29 juin, 2025

Qu’est-ce que le Libéralisme?

 

  Prologue: Les organisateurs de la réunion du sommet des Libertés nous avaient invités à y participer, invitation que nous avions refusé. Pourquoi ? Parce que tous ces gens, tels Iznogoud, veulent simplement être calife à la place du calife. Ces politiques professionnels n’ont toujours  pas compris que, pour le peuple, la démocratie représentative est devenue une farce dont ce même peuple espère qu’elle ne terminera pas dans le sang.

Comme le disait Einstein, penser que ceux qui ont créé un problème  vont le résoudre est la forme la plus extrême de la bêtise. Le but d’un homme qui serait élu à la Magistrature suprême  et aimerait la France ne peut donc être que de rendre la parole au Souverain, le peuple. La seule solution à nos problèmes est de mettre l’Etat Français sous le contrôle effectif des citoyens, ce qui ne s’est jamais produit et qui implique que notre pays retrouve d’abord ses souverainetés juridiques diplomatiques, militaires et monétaires. Celui qui dit que l’on pourra trouver des solutions tant que nous restons dans l’Europe Institutionnel telle qu’elle fonctionne aujourd’hui ou ment, ou est idiot ou les deux à la fois. Tant que la Droite et la Gauche n’auront pas compris que les solutions sont dans la subsidiarité et la démocratie directe, elles continueront à se ridiculiser élection après élection, ce qui se voit dans une participation électorale qui ne cesse de s’effondrer. Et le Liban nous donne une excellente indication  de ce que sera notre futur si  la soi-disant droite à comme seul but de rechercher un « Iznogoud « de droite » qui sera capable de battre un Iznogoud de gauche. Cette perspective fait naître en moi une envie irrépressible d’ouvrir la fameuse boite à claques

 

 

 

J’ai eu 80 ans, l’âge où les ombres s’allongent sur le sol, et de temps en temps je me pose la question : « Mais pourquoi est ce aussi difficile d’être Libéral en France ?Qui peut aussi se traduire par « Mais qu’est que j’ai été faire dans cette galère ? »  Voici ce qui pour moi est un début de réponse à ces étranges questions.

Tout d’abord, le Libéralisme est une Philosophie du DROIT et non pas du tout une série de recettes économiques. Des principes Juridiques ont émergé au cours du XVII et XVIII siècles, ont été appliqué aux Etats-Unis et en Grande Bretagne et à la stupéfaction générale ont amené d’abord au décollage économique de ces deux pays, puis ensuite de tous les autres pays qui ont suivi leur exemple. Le Libéralisme n’a donc rien à voir avec l’économie, tout à voir avec le Droit.

L’application des principes juridiques du Libéralisme amènent à la croissance économique, mais c’est une conséquence heureuse et non recherchée.  Ces principes Juridiques  définissent  d’un coté les relations des individus entre eux  et de l’autre la relation entre ceux ci et l’entité à qui ils ont librement délégué le monopole de la violence légale, je veux dire l’Etat. Le principe fondamental du Libéralisme est donc que le Droit régit TOUT et est supérieure à TOUT. Dans un monde organisé selon une philosophie libérale, le DROIT est le cœur même du système ainsi qu’on le voit aux USA où le Président lors de son intronisation jure de  respecter la Constitution des Etats-Unis, cette Constitution étant, comme chacun le sait, la clef de voute de tout le système juridique, légal et économique aux USA. Et cette Constitution est inchangée depuis son origine, à l’exception de quelques amendements, dont le plus célèbre reste le premier « Le Congrès des Etats-Unis ne fera pas de Loi pour limiter la Liberté d’expression », ce qui bien sur interdit par exemple toutes les stupides lois mémorielles dont nous souffrons dans notre pays. Or dans le  subconscient des Français, RIEN ne peut être supérieure à l’Etat Et donc nous ne pouvons avoir aucune stabilité juridique puisque chaque changement dans l’Etat amène avec lui  des changements dans le Droit.

