27 avril, 2017

Libye : le feu au lac de la Méditerranée

 

Parmi les nombreux dossiers à traiter que trouvera le nouveau président le 7 mai prochain figure le dossier libyen, crucial à bien des égards pour l’avenir de la Méditerranée et de la France. Nicolas Sarkozy avait eu la bonne idée de créer une Union pour la Méditerranée, ce qui rappelait à l’Europe que c’est autour de ce lac romain qu’elle est née et qu’en dépit des différences culturelles et politiques entre le nord et le sud, elle reste un enjeu majeur pour la stabilité du continent. Cette UpM, inaugurée en grande pompe en juillet 2008 à Paris est rapidement mort-née. D’une part parce que tous les pays de l’Union européenne y ont été intégrés, ce qui rend l’ensemble ingouvernable, d’autre part parce que l’épisode des révolutions arabes de 2011 a redistribué les cartes. Pourtant, du Maroc à la Turquie, se dessine un arc de crises multiples qui menace notre sécurité intérieure.

Carte-Libye-2

L’intervention en Libye en 2011 fut un mélange d’irénisme politique, d’aveuglement idéologique et de croyances sincères dans la capacité de changer la donne et de protéger des populations. À l’origine, l’intervention ne visait qu’à protéger des populations civiles de la répression de Kadhafi en installant une zone d’exclusion aérienne. Il n’était pas alors question d’intervenir dans la guerre civile libyenne. Mais, au fur et à mesure des événements, les forces de l’OTAN et de la France se sont engagées de plus en plus dans le conflit. Kadhafi fut alors assiégé et bombardé dans sa ville de Syrte par les forces de la coalition. C’est en tentant une sortie que son convoi fut détruit par l’aviation. Capturé par la population civile il fut torturé et mis à mort. Sa disparition, et avec lui celle de son régime ont entraîné le pays dans le chaos. La Libye demeure un ensemble hétéroclite de tribus que le colonel avait réussi à réunir par la force. Celui-ci disparu, le chaos s’est installé.

Depuis que Kadhafi a été renversé, la Libye est un ventre mou, séparé et partagé en trois zones aux mains des militaires et des islamistes. La Libye conjugue ainsi une partition territoriale, une guerre civile, une infiltration islamiste et une colonisation mafieuse qui vit notamment du trafic de migrants. Ces conflictualités déstabilisent la zone sahélienne et le Mali (d’où les raisons de l’intervention française) et l’Europe, puisque c’est par la Libye que sont envoyés de nombreux migrants qui s’échouent ensuite sur les côtes.

 

La Libye a une structure tribale et chaque clan lutte pour maintenir ses prérogatives. Par la force certes et par le glaive, Kadhafi avait réussi à maintenir les équilibres compliqués de cette structure tribale. La volonté européenne d’imposer la démocratie est ainsi un échec assuré. Dans un pays qui n’est pas une nation et où il n’y a pas un peuple, mais plusieurs, les élections deviennent des combats et se transmutent en opposition armée.

 

Dislocation libyenne

 

Deux grands ensembles s’opposent en Libye : la Tripolitaine et la Cyrénaïque. C’est une très ancienne fracture historique que Kadhafi avait résorbée par la force et par la violence et qui a de nouveau éclaté sitôt son régime abattu.

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La Cyrénaïque est aux mains des militaires et elle est dirigée par le général Haftar. Celui-ci est soutenu par l’Égypte (qui veut éviter une déstabilisation qui pourrait lui être fatale), par les Émirats arabes unis et par l’Arabie Saoudite, qui veulent éviter la propagation d’Al Qaida. D’autre part, le général Haftar a aussi reçu le soutien de la Russie. Il a effectué plusieurs voyages à Moscou. La Russie veut elle aussi éviter la déstabilisation de la zone. Présente de nouveau en Méditerranée, de par l’annexion de la Crimée et son aide à la Syrie, elle occupe le vide stratégique laissé par les Européens.

Haftar contrôle les puits de pétrole de la Cyrénaïque ainsi que les ports terminaux de Brega et de Ras Lanouf. Or c’est là l’essentiel de la richesse du pays. Le contrôle du pétrole rend inutile le contrôle de la Tripolitaine et renforce de fait la partition de la Libye.

