17 octobre, 2017

N’ayez pas peur. L’immigration massive des « riches » n’aura pas lieu

Depuis des décennies la France s’est spécialisée dans l’exportation de BAC +7 et l’importation de BAC -15. Malgré le nombre très élevé d’économistes distingués, payés par l’Etat directement ou indirectement, personne n’est pourtant capable de mesurer les conséquences économiques d’une telle stratégie. Pas même le  « Conseil Stratégique de l’Attractivité » lancé en 2013 par François Hollande.

On ne peut donc qu’essayer de regrouper des informations pas toujours vérifiables.

 

Tondre « les riches » ne permet pas d’améliorer le sort des plus pauvres

 

En 2015, la France aurait été le pays au monde qui a compté le plus de départs de millionnaires avec environ 10 000 départs pour raisons fiscales.  En 2013, 714 redevables de l’ISF se seraient installés à l’étranger contre 620 en 2012. La destination principale était la Suisse (19%), le Royaume Uni (16%), la Belgique (13%), les Etats Unis (6%). L’ISF aurait coûté 0,3% de croissance sur la période 1997-2009, ce qui représenterait 500 000 emplois perdus. D’après d’autres estimations, 20 000 chefs d’entreprise se sont expatriés sur la période,  ce qui aurait représenté une perte de capital productif de 300 Md€ en douze ans et ce qui explique largement notre déficit en PME par rapport à l’Allemagne.

 

Aujourd’hui plus de 300 000 foyers fiscaux payent l’ISF. Malgré tous les chiffres accablants que l’on peut trouver sur le sujet, plus de 67% des français ne souhaitent pas sa suppression. Pourtant avec les taux zéro l’ISF est devenu totalement démotivant pour ceux qui le payent.

Cet impôt qui se surajoute à tous ceux qui existent déjà,  exonère les collectionneurs de tableaux anciens et frappe désormais le cadre moyen qui à force de travail et d’épargne a réussi à acheter par exemple un appartement de 4 pièces à Paris pour espérer le transmettre à ses enfants. La suppression de l’ISF pouvait faire espérer que les 800 industriels français qui quittent le pays chaque année et qui ont emporté avec eux hors du territoire pas moins de 200 Md€ recommencent à espérer dans leur pays d’origine et décident d’y investir de nouveau. Cela arrêterait l’hémorragie de fortunes et de cerveaux qui entraine chaque année un manque à gagner de 7 à 8Md€ pour l’Etat et donnerait un signe de confiance à ceux qui entreprennent, qui osent, qui prennent des risques, qui croient au capitalisme familial et qui ont le souci du long terme. L’ISF a été maintenu pour l’immobilier au nom de ce qu’il serait un investissement non productif !

 

Il  faudrait au contraire cesser de tirer sur les propriétaires immobiliers. Depuis sa nomination le gouvernement a concentré un tir nourri de mesures sur les propriétaires de biens locatifs en multipliant les contraintes. Si ce tir n’est pas rectifié, les investisseurs privés finiront par déserter complètement le marché au moment où la demande reste très forte.

 

 

La fiscalité des revenus et du capital est dissuasive

 

En 2013, 46 896 redevables de l’impôt sur le revenu se sont installés à l’étranger contre 34 524 en 2012 soit une augmentation de 36%. Leur revenu fiscal de référence moyen était de 50 000€ contre 25 000€ pour l’ensemble des foyers fiscaux. Parmi ces contribuables, 84 avaient un revenu supérieur à 1,2M€, 115 supérieur à 1M€, 179 supérieur à 700 000€, 659 supérieur à 300 000€ et 3700 supérieur à 100 000€.

 

Deux ans de matraquage fiscal  réalisé par François hollande ont encore aggravé la situation. Avec le gel du barême de l’impôt,  en deux ans les ménages ont vu leur facture fiscale augmenter de 13 Md€….le nouveau coup de rabot au quotient familial ramené de 2336 € à 2000€ par demi part, l’augmentation des taxes sur les plus values immobilières, la contribution sur les hauts revenus, la contribution exceptionnelle ISF qui a vu 8010 ménages voir leur impôt dépasser 100% de leurs revenus, la tranche d’impôt sur le revenu à 45%. Pour les ménages les plus modestes il y a eu la refiscalisation des heures supplémentaires à partir d’aout 2012, la hausse de la redevance télévision, de la fiscalité sur le tabac et des taxes sur la bière…

