20 décembre, 2019

2020 : Prévisions géopolitiques

Il est d’ordinaire habituel, en fin d’année, de faire une rétrospective de l’année écoulée. Pour une fois, portons le regard directement vers 2020, qui s’annonce passionnant sur la scène internationale, et risquons-nous à l’écriture du feuilleton géopolitique de l’année à venir.

 

Janvier : le Brexit. Les commentateurs prédisaient une majorité relative à Boris Johnson. La veille de l’élection, on en entendit même qui disaient que l’écart entre Corbyn et lui serait faible. Résultat : une majorité absolue et l’un des plus gros scores des conservateurs depuis les années 1980. Johnson a épuré le parti des éléments les plus versatiles, ce qui lui a permis d’asseoir une autorité complète. Il peut donc rester en poste pendant cinq ans et mettre en œuvre le Brexit. Il y a donc de fortes chances pour que celui-ci soit effectif le 31 janvier. Il va être très intéressant de voir comment la Grande-Bretagne va ensuite évoluer.

 

Février : la claque des européistes. Ceux qui ont annoncé la victoire écrasante d’Hillary Clinton et la victoire au coude-à-coude de Johnson, annoncent donc que la sortie de l’UE sera un désastre pour le Royaume-Uni. Compte tenu de leur qualité prévisionnelle, on peut légitimement penser qu’il en sera l’inverse. Et si le Brexit se passait bien pour le Royaume-Uni ? Et si cela donnait des idées à d’autres pays ? Non pas les pays surendettés du sud, qui auront du mal à résister sur le plan économique, mais les pays bien gérés du nord et du centre. L’Autriche par exemple, ou le Danemark. L’effet mimétique risque de faire tanguer Bruxelles qui va devoir tout tenter pour masquer la réussite du Brexit et faire croire à une catastrophe.

 

Mars : Matteo Salvini devient Premier ministre. Fort de sa victoire dans la terre de gauche d’Émilie-Romagne fin janvier, Salvini a fait sauter la fragile coalition Cinque stelle Parti Démocrate. Le mouvement 5 étoiles a perdu son électorat, happé par la Ligue. Le Parti démocrate est discrédité, et notamment son brillant chef, Matteo Renzi. Renzi, né en 1975, président du Conseil des ministres en 2014, à 39 ans. La coqueluche de toute la gauche sociale-démocrate, qui devait faire souffler un nouveau vent sur l’Italie. Son brillant règne n’a duré qu’à peine deux ans. Il fut renversé dès 2016 à la suite d’une tentative ratée de réforme de la constitution.

 

Macron, le Renzi italien, n’a duré lui aussi que deux ans. Sa légitimité s’est fracassée sur le mouvement des gilets jaunes puis sur le dossier des retraites, où il a témoigné de son incapacité à porter la moindre réforme d’envergure. Il ne doit son maintien à l’Élysée qu’aux spécificités de la constitution française qui empêche de le renverser.

 

Salvini au pouvoir, rien n’est résolu pour l’Italie. Il annonce des baisses d’impôts, une flat tax, une réduction des entrées migratoires. Et si cela fonctionnait ? Si le chômage baissait et que l’économie italienne repartait ?

 

Avril : La dame rouillée. Dépassée, la vieille Angela Merkel n’a plus aucun pouvoir en Europe. Elle gère sa fin de mandat avec le même soin que les Allemands de l’Est lustraient leur Traban. Sa dauphine présumée est usée par la reine mère avant même qu’elle ne puisse arriver au pouvoir. Les Verts sont la puissance montante de l’échiquier politique allemand. Recyclant le marxisme peint aux couleurs de Gaïa, y ajoutant le fond de sauce gauchiste des militants de la Fraction armée rouge et la collusion avec l’islamisme, ils proposent une pensée politique vert-brun qui est la véritable menace d’un pays vieillissant. L’écologie est le nouveau spectre qui hante l’Europe. Surfant sur la peur, provoquant la panique climatique et exploitant l’ignorance et l’incrédulité, les néo-Rouges que sont les Verts annoncent réduction de l’espèce humaine et démantèlement des gains humains des deux derniers siècles. En Allemagne, ils sont aux portes du pouvoir, espérant y implanter leur social-écologisme.

