dissiper le brouillard pour expliquer ce que la science dit vraiment (et ne dit pas) sur notre climat. Les questions fondamentales sur la façon dont le climat réagit à notre influence et quels seront les impacts restent largement sans réponses. Il explique comment des alternatives comme l’adaptation et, si nécessaire, la géo-ingénierie pourraient assurer la prospérité de l’humanité. Le climat change, mais le pourquoi et le comment ne sont pas aussi clairs. Malgré une augmentation spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre, les températures mondiales ont en fait diminué de 1940 à 1970. De plus, les modèles que nous utilisons pour prédire l’avenir sont profondément défectueux. Ils ne sont même pas en mesure de décrire avec précision l’évolotion des changements de climat du passé.

 

Les partisans d’un nouveau monde vert qui nous décrivent un passage quasi instantané des combustibles fossiles abominables polluants à une électricité solaire supérieure verte et toujours renouvelable sont brocardés par Vaclav Smil dans son livre “How the world really works”. Le professeur Smil, d’origine tchèque, a tenté de mettre les choses au clair dans bon nombre des plus de 40 livres et quelque 500 articles qu’il a publiés au cours d’une carrière passée en grande partie à l’Université du Manitoba. Un des surnoms qui lui a été donné est « un tueur de conneries ». Il rappelle souvent que « les quatre piliers matériels de la civilisation moderne » sont l’acier, l’ammoniac, le ciment et les plastiques. À l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen largement disponible à l’échelle commerciale pour fabriquer ces matériaux uniquement avec de l’électricité, aussi verte soit-elle. Les combustibles fossiles sont également d’une importance existentielle en ce qui concerne les produits agrochimiques et les engrais synthétiques utilisés dans le système alimentaire mondial. Son livre mérite vraiment d’être lu.

 

L’éolien est une fausse énergie propre

 

L’énergie éolienne a-t-elle un vrai rôle à jouer dans le  » mix énergétique «  on ne relève-t-elle que d’une imposture plus juteuse pour ses producteurs et pour ses promoteurs que pour le commun des mortels ? Pour Patrice Cahart, dans son livre « La peste éolienne »

nous vivons à l’ère des marchands de vent, dans le mauvais sens du mot.   Sachant qu’une éolienne ne fonctionne en moyenne, dans notre pays, qu’à 24 % de sa puissance, il est indispensable d’assurer le complément, et de recourir au charbon et au gaz qui sont polluants. L’éolien est donc une fausse énergie propre, une fausse énergie renouvelable.

Les éoliennes, dont certaines atteignent maintenant deux cents mètres de hauteur, ravagent nos paysages, qui sont le cadre de vie des Français, et l’une des bases de notre tourisme.

Plus de 8000 éoliennes ont été insallées dont aucune n’a été fabriquée en France !

De surcroît, le courant d’origine éolienne coûte deux fois plus cher que celui des centrales nucléaires actuellement en service, dont l’exemple des États-Unis montre qu’on peut les prolonger durant une quarantaine d’années. La réalisation du programme éolien actuel engloutirait des dizaines de milliards qui seraient bien plus utiles ailleurs

 

Le solaire a peu de chances de devenir compétitif et rentable

 

Le solaire et l’éolien ne produisent pas des KW pilotables à la demande.Tous ceux qui parlent d’énergies renouvelables (EnR) confondent énergie et puissance. On peut remplacer des KWH nucléaires ou fossiles par des KWH éoliens ou solaires mais pas par des KWH. Or ce sont eux qui garantissent la sécurité d’un réseau électrique. Pour Michel Negynas dans  « Chroniques d’un monde écofantasmé » 1/ Il est faux de dire qu’il y a toujours du vent et du soleil quelque part…En France on est en moyenne à 3 GW de vent pour 18GW installé alors que  la consommation moyenne d’énergie en France est de 75 GW. En  Allemagne pour 154 GW de puissance éolienne installée on est passé par un minimum de 5,3 GW 2/

Quand on affirme que les ENR vont devenir rentables et compétitives à grande échelle  car « On saura stocker un jour » et qu’elles créeront des emplois il y a mensonge…

 