Depuis que les Etats – Unis existent, nous avons eu le bonheur d’avoir cinq Constitutions Républicaines, deux ou trois Monarchies, un ou deux Empires, et quelques régimes indéterminés  tels le Consulat ou Vichy.  Et tous les agents de l’Etat qui avaient jure fidélité à la Constitution précédente  n’ont jamais eu aucun problème à continuer à servir quand bien même la  Constitution aurait changé  puisque l’Etat et ses serviteurs restaient en place. En France, l’Etat est pérenne, les Constitutions et donc le Droit- tout à fait transitoires. Dans un monde Libéral, le Droit est supérieur à l’Etat.  Et  donc pour moi,  être Liberal, c’est vouloir ramener l’Etat sous le contrôle du Droit. Et c’est là  où les problèmes commencent, bien sur.

 

Car qui vais je trouver sur mon chemin dans cet effort ? A peu prés tout le monde…

 

D’abord et avant tout ceux que j’appelle les « Bonapartistes ». Loin de vouloir un Etat neutre et soumis au Droit, ils veulent un Etat « fort », c’est à  dire  soumettant le Droit  à la volonté d’ un  « chef » qui prendrait le contrôle de l’Etat  et le dirigerait en fonction de l’Intérêt général qu’il serait bien sur seul à  même de déterminer.

La Constitution de la V eme est organisé selon ces principes. On en voit les résultats heureux tous le jours. Un libéral ne peut pas être d’accord avec de telles inepties et le vrai adversaire de tout Libéral est, et à toujours été les Bonapartistes, Gaullistes, Chiraquiens et autres Sarkozystes. Les Bonapartistes pensent qu’un Etat fort rendra la France forte et tant pis si les citoyens sont faibles et n’ont guère de droits… –

Un libéral pense que des citoyens forts font une Nation forte, la contradiction est donc totale. Cette forme d’Etat qui a eu (peut être) son utilité dans le passé, pour reconstruire la France après 1945 par exemple est aujourd’hui complètement obsolète, compte tenu de l’évolution vers une économie de la connaissance.

Viennent ensuite les Socialistes, tout empêtrés dans leur rêve de justice sociale centrée non pas autour de la notion de Liberté, mais autour de celle d’Egalité. Pour eux le but est de prendre le contrôle de l’appareil d’Etat pour assurer par la force une redistribution équitable (à  leurs yeux), des ressources .Et si cela les amène à violer le Droit, tant pis. On le changera (cf. Inconstitutionnalité récente de l’impôt confiscatoire au dessus de 75%). Fondamentalement, ils pensent que le Droit est fonction de la majorité du moment  comme l’inénarrable monsieur Laignel en 1981 et leur cri de guerre reste « Vous avez juridiquement tort puisque vous êtes politiquement minoritaire ».

Voila qui  revient à fonder le Droit sur la Loi Majoritaire du moment,  ce qui est une incroyable erreur conceptuelle. Le Droit a son fondement dans l’Individu  et non pas dans la Majorité. Fonder le Droit sur une erreur intellectuelle amène TOUJOURS à un appauvrissement généralisé et c’est bien sur ce qui est en train d’arriver en France en ce moment (voir la Parabole de Vignerons et du Maitre de la Vigne dans les Evangiles, pour plus d’explications)

-Suivent  les « intellectuels Français » et autres « oints du Seigneur » locaux qui tous unanimement détestent le Libéralisme puisque dans un régime Liberal leurs voix ne vaudraient ni plus ni moins que celle d’un charpentier ou plombier zingueur. Comme le disait le regretté Raymond  Boudon, « Les intellectuels en France détestent le Libéralisme parce que dans un régime Liberal, ils seraient payés en fonction de leur valeur’.

Je ne sais pas pourquoi, je pense immédiatement au CNRS…mais d’autres noms me viendraient assez facilement à l’esprit. Le but du Libéralisme est donc simplement de rétablir le contrôle de l’Etat par le Droit. Et ce rétablissement aurait des conséquences nombreuses et heureuses.

Hélas, je ne pense pas  que les choses vont beaucoup bouger de mon vivant, ni que j’aurai une grande influence, mais cela ne n’importe guère.

Ce qui compte c’est de porter le flambeau, quelqu’un d’autre le relèvera un jour. Apres tout, il n’est pas honteux d’échouer là où Montesquieu, Benjamin Constant, Tocqueville, Bastiat, Raymond Aron, Jouvenel, Revel et tant d’autres ont échoué avant moi.

