13 mai, 2019

Les aventures de deux naïfs en terre politique.

 

Avant-propos : Il existe dans les médias main stream et dans les collectifs militants, un narratif de mes relations et de celles d’Emmanuelle avec monsieur Dupont-Aignan qui ne correspond en rien à la réalité. J’ai donc pensé que donner notre version des choses pouvait être utile, surtout en cette période de réflexion politique. C’est ce que je vais faire dans les lignes qui suivent. J’espére ne pas avoir à y revenir.

 

Au printemps 2017, Emmanuelle, ma fille, et moi étions bien tranquilles dans notre cher Institut des Libertés, au 33 rue du Ranelagh à Paris.

Arrive le deuxième tour des élections présidentielle ou un homme «de droite », Nicolas Dupont-Aignan annonce qu’il soutient madame Le Pen. Je commets un papier dans l’IDL, citant Soljenitsyne qui disait que de temps en temps un rocher tombait dans le fleuve de l’Histoire et en détournait le cours et nous passons à autre chose.

Arrive l’automne, mon téléphone sonne et monsieur Dupont-Aignan est à l’autre bout du fil et me remercie pour mon papier. Je l’invite à déjeuner pour mieux le connaitre. Et, ce déjeuner est suivi de nombreuses réunions de travail, auxquelles Emmanuelle ne participe pas et où NDA m’expose ses ambitions et ses contraintes.

  • Ses ambitions : Créer un rassemblement de toutes les bonnes volontés à droite qui ne se reconnaissent ni dans le FN ni dans les Républicains, sans cependant exclure ou l’un ou l’autre et, à cet effet, il a créé une entité assez large qu’il a appelé « les Amoureux de la France » et auquel des personnalités comme Emmanuelle Ménard et Jean-Frédéric Poisson se sont agrégées.
  • Ses contraintes : elles sont principalement financières.

Cette démarche me paraissant intéressante, je demande à Emmanuelle de participer à l’avenir à nos discussions. Après tout, elle est sortie lauréate du barreau de Paris et est diplômée de l’une des meilleures écoles de droit des USA (Duke L.L.M), a travaillé dans des grands cabinets d’avocats d’affaires à Paris, a été directrice de collection chez un éditeur et a créé la structure juridique de l’IDL dont elle assure la marche depuis sept ans.

Et les vraies négociations commencent…

Le premier besoin des amoureux de la France est d’avoir des bureaux fixes, les équipes se réunissant jusque-là dans des cafés. Des bureaux sont trouvés et mon boulot est de réunir un tour de table qui achètera ces bureaux et les louera à DLF. Chose faite assez rapidement et ce tour de table est encore à ce jour propriétaire des locaux au travers d’une SCI constituée à cet effet. A ma connaissance, DLF occupe toujours les locaux, rue de Dantzig.

Vient la deuxième étape qui concerne le financement de la campagne électorale à venir. Monsieur Dupont-Aignan me fait savoir qu’il a besoin que je prête à sa campagne 2 millions d’euros et comme j’avais vendu ma maison à Hong-Kong, il se trouvait que j’avais cette somme à ma disposition. Je lui en garantis le versement et fin Décembre 2018, le virement a lieu…

Séduit par les compétences et la personnalité d’Emmanuelle, monsieur Dupont-Aignan lui propose de figurer sur les listes, en sixième position, position éligible à condition que la liste fasse nettement plus de 5 % des voix. Je suis candidat à la quarante troisième place, condition requise pour que je puisse prêter les sommes nécessaires à la campagne…

Emmanuelle hésite beaucoup et finit par accepter, et en bon petit soldat qu’elle est, commence à faire le tour des fédérations en province, ce qui l’amène à être invitée dans pas mal de media et ses interventions semblent susciter un intérêt certain, si j’en juge par le nombre de gens qui se mettent à la suivre sur les réseaux sociaux (You tube, Twitter). Ceci se fait par des prises de contact des journalistes en direct ; à aucun moment, les équipes de Monsieur Dupont-Aignan n’ont proposé de formation ou demandé à prendre en main les réseaux sociaux de ce qui devait être, une future cadre du parti.

Et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, la liste enregistrant dans les différents sondages entre 7 % et 9 %. (Nous sommes en Décembre)

Et en février, le ciel nous tombe sur la tête.

Une journaliste de l’Opinion, journal que personne ne lit et qui ne vit que grâce aux subventions étatiques, nous est envoyée par le service de presse de la liste. Emmanuelle l’accueille fort aimablement . L’article qui suit est assassin, nous accusant ni plus ni moins que d’être antisémites, entre autres élégances, le tir étant très large, ce qui est tout simplement grotesque pour quiconque nous connait (ie : j’ai une belle fille Juive).

Quand cet article sort, Emmanuelle est alors en déplacement en Ardèche pour la campagne. Monsieur Dupont-Aignan l’appelle alors pour lui demander de répondre à une journaliste de mediapart, à un journaliste de libération et fini par la journaliste de L’AFP qui fera une dépêche ceci entrainant inéluctablement une reprise par moults autres médias. Nous sommes le jeudi de la première semaine.

Le lundi, Emmanuelle charge Maitre Malka, l’avocat de la Licra de la défense de ses intérêts et je demande à Maitre Goldnaldel de s’occuper des miens. L’article de l’AFP est alors repris par le journal Israélien « Le Times of Israël » qui, et, c’est tout à son honneur, il y a quelques semaines a publié des excuses officielles pour avoir propagé une fausse information.

De même, le magazine Causeur vole à notre secours et Elisabeth Levy y publie un article prenant notre défense. Mais la machine, bien nourrie à la source, s’est emballée, le coup est parti, le mardi dans l’émission de Patrick Cohen, Monsieur Orsena fera un couplet fort touchant sur « les heures les plus noires de notre histoire et ces gens là » (NDLR : Le lecteur averti notera que l’on entendait beaucoup moins Monsieur Orsena sur l’antisémitisme  quand il était au cabinet de Dumas). Soit.

 

Parallément, sur les réseaux sociaux, un étrange personnage que nous pensons (conditionnel) être un groupe de journaliste sur la forme de la ligue du LOL, reprend des anciens tweets en réponse de ma fille qui, pris dans leurs contextes n’ont absolument rien de choquant mais qui sorti de leurs cadres de réponses et épinglés comme tels deviennent tout à coup visiblement, une source d’émois. Jugez-en.

