13 février, 2014

« Des Lions menés par des Ânes » suite Introduction

Il y a douze ans, j’ai publié ce qui était à l’époque mon premier livre que j’avais appelé   « Des Lions menés par des Ânes ». Cette phrase aurait été prononcée par Churchill lors de la Première Guerre Mondiale, les Lions étant, d’après Churchill en tout cas les soldats Français, les Ânes leurs généraux.

Dans mon livre, publié en 2002,  les lions étaient les entrepreneurs Français, les ânes la classe dirigeante de notre pays dont la décision de créer l’Euro allait entraîner un inéluctable massacre des lions.

 

Le plan de ce livre était assez simple.

 

  • Dans une première partie je fournissais au lecteur un « exposé des motifs » ainsi qu’une description de la méthodologie que j’allais suivre tout du long de cet ouvrage.
  • Dans la deuxième partie, j’essayais d’expliquer au lecteur , dont je savais qu’il n’était pas un spécialiste, comment fonctionnait une économie moderne, ce qui m’amenait à expliquer le rôle de l’Entrepreneur, du Rentier/Epargnant, des banques commerciales et de la banque Centrale.
  • Enfin dans la troisième partie et compte tenu de ce que nous avions appris dans les deux premières, je montrais que la création de l’Euro entraînant un changement profond dans les rapports de force entre Entrepreneurs, Rentiers, banques commerciales et Banque Centrale, au détriment de l’Entrepreneur, tout au moins en France, en Espagne en Italie, et que tout cela allait nous amener à un effondrement de la croissance et à un appauvrissement généralisé dans l’Europe du Sud.

Douze ans après, il me semble qu’une mise à jour des thèses que je défendais alors serait peut être bienvenue.

Je vais  donc suivre le même plan, exposé des motifs et méthodologie d’abord, suivi par un rappel sur le rôle éminent des quatre joueurs mentionnés plus haut et j’essaierai de terminer par une vision « prospective ».

Très souvent,  je vais  » extraire » de longues citations du premier ouvrage et chaque fois que je le ferai, cette citation sera en Italiques.

Je le ferai soit pour illustrer une « vérité éternelle » qui était juste quand je l’ai décrite et qui le reste aujourd’hui, soit au contraire pour montrer que des pays qui étaient très bien gérés il y a douze ans se sont complètement fourvoyés depuis, ou que d’autres, fort mal gérés à l’époque ont changé de politique, ce qui leur a permis de se redresser.

Ceci me permettra de montrer qu’il n y a pas de fatalité économique et que nul n’est condamné au déclin.

Mais je ne veux pas simplement faire un « toilettage  » de mon premier ouvrage.

Depuis douze ans, j’ai beaucoup travaillé, beaucoup appris et rétrospectivement mon livre de l’époque, souffrait de quelques lacunes et je compte sur le lecteur actif  pour également les pointer du doigt.

 

Lorsque cela sera nécessaire, j’entends donc signaler les éventuelles approximations ou raccourcis que j’ai pu commettre involontairement à l’époque et si nécessaire, je les corrigerai.

 

 

Charles Gave

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

20 Commentaires

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  • VGAREZ

    24 mars 2014

    Monsieur,

    j’ai depuis maintenant plusieurs années lu quasiment tous vos ouvrages et chroniques.
    J’apprécie en effet vos opinions tranchées, vos arguments clairs et convaincants et en plus votre humour rend ces lectures plutôt agréables : vous lire nous instruit en passant de bons moments.

    Le problème est que je ne suis pas sûr que vous dépassiez de la sorte un cercle de convaincus et quelques indécrottables velléitaires.

    Il me semble que si vous songez à la réédition de votre 1er livre, il conviendrait de travailler à convaincre davantage les faiseurs d’opinion plus récalcitrants, je pense notamment aux keynésiens.