Et comme le disait un grand Français, Pierre de Coubertin « L’important dans la vie ce n’est pas le triomphe mais le combat « 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

43 Commentaires

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  • pythagore

    6 juillet 2025

    peuple souverain avec 20 % des adultes analphabètes ?
    il faut un permis pour conduire , pour chasser , … et ainsi de suite sauf pour voter … bientôt il faudra un code couleur sur les bulletins de vote pour remplacer les mots … nous nous sommes effondrés et c’est voulu.
    le suffrage universel c’est à dire le vote en fonction de l’intérêt général n’existe plus ( il n’a jamais existé) seul existe le vote catégoriel en fonction des intérêts particuliers ou corporatistes … et cela mènera forcement à l’affrontement.

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    • Luc

      14 juillet 2025

      Oui c’est vrai sans parler qu’on a importé certaines populations en europe qui votent de facon tribale, cad pour leur tribu , leur communauté ou religion (au dessus de toute autre consideration). C’est d’ailleurs un devoyement de la demcoratie
      Comme le liberalisme, la democratie ne signifie pas faire n’importe quoi n’importe comment, comme accorder le droit de vote ou des aides sociales a des etrangers.
      Ces gens sont incompatbiles avec la notion de democratie liberale (meme sociale ) telle qu’on la connait en occident. Par ailleurs le peuple francais est parait il souverain mais le resultat de certains referendums a ete passé sous le tapis

  • Didier Bronselaer

    3 juillet 2025

    Merci pour cet article, je suis tout à fait d’accord avec vous ! J’ai 68 ans, suis Wallon (région qui est ruinée par 40 ans de socialisme absolu jusque récemment) et suis convaincu que le peuple doit être souverain, que le referendum (dixit en Suisse) doit constituer un droit, être inscrit dans la constitution. Je ne me suis jamais senti aussi attaqué dans ma liberté d’exister librement. Bien à vous! Didier Bronselaer

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  • Pascal

    2 juillet 2025

    Monsieur Gave, c’est un triste constat, mais heureusement la planète est grande, aussi comme disait Florent Pagny en quittant la France, ils ne m’enlèveront pas ma liberté de pensée.

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  • Luc

    2 juillet 2025

    parler de liberalisme dans un pays communiste comme la France, c’est un peu precher dans le desert non ?
    quand allez vous virer des fonctionnaires comme trump le fait et mettre un peu d’ordre (car l’argent public c’est aussi l’argent de certains francais) mais en France aux dernieres nouvelles la gabegie prend toujours plus d’ampleur

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  • Freeman

    1 juillet 2025

    Il n’existe pas d’autre forme de démocratie réelle que la démocratie directe

    Répondre
    • fred

      3 juillet 2025

      …chez Manu, ça s’appelle le « LBD » 😀

    • Nis

      6 juillet 2025

      La démocratie directe, c’est l’oppression des minorités par les majorités

    • Nis

      6 juillet 2025

      La démocratie directe, c’est aussi l’oppression des minorités par les majorités

  • Mathieu

    1 juillet 2025

    Merci pour ce texte.
    Charles, vous êtes une des boussoles du vrai libéralisme en France.
    C’est dommage que vous n’ayez pas pu aller à ce sommet, et dire tout ça 🙂 !
    C’était ni plus, ni moins, jeter un cocktail Molotov, avec panache, au milieu de tout ces libéraux de circonstance !
    Mathieu

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  • Audois

    1 juillet 2025

    Bien, bien; Vive l’état de droit c’est-à-dire l’Etat soumis au Droit. Mais cela laisse entier la question clé : qui décide et par quels moyens de droit les nécessaires évolutions du droit. Les USA ont su voter 27 amendements à leur Constitution. Elle n’est donc pas figée, loin s’en faut.

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  • Benoît

    1 juillet 2025

    Je suis Charles GAVE depuis plus de 10 ans maintenant, ayant assisté avec Claude Reichman qui l’avait invité à une conférence à Paris. Sur le sujet du libéralisme, il n’a pas varié d’un iota. C’est ce qui m’a permis de gratter un peu, et m’a fait changé ma vision des choses. Oui, je suis un libéral, mais un libéral anarcap à tendance minarchiste. Alors, lorsque j’entends parler d’ ultralibéralisme ou de turbolibéralisme, ça me fait doucement rigoler, en pensant que les gens qui sortent ces anathèmes ne connaissent absolument pas ce dont ils parlent. C’est devenu un véritable foutoir idéologique ce pays.