 

  1. En réponse à un article du Monde qui parlait d’IA, et du fait qu’il y avait « trop de blancs », Emmanuelle répondit « A ce compte là, il y a trop de noirs dans la course de 100 M, qu’est-ce qu’on fait ». Ceci s’appelle un raisonnement par l’absurde.
  2. Au sortir d’un colloque de Marie- Anne Frison Roche sur la liberté d’expression en France et son domaine d’application, Emmanuelle rappelait comme son ancienne professeure le faisait que ces arrêts avaient consacré la possibilité pour les juges du fond d’intervenir directement en sanctionnant financièrement le négationnisme en ce que les juges avaient reconnus que l’historien avait « manqué à son devoir de professionnel« . En cela, elle en concluait que les Lois Gayssot n’étaient pas utiles et que les juges du fond pouvaient assurer le combat contre le négationnisme. Vision qu’elle partage avec Simone Veil.

 

Jeudi matin, l’avocat d’Emmanuelle la contacte car le journaliste du Quotidien l’informe du sujet qui sera fait sur Charles Gave et Emmanuelle Gave. Nous avions le choix de participer ou pas. Emmanuelle s’y rend. Pourquoi ?

Tout simplement pour arrêter la curée car la messe était dite et nous le savions depuis le dimanche d’avant. Dans cet interview, le journaliste sort alors une vieille conversation Facebook cette fois. Il y a 14 ans, Emmanuelle avait embauché une jeune algérienne pour s’occuper de ses deux filles. Celle-ci se présente au bout de quelques semaines à l’école pour aller chercher les petites en burka, ce qui était interdit par le règlement de l’école qui précise que ceux qui doivent venir chercher les enfants soient reconnaissables.

Elle doit s’en séparer et écrit sur  alors sur Facebook philosophiquement à une amie « C’est plus facile de travailler avec une Philippine qu’avec une musulmane. Il existe moins de risques que la jeune nounou se fanatise auprès d’un mauvais contact». Emotion dans la classe jacâssière ou réflexion contre l’intégrisme religieux est forcement assimilé au racisme. Aucune surprise.

Dans le même temps, le Jeudi matin, je passe au bureau à 11h du matin, NDA voulant me voir.

Très ému, il m’annonce qu’il doit virer Emmanuelle de la liste.

Je lui fais remarquer que dans ce cas de figure, il y a une sortie par le haut et une sortie par le bas.

La sortie par le haut serait de faire un mouvement à la Cyrano de Bergerac pour dire à la presse et à ceux qui avaient organisé cette immonde campagne qu’ils pouvaient aller se faire voir et que dans ce cas, il ferait un triomphe. Un homme d’honneur ne fuit pas quand ses hommes sont attaqués.

La sortie par le bas était de l’exclure, ce qui confirmerait les allégations infamantes des media sur Emmanuelle, auquel cas il était foutu.

Nous nous séparons et le communiqué tombe le même soir. Il avait choisi la sortie par le bas.

Le lundi, je lui annonce que je ne serai pas candidat sur sa liste, ne voulant pas me lier plus avant avec un homme qui a « des épaules de serpent » comme on dit dans les milieux du rugby, et mon argent m’est alors remboursé sous 10 jours, après que Monsieur Dupont- Aignan ait contacté la commission des comptes de campagne le lundi en question par LRAR afin de l’informer de la situation.

Il n’y a donc aucune surprise ni aucun conditionnel dans cette situation en ce lundi 26 Février 2019.

 

Mais, en réalité, nous savions depuis une semaine que la décision était prise. 

Monsieur Dupont-Aignan a en effet une fille qui voulait travailler à Hong-Kong et je lui avais trouvé une place de stagiaire dans l’une des entreprises que mon fils contrôle là-bas.

Et le dimanche précédent, il était venu me voir, après son émission de télévision alors que je déjeunais en famille, pour me demander de ne plus embaucher sa fille, au cas où les journalistes l’apprendraient.

Étant pas plus bêtes que mal habillés, nous en avions conclu que la carrière politique d’Emmanuelle risquait de s’arrêter là…

Quelque temps après, monsieur Poisson était lui-même exclu de la liste et les amoureux de la France disparaissaient pour être remplacés par une liste DLF.

 

Voilà quels furent les faits et je défie quiconque d’affirmer le contraire.

 

 

Venons-en à des réalités plus subjectives et que je ne peux prouver.

  • Le monde politique est d’abord incroyablement mal organisé.

En tant qu’homme d’affaires, ma première réaction a été d’être stupéfait de l’amateurisme de ces organisations. Aucun plan, aucune idée, aucune stratégie, aucun suivi. Une entreprise qui serait gérée comme cela disparaitrait en six mois. Ces partis sont en fait des tentatives pour se créer des situations sans risques en capturant une partie de l’électorat français, ce qui leur garantit une rente versée par le contribuable. J’en ai conclu que la première des choses à faire serait d’interdire tout financement de ces partis par l’Etat. Subventionner des incapables avec de l’argent public ne me semble pas être une aussi bonne idée que cela.

  • La personnalité des gens que j’ai pu y rencontrer et cela bien avant ma récente mésaventure est très curieuse. Par exemple, le but des personnes qui y sévissent n’est pas de défendre des idées ou des convictions mais apparemment de passer, eux, dans les médias. Et le plus stupéfiant est qu’aujourd’hui ces médias sont détestés par le public et que ces gens ne se rendent pas compte que pour être élu aujourd’hui il faut faire campagne contre les media.

 

  • Ce monde est aussi est apparemment rempli de personnes qui se surestiment et qui emploient des mots au sens vague. Par exemple, ces gens, qui seraient incapables de gérer une baraque à frites, veulent être les chefs d’un « Etat Stratège », ce qui me laisse pantois. Quand je vois monsieur Lemaire vouloir refonder le capitalisme, je me tapote le menton. Quand j’écoute notre le Président expliquer qu’il faut transformer la France en une start-up, je suis un peu étonné quand je sais que cet homme n’a jamais rien créé de sa vie…

Pour conclure

  • Sommes-nous étonnés ? Non.
  • Sommes-nous déçus ? Non.
  • Sommes-nous amers ? Non.
  • Sommes-nous découragés ? Non

Mais la leçon est la suivante et je reprends ici une idée très forte de l’Eglise Catholique. Les structures humaines ne doivent pas favoriser le péché. L’organisation de la politique en France favorise le péché et empêche de ce fait que la Démocratie fonctionne.

Changer les choses exigera bouleversement de ces structures incroyablement pernicieuses. Ce qui passera par un retour du contrôle de l’agenda politique à son véritable propriétaire : le peuple.

Ce qui veut dire le referendum d’initiative populaire et la fin de l’état profond en France.

C’est à ces deux taches qu’il va falloir s’atteler à partir de maintenant.

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

63 Commentaires

Répondre à thucydide

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  • MONIE

    24 novembre 2021

    Cher Monsieur, il semble que tout cela partait d’une bonne idée… regrouper les droites. L’idée était pertinente, le choix du candidat moins : Dupont-Aignan s’est révélé tel qu’il est : un homme politique de deuxième zone et je dirai pour ne pas être désagréable avec un sens de l’honneur réduit au minimum. Il a pu faire illusion, il ne le fait plus et c’est tant mieux !

