29 janvier, 2023

De la bêtise au front de taureau (suite, mais jamais fin).

Il y a quelques semaines, j’ai consacré cette chronique à  la bêtise au front de taureau.Dans le papier de cette semaine , je vais en donner un exemple.Mais avant de me lancer dans cet effort, je voudrais faire une remarque liminaire.Comme je ne cesse de le dire, je vais avoir 80 ans en septembre et je me considère comme un observateur raisonnablement compétent de la vie économique et financière de notre pays depuis environ soixante ans et je dois faire ici une remarque. Les soixante dernières années ont vu un véritable effondrement de la capacité intellectuelle de notre pays et de ses dirigeants.

A chaque étape de cette descente aux enfers, je me dis que nous avons touché le fond, et que, compte tenu de la taille du trou dans lequel « ils » nous ont collé, il était impossible d’aller plus bas et chaque fois je me trompe : « Ils » continuent à creuser avec une compétence qui ne se dément jamais.

Par exemple,  quand Hollande fût élu , j’étais persuadé qu’il n’était pas possible de tomber plus bas, ce en quoi je me trompais lourdement.

Nous avons élu, et réélu quelqu’un qui a réussi à prouver, sans difficulté aucune, qu’il était, encore une fois, bien pire que ses prédécesseurs.

Mais ce qui est le plus étonnant , c’est non seulement la nullité totale de celui que nous élisons, mais aussi l’incompétence crasse de ceux que nous aurions pu élire, qu’il s’agisse de la gauche ou de la droite d’ailleurs.

Je crains le pire pour la prochaine élection.

C’est l’ensemble du corps politique français qui aujourd’hui semble être mené par une série de crétins à la vue basse et nous venons d’en avoir encore un exemple parfait avec la publication des résultats de LVMH.

Ces résultats, fort satisfaisants, puisque LVMH va embaucher 15000 personnes en France et 22000 dans le monde en 2023, ont donné lieu, comme à l’habitude à une série de commentaires de la part de gens tels que François Ruffin, Sardine Ruisseau ou Mélenchon que je ne vais pas reprendre tant ils me semblent idiots.

Je vais faire autre chose.

Je vais retourner aux racines chrétiennes de notre civilisation, en reprenant l’une des grandes paraboles du Christ, celle du Maître de la Vigne et des mauvais serviteurs, que voici intégralement ci-dessous.

« Écoutez une autre parabole.

Il y avait un propriétaire qui planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour ; puis il la donna en fermage à des vignerons et partit en voyage.

Quand le temps des fruits approcha, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour recevoir les fruits qui lui revenaient.

Mais les vignerons saisirent ces serviteurs ; l’un, ils le rouèrent de coups ; un autre, ils le tuèrent ; un autre, ils le lapidèrent.

Il envoya encore d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers ; ils les traitèrent de même.

Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : Ils respecteront mon fils.

Mais les vignerons, voyant le fils, se dirent entre eux : C’est l’héritier. Venez ! Tuons-le et emparons–nous de l’héritage.

Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.

Eh bien ! lorsque viendra le maître de la vigne, que fera‑t‑il à ces vignerons-là ? »

Ils lui répondirent : « Il fera périr misérablement ces misérables, et il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui lui remettront les fruits en temps voulu. »

Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l’œuvre du Seigneur : Quelle merveille à nos yeux.

Aussi je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits.

Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. »

En entendant ses paraboles, les grands prêtres et les Pharisiens comprirent que c’était d’eux qu’il parlait.

Ils cherchaient à l’arrêter, mais ils eurent peur des foules, car elles le tenaient pour un prophète.

En commentant cette parabole, les bons pères qui m’ont élevé me disaient à chaque fois qu’il fallait comprendre que Dieu nous avait mis sur terre pour finir le travail, ( comme chacun le sait, IL bossa six jours et IL se repose depuis. Et nous sommes encore dans le septième jour) et que si nous y manquons , nous aurons des ennuis, ce qui me paraissait raisonnable.

Mais en vieillissant, je me suis intéressé à l’exégèse des textes sacrés tels qu’effectuée par nos frères juifs, et j’ai appris que pour chaque texte, il y avait trois niveaux d’interprétation possibles :

  1. Le niveau littéral (pour ceux qui ne sont pas trop malins).
  2. Le niveau pour les clercs, qui eux cherchent à comprendre et dont le rôle est d’expliquer aux sous doués de la ligne précédente.
  3. Le niveau pour les grands initiés.

Et aucune de ces explications ne peut contredire les deux autres, ou, plus simplement, même les initiés ne peuvent pas changer le sens littéral pour lui faire dire le contraire de ce qui est dit.

Me revendiquant fièrement comme faisant partie du premier groupe, je vais donc donner l’interprétation qui semble la plus évidente, sans m’aventurer au deuxième ou au troisième niveau qui dépassent certainement mes capacités.

Venons-en au texte.

  1. Un propriétaire fait des investissements dans sa vigne (son usine, ses magasins, son entreprise etc…).
  2. Le moment venu, il envoie son homme d’affaires pour percevoir ses dividendes. Les salariés le tuent (en termes modernes, appelons ça une nationalisation).
  3. Il en envoie d’autres, qui sont emprisonnés, lapidés, enfermés en prison.
  4. Il se dit, je vais envoyer mon fils, ils le respecteront, et les François Ruffin de l’époque de se dire : «Tuons-le, et comme ça le bien sera à nous ». C’est-à-dire qu’au meurtre, ils ajoutent le vol.
  5. Et le Christ de demander à ses disciples : que croyez-vous arrivera à ces assassins et à ces voleurs ». Et la réponse est simple : ‘’ Il fera périr ces misérables » et c’est en effet ce qui s’est passé en URSS, à Cuba, au Venezuela, au Cambodge, c’est-à-dire dans tous les pays ou le Droit de Propriété n’a pas été respectée et où l’on s’est débarrassé des propriétaires par le meurtre et par le vol…
  6. Mais le plus intéressant , c’est la dernière phrase qui parle des pharisiens, c’est-à-dire des intellectuels juifs de l’époque qui sans aucun doute étaient derrière toutes ces idées criminelles. Et c’est eux que la pierre de voûte écrasera.

En tant que libéral, cette parabole me satisfait beaucoup.

D’abord, le Maître a du bien, et il investit pour l’améliorer.

Le fait que les travailleurs n’aient pas de bien ne semble pas le gêner beaucoup.

Ensuite, il fait travailler des gens pour exploiter ce bien et que je sache, ils sont payés convenablement .

Ce qui établit parfaitement le rapport entre le capital et le travail, l’un et l’autre étant nécessaire à l’amélioration des capacités de production.