 

Le conseil des Prélèvements Obligatoires indiquait qu’en 2010 les 10% de foyers les plus riches    en France avaient contribué à 65% de l’impôt brut et à 74% de l’impôt net. Notre modèle social est payé en grande partie par les hommes et les femmes que l’on montre du doigt. On voit mal comment en décourageant ceux qui ont le plus de chances de créer des emplois et des richesses on peut rendre l’économie plus dynamique et plus efficace. En Grande Bretagne avant l’arrivée de Maggie Thatcher le taux maximal de l’impôt sur le revenu était de 85%. Le pays était aussi le plus pauvre d’Europe !

 

Au total, l’exil fiscal concernerait 100 000 français sur les deux millions vivant à l’étranger. Cela représenterait un manque à gagner de recettes fiscales de 10Md€ par an et un stock de capital de 50Md€. Parmi ceux qui sont souvent cités dans les magazines on relève les noms suivants : en Belgique une partie des familles Mulliez (Auchan) et Defforey (Carrefour), Bernard Darty (fondateur de Darty) Paul Georges Despature (Damart), Denis Payre (fondateur de Business Objects), Jacques Tajan (Commissaire Priseur), Eric Emmanuel Schmitt (écrivain).

En Suisse : Antoine Zacharias (Vinci), Jean Louis David, Benjamin de Rothschild, Eric Guerlain, Michel Lacoste, Daniel Hechter, les frères Wertheimer (Chanel), Castel, Lescure (SEB), Bich, Taittinger.

La Belgique compte environ 60 000 exilés français pour des raisons fiscales sur 110 000 expatriés inscrits volontairement au Consulat. En Suisse, Sur les 5500 fortunes étrangères imposées au forfait  2000 sont d’origine françaises avec 44 exilés français qui figurent parmi les 300 premières fortunes suisses.

 

Les entreprises sont aussi mal traitées

 

Le taux de prélèvement obligatoire sur les entreprises est le plus élevé d’Europe, supérieur de plus de 5 points au taux moyen européen et de 7 points au taux allemand, qu’il s’agisse d’impôts sur les sociétés, de cotisations sociales ou de taxes diverses. Il en résulte des marges bénéficiaires et des profits plus faibles, un autofinancement des investissements réduit et une faible attractivité du territoire français pour la localisation d’activités industrielles.

 

Les entreprises françaises ne sont pas riches mais exsangues. Quand on retire les 120 premières entreprises françaises des plus de trois millions d’entreprises opérant sur notre territoire, ces dernières ont des taux de marge sur chiffre d’affaires et de rendement sur capitaux investis moitié plus faible qu’en Allemagne. Les classes politiques et médiatiques sont aveuglées par les profits que les entreprises du CAC 40 réalisent hors de France.

 

L’impôt sur le capital est trois fois plus élevé en France qu’en Allemagne. Le capital supporte en France une très forte taxation qui touche particulièrement le secteur productif. Le drame en France c’est qu’on veut que les français consomment mais on laisse filer la production. On a instauré un Ministère du Redressement Productif pour aller sauver quelques entreprises en faillite, mais en même temps on a écrasé d’impôts celles qui fonctionnaient encore, ce qui revient au bout du compte à préparer les faillites de demain.

 

Le macronisme fiscal est de gauche

 

Les assujettis à l’ISF pensaient que cet impôt allait être supprimé. Malheureusement, le conseiller du président Macron, Jean Pisani-Ferry, (ancien numéro 1 de France Stratégie) n’aime pas l’immobilier. Il est largement à l’origine  de la nouvelle version de l’ ISF : l’impôt sur la fortune immobilière.

 

Fabrice Lenglart le Commissaire général adjoint de France Stratégie est d’ailleurs le dernier à s’être manifesté.  Il vient de produire une note préconisant ni plus ni moins qu’une partie de la propriété des terrains construits soit transférée à l’Etat.  Ce rapport qui n’a rien à envier aux idées les plus avancées du collectivisme soviétique, écrit que «La soutenabilité d’une dette publique excessive pourrait être crédibilisée en rééquilibrant comptablement le bilan patrimonial de l’Etat par la voie d’un transfert d’actifs depuis le bilan des agents économiques privés résidents, ce transfert étant assimilable à un impôt exceptionnel sur le capital. Concrètement, une façon de procéder consisterait en ce que l’Etat décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété soit désormais incessible”. Devant une telle stupidité,  le premier ministre a heureusement fait part de son désaccord avec cette note.