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  • Bruno

    31 mars 2020

    Je rajouterais que le totalitarisme en France s exerce donc non seulement sur le plan économique (UE avec l euro et en France) mais également sur le plan politique (association, syndicat qui ont prit le pouvoir)

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  • Bruno

    31 mars 2020

    C est à cause du trop grand nombre d associations en France qui semblent avoir prit le pouvoir médiatique empêchant manifestement toute personne d exercer son droit fondamental qui n en ai plus un et qui était LA LIBERTÉ D EXPRESSION

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  • ACCARY Philippe

    12 octobre 2019

    J’ai lu l’ensemble des ouvrages écrits par Monsieur Charles Gave. Il fait partie de mes référents intellectuels ainsi qu’Henri Guillemin. Je suis consterné par ce qui est arrivé à Monsieur Gave et à sa fille Emmanuelle. Mais ce qu’il nous relate est édifiant de la société dans laquelle nous vivons. Continuez Mr Gave à nous éclairer, nous en avons besoin.

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  • DIDIER

    19 mai 2019

    Cher M. GAVE,

    « Les enfoirés » ne sont pas toujours ceux de Coluche…
    Je compatis et vous soutiens.

    Quant au RIP/RIC, j’ai un gros problème avec cette perspective.
    Un référendum sert à obtenir une (ou quelques) réponse(s) simples à une (ou quelques) question(s) simple(s).
    En gros, le gouvernement a la volonté (ou est forcé à) proposer un projet politique au peuple, pour son approbation ou rejet. C’est oui ou c’est non.
    Un référendum ne sert pas à obtenir des réponses complexes, pour ensuite construire une autre politique, forts des opinions exprimées.

    Or:
    1) Le gouvernement n’a aucun projet. Il peut en construire un sans se dédire par rapport à son programme électoral passé. Il en est par ailleurs incapable.

    2) Aucune force politique conventionnelle ou gilets jaunes n’est capable de construire un projet qui tienne la route, encore moins de l’imposer.

    Je suis allé personnellement le vérifier sur un rond-point. Les gilets jaunes présents me demandaient de signer la pétition en faveur du RIP. Je leur ai demandé quelles questions précises, ils voulaient poser aux français. Grand silence. Puis 4 voix discordantes et un débat sans fin…

    La probabilité d’un RIP qui ait une quelconque portée est donc plus que faible.
    Soit le gouvernement fera le cul de plomb. Soit, un RIP aura lieu, mais le projet et les questions seront vides de sens ou bien avec un projet idéologique dangereux, vu la culture économique des français.

    Cordialement.

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    • Charles Heyd

      19 mai 2019

      Je crois qu’il faut clarifier certains points;
      – ce n’est pas parce que des GJ ont exprimé des propositions qui pourraient être adoptées par un RIP/RIC que cet outil est défini; il faut en effet d’abord définir exactement ce RIP/RIC: qui en a l’initiative, le peuple certes, après x millions de signatures glanées par les initiateurs; la majorité requise et le % de participation requis; je vois en effet mal certaines dispositions adoptées, une réforme constitutionnelle par exemple, avec 30 à 40 % de participation et 50,01% de « oui » et 49,99 de « non »; bref, le chantier ne fait que s’ouvrir; il y a plusieurs autres points que je n’aborde pas ici (portée nationale ou locale, révocation d’un élu, etc.);
      – le seul point qui me parait évident: personne n’a à décider, même pas Jupiter, des sujets « autorisés » pour ce genre de consultation; que ce soit la peine de mort ou la sortie de l’UE par exemple;
      – effectivement, et comme en Suisse, un même scrutin peut inclure plusieurs questions, c-à-d autant de référendums, disons 4 ou 5 au maximum;
      – définir une loi, c-à-d proposer un texte de dizaines, voire de centaines de pages me parait effectivement totalement à exclure; le RIC ne servirait en fait qu’à valider ou invalider un des points bien précis d’un texte plus général, la surtaxe carbone que voulait instituer Macron sur les carburants par exemple, ou tout simplement sa destitution.

  • PA

    18 mai 2019

    Vous dites dans votre article que l’unes des 2 tâches auxquelles vous allez vous atteler consiste à mettre fin au rôle de l’état profond en France. Une de mes très très proches parentes qui connaît très bien le fonctionnement de cet état profond me dit toujours que le «cœur du système » est le Conseil d’Etat et qu’il faudrait le supprimer si l’on voulait réellement changer le fonctionnement de l’état et du système politique français.
    Je pense qu’elle a profondément raison; d’autant que ce Conseil d’Etat a une double casquette: il prépare les textes et les applique (c’est le rôle de la section du contentieux). La jurisprudence du Conseil d’Etat a été catastrophique dans le passé pour « déconstruire » la France. Cette jurisprudence donne toujours raison aux idées « progressistes ». Bon courage M.GAVE.

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  • Claudio Vit

    16 mai 2019

    Vous avez misé sur un zinzin mendiant péteux aux deux bras cassés, franc comme un âne qui recule, faux comme un jeton, ignorant, mesquin, sans talents, sans avenir et sans passé, sans idées mais habile à les voler aux autres, un clochard à cravate et au costume achetés chez Leader Price en promotion. Un individu négatif à tout point de vue, à fuir à toutes jambes. Vous devez vous estimer heureux que ce galeux vaniteux aie eu la bonne idée de vous virer comme des malpropres sinon ce pique-assiette vous aurait sucé tout votre sang jusqu’à la septième génération. Vous avez sûrement un cortège de Saints protecteurs au Paradis qui se sont réunis et ont prié pour vous.
    Investissez en cierges.

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    • Robert

      18 mai 2019

      M. Gave avait pris une décision judicieuse en vendant son bien immobilier de Hong-Kong… mais utiliser ces fonds pour financer la campagne européenne de NDA était un pari risqué sur l’avenir. M. Gave est un financier avisé qui ignore les arcanes de la politique.

    • Claudio Vit

      18 mai 2019

      @ Robert
      Vous avez bien compris, j’espère, que c’est de l’humour… j’étais tellement triste et navré en lisant l’article qu’à la fin j’ai préféré le prendre à la rigolade, d’autant plus que je suis sûr que M Gave et sa famille en tireront un bien pour un mal.

  • PHILIPPE LE BEL

    15 mai 2019

    Bonjour,

    Le terme « naïf » ne convient pas à un financier lettré et expérimenté comme vous et à votre fille avocate de profession…
    NPA avait besoin de fonds. Quel était votre intérêt ?
    NPA est un politicien assez représentatif de cette profession (oui c’est une profession, ça les fait bouffer…), c’est à dire opportuniste. Il suffit de voir certains ministres actuels et anciens de MACRON.