 

Mai : Les nouveaux maîtres. Tandis que l’Allemagne s’enfonce dans la déprime et que l’écologisme menace de ravager le pays, Boris Johnson et Matteo Salvini sont les nouveaux maîtres de l’Europe. Grâce aux baisses d’impôts, à la réduction de la dette, à l’épuration de l’économie et aux rétablissements des frontières face aux défis migratoires, ils ont remis leur pays respectif en ordre de marche. Du coup, commencent à se diffuser en Europe l’idée qu’ils pourraient être des modèles à suivre.

 

En France, les candidats officiels du Prince-Président n’ont gagné pratiquement aucune ville aux municipales de mars. Toujours en panne d’idée, la droite a fait campagne sur « le développement durable » et « la transition énergétique », oubliant qu’il s’agissait d’abord de savoir bien gérer une commune. Ses candidats ont néanmoins réussi à préserver leurs mandats, au prix de quelques contorsions électorales. Mais l’exemple réussi de l’Angleterre et de l’Italie commencent à donner des idées à de nouvelles figures et à faire passer le parti socialiste du Rassemblement national comme complètement ringard.

 

Juin : Stupeur et illusion. Stupeur en France : les entreprises anglaises n’ont pas profité du Brexit pour venir s’installer à Paris. Pourtant, tout a été fait pour les attirer : le gouvernement n’a pas baissé le taux d’impôt sur les sociétés, le maintenant à 31% quand il est à 19% outre-Manche. Il a même eu la bonne idée, là aussi pour attirer les firmes de la City, d’augmenter de 20% la taxe sur les bureaux en Île-de-France. Et pourtant non, rien n’y a fait. La faute à ses maudits Anglais, qui ont installé un paradis fiscal aux portes de l’UE. Amélie de Montchalin a beau s’agiter et dénoncer le manque de fair-play de Boris Johnson, les Anglais ne semblent pas décidés à harmoniser leur politique fiscale sur celle de la France. Des Bordelais factieux ont même créé « Le mouvement Plantagenêt » qui demande le rattachement de la Guyenne à l’Angleterre afin de bénéficier des largesses fiscales du royaume.

 

Heureusement, de bonnes nouvelles nous arrivent des États-Unis où tous les journaux annoncent matin, midi et soir que Donald Trump n’a aucune chance de gagner l’élection de novembre et que Michael Bloomberg va être brillamment élu.

 

Juillet – Août : trêve estivale. Comme il faut chaud et que l’on dépasse même les 30° dans le Vaucluse, les journaux titrent sur « le réchauffement climatique ». La faute aux maires RN élus en mars dernier. En Afrique, comme tous les ans, la forêt brûle. Les JT font donc des reportages sur les feux de forêt en Amazonie, causés par Bolsonaro. Le Président Macron twitte une photo de 1974 où l’on aperçoit des arbres en feux, accusant le « Trump des Tropiques » d’être responsable de ces crimes écologiques.

 

Septembre : L’ordre règne à Brasilia. Presque deux ans que Bolsonaro est au pouvoir. L’heure des bilans commence donc à devenir possible. La première année de son mandat, la criminalité par balles avait baissé de 25%, ce qui n’était pas rien dans un pays qui avait connu près de 630 000 morts par balles en dix ans. Cette tendance s’est poursuivie et le Brésil redevient plus sûr. La lutte contre la corruption a permis de remettre en prison Lula et, avec lui, un grand nombre de cadres du Parti des travailleurs, qui s’étaient grassement nourris au cours de ces années de pouvoir. Le Brésil demeure malgré tout un pays fragile, et l’entourage de Bolsonaro n’est pas des plus performants.

