16 juin, 2014

Bastiat et la révolution à venir

Drame affreux, j’ai laissé mon ordinateur dans un taxi, et je l’ ai perdu.Du coup,  me voilà incapable de mettre mes pensées en ordre, et cela va durer au moins une semaine pendant que je me fais rebâtir un ordinateur avec tous mes programmes habituels à Hong-Kong…

Dans mon désarroi et mon désœuvrement,  je me suis précipité sur ma bibliothèque et j’ai commencé à relire un certain nombre des livres qui figurent sur l’étage supérieur de ma bibliothèque. C’est en effet à l’étage supérieur que je range les livres que je veux retrouver tant ils m’ont impressionné.Et je suis tombé sur ce texte de Frédéric Bastiat , extrait de  » Sophismes Économiques » .Je l’ai trouvée tellement adapté à la situation actuelle dans notre beau pays que j’ai décidé d’ en faire l’article de cette semaine. Frédéric Bastiat a aimablement accepté que son texte serve d’éditorial à l’IDL,  ce dont je le remercie.

Plaise donc à Frédéric Bastiat

 

Il n ‘y a que deux moyens de se procurer les choses nécessaires à la conservation , à l’embellissement et au perfectionnement de la vie : la production et la spoliation… Notre époque me permet d’aller plus loin encore .Lorsque la spoliation est devenue le moyen d’existence d’une agglomération d’hommes unis entre eux par le lien social , ils se font bientôt une loi qui la sanctionne, une morale qui la glorifie.

Il suffit de nommer quelques unes des formes les plus tranchées de la spoliation pour montrer quelle place elle occupe dans les transactions humaines.

C’est d’abord la guerre. Chez les sauvages, le vainqueur tue le vaincu pour acquérir au gibier un droit , sinon incontestable du moins incontesté .

C’est ensuite l’esclavage. Quand l’homme comprend qu’il est possible de féconder la terre par le travail, il fait avec son frère ce partage : » à toi la fatigue , à moi le produit »

Vient la théocratie.  » selon que tu me donneras ou me refusera ce qui t’ appartiens, je t’ouvrirais la porte du ciel ou de l’enfer »

Enfin arrive le monopole. Son caractère distinctif est de laissé subsister la grande loi sociale   » service pour service « , mais de faire intervenir la force dans le débat et, par suite, d’altérer la juste proportion entre le service reçu et le service rendu.

 

La spoliation porte toujours dans son sein le germe de mort qui la tue.Rarement, c’est le grand nombre qui spolie le petit nombre..Presque toujours c’est le grand nombre qui est opprimé, et la spoliation n’en est pas moins frappée d’un arrêt fatal.Car si elle a pour agent la force , comme dans la guerre et l’esclavage , il est naturel que la force, à la longue , passe du côté du grand nombre.Et si c’est la ruse, comme dans la théocratie et le monopole , il est naturel que le grand nombre s’éclaire sans quoi l’intelligence ne serait pas l’intelligence.

Une autre loi providentielle dépose un second germe de mort dans la spoliation et c’est celle ci: la spoliation ne déplace pas seulement la richesse , elle en détruit toujours une partie .

La guerre anéantit bien des valeurs.

L’esclavage paralyse bien des facultés.

La théocratie détourne bien des efforts vers des objets puérils ou funestes.

Le monopole fait passer beau coup de richesse d’une poche à l’autre, mais il s’en perd beaucoup en chemin.

…Il arrive en effet un moment ou dans son accélération progressive, la déperdition de richesse est telle que le spoliateur est moins riche qu’il n’eut été en restant honnête.

 

Tel est un peuple a qui les frais de guerre coûtent plus que ne vaut le butin.Un maître qui paye plus cher le travail esclave que le travail libre.

Une théocratie qui a tellement hébété le peuple et détruit son énergie qu’elle ne peut plus rien en tirer.

Un monopole qui agrandit ses efforts d’absorption à mesure qu’il y a moins absorber, comme l’effort de traire s’accroît au fur et a mesure que le pis est plus desséché. Le monopole ont le voit est une espèce du genre spoliation. Il y a plusieurs variétés entre autre la sinécure, le privilège et la restriction…

 

…Souvent la Masse est spoliée et ne le sait pas.