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    • idlibertes

      15 mai 2019

      Participer de l’Alliance des Droites et placer à nouveau le libéralisme sur l’échiquier politique.

  • septic

    15 mai 2019

    Monsieur Gave,

    Je fus très étonné de vous voir vous lancer en politique, surtout en France.

    Le système est totalement verrouillé et il n’y a pas de places pour des personnalités comme les vôtres.

    Je parle ici de structure et non de conjoncture, la structure est pourrie, et elle pourrit depuis des dizaines d’année.

    La France n’est plus une démocratie et plonge dans tous les classements depuis des années : liberté de la presse, PISA, niveau en Anglais (langue qui permet de s’informer au niveau mondial et de se rendre compte que la presse française est un organe de propagande étatique), déficits en tout genre, …

    La France court vers l’abîme avec les structures de gouvernance et les « élites » qu’elle a, et c’est uniquement quand une grande majorité de français seront touchés par le déclassement et le dégoût de cette classe politco-médiatique que de nouveaux leaders pourront émerger.

    Il y aura une sorte de révolution pour débarrasser le plancher de toutes ces structures politco-sociales pourrissantes.

    Espérons là la moins violente possible mais l’ajout de l’étage super étatique, « l’Europe », rends les choses encore plus difficile, plus on comprime et on emmerde un peuple plus le peuple est violent quand il se « détends ».

    Je pense que vous êtes plus utile en étant indépendant et en continuant votre mission d’éclairage sur les enjeux critiques de notre temps.

    Il faut ouvrir et éduquer l’esprit des français, la France aura besoin de leaders solides plus tard.

    Cdlt.

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  • HR

    14 mai 2019

    Le passé étant le passé. Cela est navrant, mais les faits sont ce qu’ils sont. Autant tourner la page. Les mauvaises actions politiques ne profitent guère à ceux qui les accomplissent. Les relations et les considérations humaines sont souvent absentes des sphères politiques avec ou sans référendum. Tant que l’architecture de la politique communale, départementale, régionale et nationale offrira de belles perspectives électives aux opportunistes, évidemment la société politique se situera hors des cercles vertueux. Nous subissons l’ère des apparences et des faux prophètes. De plus, l’Education nationale s’éloigne résolument de la civilisation grecque et latine. L’obscurantisme se profile à l’horizon.

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  • Bernard

    14 mai 2019

    Si l’ état ne subventionnait les partis, qui le fairait???? Google ?? le Qatar?? bref je ne suis pas sur du bienfait. Plus généralement, j’ en reste à la phrase de Churchill: «La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres.» …..Et pour finir Aristote qui bien avant Churchill avait préssenti le danger que représentait le démagogue en démocratie.

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    • Charles Heyd

      15 mai 2019

      Je suis tout à fait de votre avis; il faut donner aux partis les moyens de se financer notamment en vue des campagnes électorales (futures), ne serait-ce que pour éviter les magouilles (d’antan, présentes et à venir!);
      le hic, comment répartir les fonds? Quand on voit que dans cette campagne des européennes il y a plus de trente listes, une question se pose, qui sont-ils (d’où la question, pertinente, de CG: pour qui allez vous vraiment voter? dans une autre discussion), combien ont-ils eu de suffrages lors des dernières élections, comment ont-ils voté au parlement où ils ont été élu, etc.?
      Je crois que ce genre de scrutin est idéal pour définir les partis, et eux seuls, qui auraient obtenu un certain % lors de cette élection (1%, 2%, etc.), et qui pourraient (seraient autorisés) à se présenter et obtenir un soutien financier lors des prochains scrutins (municipales, présidentielles et législatives); un parti qui ne serait pas passé par cette étape ne pourrait tout simplement pas se présenter à des élections ultérieures; cela nous aurait entre autre pas permis l’élection d’un certain Macron soutenu par un « mouvement » surgit d’on ne sait où!

  • Anonyme

    14 mai 2019

    Bonjour,
    Je ne comprends pas vos motivations réelles et profondes à vouloir changer quelque chose…et ne dites pas que vous êtes altruiste. (Sire surtout ne faites rien 😉

    Evoluer ou mourir, telle est la question.

    Pour alimenter la réflexion, j’ai trouvé intéressant les notions de superstructure/infrastructure évoquées par Richard Détente
    https://youtu.be/SxaH3a6Dhfw

    Bonne journée

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  • Pouquet

    14 mai 2019

    Bonjour Monsieur Gave,

    On s’est bien marré à vous suivre en politique. Ce fut un peu court tout de même. Quelles sont vos pistes maintenant pour peser sur le cours des choses ? IDL, publication de livres, d’autres pistes ?

    Bien à vous.

    Répondre
  • CRICRI

    14 mai 2019

    NDA est un politique. Il est très déçu de ne pas récupérer les voix de la droite modérée qui lui étaient naturellement destinées en cas d’effondrement de celle ci. Les sondages sont hésitants: passera t il la barre des 5%??
    Si ce n’était pas le cas ce serait un échec cuisant car il récolterait peu des mécontents du système macronien.
    Il ne serait presque plus une force d’appoint et de ce fait intéresserait peu le RN dans les élections futures.
    On pourrait attribuer votre « limogeage » précoce comme un des facteurs de sa chute dans les sondages mais il ne faut quand même pas exagérer…Un zest de libéralisme dans un programme n’a jamais été, en France, un atout électoral, ce qui explique le peu d’état d’âme lors de votre éviction.
    Mais certaines (de nombreuses probablement..) personnes attendent un parti qui réponde à leurs questions ouvertement libérales et qui soit proche de leur aspirations politiques, culturelles ou même religieuses.
    Ce parti n’existe pas et nous sommes probablement quelques centaines de milliers d’orphelins politiques prêts à adhérer ou à défendre des idées libérales au sens que vous leur avez toujours donné.
    CG

    Répondre
    • humpty-dumpty

      14 mai 2019

      « On pourrait attribuer votre “limogeage” précoce comme un des facteurs de sa chute dans les sondages mais il ne faut quand même pas exagérer… »
      Pour ma part pourtant, cela a été décisif et je connais plusieurs personnes qui ont eu la même réaction – même si je suis conscient d’un biais de sélection de mon entourage, je ne pense pas qu’on puisse exclure l’importance du facteur, sans cependant la mesurer précisément.
      En renvoyant Emmanuelle Gave pour des raisons qui ne tenaient pas, et en le faisant pour se coucher devant une presse qui de toute façon ne lui en saura pas gré et ne cessera jamais de l’attaquer, il a montré qu’il n’avait pas de colonne vertébrale. En lâchant JF Poisson peu après il l’a confirmé, et perdu un peu plus de soutien de la part de certains conservateurs catholiques pour lesquels l’aspect libéral des Gave n’était pas forcément essentiel.
      Bref, je suis certain que ces limogeages sont pour beaucoup dans le décrochage sondagier de ce monsieur, et s’il n’atteint pas les 5%, m’est avis qu’il ne pourra s’en prendre qu’à sa lâcheté.