    De vous avoir lu ne fait pas de moi un économiste, mais il m’est venu cette réflexion :
    Il faut peut-être aussi caresser ces irréductibles dans le sens du poil en admettant que leur théorie pouvait se justifier en période de reconstruction, par une politique de la demande permettant de bien répartir les richesses et que la faible incitation entrepreneuriale induite était supportable en période de forte croissance « facile ».
    Naïvement peut-être, je pense que l’on pourrait les amener à admettre que lorsque tous les produits et services de première nécessité sont accessibles au plus grand nombre, la croissance ne peut alors venir ensuite que d’une économie fondée sur l’offre = mobilisation du désir, et qu’alors il convient de changer de paradigme en acceptant plus d’inégalités pour permettre à tous de bénéficier à terme des progrès réalisés.

    Dans un autre registre, vous avez écrit un jour que pour le cas de la France, concernant la part de production de la puissance publique, il est nécessaire non pas de revenir brutalement à 40% mais d’inverser la tendance en se fixant un terme à 10-15 ans comme l’ont fait certains pays demeurant néanmoins très enclins à conserver leur modèle social (Canada, Suède, …).
    Je pense que cette prise de position conciliante peut être bien comprise par une grande majorité de nos concitoyens, y compris positionnés plutôt à gauche.

    Vous nous ferez sans doute moins rire dans un tel registre mais après tout, ce sont des choses sérieuses.

    Dans l’attente de vous lire à nouveau.

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  • Josick Croyal

    5 mars 2014

    Un lion brimé par des ânes (là d’Académie)…
    Je viens de découvrir l’oeuvre de ce médecin http://www.gernez.asso.fr/#/biographie/4158424

    Dans une vidéo de la page d’accueil http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZAyaO13RZOY ce médecin fait état de membre d’une académie, tous d’accord pour le reconnaître bienfaiteur de l’humanité, mais, à titre… posthume.
    Des ânes donc arqués sur leurs privilèges et ne voulant surtout pas ouvrir la porte à un individu innovant bien vivant.

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  • Josick Croyal

    3 mars 2014

    « Des lions menés par des ânes »… Les ânes, bouc émissaire ?
    Ou est-ce plus complexe ?

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  • Josick Croyal

    3 mars 2014

    Je suis content de revoir cette page !!!

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  • BA

    17 février 2014

    Le référendum suisse et le sondage Ifop du samedi 15 février 2014 disent la même chose :

    les peuples veulent vivre à l’intérieur de frontières NATIONALES.

    Au XXème siècle, l’Europe a vu plusieurs constructions supranationales s’effondrer, mais ça, c’était à l’est de l’Europe.

    Et ça ne nous concernait pas : c’était loin, ça se passait en Europe de l’est, ce n’était pas nos proches voisins.

    Nous avons lu dans les journaux ce qui se passait en Europe de l’est : l’effondrement de l’Autriche-Hongrie, l’effondrement de la Tchécoslovaquie, l’effondrement de la Yougoslavie, l’effondrement de l’URSS, l’effondrement des constructions supranationales situées en Europe de l’est.

    Mais au XXIème siècle ?

    Qu’allons-nous voir au XXIème siècle ?

    Nous allons voir, comme d’habitude, l’effondrement des constructions supranationales. Mais il y a une grande différence :

    l’effondrement des constructions supranationales, ça va se passer en Europe de l’OUEST.

    Les 28 peuples d’Europe de l’OUEST vont détruire une construction supranationale, mais cette fois-ci, nous n’allons pas le lire dans les journaux, nous n’allons pas le regarder à la télévision.

    Cette fois-ci, nous allons le vivre, nous allons le faire nous-mêmes, dans nos 28 nations.

    Cette fois-ci, nous allons reprendre le contrôle de nos lois nationales, nous allons reprendre le contrôle de nos frontières nationales, nous allons reprendre le contrôle de notre monnaie nationale, etc.

    En Europe de l’ouest, le XXIème siècle sera le siècle du retour des nations. Le XXIème siècle sera le siècle du retour des peuples.

    Surtout, le XXIème siècle sera le siècle du retour des souverainetés nationales.

    L’expérience supranationale aboutit à un désastre.