Il peut même arriver qu’elle croit tout devoir à la spoliation et ce qu’on lui laisse, et ce qu’on lui prend et ce qui se perd dans l’opération.Il y a plus, j’affirme que dans la suite des temps, et grâce aux mécanismes si ingénieux de la coutume, beaucoup de spoliateurs le sont sans le savoir et sans le vouloir . Les monopoles de cette variété sont engendrés par la ruse et nourris par l’erreur. Ils ne s’évanouissent que dans la lumière. Je reprends la plume.

 

Bastiat,  en 1845 , décrit parfaitement tout ce dont la France crève aujourd’hui.Une théocratie a pris le pouvoir, s’appuyant sur une religion laïque , le socialisme dont les troupes ont colonisé l’état et exercent le pouvoir à leur profit exclusif.

Cette théocratie s’appuie et donc est soutenue par des monopoles centrés sur de soi disant services publics  (SNCF, EDF , Sécu, Éducation Nationale ) qui ont réussi à faire croire au peuple qu’il était gagnant dans l’opération.Du coup , la France s’appauvrit comme en 1789 quand le tiers état portait sur son dos la noblesse et le clergé .

Remplacez la noblesse par la classe politique et le clergé par la classe administrative et nous n’y sommes a nouveau.

Nous rentrons dans des temps révolutionnaires. L’alternative serait le retour à l’esclavage ou à la guerre.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

33 Commentaires

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  • vae victis

    29 juin 2014

    Mr Gave, ne me dites pas que vous ignorez que les fondements de la Ve republique sont essentiellement communistes. L’ENA fut cree d’ailleurs par un communiste ami de staline, Maurice Thorez (deserteur de l’armée francaise en 1940 mais reintégré par de gaulle)
    L’actuel locataire de l’elysee est d’ailleurs un pur produit de ce systeme.

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    • Nico

      12 mars 2016

      Locataire ? Quid de son loyer ?

  • BA

    23 juin 2014

    L’OCDE vient de publier ses prévisions : 11 pays sont en faillite.

    Le Japon, la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la France, Chypre, l’Espagne, la Belgique, les Etats-Unis, le Royaume-Uni vont se déclarer en défaut de paiement.

    La question est :

    « QUAND ces 11 pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ? »

    Prévisions de l’OCDE :

    A la fin de l’année 2014, la dette publique du Japon atteindra 229,6 % du PIB.

    La dette publique de la Grèce atteindra 188,7 % du PIB.

    La dette publique de l’Italie atteindra 147,2 % du PIB.

    La dette publique du Portugal atteindra 141,3 % du PIB.

    La dette publique de l’Irlande atteindra 133,1 % du PIB.

    La dette publique de la France atteindra 115,1 % du PIB.

    La dette publique de l’Espagne atteindra 108,5 % du PIB.

    La dette publique de la Belgique atteindra 106,8 % du PIB.

    La dette publique des Etats-Unis atteindra 106,2 % du PIB.

    La dette publique du Royaume-Uni atteindra 101,7 % du PIB.

    Mais l’OCDE ne parle pas de Chypre :

    Au 31 décembre 2013, la dette publique de Chypre était de 18,442 milliards d’euros, soit 111,7 % du PIB.

    (La dette publique de l’Argentine est de 45 % du PIB.)

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/06/19/la-grosse-dette-qui-monte-qui-monte%E2%80%A6-vers-un-%C2%AB-defaut-%C2%BB-partiel/

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  • James

    19 juin 2014

    Monsieur Gave,

    Profitant de votre savoir et de vos brillantes idées, il y a un chauffeur de taxi qui a pris sa retraite anticipée pour vivre sous les cocotiers : )

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  • Gerldam

    19 juin 2014

    Relire Frédéric Bastiat est toujours comme un vent de fraicheur dans ce monde d’imbéciles. Tout comme John Stuart Mill.
    Ceci dit, je ne saurais trop vous conseiller de mettre tous vos fichiers (et logiciels importants) sur un disque dur externe que vous conservez dans la poche de votre veste. De cette façon, si vous perdez votre ordinateur, il n’y a que moindre mal.
    Plus sauvegarde hebdomadaire de tout dans un autre disque dur externe de 2To par exemple, qu’on ne transporte pas.