Le nucléaire serait un atout majeur

 

La part de la production électrique française provenant du nucléaire est appelée à être ramenée de 70% à 50% selon la politique énergétique décidée par Emmanuel Macron.  Pour Fabien Bouglé dans son livre « Nucléaire: les vérités cachées. Face à l’illusion des énergies renouvelables », on assiste bien à l’Inefficacité du remplacement du nucléaire par les éoliennes et les panneaux solaires. On nous explique « qu’il y a toujours du vent et du soleil quelque part ». Or, l’examen des diagrammes de production au jour le jour montre que ce n’est pas du tout vrai. Au contraire, des voies de plus en plus nombreuses s’élèvent pour considérer que l’énergie nucléaire constitue un atout majeur pour lutter contre les modifications climatiques. Même certains scientifiques du GIEC pensent maintenant que le nucléaire permettrait de lutter contre une augmentation de la température de la planète.

 

L’écologie politique est une arme de la cancel culture

 

 L’écologie est dans sa version politique une entreprise révolutionnaire qui ambitionne de changer l’homme. C’est ce que montre bien Bérénice Levet dans « L’écologie ou l’ivresse de la table rase ». La nature est mortelle mais les civilisations aussi. L’écologie politique est une des armes de la cancel culture au nom du climat, elle déconstruit notre histoire et nos paysages. Elle défend un humanisme aux antipodes du terrorisme vert.

 

Le catastrophisme écologique n’est pas nouveau. Malthus, Ehrlich et le club de Rome, parmi d’autres, nous ont déjà conté la fin du monde pour demain en oubliant que la principale ressource de l’humanité, c’est l’homme. Drieu Godefridi dans son livre « L’écologisme, nouveau totalitarisme ? »  s’inquiète à juste titre de la pensée écologique qui paraît prête, plus ou moins ouvertement, à exiger l’abolition de la démocratie et de la liberté, « pour le climat ». Il dénonce cet amalgame des écologistes qui présentent la lutte contre l’inégalité «comme un passage obligé vers la réconciliation de l’Homme avec la Terre».

 

Une conception de l’écologie qui tranche utilement avec la version progressiste des verts est développée par Patrice Cahart dans son livre « Durer. Eléments pour la transformation du système productif ». Pour lui, Il y a une différence entre l’écologie et l’écologisme, entre une science et une idéologie, entre une philosophie d’essence conservatrice et des militants progressistes gauchistes qui ont hérité de l’individualisme soixante huitard aux antipodes de la véritable pensée écologique.

 

L’écologie est la nouvelle ligne d’affrontement avec le capitalisme. Telle est la conviction de  Bruno Durieux dans son livre « Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement ». L’exconseiller économique de Raymond Barre, plusieurs fois ministre (Santé, Commerce extérieur) rappelle queLe Club de Rome s’est trompé…que les famines pronostiquées par Paul Ehlirch en 1968 n’ont pas eu lieu….et surtout que le monde va de plutôt mieux. Seule la croissance économique, condition du développement des nouvelles technologies, permettra de s’adapter au réchauffement et si possible de le maitriser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

30 Commentaires

Répondre à david

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • P&C

    16 juin 2022

    Il y a un problème plus prosaïque :

    L’éolien et le solaire sont non seulement beaucoup plus consommateurs en ressources, mais en plus leur fabrication repose sur l’industrie basée sur le fossile.

    Rien qu’une éolienne, c’est béton + acier + toute l’industrie minière et sidérurgique.
    Quant aux panneaux solaires, il faut du quartz, chauffé à 1800°C, avec une source de carbone pour réduire le silicate en silicium.