 

Les actionnaires se réjouissaient de la mise en place d’une « flat tax » sur les revenus et les plus values boursières.  Il s’agissait de remplacer l’ensemble des prélèvements sur le capital (impôt sur le revenu, contribution sociale et impôt sur le patrimoine) par un seul prélèvement forfaitaire de 30% sur les revenus du capital, de supprimer toutes les exonérations inutiles, de détaxer plus largement la petite épargne et d’encourager les donations aux jeunes. Une telle refonte de l’imposition du capital aurait constitué un levier puissant de relance de l’investissement.

Malheureusement, le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2018 prévoit un alourdissement du régime de la CSG sur les produits d’épargne. On essaye de mettre fin au mécanisme de taxation au taux historique. Les PEA mais aussi l’intéressement et la participation logés dans des Plan d’Epargne Entreprise pourraient être taxés au taux unique de 17,2% quelle que soit la date d’achat des titres. En 20 ans le taux de prélèvement social sur les revenus du capital est passé de 0,5% à 15,5%. Il atteindra les 17,2% l’année prochaine !

 

La surtaxation actuelle du capital en France s’oppose à l’investissement et à la croissance, sans rendre pour autant la fiscalité plus juste avec des  taux d’imposition prohibitifs et la  multiplication des niches fiscales.

 

La stigmatisation anti riches a pris des proportions ahurissantes

 

Parmi les « experts » très souvent invités sur les plateaux de télévision et à la radio on peut citer: Jacques Delpla professeur associé à l’école d’économie de Toulouse avait proposé de  « Gommer la dette publique d’un coup chiche ». Il proposait une taxe de 17% sur les patrimoines s’appliquant au delà de 30 000€ qui équivaudrait au montant de le dette ! Cet ISF généralisé soulagerait la jeune génération d’un fardeau paralysant….

Yann Galut ex député PS du Cher  avait travaillé sur la  taxation des revenus des exilés fiscaux. Il proposer de lkes taxer  sur la base de “la fiction de la résidence continuée”. La taxe viserait à “imposer les revenus des exilés comme ceux des résidents pendant les dix années suivant leur transfert à l’étranger” . Dans sa grande sagesse Bercy avait répondu que vu la complexité de la chose, la mesure n’était pas envisageable pour le moment.

Thomas Piketty dans son livre « Pour une révolution fiscale… » avait proposé en France, un impôt supplémentaire pour les propriétaires de logement,  au prétexte que ne payant pas de loyers ils touchent l’équivalent d’un revenu, lequel doit être soumis à l’impôt ! Cette proposition témoigne d’un stupéfiant mépris de la propriété privée.

 

 

ll faut des riches pour vaincre le chômage et la pauvreté

 

Pendant ce temps, les BAC – 15 que nous importons  bénéficient de la CMU et d’une mutuelle gratuite alors que 5 millions de français n’ont pas de mutuelle, trop « riches » pour bénéficier de la mutuelle CMU, mais trop « pauvres » pour s’en payer une.

 

Notre fiscalité est schizophrène. Elle matraque ses autochtones et fait les yeux doux aux non résidents, provoquant la fuite des premiers et de leurs capitaux. Rassurez vous, compte tenu du macronisme fiscal il n’y a aucun risque d’être envahi par « les riches »

 

Une seule chose est sûre tant que l’on essaiera d’encourager  le talent et l’innovation sans traiter le volet fiscal il y a très peu de chances que ceux qui ont réussit restent en France. Tant que l’on continuera à stigmatiser la finance, les riches, les exilés fiscaux,

tous ceux qui ont été obligés de partir ne reviendront pas. N’ayez pas peur, l’immigration massive des riches ne se produira pas….