 

Octobre : Drame humanitaire au Venezuela. Alors que la Bolivie se remet de ses années Morales et que le pays commence à redécoller, le pays du « socialisme du XXIe siècle » va mal. Il s’est quasiment vidé de ses habitants, qui ont trouvé refuge en Colombie et au Brésil. Mais Bogota et Brasilia ne veulent pas de ses populations intoxiquées par l’idéologie bolivarienne et qui alimentent des mouvements de subversions socialistes. Échaudée par les émeutes de novembre 2019, la Colombie ferme sa frontière et expulse les Vénézuéliens présents sur son territoire. Le Brésil fait de même. Ceux qui le peuvent tentent de fuir par les Caraïbes, devenant les « boat-people des Tropiques ».

 

Heureusement, au nord, tout s’annonce bien : Michael Bloomberg va gagner l’élection présidentielle, et Donald Trump va disparaître de l’histoire.

 

Novembre : Michael Bloomberg remporte l’élection américaine, Hillary Clinton est vice-présidente. Les JT ont déjà préparé leurs annonces du 3 novembre 2020 et les journaux ont fait imprimer les unes en août, quand les coûts d’impression sont moins chers. Tous les experts annoncent les résultats depuis février dernier, il n’y a donc pas l’ombre d’un doute. L’État de New York est d’ailleurs le premier à tomber dans l’escarcelle de Bloomberg ; la soirée électorale s’annonce bien. Ce sera le seul État. Trump est réélu et égale le record de Ronald Reagan en 1984, remportant 49 États sur 50. Les journalistes sont médusés face à cet événement inattendu.

 

Décembre : Pékin envahi Hong Kong. Après un an et demi de manifestations, Xi Jinping a décidé d’agir et de mettre un terme au principe « Un pays, deux systèmes ». L’armée chinoise a fait irruption dans la cité le matin du 25 décembre, profitant de la trêve de Noël en Occident.  Taïwan décrète la mobilisation générale et appelle à l’aide son allié américain. Le Japon et l’Inde annoncent leur solidarité avec Hong Kong et la Russie de Poutine rompt ses relations diplomatiques avec Pékin. Le 25 décembre 2020 au soir, la balle est dans le camp de Donald Trump.

 

 

 

 

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

18 Commentaires

Répondre à Thierry Balet

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  • Dupoux

    20 janvier 2020

    EXCELLENTE PROSPECTIVE 2020..!
    J’ai hâte d’être le 25/12/2020, pour voir
    si toutes ces bonnes nouvelles seront
    nos cadeaux de Noêl…!

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  • Zaïus

    1 janvier 2020

    J’ai beaucoup aimé le passage sur les thèmes de campagne de la « droite » française aux élections municipales : développement durable et transition énergétique. C’est bien possible.

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  • Ponchon

    29 décembre 2019

    Magnifique article : qui explique à mon avis le manque de confiance des gens dans les média, les banques, la religion, les politiciens, le médical….avec beaucoup d ‘humour MAIS manque l’explosion très probable de l’OR à cause du manque de confiance dans toutes les institutions…bref : excellent article

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  • Stefano

    29 décembre 2019

    « Il ne doit son maintien à l’Élysée qu’aux spécificités de la constitution française qui empêche de le renverser. » Là on touche au système mis en place en 1962 et à la cause de l’impossibilité de toute réforme en France depuis 40 ans: une personne ayant tous les pouvoirs, représentant 20% des électeurs, est inamovible.

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    • Charles Heyd

      30 décembre 2019

      Je suis d’accord avec vous; cependant, le « père » de cette constitution monarchique absolue a lui bien démissionné sur un référendum perdu; ce n’est effectivement pas demain la veille qu’on reverra cela; et c’est pour cela que le RIC est indispensable!
      La constitution de la Vème république ne marche qu’avec des gens de premier plan honnêtes, citez-moi un ou deux pour rire!

  • Zaïus

    26 décembre 2019

    Excellent. On se marre bien et on se prend même à rêver.