    Répondre
  • Christian

    14 juin 2022

    Je vous invite à lire le livre « réchauffement climatique/une affaire entre la Nature et l’Homme » de Michel Vieillefosse. Les origines du réchauffement sont clairement identifiées ; leurs impacts respectifs comparés. Le livre termine sur une note optimiste. Nous possédons toutes les cartes en main, pour stabiliser la température de la planète. À nous de prendre les bonnes mesures.
    https://www.editions-harmattan.fr/livre-rechauffement_climatique_une_affaire_entre_la_nature_et_l_homme_michel_vieillefosse-9782140205774-72739.html

    Répondre
  • Genuflex

    13 juin 2022

    L’intermittence des énergies renouvelables me semblent être un faux problème.
    On parle toujours de stocker de l’énergie, alors qu’on peut stocker les produits de cette conversion énergétique.
    C’est bien ce qu’on fait avec une récolte de blé, ou du bois-énergie, comme disent les « énergéticiens ». On peut aussi stocker des voitures, ou des panneaux solaires, ou que sais-je encore.
    Maintenant si on tient absolument à ne pas changer l’outil de production alors que l’on change de convertisseur d’énergie, je pense que c’est la voie la plus directe vers l’échec.
    Et puis je vous ferai remarquer que la courbe de besoin d’électricité en France n’est pas du tout linéaire comme l’est la production électro-nucléaire, qu’un réacteur, ça ne s’éteint pas avec un bouton, et que les barrages non plus ne produisent pas de manière continue.

    Répondre
    • nikkoopol

      14 juin 2022

      je ne veux pas étre trop technique, mais vous comprenez bien qu’un réseau électrique pilote la source d’énergie et pas l’inverse. C’est la demande qui appelle la source et pas l’inverse.

  • nikoopol

    13 juin 2022

    La décroissance – Nicholas Georgescu-Roegen – 1995

    Des esclaves énergétiques – Jean-François Mouhot – 2011

    Ils ont l’avantage d’étre décorrélé du « green washing » actuel & servi par une vrai argumentation (ce ne sont pas des pamphlets).

    Répondre
    • Genuflex

      15 juin 2022

      Pour répondre à votre précédent commentaire :
      Le pivot actuel nucléaire/ENR se situe exactement autour de cette question de pilotage de l’offre par la demande, de bascule entre énergie de stock et énergie de flux.
      Alors oui, le développement massif des ENR demande d’adapter la demande à l’offre, c.à.d. intellectuellement comprendre que l’époque du pétrole abondant et pas cher est sur sa fin.
      Ceci dit, il faut résoudre le sérieux problème du cannibalisme énergétique, c.à.d. considérer que les panneaux photovoltaïques sont fabriqués avec de l’électricité produite à base de charbon, essentiellement, et qu’on ne construit pas de centrale nucléaire avec des pelleteuses électriques, à ma connaissance (même s’il existe un gros engin minier électrique, pour des raisons de risque d’explosion je crois)

    • nikopppol

      16 juin 2022

      @Genuflex
      Trés bonnes remarques. je vais prolonger.
      Avec quoi se construit les parcs éoliens en mer? avec des groupes électrogénes.

       » le développement massif des ENR la demande à l’offre » Oui c’est d’ailleurs ce que dit le PDG d’EDF sur Ytube « il va falloir vivre dans plus petit ».
      Avec l’ENR massif il va falloir tripler le réseau… et demander au Chili de produire plus de cuivre et ailleurs d’autres terres rares.

      Secondo ENR a gros défaut, il continue de déséquilibrer notre balance commerciale, alors qu’on a une sacrée dette Je me demande bien comment cela va étre financé. Tandis que des grosses structures donnent du travail à plus demande.

      tertio argument de JMJ, quand il y a du vent en Allemagne il y a du vent en France… qui va délester le réseau ?

      Vous avez raison de dire « il va falloir apprendre à se passer du pétrole », Oui mais les ENRs ne sont pas dans cette équation. Il va falloir à faire muter le systéme de transport logistique (et pas ennuyer les particuliers en leurs interdissant les tronçoneuses thermiques et voitures à moteur thermiques).

      Pour finir rien ne nous dit que les ENRs resisteront aux variations climatiques extrémes, type vents trés violents ou gréles… or l’émissionc CO2 de ces objets se fait à la production.

    • nikkoopol

      14 juin 2022

      La centrale thermo solaire des Pyrénées n’a elle pas été fermée ? Savez vous pourquoi ?