 

En Tripolitaine, ce sont les islamistes qui ont la main. Le gouvernement d’union nationale composé de force par l’ONU n’a duré que peu de temps. Il est complètement impuissant à lutter contre les islamistes qui prennent de plus en plus d’importance dans la région. La Tripolitaine est soutenue par la Turquie et le Qatar. Preuve que le champ libyen est l’enjeu des puissances régionales et que chacune essaye d’y placer ses pions. Elles prennent aussi leur revanche sur l’époque où Kadhafi se voyait en maître de l’Afrique. Celui-ci voulait, avec la Libye, prendre le commandement stratégique du continent. Son régime abattu et son pays disloqué, ce sont les puissances du Moyen-Orient qui se sont jetées sur ce territoire, ramenant la Libye dans le giron géopolitique de son histoire, celui du Maghreb et du monde arabe.

 

L’État islamique a longtemps contrôlé la ville de Syrte, se battant contre les groupes d’Al Qaida en Tripolitaine. Pour éviter le chaos de la zone, l’UE a dû aider en sous-main Al Qaida contre l’EI. Choix cornéliens qui démontrent les impasses d’une politique stupide. L’EI a été chassé de Syrte à la fin de l’année 2016.

 

Propagation djihadiste

 

Au sud, dans le désert libyen du Fezzan, Touaregs et Arabes se font face. Cette troisième zone échappe au contrôle de Benghazi et de Misrata et prend de plus en plus d’autonomie. Les bandes nomades commercent et échangent. Cet espace regarde vers le Sahara et le Mali et non vers la Méditerranée. La partition libyenne semble avoir détaché profondément cette région de la côte. Les combattants de l’État islamique chassés de Syrte y ont trouvé refuge, ce qui fait craindre une propagation du mouvement djihadiste dans cette zone. Les yeux ouverts vers la Syrie et Alep, les Européens et la France semblent parfois oublier que le grand arc de crise moyen-orientale couvre également toute la bande sahélienne. Des rives de l’Atlantique à ceux de l’Euphrate, il y a une communauté de destin, une unité culturelle, religieuse et historique où flotte encore la mémoire du grand califat. Nous sommes là dans des zones où le souvenir ottoman n’est pas encore effacé. Qu’Erdogan modifie la constitution pour devenir calife et son exemple peut servir à d’autres qui rêvent de grandeur de l’islam et de revanche sur l’Occident.

Si la Turquie le fait, pourquoi pas le Tchad et le Mali dans un grand ensemble touareg ? Pourquoi par les Ouïgours du Xinjiang, dont certains ont des velléités califales à l’ouest de la Chine ? Pourquoi pas le Caucase, où les Russes luttent depuis des années contre les groupes djihadistes, notamment ceux qui sont en Tchétchénie ?

 

Retour de Kadhafi

 

Seif al-Islam Kadhafi, l’un des fils du colonel Kadhafi, a été libéré de prison après y avoir passé cinq années. Désigné en septembre 2015 par le Conseil suprême des tribus de Libye comme son représentant il espère pouvoir jouer un rôle dans l’unification des tribus et des territoires. Nombreux sont les chefs de tribus qui craignent un affrontement entre les islamistes d’Al Qaïda qui tiennent la Tripolitaine et le général Haftar qui contrôle la Cyrénaïque. Après cinq ans de chaos, de destructions et de guerres, beaucoup espèrent en la pacification. Seif Kadhafi a pour lui l’avantage de connaître la construction tribale de la Libye, d’être en rapport avec de nombreux clans et de bénéficier de la légitimité de son père. Pas sûr en revanche qu’il puisse avoir les faveurs des Européens ni des Russes. Les premiers ne sont guère disposés au retour d’un Kadhafi, les seconds ont fait le choix du général Haftar. Mais face à la lente décomposition de la bande sahélienne et à la rapide propagation islamique, il y a urgence à intervenir dans le dossier et à le régler : le vide libyen menace grandement l’espace méditerranéen.