    La parenthèse supranationale est en train de se refermer.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/59-francais-favorables-restriction-conditions-circulation-et-installation-europeens-dans-cadre-accords-schengen-jerome-fourquet-982672.html?page=0,0

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  • Josick Croyal

    15 février 2014

    Sur cette notion de « vérité éternelle », en fait donc vérité relative…

    C’est peut-être là que tout se joue entre les « Oints du Seigneur » se considérant de qualité absolue et les peuples -eux tout relatif- qu’ils tiennent captifs. Eux, la qualité (que je symbolise avec la lettre A) supportant le quantitatif (B). Ce n’est rien d’autre que la tentative de mise en place d’un paradis sur terre qu’eux, la qualité absolue, supporte. Orgueil sans limite.

    Charles fait état d’un autre monde, d’une tension vers la recherche de la vérité qui reste pourtant inatteignable (désolé, je ne retrouve pas le passage). Ce faisant, il se place dans le quantitatif en quête de réalisation qualitative. C’est ce monde (A/B) qui va alors nourrir de qualité relative un paradis terrestre (B/A relatif) condamné à évoluer car tout simplement terrestre, évolution marquée par des larmes et du sang (« des larmes », car l’existant auquel on s’est attaché doit être détruit, c’est la phase destruction pour mettre en place de nouvelles qualités symboliquement réalisées dans le sang).

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    • Josick Croyal

      16 février 2014

      Dans un commentaire précédent https://institutdeslibertes.org/des-lions-menes-par-des-anes-suite-introduction/#comment-11856, je signalais avoir longuement fréquenté un membre de la nomenklatura. Pour lui, on ne pourra jamais faire mieux que ce qu’il avait fait (notamment une année 30 milliards de francs de chiffres d’affaires, 5 milliards de bénéfices). C’est donc comme s’il verrouillait le monde sur ce qu’il avait réalisé… Ensuite ce dernier de péricliter comme pour confirmer ses dires.
      Sans aller si haut, pour mon propre père ayant quitté l’école à 11 ans, devenu champion laitier, également de considérer qu’on ne pourra faire mieux que ce qu’il avait fait… C’est donc également comme s’il avait mis un verrou sur ses réalisations qui étaient au top en… 1967 (salle de traire avec petit carrelage et peinture Rust-Oleum…), installation toujours utilisées 50 ans après.
      C’est donc comme si avait été bloqué le processus de DESTRUCTION-création. On reste rivé sur l’acquis, on ne fait que le prolonger…
      Les constructions n’ont pas été voulues relatives mais ont été considérées définitives, absolues… pensées de qualité (qualité qui, dans l’esprit, se veut éternelle -c’est là le piège-).
      Et pour ma part, fils d’un tel père, c’est avec difficulté que j’abordais le concept de destruction-créatrice. Voir ces commentaires https://institutdeslibertes.org/incertitude-intellectuelle/#comment-10905 et leurs prolongements et dénouement ici http://chevallier.biz/2014/02/smith-schumpeter-greenspan-et-b-2/#comments
      Il semble que j’avais du mal à pouvoir accepter la notion de destruction car la mentalité de mon propre père (reflet d’une mentalité ambiante ?) me l’interdisait… La situation semble se dénouer car mon boss qui est aussi mon cousin et gère notamment la ferme familiale, envisage depuis peu un nouveau projet qui gommerait la réalisation paternelle pour faire beaucoup mieux.
      Et si ce problème ici affiché comme tout personnel n’était que le reflet d’un problème plus général : un refus de la destruction -à tous les étages de la société- qui empêche à la nouveauté (que je chérie pourtant de tout mon coeur) de prospérer ? Mais que fait donc l’élite de ce pays qui n’a pas su démasquer un tel problème ? Elle mérite vraiment le qualificatif d’âne ! Elle estime que ce qu’elle fait est de qualité sous entendu absolue et ne supporte aucune critique comme j’ai pu en faire les frais en 1980. Elle serait bien avisée d’intégrer la notion d’obsolescence, de qualité relative.