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  • bernard

    18 juin 2014

    Soljenitsyn avait raison…. »Heureux comme un communiste ou un socialiste vivant dans un pays capitaliste »

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  • bernard

    18 juin 2014

    « Les syndicalistes ont tellement l’habitude de ne rien faire que lorsqu’ils font grève ils appellent ça une journée d’action. »

    Jean d´Ormesson…..

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    • idlibertes

      18 juin 2014

      🙂

  • Duff

    17 juin 2014

    J’ai acheté l’édition aux belles lettres (classiques de la liberté) il y a quelques mois et ne put résister à lire des critiques formulées ça et là au fur et à mesure que j’avançais dans l’ouvrage. Sans surprise, Alternatives Economiques décrivait l’ouvrage comme poussiéreux et peu révélateur des enjeux modernes et donc finalement sans grand intérêt tandis que plus je lisait Bastiat et plus je rêvais de le voir débattre avec cet abruti de Montebourg, autant que j’ai rêvé d’écouter Hayek expliquer à Marine Le Pen et à Jean-Luc Mélenchon que leurs faibles différences masquaient si peu leur totalitarismes parallèles.

    L’édition des Belles Lettres prend des gants en préambule pour dire que le contexte datant un peu, l’analyse de Bastiat méritait d’être revisitée car la complexité accrue des sophismes actuels leur permettait d’échapper à l’analyse sans concession de Bastiat… Je ne trouve pas et ce n’est pas la simplicité effarante des discours politiques actuels qui pourrait mettre en doute mon jugement. Bastiat n’est pas plus poussiéreux que les autrichiens et la nullité croissante de la politique française et les fausses solutions qu’elle avance sont parfaitement contesté déjà dans les « Sophismes Economiques ».

    Cdlt

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  • CHS

    17 juin 2014

    embrayer après cet  » éditorial sur le dépistage de la spoliation institutionnalisée en France pourrait constituer une approche à succès
    à commencer par les différentes « retraites » , les différentes « assurances » et les différentes « charges » notamment …détournées en solidarité et le reste en service public

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  • Guy

    17 juin 2014

    Bastiat n’a fait qu’observé et décrits des réalités observés par d’autre grand penseurs avant lui. Avant lui, Adam Smith et Machiavel avaient déjà dénoncé les effets néfastes de la mauvaise gouvernance sur l’économie. Je viens de commencer à lire la vit de Machiavel et je vois qu’il a probablement été un des premier Libéral de l’histoire. Et le mec comprenais très bien ce qu’étais l’économie. Mais comme tout les hommes qui décrivent la réalité des choses, ils sont dénigrés (ou comme Bastiat, ignorés) par les gauchistes de tout poil.

    Pour une majorité de personnes, le rêve qui tourne au cauchemar est plus facile à accepter que la vrai vie, car cette dernière les oblige à travailler pour gagner leur pitance.

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  • Vincent L-F

    17 juin 2014

    3 ans d’économie au lycée, jamais entendu le nom de Bastiat.
    En revanche, Keynes était un héro.

    En 2001, fortement handicapé par un poil colossal dans la main, je m’obligeais à suivre l’enseignement de mon professeur, ouvertement communiste, de manière orale uniquement. Ne notant jamais rien mais écoutant attentivement le contenu de son enseignement, j’ai pu lui retourner quelques questions, objections et autres remarques éloquentes (parfois). Beau joueur, il m’a affligé d’un blâme un jour, épuisé de mes interventions.

    Ce monsieur m’a émancipé intellectuellement sans le vouloir le jour où il nous a exposé le rêve qu’il avait pour la « nouvelle génération »: l’abolition du droit de propriété.

    Bref, c’est normal que Bastiat soit ignoré et caché, on ne peut pas sanctionner d’un blâme tous les élèves d’une classe de première…

    Bien à vous

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  • Strauss Patrick

    17 juin 2014

    Notre régal intellectuel à vous lire tous, nous permettra-t’il de sauver un jour notre pays?

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    • idlibertes

      18 juin 2014

      Peut être pas nous mais nos enfants ?