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

20 Commentaires

Répondre à hoche38

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  • Robert

    2 mai 2017

    M. Noé, je vous trouve bien indulgent quant aux conditions d’intervention en Libye : « irénisme politique…aveuglement idéologique… ». Je crains que les raisons qui ont poussé Sarkozy et consorts à intervenir et à créer l’actuel bourbier soient bien plus prosaïques: obéir au patron américain, et accessoirement se forger une image de « chef de guerre ». Pour le reste (le financement), rien n’est prouvé comme vous le faîtes remarquer… Le bénéfice du doute.

    Répondre
    • Jean-Baptiste Noé

      2 mai 2017

      Parler « d’aveuglement idéologique » n’est quand même pas très indulgent !
      Sur ce coup là, le gouvernement français a été plus loin que le gouvernement américain. Ils ont été plus atlantistes que les EU. Obama n’était pas décidé à intervenir, mais c’est l’action française et sa détermination qui ont quelque peu contraint les Américains à suivre le pas pour ne pas paraître trop mou.

      D’ailleurs, Obama est ensuite parti et a laissé la voix à la France et au RU, témoin la photo de Sarkozy et Cameron dans les rues de Benghazi.

  • Rosen

    28 avril 2017

    S’il n’y avait que la Lybie.
    Mais il y a aussi le problème de l’Algérie avec la mort attendue de son président et le Maroc, où les islamistes dirigent le gouvernement.

    C’est toute l’Afrique du Nord qui risque de basculer.

    Répondre
  • Tom

    27 avril 2017

    Vous avez pompé chez Bernard Lugan chez qui je suis abonné, il est le seul a avoir dit bien avant (et bien plus) ce que vous avez décrit, dommage qu’il ne soit pas cité …

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    • Tom

      27 avril 2017

      J’exagère en disant « pompé » peut être pas, à chaud j’ai eu l’impression de le lire, institut des Libertés devrait le compte parmi ses auteurs, moi qui m’intéresse de près à l’afrique, j’ai vraiment vu clair par son biais.

      Ps : dommage qu’on ne peut pas modifier ses commentaires, vous devriez mettre en place cette fonctionnalité

    • idlibertes

      28 avril 2017

      C’est une bonne idée à soumettre à wordpress.

    • Boudin

      28 avril 2017

      Au contraire, je pense que l’impossibilité d’éditer les commentaires est une excellente fonctionnalité.

    • Jean-Baptiste Noé

      28 avril 2017

      Bernard Lugan est un auteur que je lis et que j’apprécie. Pompé non, cet article m’a été inspiré notamment par la lecture de journaux italiens. La Libye ayant été colonie italienne, ils ont un regard intéressé sur la question et souvent différent du nôtre.

      J’ai toujours été perplexe quant à l’intervention française en Libye, et cela depuis 2011. Les faits ont démontré nos craintes.

  • Steve

    27 avril 2017

    Bonjour
    Vous commencez votre article après le début de ce que les media occidentaux ont appelé les printemps arabes. Lesquels mouvements ont été très nourris par les Occidentaux au nom de théorie de la destruction constructrice des néo-cons étatsuniens. Vous passez sous silence le rôle qu’à aussi joué la déstabilisation dela Syrie, m^me topo, à l’aide des armes de Khadafi expédiée aux mouvements séditieux sous la direction probable de l’antenne de la CIA de Benghazi. Ce qui a donné lieux aux représailles que l’on sait et qui ont fort embarrassé H. Clinton.
    Le fait que la France ait embrayé vite fait quand elle a compris que Khadafi voulait supplanter le franc CFA avec une autre unité de compte gagée sur ses stocks d’or est plus important effectivement que les suppositions de financement. Quoique les efforts barbouards de Guéant et c° pour éloigner de France un des principaux proches de Kahadafi, malgré ou peut être plutôt à cause d’un mandat d’arrêt lancé contre lui, affaire dévoilée par le Canard nourrissent les doutes.
    Bref si les néo cons américains, qui après avoir déstabilisé la Lybie puis la Syrie puis orchestré le coup d’état en Ukraine (voir V. Nuland épouse d’un des Kagan)sont assez à l’abri des retours de bâton à Washington, séparés du foutoir meurtrier par un océan, nous ne sommes qu’à une portée de bateau, de train ou de car, ce qui a échappé aux brillants supporters des néo cons qui sévissent au Quai d’Orsay à en croire la presse.
    Avantage supplémentaire pour les US que d’affaiblir l’Europe pour la garder sous contrôle.