 

 

 

 

 

 

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

28 Commentaires

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  • Logan Esculape

    24 octobre 2017

    Il ne faut jamais désespérer et renoncer : les articles de l’Institut des Libertés sont lus et diffusés. Chaque personne est un petit relai, mais chaque petit relai a un rôle qui peut être capital avec le temps. Tout un chacun autour de soi comprend bien que « quelque chose ne va pas et ne tourne pas rond » en France. Le malaise ambiant général est perceptible partout, mais la dénomination du problème encore confuse. C’est lorsque une majorité de citoyens, bien informés et devenus lucides, aura identifié l’Etat ( par son « elite » de fonctionnaires en collusion avec le capitalisme de connivence d’etat ) comme la source de leurs problèmes, que les choses changeront. Et elles changeront. A tous ceux qui sont lucides d’apporter donc leur petite pierre à ce que cela puisse aller un peu plus vite… Et qui sait ? Peut-être viverons nous cette période et épargnerons nous nos enfants d’une expatriation programmée ?

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  • Piet

    20 octobre 2017

    la consanguinité et l’entre-soi produit rarement des réflexions de qualité, en effet

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  • Ockham

    20 octobre 2017

    Eh oui, la vision administrative de nos dirigeants politiques depuis 43 ans va jusqu’à ne pas voir une inégalité qui les concernent et qui concernent ceux qui payent encore l’impôt. Le calcul suivant a déjà été fait mais il faut le refaire! Des auteurs américains avaient déjà souligné qu’une bonne partie du personnel politique français tiraient finalement des revenus dignes de millionnaires. Atteint d’une rage égalitaire, cette Nomenklatura a matraqué les privés comme de vrais socialistes-trotskistes. Certains au plus haut en furent!

    Exemple: j’ai en tant que petit apparatchik, fonctionnaire politique à vie ou « ODS », un cumul de retraites de 100 k€ par an. Mon voisin, riche ayant trempé dans le lucre de l’activité privée condamnée au profit toute sa vie, a un capital de 2 857 142€ dont il tire un revenu en dividendes par an de 100k€.

    Or ce « riche » a payé l’impôt sur les grands fortunes dès qu’il a franchi le seuil avec son bien immobilier et retraite venue cela a continué jusqu’à aujourd’hui. Où était l’égalité? En passant à 200 k€ par an, cela représente un capital de 5,7 M€ et pour 400 k€ tiré sur le budget chaque mois, c’est 11 M.€ . De fait un tribun, non moins apparatchik, à la rhétorique fleurie et mielleuse éructant la haine du riche comme Marat celle des aristocrates a pour de vrai, pas pour de faux, un capital non taxé d’au moins 2 857 142€ qui dort dans le peuple et qui va sourdre du budget chaque année ses 100k€ jusqu’à la fin de sa vie! Le « social » c’est sa boutique à au moins 100 000€ par an à vie. Et les fers de lance des médias aussi bien payés que lui font chorus avec empathie à cette avalanche de contre-vérités. Les partageux émulés par ce joueur de flûte de Hameln rêvent d’une bonne planification du peuple, donc une nouvelle, голодомо́р, Holodomor et tout irait mieux. Les morts sont discrets. Dans le conte, il me semble que le joueur de flûte de Hameln se plaignait de ne pas avoir été suffisamment payé. Pourquoi? Pour mentir? La légende reste muette.

    Or ce « riche » a payé l’impôt sur les grands fortunes dès qu’il a franchi le seuil avec son bien immobilier et retraite venue cela a continué jusqu’à aujourd’hui. Où était l’égalité? Pour 200 K€ par an cela représente un capital de 4,8 M€. Pour 400 K€ tiré sur les impôts, c’est 11 M.€ . Comme je comprends ce tribun à la rhétorique fleurie et mielleuse éructant la haine du riche à la Marat. Au fait il a pour de vrai pas pour de faux au moins un capital non taxé d’au moins 2 857 142€ qui dort dans le peuple et qui va sourdre du budget chaque année jusqu’à la fin! Le « social » c’est sa boutique à au moins 100 000€ par an à vie. Et les médias font chorus. Ce Danton pensent que ces non-fonctionnaires gagnent de l’argent, l’accumulent pour l’investir dans l’entreprise capitaliste qui appauvrit tout le monde chaque jour mériteraient une bonne planification du peuple pour une nouvelle, голодомо́р, Holodomor et tout ira mieux! Et les médias font encore presque tous chorus et ne voient pas l’injustice haineuse!

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    • Ockham

      21 octobre 2017

      petite erreur du couper -coller le dernier paragraphe est un brouillon.

  • Mironton

    20 octobre 2017

    Je pense que l’auteur doit apprecier que son article ait ete qualifie de « propos de bistrot ».