Mais les travailleurs refusent que le capital soit rémunéré (encore une fois , de nos jours, on appellerait ça une nationalisation démocratique alors qu’il s’agit purement d’un vol)

Du coup, le capital cesse d’être rémunéré, la quantité de capital disponible pour chaque travailleur commence à baisser, et avec elle, le niveau de vie des travailleurs. Les massacres (pour sabotage) et les famines peuvent commencer comme cela s’est toujours produit dans tous les pays ou le Droit de propriété n’était pas respecté.

 Monsieur Ruffin nous explique qu’il est « altruiste » , lui, et qu’il se contente du SMIC.  Le SMIC de monsieur Ruffin est payé par les impôts sur ceux qui travaillent et sur l’épargne des générations précédentes, que l’on appelle le capital, et si je suis sûr d’une chose, c’est que messieurs Ruffin et Mélenchon , quoiqu’ils touchent, sont trop payés.

Méfiez-vous des altruistes. Ce sont les plus dangereux.

Ce que nous dit cette parabole est d’une simplicité…biblique.

  • Le droit de propriété est un absolu
  • Une société qui est fondée sur l’envie (qu’ils appellent la Justice), le vol et le meurtre échoue toujours.

Et c’est ce que toute l’histoire, oh combien sanglante, du communisme et du socialisme a montré au cours du siècle dernier en particulier .

Mais tout cela était déjà visible bien avant Lénine, Staline, Mao, Chavez, Castro et autres sauveurs de l’humanité ne massacrent plus de cent millions de personnes de 1917 à aujourd’hui sous les applaudissements de la gauche française unanime.

Car il y a une phrase dans les Évangiles qui explique tout ce que je viens d’écrire, même si elle est extraordinairement mystérieuse.’

La voici.

Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.

Voici mon explication.

Certains d’entre nous ont reçu le don divin de la création , les grands artistes, les grands saints, les grands entrepreneurs, les mères de famille.

Dans l’économie, comme on le sait depuis Pareto, 80 % de la valeur est créée par 20 %  des gens, et, dans la valeur créée par les 20 % qui ont reçu ce don, 80 % est à nouveau créée par 20 % des 20 %.

C’est-à-dire que 64 % de la valeur est créée par 4 % des entrepreneurs.

Et TOUS les phénomènes sociaux sont distribués selon cette Loi.

Il semble que messieurs Arnault ou Musk aient cette qualité.

C’est injuste, bien sûr.

Mais quand les Ruffin de ce monde s’attachent à empêcher ces gens de développer leurs talents, alors nous avons à la fois la misère et le goulag.

Et 100 % des goulags de ce monde ont été créés par des gens qui voulaient empêcher les entrepreneurs de créer, les artistes de s’exprimer , les grands saints de prier, les femmes d’avoir des enfants, au nom de la Justice.

Un monde libre et prospère est forcément injuste.

Mais beaucoup préfèrent la tyrannie , pour peu que ce soient eux qui la dirigent.

Ne votez JAMAIS pour l’un d’entre eux.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

78 Commentaires

Répondre à Patrice Pimoulle

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  • Gerald

    14 mars 2023

    Belle analyse liée aux textes religieux, dont Mr Gave est un assidu lecteur. Mais elle fonctionne effectivement même sans cela par la simple analyse des civilisations qui se sont développées. La citation des échecs des pays communistes ou socialiste suffit à la démonstration

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  • john smith

    6 mars 2023

    j ai deux livres auxquels je tiens particulièrement:
    – le cours du mousse en 1890
    – les cours d histoires de la 6 eme à la 1 en 1900

    Qu’est ce que cela m’a appris?
    – le mousse (qui représente le bas de l échelle sociale de son époque) parle mieux, écris mieux et semble mieux raisonner que n importe quel ingénieur d aujourd hui
    – les cours d histoire font 500 pages, aussi, le jeune bachelier avait lu 3500 pages de l histoire de son pays et le niveau de ces cours est juste sidérant
    La courbe de gauss s est effondrée, aussi ne croyez pas que le peuple n ait pas suivi cet effondrement, bien au contraire…l écart entre l élite et le peuple n a jamais été aussi grand qu aujourd hui et j en tiens pour preuve le cours du mousse de 1890 qui était de très bonne facture…je ne doute pas que le mousse de l epoque ait pus soutenir une conversation avec l élite de son époque
    Aussi, plus une population est éduquée plus vous avez de chances qu un génie émerge (Péguy, Taine, Bainville, Pascal, Bernanos, Tocqueville, A Cochin,…)… La courbe de gauss nous enseigne que si le peuple (la base) est abêtie, les élites le seront aussi…avec des bacheliers qui ne connaissent pas le mot ludique, nous ne créeront plus jamais un Pascal ou un Montesquieu, c’est la courbe de gauss qui nous l enseigne…nous devrons donc subir les attali, minc et onfray que cette époque ignorante vulgaire et sans foi nous propose…

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  • Thibaut

    5 février 2023

    La pendule, sonnant minuit,
    Ironiquement nous engage
    A nous rappeler quel usage
    Nous fîmes du jour qui s’enfuit :
    – Aujourd’hui, date fatidique,
    Vendredi, treize, nous avons,
    Malgré tout ce que nous savons,
    Mené le train d’un hérétique ;

    Nous avons blasphémé Jésus,
    Des Dieux le plus incontestable !
    Comme un parasite à la table
    De quelque monstrueux Crésus,
    Nous avons, pour plaire à la brute,
    Digne vassale des Démons,
    Insulté ce que nous aimons
    Et flatté ce qui nous rebute ;

    Contristé, servile bourreau
    Le faible qu’à tort on méprise ;
    Salué l’énorme Bêtise,
    La Bêtise au front de taureau ;
    Baisé la stupide Matière
    Avec grande dévotion,
    Et de la putréfaction
    Béni la blafarde lumière ;

    Enfin, nous avons, pour noyer
    Le vertige dans le délire,
    Nous, prêtre orgueilleux de la Lyre,
    Dont la gloire est de déployer
    L’ivresse des choses funèbres,
    Bu sans soif et mangé sans faim !…
    – Vite soufflons la lampe, afin
    De nous cacher dans les ténèbres !

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  • JOLY B

    4 février 2023

    Excellente synthèse des causes qui minent notre société.