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  • Louis

    1 juillet 2025

    J’ai sans doute beaucoup à approfondir pour bien comprendre le libéralisme.
    « le Droit régit TOUT et est supérieure (sic) à TOUT » -> C’est peut-être un hyperbole volontaire, mais je vois plusieurs problèmes. D’une part, si l’on admet l’existence de Dieu (ou au moins d’un « être Suprême » comme les francs-maçons qui ont écrit la Constitution étasunienne), alors Dieu est bien sûr au-dessus du droit, et le droit à sa source en Dieu. Cf. la déclaration d’Indépendance : « they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness.” .
    Le droit naturel issu de l’ordonnancement divin du monde serait donc bien immuable et intangible, et il reviendrait à l’organisaiton sociale quelle qu’elle soit de le respecter.

    Ceci étant posé, quand on parle de « Droit », on fait couramment référence à quelque chose qui va bien au-delà de la formalisation du droit naturel imprescriptible. Ce qui peut mener à divers abus (en tout cas, il me semble que ce sont des abus, je ne sais pas ce que vous en pensez), ou instrumentalisations : gouvernement des juges, prétexte de l’état de droit pour aller justement contre la volonté populaire, etc.

    Plein de questions donc: qui crée (ou en tout cas, transcrit) le Droit, qui en est le garant, d’où procède la légitimité du Droit…
    Pour cette dernière question, vous écrivez : « Le Droit a son fondement dans l’Individu et non pas dans la Majorité ». Dans ce cas, je ne suis pas sûr de quoi il s’agit: du droit naturel mentionné ci-dessus? Ou bien d’autre chose ?
    Chaque individu a-t-il son propre « Droit » ? Ou bien cela signifie-t-il plutôt que le Droit à vocation à protéger l’Individu (sous-entendu : contre l’État) ?
    Mais doit-il s’y limiter ?

    Plus de questions soulevées par cet article que de réponses à vrai dire. Si jamais vous avez l’occasion de préciser votre pensée, je suis preneur.

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  • tom

    1 juillet 2025

    En gors de ce aque je comprends le plus gros problème reste l’ego des gens…

    Répondre
    • Antoine

      2 juillet 2025

      et l orthographe

  • Patrice Pimoulle

    1 juillet 2025

    L’ histoire institutionnelle de la France est en realite beaucoup plus simple et constante qu’en apparence. Il n’y a pas de « solution de continuite entre la Restauration (1815-1830) et lq IIIe Republque 1870-1945). C’est la Restauration qui a introduit la responsabilite ministerielle. C’est le parti royaliste qui a ecrit les lois constitutionelles de 1875, demeurees theoriquement en viqueur jusqu’au referendum d’octobre 1945 qui a decide que l’assemblee elue serait constituante.

    Les organisations administratives et jucdiciairesissues de la Constitution de l’An VIII (1800) sont restees inchangees jusqu’au « changement » de 1981.

    La soumission au droitm c;est-a-dire, en France, a la loi, « Expression de la volonte generale », etait parfaitement organisee. L’administration etait sounise au controle de legalite par le controle du Conseild’Etat, de memela jstice par le controle de la Cour se cassation. Le pouvoir legislatif soumis au controle des citoyens par la dissolution.

    Les erreurs furent l’abolition de la dissolution en 1877, qui a desequilibre le regime, d’ou sa transformation en regime d’assemblee, le fameux « regime des partis contre lequel s’est insurge le celebre general de Gaulle, et les regimes bonapartistes (les Cent Jours, qui nous ont valu Waterloo er 2 ans d’occupationm le Second Empire auquel nous debons Desan et l’annexion, et le discours de Bayeux, auquel nous devons Chirac et Mitterrand Sarkozy … etc…

    Au-dela, c’est la notion meme de Republique qui est atteinte.