    Mais vous qui etes omniscient, je suppose que c’est uniquement la raison pour laquelle vous lisez ce propos de bistrot: afin d’exercer la charite de votre lumiere envers son auteur.

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  • Mironton

    19 octobre 2017

    Vous avez tout a fait raison. Mettons l’integralite de l’article a la poubelle, qui n’est de toutes facon qu’un grossier article de propagrande et de desinformation, destine a desunifier le pays et semer le doute, la defiance et la zizanie! Alors que il est evident que nous sommes gerer par les meilleurs administrateurs possibles, la creme de la creme, dont il est evident qu’il travaille pour le bien du troupeau, euh pardon, du peuple; et certainement pas a leur propre avantage (non impossible! voyons. Ils ont fait l’ENA, restons serieux.).

    Et forcement, cet article fake news ne peut venir que d’un endroit: la fosse des enfers qu’est le Kremlin. Ah les mechants pas beaux russes!!!

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  • MOREAU Alexandre

    19 octobre 2017

    A noter que les parts de l’entreprise d’un entrepreneur ne sont plus éligibles au PEA et au PEA-PME, puisqu’il faut détenir moins de 25% du capital et la famille même éloignée de l’entrepreneur n’a plus elle-même le droit de financer l’entreprise de l’entrepreneur à travers ces outils..

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  • Gerldam

    18 octobre 2017

    Bravo Monsieur Netter. Un de vos tous meilleurs papiers.
    Excellent résumé de la chienlit française et du catastrophique processus de sélection de ces soit-disant « élites ».

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  • Herve

    18 octobre 2017

    Sur le PEA ils ont fait machine arrière : lever de boucliers de tous les macronistes enrichis par le succès de leur start ups!

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  • Patrick

    18 octobre 2017

    Les Français ont le système qu’ils méritent, c’est tout…. Je crois fermement au processus de selection naturelle.

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    • A neuf mille kilomètres

      19 octobre 2017

      Tout à fait d’accord avec votre commentaire.

    • donfra

      20 octobre 2017

      Bonjour,

      Je suis d’accord, avec la réserve que les français (qui ne veulent pas quitter leur navire) sont quand même un peu pris en otage par leurs élites…

  • Pierre Frugier

    18 octobre 2017

    Avec plus d’une majorité de contribuables exonérés et qui votent, il y a peu de chances que ce système démagogique change un jour. La caste a par atavisme une aversion prononcée contre la destruction créatrice. Je regarde un petit pays endetté encore lourdement par une gestion sociale irresponsable, la Hongrie, et l’absence de taxes foncière et d’habitation, de même qu’une flat tax de 15 ou 16% quel que soit le revenu, sont des éléments bien attirants, qui plus est quand on se relaxe dans les bains chauds de Budapest, avant d’avaler un bon goulash revigorant. Les prix de l’immobilier au mètre carré y sont environ le quart de ce qu’ils sont à Paris. On sent pousser en soi la volonté de s’attaquer à la difficile langue magyare afin de visiter la Perle du Danube.

    Les déménagements sont des occasions propices pour trier sa bibliothèque afin de prévoir dans le lieu futur une étagère du haut pour les derniers cartons. Je me souviens de cette pertinente remarque de Régine Pernoud, dans son « Pour en Finir avec le Moyen-Âge », (un ouvrage de faîte également, pour sentir en soi vibrer encore la fibre gauloise) qui signale la décadence de la prospérité des bourgades françaises de province, quand la levée de l’impôt fut nationalisée sous le règne de François 1er.

    L’expansion politique que nous subissons « des Clans à l’Empire » pour paraphraser Marcel Bloch, peut nous faire regretter amèrement que nos rois n’aient pas affronté victorieusement la noblesse afin de supprimer son exonération fiscale, pour adopter dès le début du XVIIIè siècle ce que Vauban proposa à Louis XIV dans son génial et mort-né projet de ‘Dîme Royale’. Il eût mieux valu pour notre sort et la richesse de la France que Colbert et Fouquet échangeassent leurs rôles.

    Philippe Nemo, nonobstant sa très louable expertise hayékienne, incline en faveur d’un tropisme Vatican, sans toutefois aller jusqu’à être dans un esprit ultramontain.

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  • Laforme

    18 octobre 2017

    Et quid de l’Exit Tax ? Donne-t-elle envie de s’installer en France ?