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  • Fabrice

    24 décembre 2019

    Superbe article
    Belle maestria. Bravo

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  • BrunoF

    22 décembre 2019

    Bonjour M. Noé.
    Surpris qu après vos articles, vous ne fassiez pas mention du M.O, pour un retour aux sources des civilisations. ^^. Joyeuses Fêtes

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  • Steve

    21 décembre 2019

    Bonjour M. Noé
    Un ajout peut-être: les prévisions de Margaret Thatcher sur l’avenir de l’euro, se sont toutes réalisées . Et les extrémistes qu’elle prévoyait ont franchi les portes du pouvoir.
    Et l’Etat Nation dont le Prince est un enfant, rejouant l’éternel retour de l’homme providentiel, fait appel à Casimir pour redresser la situation .

    Cordialement et joyeuses fêtes.

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  • Thierry Balet

    21 décembre 2019

    Bonjour Monsieur Noé.
    Comme j’aime l’histoire mais que je n’ai évidemment pas votre culture, ma bonne humeur journalière m’inspire à écrire un petit mot moi aussi, et bien plus simple…….
    Janvier: Comme d’habitude nous vivons pleins d’espoir, de bonnes intentions et aspirons à un avenir meilleur.
    Décembre: Nos rêves sont devenus illusions et nos espoirs envolés dans la tourmente des mensonges que nos chers médias et politiciens nous abreuvent……
    Mais tout n’est pas perdu……l’IDL reste notre meilleur traitement annuel contre le marasme ambiant.
    Bonnes fêtes à vous tous et au plaisir de vous (re)lire!

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  • Ockham

    21 décembre 2019

    Bravo. Vous prenez le risque. Vraies ou fausses, elles démontrent et enseignent beaucoup sur le jeu des vraies forces à l’œuvre dans les grandes catégories : religion, politique, économique, société et psychologie.

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  • PHILIPPE

    20 décembre 2019

    Janvier : la greve dans les transports devient totale . Les coupures de courant electriques se multiplient . Les syndicats vont gagner . Macron chasse son 1er ministre ( le fusible de la Veme republique ) et offre la retraite a 45 ans pour les postes de grande pénibilité. Lui -meme sera le 1er a en profiter car a l’issue de son mandat – 2022 – il aura pile-poil 45 ans . Et il aura démontré que le job de président c’ est très pénible . Le nouveau 1er ministre est un ancien magistrat transgenre , pacsè à un enarque intermittent du spectacle . Le Conseil des Ministres aura lieu chez Michou . L’oeuvre de Labiche  » Embrassons-nous Folleville  » devient matière obligatoire au bac .

    Fevrier : Le Brexit c’ est du concret . La GB se porte mieux . L’ Ecosse lance son réferendum sur l’independance et le SNP se plante . La GBP monte de 10%

    Mars : Salvini est mis en accusation pour sequestration d’immigrants , sur un bateau dont il avait bloqué le débarquement . Le procès aura lieu en aout quand l’attention sera distraite . Salvini prendra 15 ans de prison soit le maximum de la peine prèvue . Ceci dit la Lega l’emportera dans toutes les régions sauf au Vatican qui joue la carte mondialiste .

    Avril : Erdogan lance le blocus naval de Chypre et masse 50,000 soldats sur la ligne de separation et un million de réfugiés syriens-pakistanais-sri lankais – afghan etc….à Edirne sur la frontiére greco-turque . Son ultimatum est dirigé a Athenes-Paris-Berlin ; Ses conditions sont a) La Turquie est le seul béneficiaire de la ZEE en Mediteranée orientale . b) La Turquie rentrera en 2025 dans l’UE c) l’UE offre gracieusement a la Turquie la mise a niveau de ses infrastructures . Macron-Merkel viennent en babouches et la tete ornée d’un fez signer à Istabul l’ arrivée de la Turquie dans l’UE .
    Mai : suite a la reddition honteuse de Macron-Merkel face au chantage d’Erdogan , les elections municipales en France sont un désastre pour LREM . 15 villes de 100,000 habitants passent au RN de MLP .

    Juin : Les français s’ennuient . Sauf les retraitès a 45 ans qui ne savent plus comment occuper leur temps libre . MLP lance un mouvement de collaboration franco-turc comme au bon vieux temps de Vichy .