    • xly

      16 février 2014

      « La destruction créative », dit comme ça , on peut y voir un « slogan » qui fait peur. Mais chez Schumpeter c’est très solide et argumenté.
      Regardons la France : ses « champions du Cac40 » qui ont une activité mondiale et restent bénéficiaires sont la plupart plus que centenaires : Renault, Peugeot, Air Liquide, Michelin..Ce qui prouve qu’ils ont su s’adapter au fil des années et des soubreauts de l’histoire pour toujours exister. Ils ont dû en même temps détruite et « créer ». Depuis la dernière guère des monstres comme Kodak, Xerox ont disparu corps et biens. A l’inverse des firmes de nouvelles technologies comme Apple (la plus grosse capitalisation boursière amaéricaine et sans doute mondiale, loin devant les anciens monstres industriels. Qualcomm, une société pour laquelle j’ai travaillé avait 100 employés quand elle a été introduite au second marché, le Nasdaq, en 1992…aujourd’hui sa capitalisation boursère dépasse celle de Intel. Pour le moment Qualcomm c’est de la création à haute dose, d’un côté…mais si Intel mord la poussière, ce qu’on ne lui souhaite pas , ce sera d’un autre côté de la « destruction ». C’est dire que pour gérer une entreprise , au milieu de tant d’écueils, ce n’est pas simple !

  • stefano

    14 février 2014

    Je crois M. Gave que votre distinction entre secteur marchand et secteur communiste était, dans ce livre, lumineuse.
    Quand on voit la gauche crier victoire parce que la croissance a été en 2013 de 0,3 %, que dire alors sur la part de chacun des deux secteurs ? Le graphique de la production industrielle que vous avez mis en évidence montre bien que l’on assiste en vérité à une chute de la production réelle,.
    Que dire en plus si l’on rapporte le PIB réel au chiffre de la population, qui s’accroît rapidement du fait de l’immigration?

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  • riz

    14 février 2014

    Bonjour,

    en effet en France entre 2002 et 2013 soit 12 ans la population a cru de 11% et le pib de 12% .Sachant qu’entretemps le déficit public s’est accru de 59% à 92% .
    Que nous avons vécu la plus grosse bulle économique de l’histoire des pays développés de 2004 à 2007 (hélas 100% à crédit donc artificielle) .
    Les gains de productivité dans le secteur privé se situant entre 1 et 1.5% l’an, on se demande par quel tour de passe-passe avec la théorie du déversement , on n’a pas été foutu de croître ne serait ce même d’un iota (si ce n’est une dette du pays qui a augmenté de 50%) .Et c’est même la preuve que la crise ne date pas de 2008 mais bien de 2001 avec comme top départ le 11 septembre .
    Entretemps le commerce mondial a littéralement explosé (merci la Chine) du fait des pays émergents .Et je crois qu’entretemps la part de l’industrie dans le pib est passée de 18% à 11% (niveau de la GB ) malgré l’explosion de l’aéronautique (les ventes d’avions ont doublé pendant la période) , donc la France sans l’aéronautique serait un désert industriel …
    La France n’est plus un grand pays industriel , l’écart avec l’Allemagne s’est considérablement creusé .
    C’est donc la preuve que la France n’est plus compétitive et que de grosses réformes vont avoir lieu .

    Répondre
  • bernard

    14 février 2014

    Cher M. Gave,

    A quand une invitation dans une chaine grand public???? J´en ais plus que assez de boire du catéchisme socialiste.

    Cordialement

    Répondre
  • CaptainJoy

    14 février 2014

    Pour ma part, je suis enchanté de cette prochaine publication et je suis impatient de la lire. J’ai beaucoup apprécié le premier livre, d’une clarté remarquable dans un domaine tout de même difficile (je suis un artiste assez peu versé dans l’économie, même si j’ai été aussi, un temps, chef d’entreprise). Je l’ai fait acheter à plein de gens. (J’ai encore voulu l’offrir récemment mais la librairie m’a annoncé qu’il était épuisé). Le propos est profond, les arguments brillants, et vous (Charles Gave) n’êtes pas dépourvu d’humour, ce qui ne gâte rien. Ce commentaire est donc simplement un message de félicitations et un encouragement !