  • Tomabex

    17 juin 2014

    A cette lecture « souvent la masse est spoliée mais ne le sait pas, il peut même arriver qu’elle croit tout devoir à la spoliation… » je ne peut m’empêcher de penser à ce fameux syndrome du larbin présenté ici par le professeur Kuing Yamang : http://youtu.be/TfY3H8-WXRc
    Les justifications darwiniennes quoique douteuses questionnent quant à la capacité de réaction de ce genre de population…
    Pour reprendre un commentaire ajouté un peu plus haut ; une réaction/révolution viendra mais est-on bien sûr du sens qu’elle prendra? la chute peut encore être longue et les sursauts de notre système agonisant, nombreux.

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  • loic

    17 juin 2014

    je suis un lecteur assidu de bastiat, mais quand j’en parle autour de moi…personne n’en a jamais entendu parler! et pourtant beaucoup de mes interlocuteurs sont séduit par le contenu des textes après que je leur ai mis les livres dans les mains.
    tout libéral convaincu rève de révolution actuellement, mais je ne pense pas que les révolutions arrivent spontanément ou alors ce n’est pas la révolution que l’on avait prévu et espéré ( par exemple en grèce, pays qui crève de l’étatisme aux européennes les communistes ont fait un des meilleurs scores.s’il y a une révolution la bas elle sera probablement communiste!).
    je pense que nous sous estimons l’inertie du système français actuel, l’URSS a mis très longtemps a s’éffondrer, et moi je voudrais voir une révolution libérale en france de mon vivant.
    le bilan objectif est qu’il n’y a pas de parti libéral en france actuellement ( plus depuis que madelin a jeté l’éponge ) pas une liste aux européennes sur 30 qui n’ait été étatiste…
    il faut absolument que nous nous organisions en parti politique sinon nous serons condamnés a etre éternellement frustrés, il nous faut des candidats et de la visibilité pour faire découvrir nos idées et dissiper les malentendus autour du mot libéralisme.
    si nous restons entre nous nous risquons de nous enfermer dans une pose un peu narcissique et si révolution il y a elle sera surement étatiste.
    farage nous montre que c’est possible!

    Répondre
  • Robert Marchenoir

    16 juin 2014

    Les libéraux, je pense, devraient insister sur les événements funestes que sont la création de la Sécurité sociale en 1945 et du statut des fonctionnaires en 1946.

    Les communistes ne s’y trompent d’ailleurs pas, qui présentent ces deux mesures comme des conquêtes fondamentales et irréversibles de leur mouvement.

    La rhétorique guerrière et haineuse d’Ambroise Croizat, créateur oublié de la Sécurité sociale et chef communiste, vaut d’être mise en lumière :

    « Jamais nous ne tolérerons que ne soit renié un seul des avantages de la Sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès… » (Discours à l’Assemblée Nationale, octobre 1950)

    Le parti communiste a pour ainsi dire disparu, mais le virus qu’il a inoculé à la société française demeure et prospère. Il faut insister sur l’origine communiste de la Sécurité sociale et du statut des fonctionnaires. Ce n’est pas un hasard. C’était une stratégie délibérée pour parvenir au communisme par d’autres moyens. Elle a formidablement fonctionné et fonctionne encore.

    Il faut rappeler sans cesse que la Sécurité sociale et la fonction publique ne sont pas une « conquête sociale », vaguement sociale-démocrate et compatible avec toutes les philosophies politiques, mais une stratégie de subversion et de conquête du pouvoir par les communistes.

    Le mot libéralisme est hélas devenu une insulte et un épouvantail (les gens vous disent : je ne suis pas libéral, mais… exactement comme ils vous disent : je ne suis pas raciste, mais…) ; cependant, il y a beaucoup de gens qui savent très bien pourquoi le communisme est haïssable.

    Il convient de remettre en évidence le lien entre communisme, d’une part, Sécurité sociale et statut des fonctionnaires, d’autre part.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_Croizat

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    • Gerldam

      19 juin 2014

      Cela me fait penser à Sarkozy qui s’appuyait sur le Conseil de la résistance dans je ne sais plus quel discours de la campagne de 2012, alors que c’est à lui qu’on doit les deux monstres qu sont la sécu et la fonction publique. Voilà qui démontre à qui en doutait que le susnommé est bien de gauche.

  • LaurentenProvence

    16 juin 2014

    Vous avez raison nous ne relirons jamais assez Bastiat. Quel esprit éclairé, quelle pertinence, il est impressionnant et troublant à la fois de constater la modernité de son propos

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  • Robert Marchenoir

    16 juin 2014

    Lumineux.