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  • Patrice Pimoulle

    1 juillet 2025

    En realite la France n’a jamais eu une diplomatie independante de « l’anglosphere ». Cette tradition remonte a la Restauration, Louis XVIII et Talleyrand. Le premier traite franco-anglais date du 3 janvier 1815, (six mois avant Waterloo!). En 1913, Poincare disait qu’il n’avait ete aussi facile d’accorder les cabinets de Londres et de Paris. Le flottement dans les relations franco-anglaises n’apparait qu’en 1935 avec le traite naval anglo-allemand. En ce sens l’Angleterre partage le responsabilite de la defaire de 1940, Quant a Munichm c’est une initiarive d’oroginr americaine. et c’est parce que les Etats-Unis ont rejete un nouveau Munich en septembre 1939 que lq guerre a finalement eu lieu. Hitler n’y a rien compris.

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  • Véronique GANTIER

    30 juin 2025

    Bravo pour ce magistral résumé de ce qu’est le libéralisme, inexistant en France.Meme nos souverainistes ne jurent que par l etat,tout pour l état,rien sans l etat. Leur logiciel est bloqué sur cette vision et Bastiat leur est inconnu.Il y a du travail sur la planche pour insuffler un petit vent de libéralisme sur ce pays,peuple et élus sont trop friands de l intervention étatique.

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  • Louis Rodrigue

    30 juin 2025

    Ça me rappelle les deux lois de Maybury, qui résument un peu ce texte… de son livre : Whatever happened to Justice. Un ancien militaire qui se demandait ce qu’il était vraiment aller faire au Vietnam. Il écrit regoulierement dans son newsletter, Early Warning Report, tout ce qui touche la liberté individuelle, la démocratie, etc.

    Voici ses deux lois :

    Les 2 lois de Richard Maybury (aussi appelées les lois de la liberté)
    1. Do all you have agreed to do.
    👉 Fais tout ce que tu as promis de faire.
    (Loi des contrats — fondement de la confiance et du commerce)
    2. Do not encroach on other persons or their property.
    👉 N’empiète pas sur les autres personnes ni sur leurs biens.
    (Loi de non-agression — fondement du respect des droits)

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  • Fabrizio Frigerio

    30 juin 2025

    Comme vous l’écrivez, le libéralisme est une philosophie du droit et les solutions sont dans la subsidiarité et la démocratie directe. Ayant fait il y a désormais longtemps un DES en histoire des doctrines juridiques et politiques et ayant été le dernier assistant de Denis de Rougemont (un vrai libéral) je ne peux que partager ce que vous dites dans toutes vos interventions sur ce site, je vous félicite,.

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  • Ravoux

    30 juin 2025

    Comme cest bien dit et clairement explicité ! Pour l’heure seul l’UPR se rapproche de la définition car il veut au moins sortir du piège europe, euro, ôtant ce qui serait déjà un pas décisif pour retrouver un peu despoir.

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    • Patrice Pimoulle

      1 juillet 2025

      L’UPR a raison; la France n’etant pas situee en Europe n’ayant aucun rapport avec l’empire d’occident ni aucun acces a l’Atlantique, elle doit sortir de l’Europe, de l’occident, et de l;Atlantique. l’UPR a encore raison sur la mannaie; L’Eternel ayant assigne a la France une industrie moins competitive que celle de l’Allemagne. il est necessaire de pouvoir devaluer pour retablir l’equilibre. C’est d’ailleurs pour cette raison que les autibus parisiens. Mercedes ou MAN, sont fabriques en Allemagne.

  • Jjean-Pierre FY

    30 juin 2025

    Bonjour est merci pour ce texte brillant que beaucoup d’incultes vont avoir du mal à décrypter.
    Le mot évidence ne doit plus exciter, j’en ai peur !!
    Bonne journée à vous
    Jean-Pierre FY

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    30 juin 2025

    La souverainete est un autre sujet; la souverainete n’est pas une fin en soi, elle doit permettre de « determiner la politique de la nation »; et c’est a ce moment qu’qpparaissent les questions de fond. Que cela plaise ou non, la Franc e est un pays 1/ europeen, 2/ occidental, tant au point de vue geographique qu’historique, et 3/ atlantique; La France a donc necessairement une politique europeenne, occidentale, et atlantique. Vient alors la question des moyens. « l’ensemble des possessions francaises se trouve compris dans le ryon d’action de la marine de Sa Majeste », disait-on a Londres en 1898 et que pesent, en 1935, les 40 millions de Francais face aux 80 milllions d’Allemands?  » Tel etait le probleme.