    Répondre
  • FaLLaWa

    14 février 2014

    Cher M. Gave,
    Une suggestion pour votre mise à jour : vous parliez du fait que : « des pays qui étaient très bien gérés il y a douze ans se sont complètement fourvoyés depuis, ou que d’autres, fort mal gérés à l’époque ont changé de politique, ce qui leur a permis de se redresser. »

    Peut-etre pourriez-vous consacrer une double page pour une dizaine (voire plus) de pays montrant un changement d’orientation et l’evolution prise a travers certains graphes et un petit resume pour chacun.

    Il n’y a rien de tel que l’accumulation d’exemple pour convaincre selon moi.

    Amicalement

    Arthur

    Répondre
  • FDC

    13 février 2014

    En attendant, le gouvernement français préfère détourner vers des sujets sordides comme l' »euthanasie active »… Vraiment, comme le dit H16, ce pays est foutu…

    Répondre
  • BA

    13 février 2014

    L’Italie est en faillite.
    L’Italie n’est plus gouvernée.
    L’Italie est ingouvernable.
    28 avril 2013 : Enrico Letta devient premier ministre.
    13 février 2014 : Enrico Letta démissionne.

    http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/02/13/ultimes-man-uvres-de-matteo-renzi-pour-diriger-l-italie_4366151_4350146.html

    A propos de l’Italie :

    2007 : dette publique de 1605,1 milliards d’euros, soit 103,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 1671 milliards d’euros, soit 106,1 % du PIB.
    2009 : 116,4 % du PIB.
    2010 : 119,3 % du PIB.
    2011 : 120,8 % du PIB.
    2012 : 127 % du PIB.
    Fin septembre 2013 : dette publique de 2068,722 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

    Répondre
  • Josick Croyal

    13 février 2014

    Avec mes moyens et références peu orthodoxe, pour ma part, je vais tenter de comprendre les ressorts de l’attitude des ânes, ânes véritables têtes de con (tête en forme de cône, rien n’y pénètre, tout glisse dessus).
    J’ai eu l’expérience de fréquenter longuement familialement celui qui aurait pu être un grand commis de l’Etat mais qui a fait carrière au sein d’une multinationale présidant finalement sa filiale française qui a pu monter sur le podium en tant que premier contribuable français.
    Dans le cadre d’une mission de 8 mois à la BdF, en tant que responsable du bon démarrage matinal du poste Reuter du Gouverneur de la Banque de France, je m’asseyais dans le fauteuil de Jean-Claude Trichet alors gouverneur..
    J’ai donc été physiquement proche de ces gens là…

    Répondre
    • Josick Croyal

      15 février 2014

      On peut aussi considérer que d’avoir fréquenté ces gens là relève d’une forme de pathologie ().
      Par exemple, le PDG en question considérait que c’en était fini de l’individu, que les découvertes désormais ne pouvaient être que le fait de groupe de recherche. Je lui ai pourtant présenté une personne ayant une approche remarquable et il s’est contenté de conclure que « ce qu’il -mon copain découvreur- disait avoir découvert, les labos le trouveront ».
      Pourquoi donc fréquenter une personne qui disait sa négation de l’individu qui entreprenait ?

  • Josick Croyal

    13 février 2014

    Des lions, oui dans ce cas, acculé au front, c’est alors l’énergie du désespoir…

    Répondre
  • Amellal Ibrahim

    13 février 2014

    Bonjour,

    Comptez sur moi pour chercher les erreurs et les pointer du doigt. 🙂

    Si je peux me permettre, est-il possible d’introduire un comparatif avec les 30’s en ce qui concerne l’étalon-or, la dévaluation, la déflation par la dette de Fisher, le New Deal, la corrélation parfaite entre le taux de chômage allemand et les scores du NSDAP ainsi que la Guerre voire peut-être les accords de Bretton Woods.

    Bonne chance.

    Répondre

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