    Quoique j’aie un doute sur la théocratie, même en se replaçant dans le contexte de l’époque. Théocratie doit nécessairement désigner la religion, la vraie, et non une idéologie telle que le socialisme, même si elle emprunte certains traits aux religions.

    Où Bastiat voyait-il la spoliation dans la religion ? Et à partir de quel moment pensait-il que la religion basculait dans la théocratie ?

    L’Eglise catholique, pour ne citer qu’elle, a certes aspiré hors du circuit économique des richesses dont on peut penser qu’elles ont manqué à la spirale de la prospérité, mais en contrepartie, n’a-t-elle pas perpétué des moeurs sociales indispensables au bien-être de tous, et aussi à l’exercice d’une activité économique saine ?

    Répondre
  • Robert Marchenoir

    16 juin 2014

    Rhâââ… Monsieur Gave… ne me dites pas que vous n’aviez pas pris la précaution de sauvegarder en permanence le contenu de votre ordinateur ?… Autant sortir de chez vous en oubliant d’enfiler votre pantalon… Si vous-même ne savez pas comment faire, je suis sûr qu’il ne doit pas manquer de jeunes gens brillants dans votre entourage capables de vous donner un coup de main à cet effet…

    Enfin, ça vous aura permis de revisiter votre bibliothèque…

    Mais franchement, que Charles Gave himself ne sauvegarde pas son p***** d’ordinateur… ça console les êtres humains plus ordinaires de leurs bévues et erreurs de jugement…

    Répondre
    • idlibertes

      17 juin 2014

      SI quand même, il a des clés USB de sauvegarde mais il ajuste « posé » sur la banquette du taxi, professeur Nimbus quoi

  • emmanuel

    16 juin 2014

    La ploutocratie et la mediocratie ne concerneraient elles que la France?
    Je pense que l’on peu elargir le cercle.
    Le probleme de courant de mediocrite dans lequel nous baignons est mondial.
    J’ai un autre proverbe Chinois: « le poisson pourrit toujours par la tete »
    Nous sommes tous esclave de stock de dettes gigantesques…
    Quand a une revolution cela consiste toujours a partir d’un certain point pour revenir au point de depart…

    Répondre
    • emmanuel

      16 juin 2014

      Petite question…
      Qu’est ce qui est plus preoccupant que « des Lions soient diriges par des Anes, ou que des Lions laissent des Anes diriger… »

  • svl

    16 juin 2014

    Robespierre c’était lui aussi battu pour défendre les droits les vrais…

    Mon ancêtre aussi ami de Robespierre Charles Jean marie Barbaroux

    Henri Guillemin 1789 « Silence les pauvres » à lire

    bonne soirée

    Répondre
  • Homo-Orcus

    16 juin 2014

    C’est vrai la perte de votre ordi ? ou c’est pour « coller » à l’histoire de Bastiat qui a perdu son ouvrage lors d’un déménagement, obligé de le réécrire. J’ai l’impression que c’est une chance pour nous car il a du en profiter pour synthétiser, peaufiner…

    Répondre
    • idlibertes

      16 juin 2014

      c’est vrai de vrai

      Charles Gave est une tête de linotte, il perd tout

  • Aenas

    16 juin 2014

    Proverbe chinois – ère communiste: « Plutôt que de donner du poisson a un affamé apprends lui à aller nous en pêcher dans la poche du voisin ».

    Répondre
  • Aenas

    16 juin 2014

    Les apôtres de la fraternité universelle: « Tu gagneras mon pain à la sueur de ton front ».

    Répondre
  • FrancisC

    16 juin 2014

    Merci de dénicher et publier des textes tels que celui de Bastiat ici cité.

    Y-a-t-il aujourd’hui un ou des pays où prédomine le libéralisme tel que vous (et vos illustres prédécesseurs – vos références littéraires) le définissez?

    Tous nos pays occidentaux sont tellement embourbés dans la social démocratie collectiviste / étatiste que j’ai personnellement du mal à trouver de bons exemples.

    Le libéralisme, une utopie?

    Répondre
  • Cyril Comte

    16 juin 2014

    Merci Bastiat. Héros intellectuel des anglo-saxons. Totalement inconnu et méconnu en France, sauf par de rares libéraux qui pensent, comme vous.

    Répondre

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