  • Bru

    12 juin 2022

    Bonsoir, après avoir lu votre article, (et aucun des livres cités bien que certains auteurs au cours d’entretien) ma question est : Bien, nous sommes d’accord que nous ne sommes pas d’accord concernant le « réchauffement climatique » et le lien entre « croissance économique et CO2 (donc pollution) », cependant, j’aurai trouvé pertinent de votre part de mentionner les autres « catastrophes » ou « évenements toxiques » que nous vivont à savoir pollution des sols, des eaux ( continent de plastiques…), chute massive de la biodiversité et d’autres points écologiques fondamentaux.
    Le Vivant meurt et la « Nature » est bel et bien souillée. Mais vous êtes centré sur l’écologisme vert non polluant (soi disant) qui tourne à l’éolien et au solaire. Je rejoins votre constat sur l’imbécilité d’arrêter le nucléaire (cf. Jancovici qui explique bien pourquoi le nucléaire est fondamental, même quand on est « écolo), sur l’impotence du solaire et de l’éolien, qui de surcroît pollue beaucoup (visuellement et par essence puisque nécessitent beaucoup de minerais, donc pollution en amont).
    J’aurai aimé votre « avis », « vision », concernant l’aspect pollution de l’eau/l’air/terre, ainsi que la chute de la biodiversité (à l’échelle planétaire).

    Je ne me considère ni écologiste, ni climato sceptique ni quoi que ce soit, je cherche à comprendre et puisque vous semblez avoir réflechit sur la question, discutons.

    Prenez soin de vous;

    Répondre
    • Aude

      13 juin 2022

      Pareillement pour faire court.

  • Bru

    12 juin 2022

    Le solaire et l’éolien ne produisent pas des KW pilotables à la demande.Tous ceux qui parlent d’énergies renouvelables (EnR) confondent énergie et puissance. On peut remplacer des KWH nucléaires ou fossiles par des KWH éoliens ou solaires mais pas par des KWH.

    Je dis :  » Il me semble avoir une erreur dans la phrase remplacer … par des KWH éoliens ou solaire mais pas par des KWH. »

    Ou alors c’est moi qui n’ai pas compris.

    Prenez soin de vous..

    Répondre
    • Gaspard des Montagnes

      13 juin 2022

      Vous avez raison, Bru, les KWh sont de l’énergie et les Kw de la puissance. Il faudrait lire :
      On peut remplacer des KW nucléaires ou fossiles par des KW éoliens ou solaires mais pas par des KWH.
      Ou mieux :
      On peut remplacer des KW nucléaires ou fossiles par des KW éoliens ou solaires mais pas la production de KWH nucléaires ou fossiles par des KWh éoliens ou solaires.. car à puissance égale le solaire et l’éolien produisent 2 à 3 fois moins de KWh et pas forcément lorsque l’on en a besoin !!
      Le cas parfait et la journée froide hivernale sans vent et par temps couvert ou la demande d’électricité explose !