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  • mempamal

    2 février 2023

    Bonjour M.GAVE, vous parlez de gens ( les cocos bobos & co ) qui sont intimement persuadés qu’ils existent grace au hasard. Un faible QI, un cruel manque de formation scientifique, etc… tout cela met en exergue leur animalité, Seul point positif, comme dans un zoo, les observer peut faire réver

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  • THERY Xavier

    1 février 2023

    Tout d’abord je tiens à vous exprimer mon profond respect pour votre travail, vos analyses et votre engagement.
    Je partage vos convictions. Médecin près des origines de la vie (gynécologue-obstétricien) j’ai cru comprendre que les dons dont je dispose devaient aussi être mis au service des autres.
    D’où deux conditions :
    1 – Sans vanité être conscient des dons reçus avec le devoir pour moi de les faire fructifier. C’est la parabole des talents (où le mot talent est pris dans le sens des aptitudes et non de l’argent).
    2 – Dans la parabole que vous analysez avec pragmatisme il faut, selon moi, comprendre que le maître de la vigne n’est ni vous ni moi ni un quelconque milliardaire ou propriétaire mais Dieu. Cela est bien compris dans le symbole du 7ᵉ jour où le 7ᵉ jour est l’espace temps qui nous est donné pour faire fructifier ce monde dont nous ne sommes que des usufruitiers.
    Ces deux conditions sont indispensables pour chasser toute ambiguïté.
    J’en déduis trois règles de valeurs égales à tenter de respecter :
    1- Travailler pour faire vivre au mieux moi et les miens
    2 – Travailler de façon intelligente et par là de façon agréable et valorisante
    3 – Travailler au service des autres
    Vaste programme qui est mon commentaire.
    Bien à vous

    Répondre
  • nikopool

    31 janvier 2023

    merci, remarque trés intéressante.
    pour la parabole rien ne vaut mieux donc que travailleurs et propriétaires qui rendent à dieu ce qui est à lui, comme l’incroyable miracle d’exister !

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  • nikopool

    31 janvier 2023

    A mon avis, à votre phrase mystérieuse il suffit de rajouter ESPRIT, voir SAINT.
    De l’Esprit vous n’en manquez pas, néanmoins pitié expliquez aux financiers que ce capital sans travail n’est qu’une bête immonde !

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  • Dominique

    31 janvier 2023

    Arnault n’a pas volé que Boussac.

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    • JOLY B

      4 février 2023

      Pourquoi dites-vous que le patron d’LVMH a voler Boussac. Savez-vous dans quel état était cette entreprise ? Pourquoi Boussac était dans une telle situation ? Cette entreprise n’a-t-elle pas été victime du début de la mondialisation. Et qui soutient la mondialisation, l’Europe de la commission qui libéralise tout.

    • Dominique

      5 février 2023

      Analysez comment BA s’est saisi des entreprises que d’autres avaient créées et dévelopées. Ses rachats sont des coups de force qu’il a pu réaliser parce qu’il fait partie de la Synarchie qui est une véritable mafia dont les membres dirigent la Banque Française.
      Les vrais industriels qu’il a attaqués, en prédateur, n’avaient aucune chance face à un « protégé » des synarques.

  • Roland

    31 janvier 2023

    Article très intéressant, qui semble indiquer que nous sommes « abonnés » malgré nous à « l’horreur sans fin »…

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  • hoche38

    31 janvier 2023

    « Ne votez JAMAIS pour l’un d’entre eux. »

    Encore faudrait-il qu’ils aillent voter. L’abstention est la meilleure protection des « élites » dans notre démocrature hexagonale.

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    • Patrice Pimoulle

      2 février 2023

      … Jusqu’a un certain point; c’est quand les deputes du tier ont quitte la salle des Etats que la revolution a commence; c’est ce que fait la nation en ce moment.

    • breizh

      3 février 2023

      les élections ne sont plus qu’un théâtre, verrouillé à l’avance (avec l’aide de la Justice, de la pression sur les banques (connivence), ou les élus (500 signatures).

  • Hugues

    31 janvier 2023

    Il suffit d’arrêter les subventions, c’est vrai que c’est un nid pour les copains et le capitalisme de connivence. De bien belles économies en perspective.
    Les Échos ou le Le parisien, qui lit ça?
    LVMH n’est rien comparé à Blackrock ou notre dette publique.

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    • Hugues

      31 janvier 2023

      En réponse à Pascal Lafond, je ne peux pas corriger.

    • Hugues

      22 mars 2023

      Qui lis ça?…

  • Pascale

    31 janvier 2023

    Analyse brillante, comme d’habitude.

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  • Marcel Depart

    31 janvier 2023

    Il me semble très important de remettre au centre de notre civilisation la Chrétienté. Notre style de vie, depuis trop longtemps s’en écarte. Le respect de notre voisin devient de moins en moins important. L’égalité n’existe pas, a nous de vivre avec, même si c’est très difficile. L’alternative est le rejet de la Chrétienté.

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  • Charles

    31 janvier 2023

    Bonjour, vu j’aimerais bien avoir le point de vue de M. Gave sur le socialisme chinois actuel qui semble bien marcher.

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  • Katia K. d'Ile-de-France

    31 janvier 2023

    Commentaire intéressant !

    Le sens plénier (compréhension moins grossière du sens littéral) de cette parabole serait : le propriétaire de la vigne confie son bien à des vignerons qui l’abusent et le volent en refusant de lui donner le fruit de leur récolte. Ces vignerons qui iront jusqu’à agresser et tuer les émissaires du patient propriétaire, seront châtiés car c’est bien là tout ce qu’ils méritent.

    Le sens typique (typique au sens de symbolique) va plus loin en profondeur ; on sort des mots. C’est plutôt ce niveau d’interprétation que vous semblez développer dans votre article quoique vous en restiez à une interprétation matérialiste. Je me permets d’en développer une interprétation plus spirituelle.
    La vigne = c’est la terre, l’héritage divin, le cadeau de la Vie que Dieu fait à tous les hommes.
    Le fruit de la récolte = c’est le prolongement de la Création divine, le travail de l’homme pour respecter, garder et faire croître le jardin d’Eden, la Vie au sens large.
    Les envoyés du Maitre de la vigne = ce sont les prophètes et les hommes de bien, qui, générations après générations, parlent aux hommes pour qu’ils retrouvent sagesse et raison et regagnent le plan créateur.
    La réaction des vignerons (égoïsme, cupidité, vol, meurtre) = c’est le plan destructeur que l’humain préfère suivre et qui le mène inexorablement vers la misère et la mort.
    En résumé, quand l’homme exploite égoïstement les dons divins qui lui sont faits et méprise le Big Boss, il récolte malheurs et misère.

    Au-delà c’est le sens métaphysique. Si l’homme nie la part divine qui est au fond de lui (tout homme est image et ressemblance de Dieu), il s’auto-détruit. Fructifier la vigne = fructifier l’amour du prochain !

    Vous parlez d’injustice naturelle. C’est vrai, nous ne sommes pas tous des Bernard Arnault, Elon Musk, ou dans un autre domaine des François d’Assise, Spinoza, Einstein ou Thérèse d’Avila… Et « empêcher ces gens de développer leurs talents » mène à « la misère et [au] goulag », comme vous dites. J’ajouterai, la chose suivante : il ne suffit pas de laisser s’exprimer le génie humain, il faut s’aimer (au sens du sermon sur la montagne, Evangile Mathieu 5-7). C’est l’amour qui cimente notre diversité humaine pour qu’elle ne fasse qu’Un. C’est l’amour qui empêche la force et la faiblesse de se pervertir respectivement en domination et jalousie. La Vigne (Dieu) appelle les hommes de bien à devenir des héros de l’amour du prochain, les prophètes pugnaces d’un avenir qu’il faut reconstruire. Notre humanité doit redevenir créatrice, entreprenante, vivant et travaillant aussi et surtout dans des conditions spirituelles qui la rendront juste et heureuse.