    De meme, s’agissant de la souverainete monetaire’ du temps de l’etalon-or. le pouvoir monetaire se trouvait a Londres; en 1945. il se trouvait a Washington.

    Le vrai problrmr est qu’q la suite de la guerre du Vietnam les Etats-Unis se sont trouves en faillite et qu’ils ont alors pratique la fuite en avant avec les globalistes et les neo-cons. Comme dirait Fernand Reynaud, « ca eut paye ». Mais en Ukraine, » ca (ne) paye plus »

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    30 juin 2025

    Tout d’abord, quelques reflexions, en vrac.
    Certes, la democratie representative est devenue une farce, mais alorsm qui sont donc et ou se trouvent ceux qui ont cree le probleme?
    Ensuite, la notion de magistrature supreme est incompatible avec le liberalisme. « C’est en ma presonne seule que reside la puissance souveraine; c’est a moi seul qu’appartient le pouvoir legislarif. c’est de moi seul que les officiers de mes cours tiennent leur justice et leur autorite ». Tout y est: le legislatif. le judiciaire et l’executif. nous somme le 3 mars 1766. Alors la « magistrature supreme », c’est non.
    Or des 1789, 23 ans plus tard, a l’ouverture des Etats Generaux, le roi Louis XVI emploie pour la 1ere fois l’expression « Assemblee nationale »; on connait la suite; on y est encore.Le roi Louis XVIII y a ajoute la responsabilite ministerielle (Declaration de St Ouen, 1814) et la solidarite ministerielle (Declaration de Cambrai, 1815). Le gouvernement representatif et don corollaire, la responsabilite ne sont pas une invention recente. En 1940 encore le President de la Republiquem chef de l’Etat, redusait d’entendre le chf d’etat-major des armees en dehors de la presence du ministre responsable. C’est cela la democratie. On a oublie qu’il n’y a pas d’autorite sans responsabilite; tout notre systeme consiste a mettre l’autorite a l’abri de la resonsabilite; Le peuple s’en est apercu. C’est pourquoi il rdfuse de participer a le farce,

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  • Mandat•taire

    30 juin 2025

    Qui est John GALT?

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  • SAAS Richard

    30 juin 2025

    Bonjour Charles GAVE , je suis aussi un jeune homme de 85 printemps , j’ai beaucoup d’intérêts pour la lecture de vos commentaires et je suis avec autant d’intérêts la géopolitique mondiale …Israel est au bout du chemin , Netanyahou est fini, l’iran soutenu par ses nouveaux alliés va se placer favorablement , la région va subir des changements radicaux dans les années qui viennent. Je pense que nous le vivrons , si Dieu le veut …..Trump, la Chine, la Russie , l’Inde , tout ce met en place pour remuer l’ordre mondial….. —en attendant ou va la France …….???
    Quelle époque.—-. La Suisse en cas de besoin ……serait heureuse de vous accueillir …moi aussi

    Répondre
    • fred

      3 juillet 2025

      >ou va la France …….???
      La question est récurrente mais il faut la dépasser. La France, la Nation, entité supérieure qui existe toujours mais qu’il convient de remettre dans les esprits, ira ou chaque français décidera d’agir…ou de tourner la tête en attendant « un candidat », « une liste »…qui ne viendra jamais ou qui sera dévoyé. La France est seule ; son peuple est livré à lui-même et entre les deux, tous est à reconstruire. Les dégâts sont considérables mais il est encore temps d’agir. Nous avons d’immenses façades maritimes, encore quelques belles entreprises, des Charles Gaves qui nous guident, à nous de remettre l’Excellence et deux milles ans d’histoire au gout du jour…

  • Florence

    30 juin 2025

    Quel plaisir de vous lire. La plume est aussi affûtée que l’intelligence. La prochaine fois, s’il vous plaiî, faites-leur la grâce de votre présence. Vous le disiez vous-même, les disciples du Christ ont tant de fois montré leur bêtise et leur incompréhension. Jusqu’à la Pentecôte. Je suis sûre que votre parole en convertira plus d’un.

    Répondre
  • Ravier

    30 juin 2025

    Excellent! Merci. Réalisme et honnêteté sont les deux clés de l’efficacité.