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    • idlibertes

      19 octobre 2017

      Par rapport au Portugal ? Non

  • Bismarck

    18 octobre 2017

    « Gommer la dette publique d’un coup chiche ». Il proposait une taxe de 17% sur les patrimoines s’appliquant au delà de 30 000€ qui équivaudrait au montant de le dette ! Cet ISF généralisé soulagerait la jeune génération d’un fardeau paralysant…. »

    Ce serait bien que votre génération paie la facture plutôt que de nous refiler l’ardoise, non ?

    Répondre
    • Charles Heyd

      18 octobre 2017

      on t’a reconnu (jeune) #Nolife!
      arrêtes ton char (ou ton panzer) Marcel Ben Hur!

    • idlibertes

      20 octobre 2017

      ;-))) raptor 22 est pas mal aussi

    • bibi

      18 octobre 2017

      Parce que vous croyez que si on éponge la dette d’un coup de baguette magique nos politicards vont s’arrêter de nous endetter?

      Le patrimoine brut des français évaluer à 10T€ est composé à 60% d’immobilier.
      Comment c’est qu’on fait pour payer une taxe équivalent à 17% du prix d’un bien immobilier mis à part le vendre surtout quand on a encore des annuités à payer?
      Comment qui vont évoluer les prix de l’immobilier si tous ceux qui n’ont pas les moyens de payer la taxe mettent en vente leur bien?

      Le seul moyen pour rendre la dette soutenable ce n’est pas par le vote d’une nouvelle taxe mais par la baisse des dépenses, la baisse des prélèvements le retour à l’équilibre budgétaire qui permettront le retour de la croissance faisant ainsi diminuer le ratio dette/PIB.

    • sassy2

      18 octobre 2017

      Je vous en prie calmez-vous bibi !

      Ils savent qu’ils sont foutus.
      Mais, se faisant, ils commettent de grossières erreurs.
      Les taxes exceptionnelles peuvent être à la rigueur mises en bas de cycle ou après une guerre.
      Les gens savent qu’ils vont se refaire, ou lorsqu’il y a profits de guerre qu’ils ont déjà gagné ou quand leurs voisins ont été bombardés que c’est normal.

      Alors qu’aujourd’hui nous sommes en haut de cycle immobilier, il n’y a aucun moyen de se refaire. Nous ne partons pas de 0 comme lors de la reconstruction.
      Et la hausse de l’immobilier n’est plus seulement une fuite devant la monnaie mais est une fuite devant l’eurss ou l’umps.

      Par ailleurs, si il est difficile de justifier politiquement une taxe pour rembourser Bismark il est impossible de la justifier pour rembourser « des » banquiers.
      -« des » article indéfini. Car on ne sait pas vraiment de qui il s’agit. Et car ces banquiers créanciers n’existent vraisemblablement d’ailleurs déjà plus, en effet la dette est irremboursable. Les « pilleurs » (Ayn R) ayant détruit l’actif permettant de la rembourser ceteris paribus.-

      Je l’ai dit, soit il y a eu guerre et hollande passera devant un tribunal militaire (comme il en aurait du en être pour Law qui s’est échappé déguisé en pute).
      Soit il n’y a pas eu guerre est cette taxe est injustiable.

      Tenez par exemple je pense qu’Hollande est si désaxé qu’il s’installe dans le XXième pour pouvoir se représenter et se faire réélire grâce à des arguments racistes immigrationnistes et globalistes.
      J’ai vécu près de ce quartier 3ans (comme pierre sautarel): soit il est complètement taré, soit il pense y faire de la figuration pendant 4ans.

    • Bismarck

      19 octobre 2017

      Je parle d’aller piocher directement sur les comptes en banque et les assurances-vie pour rembourser les dépenses somptuaires de votre modèle social …

      La France, 1 % de la population mondiale, 15 % des dépenses sociales dans le monde …

      Les Allemands ont échoué à faire fonctionner le communisme (ex-RDA) mais les Français, eux, ont réussi !!! Cocorico !!!

  • Jacques Peter

    18 octobre 2017

    La question est: POURQUOI tous nos gouvernements depuis des décennies s’efforcent-ils d’attirer des gens faiblement instruits et de surcroît appartenant à la civilisation de l’islam qui est incompatible avec celle du judéo-christiannisme.
    Il ne s’agit pas seulement de chasser les riches, ce qui serait un objectif simplement économique et donc réversible, mais de détruire notre civilisation ce qui est irréversible. Pourquoi?