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  • Bouvot

    31 janvier 2023

    Excellente analyse –du texte de l’Evangile comme de l’économie actuelle et des crétins qui se prétendent altruistes

    Répondre
  • Student of Liberty

    31 janvier 2023

    « Un monde libre et prospère est forcément injuste. »

    Sans préciser ce que vous entendez par « injuste », cette affirmation est choquante. Vous sachant adepte de Bastiat et, en particulier de son pamphlet « La Loi », je pense que vous n’avez pas voulu dire ce qui est écrit là.

    Pour ceux qui ne connaissent pas « La Loi », il y a un lien depuis mon blog: https://studentofliberty.com/2021/03/15/la-loi-5/

    Et pour qui douterait encore (ou n’aurait pas le temps de lire/relire l’intégralité de La Loi qui est un peu long) que Bastiat était convaincu de la supériorité du libéralisme parce que c’est le seul moyen de lutter contre les injustices, son pamphlet « Spoliation et Loi » peut-être considéré comme un préambule trois fois plus court mais tout aussi convaincant:
    https://studentofliberty.com/2021/05/12/spoliation-et-loi/

    Répondre
  • Philippe

    31 janvier 2023

    Quelques détails historiques ; les Pharisiens (c.a.d les séparés-rigoristes-pieux ) vivent durant le royaume juif des Hasmonéens, durant la fin de cette dynastie ( 168 avjc- 40 jc). Ils sont l’expression de la classe des artisans qui réprouvent la légéreté , l’impiété , l’ héllénisation de l’ élite politique . Le Temple de Jérusalem reconstruit est dirigé par le roi Jean Hyrcan qui cumule le titre de Grand Pretre . Les Pharisiens ( le petit peuple ) lutte contre l’élite laquelle emploie des mercenaires grecs pour les réprimer . Le dernier roi de la dynastie Hasmonéenne , Hérode finit de compléter le second Temple en l’an 4.
    Donc pour en revenir a l’interprétation de Mr Gave, les Pharisiens luttent contre l’injustice sociale et l’oppression religieuse de l’élite Saducéenne . Les Pharisiens développent une interprétation rabbinique , des textes sacrés ( Thora – puis Mishna . puis Tosafot ) étagées en strates hiérarchiques.
    Pashut ( simple voire simpliste ) Remez ( Allusif ) Drash ( Exigeant ) Sodi ( Secret ). Ce travail intellectuel va de pair avec un mode de vie pieux, rigoriste, austère.
    De fait ce n’est pas du tout l’élite politique héllénisée qui méprise ce travail intellectuel mais bien le peuple, les agriculteurs , la classe moyenne, les artisans , qui l’adoptent comme expression de leur attachement a la foi ancestrale de Moise, puis David, Salomon , celle du premier Temple .

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    • nikopool

      31 janvier 2023

      merci, remarque trés intéressante.
      pour la parabole rien ne vaut mieux donc que travailleurs et propriétaires qui rendent à dieu ce qui est à lui, comme l’incroyable miracle d’exister !

  • RIOU Jean-Christophe

    30 janvier 2023

    Sur l’absence de perspectives politiques, cette question :
    Michel Onfray a créé une revue et une organisation politique (France Souveraine) pour les souverainistes de droite, de gauche du centre d’ailleurs et de nulle part. Il me semble que les dirigeants de cette organisation politique sont de gauche. Avez-vous jeter un coup d’œil au programme de ces souverainistes ? Cette organisation prépare une plate-forme pour les européennes; le fait que beaucoup de dirigeants de cette organisation viennent de gauche la disqualifie-t-elle à vos yeux ?

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    • idlibertes

      31 janvier 2023

      Michel Onfray ne fait pas de liste.

    • Patrice Pimoulle

      2 février 2023

      Michel Onfray n’a malheureusement rien invente; le souverainisme existe depuis Napoleon, Chateaubriand le general Boulanger, le general de Gaulle… Il a donne a la France Trafalgar, la Beresina, Sedan, Cao Bang, Dien Bien Phu, Port-Said, Sakhiet, Geneve, Evian, Maastricht…. Encore, encore encore…

  • pascal Lafond

    30 janvier 2023

    LVMH est un trou noir qui avale tout ce qui passe de juteux ou subventionné par l’état (journaux) à porté de chéquier, pas certain que ce soit moral et juste, pas de concurrence et des tas d’amis biens placés qui protège le business.

    Répondre
    • Pascale

      31 janvier 2023

      Peut-être. Mais au moins LVMH crée. Par contre l’état avale tout et ne crée absolument rien… à part des pénuries dans tout les domaines qu »il touche, et Dieu sait qu »il touche quasiment à tout en France.

  • Denis Monod-Broca

    30 janvier 2023

    « Au commencement était la propriété », comme vous semblez le penser, M. Gave, est une affirmation idolâtre.
    Dieu, ne voulant la mort de personne, ne veut pas la mort des vignerons homicides plus que la mort de quiconque.
    Nous nous retranchons derrière Lui ou derrière les « armées célestes » pour justifier notre propre fureur homicide.
    Que ce soit à l’échelle du pays ou à l’échelle du monde, si nous persévérons à nous accuser les uns les autres au lieu de nous – quel mot utiliser ? : supporter, respecter, comprendre, pardonner… – aimer les uns les autres, je ne donne pas cher de notre avenir.

    Répondre
    • P&C

      1 février 2023

      @CG

      Déjà, la propriété privée au sens individuelle est quelque chose de historiquement récent. La norme historique est la propriété privée collective, au sens territoire contrôlé par une tribu.

      Ensuite, il y a la question de la propriété sur les personnes. Que dire de Spartacus qui se révolte contre Batiatus? Pourtant Spartacus était la propriété de Batiatus…

  • A. Ravoux

    30 janvier 2023

    Bonjour, pour moi, à l’origine c’est d’abord la créativité conjuguée à de la persévérance, aux énergies fossiles et à une part de chance qui donne un résultat capitalistique et permet une délégation à des gestionnaires de perdurer pendant que les créateurs continuent à créer. De nos jours, les jaloux et les fonctionnaires sterilisent tout tandis que les prétentieux veulent s’arroger le droit de décider pour tous ceux qu’ils considèrent comme idiots et incapables .
    J’observe et je partage que le fond n’a pas de fond . Même Einstein pensait que l’infini et la bêtise n’avait pas de limite mais il n’était pas sur pour l’infini. Je sais, c’est désespérant, mais cela rend la mort plus facile à admettre.