  • Dominique

    12 juin 2022

    Dans la liste des impostures je n’ai pas évoqué l’expression “transition énergétique”. Or, en l’entendant sans cesse, on finit par croire que les énergies fossiles sont condamnées alors que nous leur devons encore tout, et on passe au “comment faire pour devenir électrique ?” sans plus jamais se poser de questions. C’est ce que veulent les grands banquiers et leurs valets les hommes-de-l’état.
    .
    J’en viens ainsi à un sujet énorme dont personne ou presque ne parle.
    Et là je parle finance, ce qui est votre domaine d’excellence : voulez vous nous expliquer comment fonctionne ce marché fou du “CARBON CREDIT” ?
    J’écris fou, parce que construire un marché financier de droits virtuels sur un élément naturel inoffensif – ce qui est la réalité – désigné comme méchant, cela ne peut sortir que de cerveaux pervers.
    Il est issu du marché des “droits à polluer“ lancé par Al Gore, et comme par hasard, il s’est développé en même temps que les idéologies réchauffistes et les prévisions bidons du GIEC etc., et la diabolisation du carbone vs la sanctification de l’électricité.
    Je crois qu’il y eut aux EUA une bataille entre les tenants de bourses de droits à polluer et des politiciens voulant un système de taxation fiscale ( Democrats ).
    Mais quel est ce carbon market mis en place depuis aux EUA et à travers le monde ?
    Je suppose qu’il génère des profits colossaux pour les opérateurs, étant donné les tonnages de méchants CO2. Font-ils l’objet de publications financières ?
    Et… en même temps ce système contraint les entreprises à réaliser la fameuse transition énergétique, volet du Great Reset !
    Et il n’y aurait pas de comploteurs ?
    .
    Pour les pays européens, l’UE a mis en place un système technocratique pour taxer les industriels, et le vol profite à l’État.
    Pouvez-vous nous expliquer comment il fonctionne ? Quels sont les montants de taxes générées ?
    Interdit-il à un cimentier français d’acheter des “crédits carbone” à un parc national français, ou américain ?
    Finance-t-il les projets déments de “transition écologique’’ par exemple les 200 milliards de subventions aux moulins à vent étrangers élevés en France ( j’en doute ) ?
    .
    Je mentionne pour mémoire l’illégitimité de l’UE à créer et gérer ce système de taxes, d’accorder des “crédits de carbone” gratuits aux secteurs que la Gross Commission veut chouchouter, de surtaxer les secteurs à détruire : autos thermiques, aciéries, cimenteries, plastiques etc.
    De QUEL droit l’UE qui n’est qu’un traité impose-t-elle des taxes ? ! Outre que l’UE condamne ainsi les populations à régresser, les Gilets jaunes en savent quelque chose ( grâce à eux l’augmentation de la taxe carbone sur les autos a connu une pause tactique ).

    Répondre
    • breizh

      13 juin 2022

      c’est ce qui permet à Elon Musk de gagner de l’argent avec les Tesla qu’il vend à perte.

  • david

    12 juin 2022

    je vous propose de vous intéresser au travail de Camilles Veyres. très sérieux et argumenté. Oui le climat est complexe, et bien peu peuvent en parler correctement (c’est quoi un climatologue? un physicien? un mathématicien? un chimiste? un statisticien? tout à la fois?) le travail de ce monsieur est remarquable, démontre bien la complexité de la chose et met à notre portée (avec un peu d’efforts) bien des choses que d’autres proclament sans démontrer. et si il se trompe ou si il y a des erreurs, alors il faut le démontrer… revenir à un vrai débat.
    https://veyres48.monsite-orange.fr/
    https://www.youtube.com/watch?v=PFk34YrmUBQ&t=49s

    Répondre
    • Dominique

      12 juin 2022

      Un site et une conférence svec documents qui sont remarquables.
      .
       » plus de CO2 ou de méthane ne peut avoir absolument aucun effet sur les températures.
      Un réchauffement climatique par les fumées des combustibles fossiles est ainsi montré absolument impossible et ne repose que sur des fraudes et des enfumages.
      Les politiques de transition énergétique ou écologique sont donc dépourvues de tout fondement « .
      .
      C’est limpide, il ne se trompe pas !
      Il reste, comme je l’ai écrit, à démasquer les imposteurs.
      Ce sont les mêmes qui dirigent le Nouvel Ordre Mondial, ils s’enrichissent avec les crédits-carbone et manipulent les technocrates qui taxent le CO2.

  • Alain

    12 juin 2022

    En ignorant la question climatique, il faut quand même revoir à tête reposée toute la question de l’énergie car:
    – les énergies fossiles sont en quantité finie et, contrairement aux minéraux, on en trouvera pas sur les astéroïdes puisque sous-produit de la vie
    – pétrole et gaz sont bien plus utiles dans la pétrochimie que dans l’énergie

    Répondre
    • breizh

      13 juin 2022

      l’âge de pierre ne s’est pas arrêté faute de pierre…

    • P&C

      16 juin 2022

      @breiz

      Tu occultes l’essentiel : 5 millions de bonhommes utilisant leurs bras épuisent bien moins vite une ressource que 8 milliards ayant les machines à moteurs à explosion.

      Même à l’age de pierre, le contrôle des mines de silex était un enjeu important, car source de richesse et de commerce… et donc de guerres.