    Juillet : l’Iran monte son enrichissement de l’uranium a 25 % , et annonce avoir plus d’armes nuclèaires qu’il en faut pour détruire Israel, l’ Arabie saoudite , les Emirats , l’ Europe . Trump , préssé de gérer la crise lance sa perruque au sommet de l’OTAN au visage de Macron; Macron la rapporte poliment a Mélanie ; serait-ce une idylle ? La presse du coeur s’enflamme . Le moyen-orient aussi ou Bibi Netanyahu fait tirer 5 tetes nuclèeaires sur l’Iran . Macron retient Trump par le bras au moment ou Donald allait lui aussi presser le bouton nucléaire pour ne pas paraitre froussard . Macron est nominé pour le Nobel de la Paix . L’Iran jure de venger l’affront , un jour ou dans 1000 ans , comme d’ habitude .Le pétrole passe a 250$ le baril ,la circulation automobile est interdite sauf pour les ambulances . Macron met a disposition les anes du bois de Boulogne et les chevaux de la garde republicaine pour les transports les plus urgents .

    Aout : Salvini est condamné a 15 ans comme prévu . L’Iran mobilise une armée de 5 millions de fanatiques pour envahir Israel mais arrivés en Syrie , Erdogan leur dit passez par chez moi , je vous offre l’europe . Pas betes les 5 millions d’iraniens jettent leurs uniformes , reclament l’asile politique et arrivent a Berlin, Paris , Bruxelles , mais ils veulent tous aller a Londres ! Macron-Merkel leur offrent la Belgique .Le petrole passe a 400$ , la Chine a envahi Hong-Kong . Trump veut imiter encore une fois Bibi Netanyahu mais Mélanie le coince dans une porte .

    Septembre : Le $ est a 0,75 € , le petrole a 500 $ , On ne peut plus se chauffer . la circulation chevaline et en chars à boeufs est la seule autorisée. Revanche de la campagne sur la ville . Vague de migration de la moitié nord de la France vers le Sud plus chaud .On doit remettre en route les centrales nucléaires mais on a perdu les clés .

    Octobre : Erdogan exige que le turc soit la 1ere langue étrangére enseignée en europe en vue de l’ arrivée de 85 millions de turcs dans l’UE en 2025 . Faveur accordée par Macron-Merkel qui ne s’habillent plus qu’en pantalons bouffants, babouches et casaques de velours .

    Novembre : Trump perd a New York-Vermont – Rhode Island- Californie mais gagne partout ailleurs . Le petrole retombe a 100 $ puisque L’ Arabie saoudite , dégagée du peril iranien signe la paix avec Israel . Macron-Merkel divorcent de leurs epoux respectifs et s’installent en couple au Luxembourg .

    Décembre : L’Inde attaque le Pakistan , La Russie reprend l’Ukraine , la Chine attaque le Vietnam , Trump et Kim-Jong Un jouent au golf pour amorcer une détente stratégique . Kim réclame le Japon pour se calmer , Trump lui offre le Venezuela . Kim dit banco , il va leur apprendre le vrai pur et dur socialisme coréen .

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  • breizh

    20 décembre 2019

    très bon !

    pour l’Allemagne, je vois plutôt l’AfD devenir plus important que les écologistes. Toutefois, cette fin de règne de Merkel est curieuse : l’usure du pouvoir ?

    et pas sûr que les Chinois veuillent tuer leur poule aux oeufs d’or.

    Enfin, quid du monde musulman/islamique y compris en Europe ?

    sur ce, bloavez mad ar nedeleg laouen

    Répondre
  • Bebas

    20 décembre 2019

    Cher Monsieur Noe,

    1. Concernant votre livre traitant de la diplomatie de la Papaute en general et celle du Pape actuel en particulier, je salue la qualite de vos propos / explications que vous avez emis lors de votre interview a TV Libertes. Ce Pape est tres courageaux et rassembleur. Je suis afflige par les commentaires haineux des telespectateurs.