      Sur le reste, il manque un parti pour porter ce corpus, oui ; j’observe toutefois avec intérêt ce que monte R. Smati (qui côté libéral vient de rallier A. Véron) ; il a manifestement jugé prématuré de se lancer dans les européennes, si c’est pour commencer par les municipales dans un esprit de territorialité propre à la subsidiarité je ne peux qu’approuver, à suivre donc, selon moi.

    • Charles Heyd

      15 mai 2019

      Des centaines de milliers de personnes suffiront à créer un parti mais pas forcément à renverser les partis en tête actuellement (RN, LREM et LR); Debout la France de NDA en est l’exemple type surtout si son leader n’a pas de convictions chevillées au corps et fait tout pour évincer d’éventuels supporters à la moindre alerte (Emmanuelle et Charles Gave, Poisson, etc.);
      au début des européennes, lorsque NDA s’était lancé dans cette campagne, j’étais effaré de voir le nombre de médias ou apparaissait NDA; il avait donc le vent en poupe; depuis quelques temps, et bien avant le début de la campagne officielle, on ne le voit pratiquement plus; il s’est donc passé quelque chose et je ne pense pas en effet que se soit seulement l’éviction des Gave de sa liste qui l’explique.

  • Philippe

    14 mai 2019

    Cher Monsieur Gave je suis désolé de votre mésaventure . Néanmoins vous avez pu mesurer la lachetè du petit personnel ( NDA ) et sa soumission aux médias . Conclusion ? Vous ne pourrez rien faire changer tant que vous n’ aurez pas votre propre média televisuel-radiophonique-journalistique-maison d’ édition.
    Le combat est culturel avant d’ etre politique .
    Quant a voir surgir le prochain Trump , il faudrait pour cela que les valeurs profonds du pays soient violées ( Obamacare-Affirmative action – alliance de revers avec les islamistes etc…) .Or les  » valeurs  » courantes en France sont déjà celles du  » rousseauisme béat  » qui prospère grace à un taux d’imposition exponentiel . Seule la faillite économique amènera a une révolution libérale-libertarienne . Encore trois- quatre ans de patience .

    Répondre
  • thucydide

    14 mai 2019

    nul ne tend plus de pieges que celui qui feint de nous aimer avec le plus de sincerite

    quant à l utopie : la faiblesse d y penser, la force d y croire

    Répondre
    • PHILIPPE LE BEL

      15 mai 2019

      + 1

  • Homer

    13 mai 2019

    Monsieur Gave, je respecte infiniment l’homme libéral et l’economiste lettré que vous êtes, toutefois, deux questions : 1) n’y a-t-il pas contradiction entre votre carrière de bon spéculateur et votre obsession de favoriser la démocratie directe (vaste fumisterie et promesse de chaos assuré)? 2) Vous attaquer à « l’état profond français » ? Trump vous inspire, OK, mais un peu de sérieux : on n’attaque pas un ennemi qui n’existe pas (multiforme). Amicalement.

    Répondre
  • EW

    13 mai 2019

    Il a crié « Debout la France » puis s’est couché devant la presse.

    Répondre
  • Duglandier

    13 mai 2019

    Lorsque j’ai découvert le mouvement debout la France jeu trouvé celà intéressant avec le site participatif qui se disait rassembleur avec des idées patriotiques.
    Je me suis donc inscrit sur le site pour apporter une pierre a l’édifice. Je me suis tout de suite rendu compte que se mouvement n’était pas mieux que le mouvement lrem car pour faire une suggestion il y a tout un système de parrainage a accomplir donc un système complètement fermer et pyramidale.
    Donc comment un mouvement peut il changer les choses en appliquant les mêmes méthodes.
    Finalement je me demande si son « courage » politique du deuxième tour n’était pas qu’une simple bêtise opportuniste de quelqu’un qui voulait une place au soleil car il croyait dur comme fer que Marine le Pen allait gagner.
    Finalement il s’est auto détruit avec ses élections européennes, par bêtise.
    Le plus triste en politique c’est qu’il n’y a aucun parti valable et aucun parti réellement patriotes ne pourra gagner car ils veulent tous rassembler mais en gardant les rênes.

    Répondre
  • Le Rabouilleur

    13 mai 2019

    Merci pour cet article qui nous informe sur la faune du marigot politique, composée de serpents, de hyènes, de chacals et de crocodiles.
    On s’en doutait un peu, car la politique est en général le métier des gens qui n’ont aucun talent particulier, et une absence totale de scrupules.

    La référence à la baraque à frites se retrouve également chez une blogueuse masquée et nommée Nathalie MP, où vous avez un ennemi en la personne d’un troll nommé Robert Marchenoir, qui dégoise sur vous à longueur de commentaires.
    Mais d’où vient cette baraque à frites ?

    Répondre
  • Alexandre

    13 mai 2019

    Dans l’affaire de cette campagne de nazification contre vous et donc contre nous tous, la véritable question est de savoir où se positionne l’Exécutif et qu’elle est son action en conséquence, puisque ce dernier contrôle le Législatif, le Judiciaire, les Médias et l’Educatif.

    Concernant le financement des partis politiques, la totale suppression de toutes leurs subventions publiques nous permettrait de faire des économies et de remettre du pluralisme dans la vie publique; mais une telle mesure serait difficile à mettre en oeuvre du fait qu’il faudrait préalablement pour y parvenir renverser tous les partis politiques qui déjà existent pour profiter de cette rente.

    Ainsi les veaux gouvernent les partis et verrouillent les entrées par la loi pour que de nouveaux n’entrent plus.

    LR est ainsi une gérontocratie obsolète dont le paradigme directement issu de la révolution industrielle accuse septante années de retard sur la marche de l’univers. Ce parti pousse même le vice jusqu’à exclure la jeunesse de ses rangs en créant une branche de ségrégation spéciale qu’ils nomment « les jeunes républicains », afin que les plus de cinquante ans conservent les postes.
    Bellamy est ainsi une surprise de la providence et les LR auraient une chance avec lui de surprendre les sondages, s’il n’était pas certain pour tous qu’une fois au pouvoir ce parti trahirait de nouveau son discours, qui au demeurant à cause du système d’élections à deux tours manque de clarté.
    Bellamy par sa tempérance et sa subtilité est peut-être même sans en avoir conscience en train d’instaurer la proportionnelle intégrale, qu’il en soit félicité et soutenu.
    La proportionnelle intégrale contraindra ainsi définitivement ce parti à cette même clarification, ce qui ne pourra que lui faire gagner plus de voix.