    Répondre
    • sassy2

      18 octobre 2017

      stratégie du choc sur population
      baisser les coûts salariaux
      pour rester au pouvoir avec certains cartels
      manipuler la compta nationale

      https://twitter.com/HarmlessYardDog/status/918929527207813120

      le plus mauvais positionnement produit possible pour la France depuis 30ans avec genre 30ans de retard.
      Ce qui n’est pas étonnant car tous ces politiciens n’étaient pas construits pour ce travail.
      Et même les industriels se sont plantés:
      exemple l’investissement de Bernard arnault dans carrefour. carrefour est pour moi le meilleur proxy de la situation française.
      Ce qui a été fait est aussi détestable non seulement pour nous mais aussi pour les Algériens etc…

  • donfra

    18 octobre 2017

    Bonjour,

    « Notre fiscalité est schizophrène. Elle matraque ses autochtones et fait les yeux doux aux non résidents, provoquant la fuite des premiers et de leurs capitaux »

    Pourquoi voulez-vous qu’elle soit schizophrène ?
    Elle est parfaitement cohérente et anti-française, point.
    Et c’est ce qui est demandée par ceux qui nomment nos dirigeants…

    Répondre
  • sassy2

    18 octobre 2017

    ((*-*)).
    A mon avis le Bureau de coordination n en a plus que pour 5 à 6ans. Meme si je ne vois pas trop comment, on peut rever avant 2022. En effet il va se passer des trucs par exemple sur la banque ou en italie avant l election. C était, à l imparfait car c est mathématiquement plié, la fable de la grenouille et du scorpion. Les français ont mal voté. Pas si grave car la realité: trump est le seul president effectif qui décide du tempo chez nous. (Poutine n en deplaise a ockrent du bureau de coordination, préferera nous laisser tomber au fond du trou, pour notre bien, une situation qu il a vécu lui même nous le savons,pour faire table rase)

    Répondre
    • sassy2

      18 octobre 2017

      A mon avis.
      Poutine laissera l’europe imploser mais seule.
      Sa plus grande satisfaction, il l’obtiendra quand ses anticipations seront intellectuellement validée par les faits sans qu’il interfère.
      Moins il en fera plus il aura gagné.

      http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/03546/merkel-putin-dog_3546989b.jpg

      (merkel déteste les chiens…)

      Alors que j’évoque colony plus haut et que j’y ai pensé cette nuit, je pense qu’en revanche les américains seront pragmatiques.
      Tom Barrack rachète weinstein (trump est forcément au courant).
      Trump est un bon bougre: il n’abandonnera pas l’Italie.
      En plus cela ne va pas lui en coûter trop d’interférer.
      Et, dans son esprit, sauver l’Italie équivaut à le faire entrer dans l’aristocratie européenne. Et c’est la vérité.

  • marc

    18 octobre 2017

    Je suis BAC 0, et je me suis quand même expatrie, un célibataire en France se fait taxer de partout, et ne reçois rien.
    Forcement quand le 1er pays hors Europe qu’on visite c’est Hong kong, avec TVA a 0%, flat tax a 15% sur l’impôt, ISF zéro, taxe sur le capital zéro …

    On ne reviendra plus jamais.

    Sans compter l’énorme pyramide Ponzi sur les retraites, c’est pas les bac -15 qui paieront votre retraite, travailler en France c’est perdre son temps.

    Pour payer ses dettes l’état français prendra l’argent ou il y en a: les méchants propriétaires, et les retraités. (les retraités vont faire grévent de quoi ?)

    Répondre
  • Tudeski

    17 octobre 2017

    N’ayez pas peur. L’immigration massive des « riches » n’aura pas lieu

    Depuis des décennies la France s’est spécialisée dans l’exportation de BAC +7 et l’importation de BAC -15.

    lol…?

    Pendant ce temps, les BAC – 15 que nous importons  bénéficient de la CMU et d’une mutuelle gratuite alors que 5 millions de français n’ont pas de mutuelle, trop « riches » pour bénéficier de la mutuelle CMU, mais trop « pauvres » pour s’en payer une.

    Ouais, ça, ça me fait un 2e trou au c*l.

    Répondre

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