    Répondre
  • Micieli Giovanni

    30 janvier 2023

    Cher monsieur Charles Gave, je suis à la porte des 78 ans, presque le même âge que vous… et sincèrement, la religion et les parabole je les mets de côté, car hélas et heureusement nous n’avons pas tous la même religion et les mêmes paraboles… et laissons à César ce qu’est à César et à dieu ce qu’est à Dieu…
    Malheureusement, tant que nous aurons notre irresponsable de président et que ce
    Gouvernement sera composé par des Lâches et des Traîtres à la France… ça ne fonctionnera jamais.
    Il faut être idiot pour avoir relu ceux qui ont créé les problèmes en pensant qu’ils vont les résoudre
    ( Il y a des révolutions qui se perdent… Dans le gouvernement actuel… beaucoup seraient « raccourcis

    Répondre
  • Pothin

    30 janvier 2023

    « Mais beaucoup préfèrent la tyrannie, pour peu que ce soient eux qui la dirigent. » Voila la phrase clé.
    Ils prennent le pouvoir, mais ils n’ont pas de talent. Et en plus le pouvoir ils le distribuent à leurs copains, qui n’ont plus n’ont pas de talent. C’est comme cela le pays tombe en ruine. …

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  • Zinko

    30 janvier 2023

    Une merveille!a partager sans moderation

    Répondre
  • François van Kan

    30 janvier 2023

    Merci Mr Gave pour cette limpide évidence que nos édiles (voilà un bien grand mot pour ces donneurs de leçons incapable de générer la moindre valeur ajoutée) veulent à tout prix cacher au bon peuple. Aujourd’hui ils en sont d’ailleurs à tuer les Mamans (les enfants aussi…) avec cette injection trompeusement appelée « vaccin ».
    Merci pour votre mentoring, votre simplicité et votre Christianisme.

    Répondre
  • Fantazian

    30 janvier 2023

    Les valeurs scripturales ont genere la perte des valeurs des biens et de la propriétaire , et le principe des intérêts pour spolier le capital.

    Répondre
  • M.T Peltier

    30 janvier 2023

    Merci Monsieur Charles Gave, d’avoir cité les mères de famille parmi ceux qui ont reçu le don divin de la création. J’ai moi-même mis au monde cinq magnifiques bébés qui, devenus adultes, ont fait des études plus ou moins longues selon les capacités de chacun. Tous ont réussi leur vie professionnelle et ont reçu en partage la connaissance des valeurs sans lesquelles le monde ne peut être que sauvagerie et désastre. Le métier, car s’en est un, de parent est le plus exigeant qui soit et comporte d’importantes responsabilités. Les laïques ont détruit non seulement les valeurs chrétiennes, mais aussi toute notion de valeur puisque tout se vaut désormais. Il est temps de remettre l’église au milieu du village et de réhabiliter ne serait-ce que la valeur du courage, ce serait un bon début.

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  • Patrick Fauchier

    30 janvier 2023

    Charles voila bien l’une de vos lettres les plus sages. elle pourrait meme donner envie d’approcher les 80 ans !

    Répondre
  • Lambey

    30 janvier 2023

    J’aime l’humour de M. Gave. J’aime aussi le courage qu’il pratique avec naturel. Je regrette que ses efforts de vulgarisation ne. Soient pas récompensés. Je souhaite qu’il ne prenne jamais sa retraite et qu’il cesse de fumer le cigare …

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  • Adrien

    30 janvier 2023

    Magnifique. Philosophie, économie, références bibliques savoureuses… autant nos dirigeants touchent le fond, autant ici l’intelligence prend son envol.
    Il faudrait introduire la destination universelle des biens, qui ne contredit pas la propriété, mais l’oriente et la transcende.
    Un bon sujet d’article ou de vidéo !

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  • DE PIN

    30 janvier 2023

    Cependant la patience de Dieu, le propriétaire de la vigne ne dure pas éternellement.
    Dieu a montré une longanimité semblable pour le présent monde impie, mais sa Parole montre que sous peu il le châtiera pour l’avoir abandonné.
    Dieu n’a pas épargné les anges qui péchèrent aux jours qui précédèrent le déluge mais il les réserve pour le jugement et la ruine ; il n’a pas épargné le monde corrompu du temps de Noé, qui connut un déluge universel. Et Dieu châtia les villes iniques de Sodome et de Gomorrhe par un feu dévorant. Il mena la nation d’Israël dans la captivité à Babylone et permit plus tard que Jérusalem fût rasée par les soldats romains, lorsque sa patience eut atteint sa limite au temps marqué par lui.
    Il y a tout lieu de croire que la patience de Dieu à l’égard du présent monde approche de son terme, car, ainsi que Paul l’a annoncé par inspiration, les hommes sont devenus “ égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force ”. (II Tim. 3:2-5.)
    Dieu a donc tout lieu de perdre patience avec des hommes de cette sorte et de prendre des mesures contre le présent monde déchiré par les querelles des nations, la rivalité des blocs internationaux et les inimitiés raciales.
    Dieu a témoigné d’une si grande patience que beaucoup d’hommes refusent de croire à son existence. Cependant ce n’est pas sans raison que Dieu se montre patient, ainsi qu’il l’a fait dire à Pharaon par son représentant Moïse : “ Afin que tu voies ma puissance, et que l’on publie mon nom par toute la terre. ” Dieu accorde le temps nécessaire pour la diffusion d’un avertissement avant la fin du présent monde, un temps où son nom est publié, où les hommes de foi sont rassemblés et où se prêche la bonne nouvelle du Royaume. — Ex. 9:16.
    Dieu procède actuellement à la séparation des hommes. Il rejette ceux qui, comme la paille, sont dignes de destruction mais il se prépare à protéger ceux qui aiment la justice et la vérité et qui se conforment aux principes divins (Mat. 3:12). Parmi ceux qui font face à la ruine figurent les hommes qui nient Dieu. S’il y a un Dieu, disent-​ils, pourquoi ne fait-​il rien pour changer la situation du monde ? Ces gens se rangent dans la catégorie des moqueurs, de ceux dont l’apôtre Pierre a annoncé la venue et qui diraient : “ Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création.
    ” Cependant la fin du présent système ne viendra que trop vite pour ces railleurs. Pendant cent vingt ans Dieu contint sa colère devant la corruption des jours antédiluviens, puis il fit venir le déluge.
    Sa patience était arrivée à son terme. De la même manière, dit Pierre, “ les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies ”. — II Pierre 3:3-7.