    RN est une énarchie ploutocratique dont la seule fonction est de permettre au « camp du bien » d’avoir un diable face auquel se faire élire et la raison pour laquelle ce parti prône la proportionnelle intégrale est justement pour qu’elle ne puisse jamais advenir, car ces gens savent très bien que la proportionnelle intégrale causerait justement la disparition totale du RN dont l’artificielle existence n’est due qu’au système d’élections à deux tours.
    Le « camp du bien » lui-même s’il avait vraiment à coeur de « lutter contre la menace fasciste » qu’est le RN selon lui, entérinerait la proportionnelle intégrale.

    MODEM aura un grand potentiel sous la proportionnelle intégrale. Est-ce là l’avenir de LREM ?

    UDI aura un grand potentiel sous la proportionnelle intégrale, il pourrait devenir le grand parti libéral qui manque à l’échiquier politique Français.

    LREM est une boite à partouze composée de cocaïnomanes tenus en laisse par le roi de la fête (et mieux vaut qu’ils restent en laisse, sans quoi à l’image du Député Laetitia Avia qui veut censurer internet pour son maître, ils peuvent mordent les chauffeurs de taxi ou donner des coups de casques à leurs contradicteurs..), rien d’autre.
    Macron est très faible et encore incontournable, mais pour combien de temps encore ?
    LREM n’est donc pas encore un parti mais il pourrait le devenir, sur une ligne libertarienne et subsidiaire qui ferait le lien avec la nouvelle extrême gauche (gilets jaunes, nuit debout etc.), qui forcément va renverser cette ancienne extrême gauche obsolète issue de mai 68..

    LFI est une fausse insoumission maçonnique ayant la même fonction pour le « camp du bien » que le RN. Ce parti dans la proportionnelle intégrale disparaitra pour laisser place à des libertariens (à ne pas confondre avec libéraux ou anarchistes) qui constituent en réalité la base actuelle et prometteuse de l’électorat de ce parti dont ses têtes ne représentent plus qu’eux-mêmes.

    Generations.s et les socialistes sont un asile psychiatrique. Il n’y a rien à en dire, sauf qu’ils pourraient devenir des partis politiques musulmans dans la proportionnelle intégrale, ce qui aurait au moins le mérite de les exclure ainsi du champs de l’influence politique..

    Les Communistes anti mariage gay et pour la laicité, soit la base du vrai communisme utopiste, ont un grand potentiel de renouveau dans la proportionnelle intégrale.

    Les Verts sont une secte new-age, qui sera remplacée par des radicaux écologistes et des libéraux écologistes anti-nucléaire confédéralistes lors de la proportionnelle intégrale.

    Aussi, pour financer le renouveau des partis politiques nous pourrions envisager la création de « chèques politiques », soit des vouchers alloués annuellement à chaque citoyen pour financer les associations et partis politiques de leurs choix (y compris les associations politiques qui ne participent pas aux élections et qui prônent le boycott ou le vote blanc).
    Henri Guaino me partageait qu’il y était favorable et je crois que nombre d’élus en silence sont aussi favorables à cette solution, sans encore oser publiquement la prôner..

    La proportionnelle intégrale dans tous les cas je le crois, se fera avec ou sans le Parlement, car c’est le préalable aux référendums d’initiative populaire.

    Répondre
    • Alexandre

      13 mai 2019

      Je me permets de préciser au éventuels détracteurs de la proportionnelle intégrale, que cette dernière contrairement à la 4ème ou 3ème république, ne suppose pas que le Président et le gouvernement seraient nommés par le Parlement, ils continueraient pour respecter la séparation des pouvoirs si chère à Montesquieu, à être élus directement par les citoyens.

      Ainsi l’Exécutif (Président et gouvernement) pourraient toujours, même avec la proportionnelle intégrale, dissoudre l’Assemblée Nationale, provoquer le 49-3 (passage en force sur une loi d’exception contre le vote de l’Assemblée Nationale), et nous pourrions même pour les plus craintifs adjoindre à l’Exécutif sous conditions un troisième droit, qui lui permettrait 9 mois après les élections de convoquer un second tour à l’élection Législative pour réduire de 5% chaque mois la part de la proportionnelle intégrale à l’Assemblée.

      Ainsi, toutes les craintes que la proportionnelle intégrale cause une instabilité politique semblable à la 3ème ou à la 4ème république, sont détrompées.

      De même, pour adjoindre une part de proportionnelle au sein du pouvoir Exécutif sans pour autant éventer les secrets militaires, au lieu d’élire un Président, nous pourrions voter pour des listes de trois Présidents en même temps, qui assureraient une Présidence tournante.

      Ainsi, chaque candidat à la Présidence intègrerait une liste de trois Présidents, deux de ces derniers étant vice-présidents lorsque l’un est en fonction. Tous les 9 mois une rotation se ferait.

      Par exemple, au lieu de voter pour Macron, Mélenchon, Le Pen, Fillon, Hammon, Dupont-Aignan, Lassale, Poutou, Asselineau, Arthaud, Cheminade, nous aurions des listes :

      « Maréchal-Bellamy-Macron », « Bayrou-Maréchal-Corinne Le Page », ou même « Bellamy-Macron-Corinne Le Page ».

      Il ne s’agit que d’exemples qui démontrent comment la proportionnelle intégrale ou le scrutin de liste de trois présidents pourraient nous protéger des folies d’un seul Homme et accompagner notre pays dans cette révolution de la société de la connaissance..

  • candide

    13 mai 2019

    Vous écrivez noir sur blanc je que j’avais cru comprendre.
    Comme quoi, faire confiance à un Aignan est toujours risqué. votre éviction ne lui a d’ailleurs pas réussi, sa liste a sombré dans l’insignifiance.

    Avec des gens comme Frédéric Poisson ou Emmanuelle Ménard (ou Charles Beigbeder ?), vous pouvez fondez votre propre parti. Il y a sans doute de la place désormais pour un parti libéral-conservateur en France.

    Répondre
  • Huger

    13 mai 2019

    La leçon de cette histoire, c’est aussi le role délétère -et majeur – des médias quand il s’agit de flinguer un candidat gênant pour le système. Il est sûr qu’on aurait prèféré une « sortie par le haut »…
    Est-ce une conséquence de l’affaire Fillon? Quand les roquets s’accrochent â vos mollets, ils ne vous lâchent plus…

    Répondre
  • Aljosha

    13 mai 2019

    J’avais bien aimé le débat au cours duquel Emmanuelle remettait en place un syndicaliste CGT, sur son inculture économique.
    Le prisme compte beaucoup. Depuis cette histoire, NDA tient le même discours, mais je ne peux simplement plus le voir.

    Répondre
    • Monard

      13 mai 2019

      Bonjour Aljosha,

      Pouvez-vous nous donner les coordonnées sur la toile de ce débat ?

      Merci beaucoup.