  • Dominique

    12 juin 2022

    Lister quelques livres qui démontent l’imposture du réchauffisme est toujours profitable. D’autant que lorsque nous interrogeons le grand manipulateur g**gle, il ne propose plus ces auteurs … le ménage a été fait !
    Il y a quelques années, Christian Laurut écrivit  » L’imposture écologique  » ( toujours publié aux éditions du Trident ) qui tordait déjà le cou à l’écologisme. Voici quelques têtes de chapitre :
    La grande parenthèse historique – La fallacieuse réponse écologiste – L’écologisme au secours du capitalisme – Les rouages du green business – La plaisanterie du développement durable – Qui a peur du réchauffement ? – Ode à la civilisation industrielle.
    Et il proposait un Manifeste anti-écologiste.
    Tout était déjà dans cet excellent ouvrage, mais les faux écologistes ont mis le pied sur l’accélérateur, ou plutôt leurs maîtres, car les écolos sont devenus des idiots utiles.
    .
    Aujourd’hui, par le matraquage médiatique 7×7, tous les imbéciles croient au réchauffement du climat, et que les activités humaines en seraient responsables ( et maintenant c’est aussi la faute des vaches ).
    Or, l’homme ne modifie en rien le climat et, encore mieux, la planète ne se réchauffe nullement : le GIEC est un ramassis de rigolos désignés par des politiciens pro-réchauffistes. Il sont qui tout sauf des spécialistes du climat, et leurs modèles mathématiques ont été invalidés par les données des décades passées.
    Enfin, le gaz carbonique n’a pas l’effet dont il est accusé à tort, c’est-à-dire une augmentation de “ l’effet de serre”, mais c’est facile de l’accuser sans preuve puisque c’est grâce à cet effet dit de serre que la terre n’est pas gelée.
    Pauvre carbone, cet « élément naturel » créé par Dieu pour participer si activement au cycle de la vie et permettre à l’homme de vivre.
    Sans compter que nous lui devons de bonnes et belles choses, entre autres les bulles des vins de champagne et les diamants.
    .
    Alors, donnez-nous s’il vous plait directement les articles publiés par les scientifiques qui ont dénoncé ces impostures.
    Ainsi que ceux des lanceurs d’alerte qui ont enquêté sur les origines de ces impostures et dénoncent les imposteurs, toujours les mêmes évidemment.

    Répondre
  • pepe

    12 juin 2022

    Bonjour,

    Je suis d’accord sur l’énergie mais sur le climat vous racontez n’impotre quoi.

    Il y a deux manières d’évaluer le réchauffement climatique:
    – des mesures de terrain qui comparent les relevés à des moyennes historiques plus ou moins fiables
    – des projects climatiques basées sur des modèles

    Commençons par rappeler une évidence: tous les modèles sont faux et les scientifiques le savent, il y a tous les mois des articles dans Nature Climate Change qui montrent que les modèles sont imparfaits, ont des biais, ne sont pas assez fins, négligent ceci ou celà. C’est du common knowlegde !

    Les modèles sont faux parce que:
    – ce foutu climat est très complexe
    – personne n’a la connaissance parfaite pour coder une simulation parfaite de la terre
    – personne n’a les données parfaites pour nourrir les modèles
    – personne n’a la puissance de calcul pour créer des simulations parfaites

    Donc tout modèle est faux et approximatif, la question n’est pas là …

    Celui qui inventera un modèle qui prédira le futur parfaitement n’est pas encore né, je parle ici d’objets complexes pas d’un amortissement d’un prêt immobilier.

    La question est: ces simulations sont elles suffisament bonnes pour nous dire quelque chose de valable sur le climat ?

    Il faut savoir que les grands modèles climatiques sont testés sur le passé de la Terre contrairement à ce beaucoup disent qui n’ont jmais lu un article scientifque de leur vie.

    C’est là que les relevés de terrain sont précieux: confirment-ils ou infirment-ils les modèles?

    Or que ce soit les relevés satellites ou de terrain, la réalité mesurée est pire que les projections climatiques, les modèles sont en retard de plusieurs décennies.

    Quant à vous soit-disants climato réalistes: pulibiez un bouquin ne constitue pas une preuve scientifique.