    Répondre
  • DE PIN

    30 janvier 2023

    Cependant la patience de Dieu, le propriétaire de la vigne ne dure pas éternellement. Jésus le montra dans sa parabole. Il posa cette question : “ Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-​t-​il à ces vignerons ?
    Ils lui répondirent : Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte. ” (Mat. 21:40, 41).
    Dieu a montré une longanimité semblable pour le présent monde impie, mais sa Parole montre que sous peu il le châtiera pour l’avoir abandonné.
    Dieu n’a pas épargné les anges qui péchèrent aux jours qui précédèrent le déluge mais il les réserve pour le jugement et la ruine ; il n’a pas épargné le monde corrompu du temps de Noé, qui connut un déluge universel. Et Dieu châtia les villes iniques de Sodome et de Gomorrhe par un feu dévorant. Il mena la nation d’Israël dans la captivité à Babylone et permit plus tard que Jérusalem fût rasée par les soldats romains, lorsque sa patience eut atteint sa limite au temps marqué par lui.
    Il y a tout lieu de croire que la patience de Dieu à l’égard du présent monde approche de son terme, car, ainsi que Paul l’a annoncé par inspiration, les hommes sont devenus “ égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force ”. (II Tim. 3:2-5.)
    Dieu a donc tout lieu de perdre patience avec des hommes de cette sorte et de prendre des mesures contre le présent monde déchiré par les querelles des nations, la rivalité des blocs internationaux et les inimitiés raciales.
    Dieu a témoigné d’une si grande patience que beaucoup d’hommes refusent de croire à son existence. Cependant ce n’est pas sans raison que Dieu se montre patient, ainsi qu’il l’a fait dire à Pharaon par son représentant Moïse : “ Afin que tu voies ma puissance, et que l’on publie mon nom par toute la terre. ” Dieu accorde le temps nécessaire pour la diffusion d’un avertissement avant la fin du présent monde, un temps où son nom est publié, où les hommes de foi sont rassemblés et où se prêche la bonne nouvelle du Royaume. — Ex. 9:16.
    Dieu procède actuellement à la séparation des hommes. Il rejette ceux qui, comme la paille, sont dignes de destruction mais il se prépare à protéger ceux qui aiment la justice et la vérité et qui se conforment aux principes divins (Mat. 3:12). Parmi ceux qui font face à la ruine figurent les hommes qui nient Dieu. S’il y a un Dieu, disent-​ils, pourquoi ne fait-​il rien pour changer la situation du monde ? Ces gens se rangent dans la catégorie des moqueurs, de ceux dont l’apôtre Pierre a annoncé la venue et qui diraient : “ Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création.
    ” Cependant la fin du présent système ne viendra que trop vite pour ces railleurs. Pendant cent vingt ans Dieu contint sa colère devant la corruption des jours antédiluviens, puis il fit venir le déluge.
    Sa patience était arrivée à son terme. De la même manière, dit Pierre, “ les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies ”. — II Pierre 3:3-7.

    Répondre
    • Domimique

      5 février 2023

      Merci De Pin !

  • Le Mer

    30 janvier 2023

    « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. »
    Matthieu 6:24

    Répondre
  • René-Pierre Alié

    30 janvier 2023

    « Le droit de propriété est un absolu » écrivez-vous, cher Monsieur Gave.
    Sans doute avez-vous raison, tant que l’on reste dans le cadre des relations marchandes.
    Permettez-moi néanmoins une remarque, avec l’impertinence d’un jeune homme ayant dépassé les 80 ans. Elle m’est suggérée par l’anthropologue Maurice Godelier, qui écrit : « A une époque où s’affirme dans le monde entier l’idée que Everything is for sale (…) ; il devient urgent (…) de réexaminer la place qu’occupent les relations non marchandes dans les sociétés de marché et de rechercher si certaines réalités essentielles à la bonne marche des sociétés ne se tiennent pas en dehors du marché et ne sont pas appelées à y demeurer. » (Au fondement des sociétés humaines)
    Il y a des choses qui le sont pas à vendre, et qui ne peuvent être achetées. Tel est par exemple l’être humain.
    Libéral jusqu’au bout des ongles, je crois que la liberté est ce qui fait l’être humain – du moins idéalement. Cette liberté rend l’homme inaliénable (du moins en théorie).
    Le droit de propriété, un absolu ? Rien, à mon avis, n’est absolu. Vous en conviendrez certainement, mais je comprends aussi que le droit de propriété est absolument fondamental pour qu’existe la liberté.

    Répondre
    • Scardanelli

      30 janvier 2023

      C’est le droit de propriété qui est un absolu et non la propriété en elle-même. Qui dit droit dit pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et informatif, humains — trop humains — à charge pour chacun de nous, de ne pas les laisser se corrompre.

  • Vauban

    30 janvier 2023

    Magistral, comme d’hab ! Pffffff … 😜

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  • GILOU

    30 janvier 2023

    La médiocrité rassure.
    En témoignent les dizaines de milliers de manifestants ignares et jaloux qui sont satisfaits de leurs démonstrations « de force » périodiques.
    Deux périls gangrènent la France: le socialisme et l’islam.
    Le premier veut accaparer les richesses du pays sans effort.
    Le second, depuis 14 siècles, est en proie à des querelles internes souvent sanglantes et pille périodiquement les richesses qu’il est incapable de créer.
    La proximité de ces deux démarches font qu’ils se rejoignent inéluctablement, ce à quoi nous assistons actuellement.
    Prise en étau entre ces deux mouvement de masse, la France capitulera tôt ou tard.
    Alors, l’islam, après avoir vaincu, châtiera les socialos, car leurs valeurs respectives sont trop incompatibles (intolérance de l’homosexualité, inégalité hommes-femmes, loi du plus fort,…).

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    30 janvier 2023

    Question: le « baby-boom » ne en mai 1946, qui a fait Salut les Copains » en 1962. mai 68 et mai 1981 est-il coupable ou victime de l’abrutissement de notre societe?

    Répondre
  • Nang'

    30 janvier 2023

    Charles, je vous aime beaucoup, vraiment, je vous écoute toujours avec beaucoup d’attention car j’aime votre intelligence et votre pertinence. D’ailleurs, nous sommes voisins (Villeneuve-Barthelasse, il n’y a qu’un pas..).
    Je partage avec vous le constat que nous sommes dirigés par des idiots, et celui, moins courant, qu’il y a toujours au moins 3 niveaux d’analyse pour les écritures saintes, comme pour les situations contemporaines (guerre en Syrie ou en Ukraine, par exemple).

    En revanche, je ne vous suis pas sur la belle parabole du Christ. Car s’il y a bien un propriétaire de la vigne dans cette histoire, il n’est pas dit comment il l’a acquise, par quels moyens. Le présupposé est celui que le propriétaire (le capitaliste) a travaillé dur pour acquérir le bien qu’il fait fructifier, mais vous êtes assez finaud pour ne pas ignorer que la part du capital se crée et s’accroit par exploitation du travail d’autrui. En clair, c’est en faisant travailler les autres que l’on construit des fortunes qui maintiennent ensuite l’ordre de prévalence entre le grand propriétaire et celui qui n’a que sa force de travail à vendre. Ceci est validé par tous les travaux économiques et sociologiques un peu sérieux, dont ceux de Piketty. Une étude bien sentie parue il y a une dizaine d’années montrait que le travail était le dernier moyen de s’enrichir, et le plus mauvais, et que tous les grands capitalistes d’aujourd’hui sont tous des fils-de, investisseurs par héritage, merci papa. La légende dorée de Rockefeller ou je ne sais qui ayant bâti fortune en ramassant des épingles à nourrice dans la rue ne sont que des andouilleries niveau collège destinées à faire croire aux gueux qu’ils peuvent s’enrichir, eux aussi.