      Eric Monard

    • Aljosha

      14 mai 2019

      Bonjour Eric,
      sorry, je ne trouve pas le replay, et ne me rappelle plus l’émission.
      Emmanuelle Gave avait cité un auteur de nulle part (jamais entendu parler, et je crois qu’il en allait de même pour Mr Amar 😉 pour expliquer ce qu’était le libéralisme.

    • idlibertes

      15 mai 2019

      le débat contre la jeune femme était en Anglais sur France 24 si je le retrouve je le post
      Le débat avec le type insupportable était chez Bachelot en français et LCI est tellement mal référencé que du jour 1 il demeure introuvable….

    • idlibertes

      15 mai 2019

      Non y citait aussi Jordan Peterson qui n’est pas non plus un inconnu. C’était encore une fois l’inculture sur le faux ami « liberal/libéral » qui veut nous faire Coire que Trudeau serait un « libéral » ce qu’il n’est pas. C’est un progressiste socialiste de gauche et c’est ce que la Canadienne présente expliquait aussi à ce Jean foutre.

  • calal

    13 mai 2019

    32 ou 34 listes pour les europeennes….
    Ou l’heure est grave et on s’allie… ou c’est pas si grave que ca et on peut se permettre encore le luxe des querelles d’ego…
    « diviser pour mieux regner » contre « aimez vous les uns les autres »…

    Répondre
    • calal

      14 mai 2019

      ne pas oublier que derriere le « diviser pour mieux regner » il y a une volonte deliberee de multiplier et d’augmenter les sujets d’affrontements entre groupes humains de differentes tailles (cf strategie du choc) …

  • Patrick VIVES

    13 mai 2019

    Vos 2 Millions peuvent servir à des choses bien meilleures que dans les poches de cet homme politique qui porte la bêtise sur la figure.
    Comme quoi, même M. Gave peut se tromper.

    Répondre
  • Howard

    13 mai 2019

    Cher Monsieur Gave,
    deux petites réflexions suite à cette lecture:
    1. « En politique il faut toujours s’attendre au pire, on est rarement déçu…»
    2. Comme dirait Nelson Mandela:« Je ne perd jamais, soit je gagne soit j’apprends» ….Vous avez beaucoup appris.

    Répondre
  • Becky Sharp

    13 mai 2019

    « ces gens, qui seraient incapables de gérer une baraque à frites, veulent être les chefs d’un « Etat Stratège » LOL ! cela est merveilleusement dit !
    Cependant, au sujet de la dernière phrase : »C’est à ces deux taches qu’il va falloir s’atteler à partir de maintenant. », ces « taches » sans circonflexe sont-elles dupont gnagna lui-même et un autre de son parti ?

    Répondre
  • breizh

    13 mai 2019

    Etant donné qu’il n’y a plus de morale commune (déchristianisation), il n’y a plus guère de candidats/élus auxquels on peut faire confiance.

    on peut constater que les grands choix de société (avortement, divorce, mariage pour tous, état providence, immigration,…) ont été mis en place par l’oligarchie sans consultation du peuple et en opposition avec lui.

    La seule solution est donc de limiter drastiquement leur pouvoir et de passer par voie du référendum autant que possible.

    C’est la seule façon que les élus arrêtent de se croire supérieurs à leurs électeurs et de prendre leur mandat pour un blanc seing.

    Répondre
    • Xavier

      13 mai 2019

      Il y a une morale commune: L’universalisme:
      Le mythe Rouseauiste du bon sauvage est l’image en négatif du péché originel
      Le péché originel est seulement imputé à l’Homme occidental
      La pénitence est l’accueil des migrants
      La flagellation est assurée par la Justice

      Le pape et Jean claude Juncker veulent nous extirper la repentance.

      « Ne sentons-nous rien encore de la décomposition divine? (…)
      Quelles cérémonies expiatoires, quels jeux sacrés nous faudra-t-il inventer? »

    • Alexandre

      13 mai 2019

      @Breizh :

      Le peuple est à l’image de ses élites publiques et de l’environnement médiatique, scolaire, religieux et social dominant.

      Les citoyens ne souhaitaient ni l’avortement, ni le divorce, ni le mariage homosexuel, ni l’Etat providence, ni l’immigration, mais aujourd’hui en partie ils souhaitent tout cela car ils sont conditionnés pour le souhaiter, comme demain ils pourraient souhaiter se faire implanter des micro-puces pour leur sécurité ou encore porter un dictateur au pouvoir s’ils étaient convaincus que ces choses étaient bonnes..

      L’Humain est déjà en voie de se robotiser lui-même, par la société de consommation, par les caméras de vidéo-surveillance et même par les carte d’identité.

      LREM souhaite ce mois voter une loi d’abolition de l’anonymat. Pour s’inscrire sur Facebook il faudrait donner sa carte d’identité, afin que Macron puisse en collusion avec le « progressiste » Mark Zuckerberg, un fichage des opinions politiques de tous les citoyens.

      Hitler en rêvait, le « camp du bien » veut le faire.. mais cela pourrait ne pas aussi bien marcher qu’ils l’espèrent..

      La politique et un pays sont une expérience de Milgram géante.

      Ainsi dans les dictatures les dictateurs sont toujours très populaire, contrairement à ce que l’on peut généralement croire.

      Les référendums d’initiative populaire sont ainsi nécessaires, mais je ne crois pas qu’ils soient une fin ou un but en eux-mêmes.

      Pour que justement le dictateur ne soit pas rendu populaire ou pour que la démocratie ne devienne pas l’outil le plus sophistiqué de dictature, alors il doit aussi exister un contre-pouvoir au peuple lui-même, dans une respiration avec le peuple.

      C’est là une alchimie institutionnelle complexe qu’il faut conjuguer dans chaque pays et pour chaque peuple différemment., ce qui suppose avant toutes choses de renverser l’Union Européenne et le principe prescripteur de l’ONU.

      Les référendums d’initiative populaire ne serviraient d’ailleurs à rien sans un changement préalable de la classe politique, car nous récusions la constitution européenne par référendum mais elle fut finalement adoptée et aujourd’hui ceux qui dénoncent ce fait ne prônent pas pour autant l’abrogation du Traité de Lisbonne (Bruno le Maire etc. le « camp du bien »)..

      Il faut donc la proportionnelle intégrale et la subsidiarité territoriale (souveraineté des communes et des provinces), avant de faire les référendums d’initiative populaire à l’échelle nationale sur tous sujets..

      Je crois modestement.