    N’importe qui qui trouvent une éditeur peut publier n’importe quoi: voyage astral, les douze chakras, …

    Prenons Jean de Kervasdoué: ses livres sont truffés de données qui sont fausses et qui ont été relevé par des experts du domaine.

    Une petite liste des « boulettes » de cet expert en gestion:
    https://factsory.org/2015/raison-kervasdoue/

    Et ce n’est pas parce quelq’un publie un truc qu vous plait que c’est une preuve scientifique, ce n’est pas ça la méthode scientifique et la validation scientifique.

    Le jour ou notre ami kervasdoue publiera un article scientifique de ce nom on en reparlea pour l’instant c’est la bouillie pour chat.

    Vous avez un sérieux soucis à l’IDL avec la science …

    Répondre
    • P&C

      16 juin 2022

      +1
      Un entretien CG vs Jancovici serait bienvenu, avec moultes données à l’appui.

      Il faut toujours se méfier de la fraude aux données et de la fraude aux graphiques (choix de l’échelle de l’axe des ordonnées pour cacher une corrélation, choix des outliers, échantillonnage, etc…)

  • Xavier Coquel

    11 juin 2022

    Plutôt que d’établir une liste d’ouvrages plus ou moins climatosceptiques, collectez de vraies données sur les évolutions des températures moyennes en France (Météo France) sur les 25 dernières années voire les 10 derniers siècles ainsi que sur la fonte des glaciers alpins ou himalayens. Cela vaut toutes les billevesées climato-sceptiques.

    Il serait temps que ‘l’institut des libertés’ suive une approche autant scientifique et raisonnée sur le climat que sur le suivi de l’économie (qui vont inéluctablement de plus en plus interférer l’un avec l’autre) car le déni de ce problème majeur ne fera que nuire de façon croissante à sa crédibilité.

    Bien entendu, prendre conscience de l’urgence climatique ne signifie pas croire béatement que les parcs actuels ou en développement d’éoliennes ou de panneaux solaire constituent une réponse crédible à l’ampleur du problème, tout au plus constituent-ils une infime contribution à son atténuation.
    Nous sommes malheureusement encore très loin d’une solution technique à cette crise.

    Répondre
    • Jacques B.

      12 juin 2022

      Quant à vous, je vous conseille de consulter le site https://www.climato-realistes.fr/ ou d’autres équivalents, cela vaut toutes les billevesées climato-catastrophistes. Il existe beaucoup plus de scientifiques que ne le disent les médias subventionnés (ou Météo-France, qui vit de nos deniers) qui mettent en doute de façon très convaincante les divers aspects – techniques, économiques, politiques – de la doxa réchauffiste.

  • Artiste

    11 juin 2022

    Erreur on peut remplacer des KWH ………….. mais pas par de KW

    Répondre
    • Alain

      12 juin 2022

      A mon avis c’est l’inverse: on peut remplacer des KW nucléaires par des KW renouvelables (ce sont les puissances installées et c’est sous contrôle) mais pas des KWH nucléaires par des KWH renouvelables car les premiers sont relativement sous contrôle (sauf quand les pannes se multiplient) mais les seconds sont aléatoires

  • JM Btrix

    11 juin 2022

    Grand merci pour cetter synthèse. Je me permettrais d’ajouter le livre de Jean-Marc Bonnamy, Réchauffement climatique le pavé dans la mare, (L’Harmattan), qui démontre par les lois de la physique l’innocence du CO2. Du lourd.

    Répondre
    • P&C

      16 juin 2022

      Attention au triturage de données, pratiqué d’un coté comme de l’autre.

      Concernant Jean Marc Bonnamy, voici une contre thèse.
      http:/ /www.gblanc.fr/spip.php?article588

  • Ockham

    11 juin 2022

    Bravo pour la fourniture d’arguments qui permettent de se faire un idée plus claire sur des manipulations étranges quiassaillent certains contemporains. De nombreux plitiques prennent cette voie de l’écologie pour transformer leurs concitoyens en moutons bons à tondre pour leur assurer le lucre et la luxure;

    Répondre

Me prévenir lorsqu'un nouvel article est publié

Les livres de Charles Gave enfin réédités!