    Dans les manuscrits de la Mer Morte, un certain Grand Maître de Justice, que certains ont dit être le Christ, dit la chose suivante, qui mérite je pense, bien plus l’attention du monde :

    « Des richesses d’exploitation, ton coeur ne désirera point ».

    ça se vaut bien, non ?

    Répondre
    • Dame Ginette

      30 janvier 2023

      On aurait du s’en tenir à la préhistoire avec vos théories… Comment on acquiert un bien ? En travaillant dur et en mettant de l’argent de côté.

    • Alain BERNOS

      31 janvier 2023

      Bonjour, c’est certain qu’il vaut mieux démarrer avec un capital.. L’héritage aide bien, mais ce n’est pas tout. Pour réussir, il faudra travailler (ou faire travailler) pour entretenir et faire fructifier, sinon tout disparaitra. On parle toujours des grands héritiers, on devrait parler aussi des grands dilapideurs….

  • Dominique

    30 janvier 2023

    Arnault embauche, soit, mais qui sont ses nouveaux salariés ? Beaucoup en France sont des jeunes qui ont tenté de se mettre à leur compte, comme artisan libre et indépendant.
    Ils avaient appris pendant des années leurs métiers de couturier, tapissier, orfèvre, travaillant les étoffes, les cuirs, les métaux, après des formations profrssionnelles adultes post scolaires et des années d’apprentissage.
    A 30 ou 40 ans ils ont du jeter l’éponge, faute de clientèles ( qui n’existent plus étant donné la paupérisation de la France ) et ruinés par l’URSSAF qui leur prenait 50 % de leur bénéfice.
    Les voilà serviteurs d’un capitaliste de connivence, gavé de subventions étatiques, et que des banquiers aidèrent à voler des entrepreneurs qui avaient, eux, créé.
    Fini pour eux la liberté et la fierté de créer une entreprise individuelle. Ils sont devenus les petites mains d’une superclasse internationale.
    Priez pour eux.

    Répondre
    • Mahesa

      30 janvier 2023

      Oui, Fabius pour l’argent facile et disponible, et Boussac qui fut volé au coin du bois, sont derrière la fortune de notre fameux milliardaire préféré de Dame « première « .

    • Mahesa

      30 janvier 2023

      Oui, Fabius pour l’argent facile et disponible, et Boussac qui fut volé au coin du bois, sont derrière la fortune de notre fameux milliardaire préféré de Dame « première « . Ne serait-ce pas plutôt une sorte de capitalisme de connivence ?

    • Dominique

      31 janvier 2023

      Arnault n’a pas volé que Boussac.

  • Jean

    30 janvier 2023

    « Les soixante dernières années ont vu un véritable effondrement de la capacité intellectuelle de notre pays et de ses dirigeants. »
    Détruire systématiquement l’éducation nationale, faire de la paresse une vertu, laver le cerveau avec les jeux vidéo, les applis sociales avec de faux amis, détruire l’art contemporain dans tous les secteurs ? La corruption au niveau politique des grandes entreprises mondiales, voyez-vous les milliards gagnés avec des vaccins Covid inefficaces aux nombreux effets pervers, la déliquescence et la corruption de la classe politique à l’échelle mondiale ? Est-ce une coïncidence ? Absolument pas, c’est un plan bien défini et très précis jusque dans les moindres détails, il a été miné pendant des générations, il est très évident même pour les plus aveugles qui ne veulent pas voir, ce qui est très bien répondu.
    Qui est responsable de ce plan ? Peut-être une secte religieuse ? Sans aucun doute un culte infâme adorant le diable, qui revendique maintenant également des centaines de millions de morts parce que nous ne sommes pas au bord de la troisième guerre mondiale et que toutes les décisions politiques européennes sont prises dans ce seul but.
    Nos bergers choisis conduisent le troupeau de moutons paisiblement et confiants d’être bien guidés vers le précipice.

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    30 janvier 2023

    On oublie qu’a l’origine du capital, il y a l’epargne, qui nest que la partie du revenu du travail qui n’est pas consommee: « R = C + E ». C’est l’accumulation du produit du travail qui constitue le capital. le capital. Il est bien entendu que le facteur capital ne peut rien faire s’il ne s’associe pas avec le « facteur » travail; la question diabolique devient alors de savoir comment repartir equitablement la richesse creee entre le travail et le capital; dans une « republique sagement organisee » on procede par la « concertation » entre les « partenaires sociaux »; le patronat a d’ailleurs besoin de la apix socilale pour la prosperite de ses affaires.

    Mais si a un moment donne, un parti subversif declare que la concertation equivaut a une trahison et qu’il n’ya qu’une solution, la revolution, la « republique sagement organisee » risque de s’effondrer; et si alors un cretin vient dire « qu’il faut debarasser la France de M. Giscard d’Estaing fut-ce au prix de la victoire de M Mitterrand », pour la republique sagement organisee tombe en ruines. Un fait: le budget de 1981 avait ete concu pour etre finalement execute a l’equilibre… Les electeurs sont contents: « enfin on respire »; les peuples ont les dirigesnts qu’ils meritent.

    Répondre
  • Martinie

    30 janvier 2023

    Bien évidemment en parfait accord sinon je ne serais pas un adepte de l’égoïsme forcené et un jouisseur de la vie sur cette terre!
    Un bémol cependant, je ne suis pas certain qu’Arnault n’ait pas pratiqué un capitalisme de connivence même si sa créativité dans son business l’a emporté sur bcp d’obstacles propres à notre société communiste

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  • Francesco

    30 janvier 2023

    Cher monsieur Charles Gave , vous ne serez pas seul à avoir 80 ans en septembre , j’en fait partie . Ancien expert comptable , je fais mon apprentissage sur la Monnaie , les banques commerciales et la Banque Centrale . Ses lectures m’ont conduites au financement de l’Etat . Et j’ai trouvé un ouvrage fort intéressant sur le circuit du Trésor , inventé par Mr Bloch Lainé , dont en plus des articles sur Internet , qui se nomme  » L’Ordre de la dette  » de Monsieur Benjamin Lemoine .
    En clair , avant l’invention des marchés financiers , l’état pouvait se financer de manière judicieuse en fixant lui-même le taux d’intérêt et en centralisant sur un compte unique toutes les trésoreries des Administrations , ainsi qu’en demandant une souscription obligatoire de 20% aux banques commerciales . Pour mettre fin à ce système fort astucieux , des esprits chagrins en ont conclus qu’il était générateur d’inflation

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  • DARRITCHON Leopold

    30 janvier 2023

    Décidément vous avez le chic de déranger mes neurones endormis sortant du week-end !!! Je dois faire partie à peine de la première catégorie que vous évoquez. La classe politique actuelle d’en haut corrompue certes pour la plupart, et hors sol pour les autres ( pas plus honorables d’ailleurs que les premiers quand on voit les écolos) nous conduisent sur un chemin qui ne sera pas bordé de roses !!!