    Répondre
  • Marc Amblard

    30 juin 2025

    Comme dirait l’autre, « à l’égalité dans la servitude, je préfère la liberté dans l’inégalité »…

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  • Stioui

    30 juin 2025

    Oui. À encadrer et diffuser…mais corriger les fautes d’orthographe avant !!!!!!!!

    Répondre
    • Rob

      30 juin 2025

      Oui et en particulier les accords de participe passé !

    • Sprikritik

      2 juillet 2025

      Et aussi les usages aléatoires de la majuscule quand il s’agit d’un adjectif épithète ou attribut

  • J.Galt

    30 juin 2025

    Peut être auriez vous du faire une Milei à Davos: Accepter l’invitation puis mettre ces bienfaiteurs de l’humanité devant leurs contradictions… Il y aura d’autres opportunités, le temps ne va pas arranger les choses.

    Répondre
  • Claude de Langle

    30 juin 2025

    Les définitions, analyses et prise de position sont remarquables… vous confirmez la perte de culture et de courage de nos dirigeants qui s’accrochent à leur pouvoir en occultant le bien commun. Sont ils conscients de leur dérive autoritaire, source de révolte?
    Acceptez cher Monsieur nos félicitations et encouragements

    Répondre
  • Jean

    30 juin 2025

    Excellent, exceptionnel.. je vais l’étudier.

    Répondre
  • Jean-Marc

    30 juin 2025

    Peut-être qu’une prise de contrôle par le FMI serait une des solutions pour virer tous ces incompétents (même si ce n’est pas souhaitable en matière de libéralisme) ?

    Répondre
  • Rob

    30 juin 2025

    Probablement le papier le plus extraordinaire que vous ayez écrit ! A diffuser partout, à imprimer et même à encadrer et à afficher partout…

    Répondre
  • Jean-Christophe S.

    29 juin 2025

    Merci pour cet excellent (bien que pessimiste) constat. J’aurais juste une petite nuance d’appreciation : le peuple ne peut être un ‘souverain’ éclairé que dans une nation relativement homogène et prospère. Quand il n’y a plus de prospérité, le danger est grand que la majorité vote avec enthousiasme le dépouillement ‘legal’ des minorités de ‘riches’.
    On l’a vu dans la plupart des révolutions. Et quand il n’y a même plus d’homogénéité ethnique et culturelle -ce à quoi l’alliance ploutocrato-socialiste au pouvoir depuis 50 ans s’est employé avec beaucoup de ‘succes’- les chances de trouver des majorités d’intérêt s’effondrent. Essayez de faire voter par référendum la réduction du train de vie de l’etat et des aides sociales, comme les retraites, et je ne doute pas du résultat…
    Le socialisme, c’est la tendance naturelle de chacun d’essayer de vivre aux frais de la communauté. On trouvera toujours des majorités pour cela. Seule la faillite y met un terme. C’est d’ailleurs le plan de ceux qui nous gouvernent: fragmenter les oppositions ‘populaires’ puis – au final – créer le chaos pour s’imposer comme le porteur de l’ordre… Bref, la démocratie est un miracle permanent qui ne s’applique pas à toutes les situations, et je crains que nous ayons dépassé le point de non-retour… Espérons que le chaos ne sera pas trop violent, et qu’il en sortira un Millei ou un Trump plutôt qu’un Mélanchon. Au vu de la démographie ‘francaise’, je n’y crois plus trop, même si l’espoir est toujours un risque à prendre.
    Ce que je retiens surtout de votre excellent article, c’est que le secret ne réside pas dans la démocratie, mais dans l’individu. Protéger l’individu de la majorité : dans le contexte actuel, voilà la priorité à mon sens. On en revient la à votre insistance bienvenue sur le droit. Avec Van der Leyen, Macron et Ferrand aux commandes, inutile de souligner que je ne suis pas confiant….

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    • Patrice Pimoulle

      2 juillet 2025

      Moralement, vous ne pouvez pas postuller que le peuple serait abruti. Le seul moyen dont on dispose se trouve dans dans le doublement des procedures. A cote de l’Assemblee nationale elue au suffrage direct, il y a un Senat elu au suffrage indirect. le president de la Republique peut demander une :seconde lecture ».. ensuite. il dispose de la dissolution, Tout ceci fait beaucoup de filtres et de precautions, en definitive.

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