  • marc

    13 mai 2019

    Dupont Aignan est un peu un idiot utile, un epouvantail utile au système.
    Vous par contre vous etes considérés comme dangereux par le système et ils vous ont pas ratés
    par ailleurs, tous ces gens se connaissent et sont les meilleurs amis en coulisses. Les vrais couillons ce sont le peuple qui ramasse les miettes.
    Il a été prouvé dans plusieurs pays occidentaux que la classe moyenne était la vache a lait, elle paye plus en impots que ce qu’elle recoit en contrepartie. Normal il faut payer les parasites du haut (oligarques Français, il y a pas qu’en russie qu’on trouve des oligarques) et du bas (assistés, migrants, la moitié des immigrés en europe vit d’aides sociales et parfois n’a jamais cotisé pour la secu comme les migrants !)

    Répondre
    • gil

      15 mai 2019

      Comme vous dites, Au Danemarque à prélèvement quasi identique voir un peu moins les gens vivent bien mieux que ici les services publics sont très performants MAIS

      Classement Transparency international de la corruption
      Danemark 1er place (corruption quasi 0) , France 21ème place tout s’explique

  • PATYDOC

    13 mai 2019

    Vous fûtes aveugle, vous péchâtes, vous eussiez dû consulter votre communauté, nous vous aurions tous dissuadé de servir ce Dupont-Lajoie! Cette mésaventure vous/nous rend service ! « Vive qui m’abandonne, il me rend à moi-même » (Montherlant).

    Répondre
  • Gerldam

    13 mai 2019

    Sans connaître tous les détails, c’est bien à peu près comme cela que j’avais compris l’histoire de vos démélés avec NDA. Je confirme une fois de plus que je ne voterai jamais pour ce pleutre doublé d’un nul en économie.
    Pour finir, autant je suis d’accord avec votre voeu de la disparition de cet état « profond », autant j’ai des doutes sur tout réferendum que ce soit pour deux raisons:
    1. tout dépend de la question posée. Celui qui détient la plume pour poser la question détient un pouvoir on ne peut plus non démocratique
    2. il y a fort à parier que le peuple, cornaqué par les médias, répondra à une autre question que celle posée; ce sera, le plus souvent pour ou contre untel. Sans intérêt.

    Répondre
  • A mere nonymous

    13 mai 2019

    Mise au point //parfaite//. Seule interrogation qui subsiste : le sieur dupont-aignan a-t-il eu la //décence// de vous présenter, à votre fille comme à vous-même, des excuses, privées à défaut de publiques ?

    En passant, c’est bien sûr un simple lapsus clavis, mais « ie : j’ai une belle fille Juive » gagnerait à devenir « autrement dit, j’ai une belle-fille juive » — le tiret s’impose ici ! 🙂

    Répondre
  • Ockham

    13 mai 2019

    Passionnant. Permettez une parabole. Un bon coup de fourchette chez soi ou entre amis qui se reçoivent, est de bon aloi… Chez les autres sans réciprocité et à l’usage tout le monde en a connu, c’est très mauvais signe et donc point. Le pire personnage, inévitablement socialisant, droit abstrait de l’homme … c’est celui qui a un coup de fourchette puissant à toute régalade offerte par une collectivité publique ou médiatique. Ce coup de fourchette vengeur sur du gratuit, filmé avec les commissures grasses car il faut engranger, dit tout! Ces personnages seront promus s’ils font et disent ce qu’on leur dit de dire. Dans vingt ans de télévision et de radio, ils auront la légion d’honneur ! Mais les choses changent vite en ce moment comme ce que vous écrivez le prouve.

    Répondre
  • Pat

    13 mai 2019

    Attention, une fois de plus, à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain : les meilleurs alliés du peuple contre l’Etat profond, ce sont les fonctionnaires d’Etat, de base ou d’élite, sauf quelques arrivistes faciles à débusquer sur les réseaux sociaux où ils imitent leurs maîtres … Pour plus de détails cf. les propos Paul Bernard sur Bvd Voltaire notamment

    Répondre
    • durru

      13 mai 2019

      Je crois que vous faites un énorme contre-sens.
      Les fonctionnaires, encore plus dans le régime « à statut » qui est le leur en France, ont tout intérêt à nourrir le mammouth, qui les nourrit à son tour( salaire à vie, plus retraite garantie).
      C’est pourquoi ils sont les premiers à trouver des nouvelles normes et réglementations à imposer à la population, les premiers à soutenir les politiques à tout faire passer par l’Etat (si les activités ne dépendent plus de l’Etat, pourquoi aurait-on encore besoin d’eux, en tant que fonctionnaires ?).
      Qu’il y ait des gens honnêtes parmi eux, je n’en doute pas. Et c’est d’ailleurs certainement pour ça que ce pays fonctionne encore. Mais c’est le concept qui est pourri, ce qui va finir par tout pourrir. C’est en tout cas bien avancé.

    • Pat

      14 mai 2019

      On ne peut pas mettre tous « les fonctionnaires » dans le même sac : quoi de commun entre les ministère de l’Éducation Nationale et de l’Écologie, entre un hôpital et une Préfecture, entre un Conseil Régional et une petite communautés de communes …

      Je vous dis simplement que si vous voulez réformer l’État, vous aurez besoin de fonctionnaires réformateurs de bon niveau, et vous serez surpris d’en trouver beaucoup qui chérissent le principe de subsidiarité

  • Thierry Balet

    13 mai 2019

    Bonjour Monsieur Gave,
    Vous avez très bien fait de nous faire partager cette mise au point….tout en étant persuadé que vous n’aviez en définitif rien à y gagner à partager vos visions avec NDA….
    Les partis ne sont devenus que des rampes de lancements à produire l’un des leurs au pouvoir, non pour un idéal commun, mais bien pour une course au pouvoir, souvent personnelle et pour le compte de leur « famille » politique uniquement. Dans IDL il y a « Liberté « . Vous l’apprécierez d’autant plus avec le temps sans être confronté aux mondes politico-mediatique de notre époque…..
    Salutations de Suisse.

    Répondre
  • Coggio

    13 mai 2019

    Bonjour Mr GAVE,
    Je vous lis et suis votre interventions sur la toile et je souscris à vos analyses
    Cependant une interrogation persiste: pourquoi ne pas créer un mouvement politique à votre initiative ?
    Cordialement
    Mr COGGIO

    Répondre
  • JVP

    13 mai 2019

    Il y a un pays juste à côté du nôtre, où la politique est officiellement une fonction de milice, c’est à dire que les élus continuent de travailler à côté de leurs responsabilités électives, et où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
    La France gagnerait beaucoup à s’inspirer de ses institutions.
    Il s’appelle la Suisse.

    Répondre
    • Pat

      13 mai 2019

      +1, de la part d’un habitué du fonctionnement des institutions puisqu’elles m’emploient

      Les professionnels de la politique sont rarement donnés à leur peuple, de nos jours

    • Robert

      14 mai 2019

      Non, tous les élus ne continuent pas à travailler à côté de leurs responsabilités électives en Suisse, et non tout n’ y est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes… même si, par rapport à la France, la Suisse peut paraître un « havre de paix » sur le plan social!

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