    Répondre
  • Marit

    30 janvier 2023

    Dans le monde actuel, les tendances « communistes » ne savent pas faire la différence entre les moustiques vecteurs de maladies et nuisibles pour l’humanité et les abeilles , productrices de miel…

    Répondre
  • champar

    30 janvier 2023

    D’accord avec votre texte à compléter avec la parabole des talents.
    Cette parabole est souvent interprétée uniquement au second degré c’est à dire celui qui met en valeur ses compétences personnelles.
    Cela me paraît exact mais insuffisant car personnellement je l’interprète aussi au premier degré c’est à dire financier : Dieu nous a confié de l’argent, qu’en avons nous fait, malheur à celui qui ne l’a pas utilisé au mieux (notons au passage que cette dernière interprétation rend totalement hostile au gaspillage, gaspillage qui est le dernier des soucis des « écologistes »)

    Répondre
  • Robert

    30 janvier 2023

    L’ asservissement intellectuel est une réalité dans notre pays depuis déjà quelques années et va en se développant, comme vous le constatez.
    Il ne peut pas être le résultat que de l’incompétence, mais plutôt d’une volonté de domination d’une « élite » sur la masse.
    Je pense que les crétins que vous évoquez sont en fait des laquais, certes choyés.
    L’ asservissement intellectuel prépare, et en général, précède l’ asservissement social…

    Répondre
  • JIM

    30 janvier 2023

    Il faudrait transmettre à grande échelle les paroles d « ‘initiés » de Charles pour convaincre ceux qui écoutent le sens littéral des faux altruistes : les anciens (rouges) et les nouveaux (verts) .
    Malheureusement quand on sait qui a financé les révolutions rouges (les 20% des 4%: les 0,8%) on se doute bien qu »ils financent maintenant la révolution verte et woke et beaucoup d’autres choses pour conserver leurs richesses peut être pas si bien acquises que celle des vrais entrepreneurs.

    Répondre
    • Gerldam

      30 janvier 2023

      Les « anciens rouges » et les « nouveaux verts » ne sont qu’un seul et même objet: le pastèque (vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur. Ce qui signfie que, le marxisme étant en perte de vitesse, tous ces marxistes se sont rhabillés d’un manteau vert pour continuer à sévir.

    • Pascale

      31 janvier 2023

      Le pourcentage de gens malhonnêtes est identique dans tous les types de population. Sauf chez l’engeance politocarde où ce pourcentage est de 100%

  • Charles Heyd

    30 janvier 2023

    Votre alinéa 2 m’a fait sourire: « A chaque étape de cette descente aux enfers, je me dis que nous avons touché le fond, et que, compte tenu de la taille du trou dans lequel « ils » nous ont collé, il était impossible d’aller plus bas et chaque fois je me trompe : « ! Je vous raconte mon parcours personnel: fin 1969 je rentrais dans la Marine Nationale dont les élites avaient concocté un plan qui s’intitulait Plan Bleu; bref, une marine digne de notre pays; au fil des années, jusqu’à ma retraite 30 ans plus tard et encore maintenant, moi-même et mes camarades abattus se disaient: « on est au creux de la vague, on finira bien par remonter au haut de la vague! ». Las, certains de ceux qui sont au creux de la vague sont tout simplement emportés comme ces surfeurs qui surfent la vague du siècle ou le Vénézuela de Chavez ou encore les soviétiques de l’URSS!

    Répondre
  • candide

    30 janvier 2023

    « Le niveau littéral (pour ceux qui ne sont pas trop malins). »

    Dans le club des pas bien malins, vous êtes en compagne de feu Benoit XVI, Chesterton ou Thomas d’Aquin… Permettez que je prenne un tabouret pour m’installer dans un coin.

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  • Pierre 82

    30 janvier 2023

    Savez-vous, cher Charles que votre ouvrage « Un libéral nommé Jésus » est référencé dans le « Dictionnaire Jésus », édité par l’École Biblique de Jérusalem ?
    Trois pages entières sur l’article: « Libéral »: être reconnu exégète par des Dominicains, je m’incline…

    Répondre
  • le chinois

    30 janvier 2023

    Cluscard, un penseur au temps quand on été encore joyeux, disait que la Capitalisme_1
    avait le but de satisfaire les besoins, la Capitalisme_2 vise a satisfaire les désirs.
    Le frère du Désire est l’Envie, la sœur, la Paresse.
    ………………………………………………………………………………….
    Le Capitalisme_2 , pour prospérer doit créer des Désires, le problème, c’est que l’homme est un être désirant, il ne peut pas mettre en ordre de façon naturel ses désirs, abandonner ceux qui sont inutiles et nocifs.

    Répondre
    • Pascale

      31 janvier 2023

      dans un premier temps le capitalisme sert à satisfaire des besoins. Ensuite, il ajoute à cette satisfaction des besoins qui existe toujours, la satisfaction de certains désirs.

  • Ockham

    29 janvier 2023

    Très juste. La meilleure égalité c’est faire de chacun un numéro strictement identique et le tatouer sur le bras de chaque « égal ». C’est indispensable avant de monter dans des wagons à bestiaux tous semblables. Aucun passe-droit ! A force de chercher « l’homme nouveau » ils vont finir par le trouver et il n’est pas exclu que les tatoueurs reçoivent aussi un numéro pour prendre les mêmes wagons ! Rappelez-vous Danton et bien d’autres dont ces tatoueurs descendent. Et donc ces politiques actuels dignes héritiers sont bien des crétins car cela va de père en fils !

    Répondre
  • Explorer76

    29 janvier 2023

    C(est lumineux. Et le rappel de la loi de Pareto s’applique bien à la Vérité. Car la création de valeur vient de la recherche de vérité qui rend libre/affranchit cf. Jean 8.32. A l’inverse le mensonge requiert une mémoire absolue donc la destruction du temps stratégie préférée de Satan. Et la trafédie du menteur c’est que quand il n’est plus cru, il est cuit! Il a créé son propre Enfer.

    Répondre
  • Max

    29 janvier 2023

    Se mettre dans la position de défense absolue de la sacro sainte propriété sans analyse profonde de ce qui sous tend son acquisition, me paraît très discutable. La propriété dans un système d’argent dette biaise complètement sa légitimité. La preuve en est que l’argent doit être continuellement débasé pour faire tenir des promesses intenables par le travail et l’effort .Partir d’une certitude biaisée ou fausse afin d’y développer une réflexion sur 60 ans est au mieux inutile, au pire dangereuse.

    Répondre

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