    2. Bolivie. Octobre 2020.
    Vous ecrivez “la Bolivie se remet de ses années Morales et que le pays commence à redécoller”. Je lis (soucre Wikipedia) :
    – en 2016, la Bolivie a le taux de croissance économique le plus élevé et le taux de chômage le plus faible d’Amérique du Sud. L’extrême pauvreté a chuté de 38,2 % à 16,8 % au cours de la décennie 2007-2017 et le PIB par habitant est passé de 1 182 dollars à 2 757 dollars entre 2005 et 2013.
    – les avoirs en devises étrangères et en or, dites réserves internationales nettes, détenues par la banque centrale bolivienne sont passées de 1,085 milliards de dollars dans l’année 2000 sous le gouvernement de Hugo Banzer Suárez — 80e président bolivien — à 15,282 milliards de dollars au 5 janvier 2015 sous le gouvernement du 86e président bolivien Evo Morales.
    Ce sont la des progres / des evolutions qui me paraissent notables.
    La situation economique et financiere s’est elle gravement degradee ces dernieres annees au point que vous en arriviez a parler de “redecollage” ?
    Bien cordialement.

    Répondre
    • Drifal

      20 décembre 2019

      Bebas,
      1- Ça n’est pas sérieux de votre part de prétendre que le Pape François serait rassembleur alors qu’il multiplie les provocations gauchistes les plus odieuses.
      2- La Bolivie aura surfé sur la flambée de certains cours, de même que l’Algérie néo-FLN-islamiste avait bénéficié il y a quelques années de la flambée des cours du pétrole. Rien de très pérenne, comme on le voit.

  • Bebas

    20 décembre 2019

    Cher Monsieur Noe,

    1. Concernant votre livre traitant de la diplomatie de la Papaute en general et celle du Pape actuel en particulier, je salue la qualite de vos propos / explications que vous avez emis lors de votre interview a TV Libertes. Ce Pape est tres courageaux et rassembleur. Je suis afflige par les commentaires haineux des telespectateurs.

    Bolivie. Octobre 2020.
    Vous ecrivez « la Bolivie se remet de ses années Morales et que le pays commence à redécoller ». Je lis (soucre Wikipedia) :
    – en 2016, la Bolivie a le taux de croissance économique le plus élevé et le taux de chômage le plus faible d’Amérique du Sud. L’extrême pauvreté a chuté de 38,2 % à 16,8 % au cours de la décennie 2007-2017 et le PIB par habitant est passé de 1 182 dollars à 2 757 dollars entre 2005 et 2013.
    – les avoirs en devises étrangères et en or, dites réserves internationales nettes, détenues par la banque centrale bolivienne sont passées de 1,085 milliards de dollars dans l’année 2000 sous le gouvernement de Hugo Banzer Suárez — 80e président bolivien — à 15,282 milliards de dollars au 5 janvier 2015 sous le gouvernement du 86e président bolivien Evo Morales.
    Ce sont la des progres / des evolutions qui me paraissent notables.
    La situation economique et financiere s’est elle gravement degradee dernieres annees au point que vous en arriviez a parler de « redecollage » ?
    Bien cordialement.

    Répondre
    • Jean-Baptiste Noé

      20 décembre 2019

      Merci pour votre message. Je suis ravi que cette émission vous ait plu.

      Concernant la Bolivie. Je suis d’une part très méfiant à l’égard de chiffres qui sont fournis par l’Etat, cad par l’administration au pouvoir. Qu’est-ce qui nous garantit que ces chiffes sont fiables ?

      D’autre part, Moralès a mené une classique politique de redistribution, financée par la vente de matières premières. Comme toute politique socialiste, c’est efficace dans un premier temps pour réduire la pauvreté de ceux qui ont voté pour lui. Mais ce n’est pas viable à long terme, à cause de l’endettement et de la chute du prix des matières premières.
      La situation économique de la Bolivie est donc très fragile.

  • Pierre 82

    20 décembre 2019

    Pourquoi pas? Mais pas en un an. Peut-être dix ans pour arriver à ça. Ou pas, d’ailleurs.
    On pourrait tout aussi bien imaginer l’instauration de la république populaire et démocratique de France, 6ème république chère à Mélenchon…
    J’arrête les prédictions, c’est un exercice pour lequel je suis assez médiocre…
    Joyeux Noël!

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