    M. Noé, vos efforts pour nous informer de la situation globale sont méritoires et bienvenus mais gagneraient encore en efficacité avec un peu de recul et avec un peu d’attention portée à la situation globale.
    Je crois qu’on ne peut comprendre la situation sans prendre en compte le déclin industriel et social de l’amérique, ses trillions de dollars de dettes qui ne sont supportables qu’aà condition que le dollar demeure monnaie de réserve internationale, et la dépendance partielle de l’Europe en gaz nat et pétrole envers la russie.
    Sur les moyens tactiques employés, il est intéressant de se souvenir que, sans établir de lien de cause à effet, de Villiers a renoncé à tout mandat et les accusations de viol portées contre son fils se sont évanouies, Fabius est parti au Conseil Constitutionnel et on ne parle plus d’escroquerie ou poursuites envers son fils Thomas, et les accusations vieilles de 20 ans sont sorties au moment de la candidature de Fillon. Ne nous plaignosn pas, ils n’ont pas été accusés de détenir des armes de destruction massive comme Saddam Hussein quand il parlait d’abandonner le dollar, ou de tuer son peuple comme khadafi quand il, voulait faire de même.
    Au fait, quand Khadafi était honni de tout le monde pour ses liens avec certains terroristes, les américains qui extrayaient son pétrole dans le désert n’ont jamais été inquiétés par qui que ce soit en Lybie.
    Cordialement.

    Répondre
  • sassy2

    27 avril 2017

    Oui Kadhafi dotés des 100T d’or récupérées par l’Otan serait le plus logique.
    (100T: source rickards interview hedgeye la semaine dernière)
    Le cash on va avoir un mal fou à le retrouver…

    De même, logiquement prêter 10T d’or à Assad, après des pardons, en un mois la confiance reviendrait sans doute

    Que vont faire les employeurs de macron?
    cela serait trop facile donc continuer exactement l’inverse

    Répondre
    • Boudin

      28 avril 2017

      +1 pour l’or de Khadhadi et la monnaie qu’il voulait metre en place.

      Kadhafi a sous-estimé les personnes en face.

  • hoche38

    27 avril 2017

    Capturé par les milices de Misrata, la ville des kouloughlis, descendants de janissaires et de femmes berbères, Kadahafi fut sodomomisé avec un fer à béton et achevé avec son propre pistolet par Omra Ben Chaaban Osman. On peut encore le voir s’en glorifier sur une vidéo. Enlevè par des membres de la tribu de Kadahafi, Omar fut torturé, revendu encore vivant et mourut dans un hôpital militaire à Paris. Moatassem, le fils de Kadahafi fut émasculé. On lui creva les yeux. Ses pieds et ses mains furent coupés et l’ensemble exposé à la morgue de Misrata. Cela montre au moins à quoi peuvent s’attendre dans une guerre civile, des personnages détestés et chercher à ne pas la rendre inévitable chez nous.

    Répondre
    • Jean-Baptiste Noé

      27 avril 2017

      J’ai passé dans l’article les détails sordides de sa mort, mais effectivement ils ne s’embarrassent ni de procès ni de pitié.

  • Alexandre

    27 avril 2017

    Bernard Lugan a de loin l’analyse la plus profonde de la situation en Lybie :

    https://www.youtube.com/results?search_query=bernard+lugan+lybie

    Il y a 5 peuples autochtones en présence + les salafistes et djihadistes.

    Les Toubou au Sud-Est à cheval sur Fezzan et la Cyrénaique, ils menacent de former un gouvernement Sud-Lybien.

    Les Touareg au Sud-Ouest, ils réclament une citoyenneté à part entière.

    Les Berbères au Nord-Ouest à la frontière Tunisienne, persécutés sous Kadhafi, ils revendiquent la reconnaissance de leur identité.

    Les fédéralistes, constitués des milices de l’Est, organisés en tribus, ils réclament l’autonomie de la Cyrénaique dans le cadre d’un système fédéral.

    Les salafistes de Al-Charia, à Benghazi, Derna, Syrte, mais paradoxalement ils ne parviennent pas à s’imposer politiquement car ne comprennent pas l’organisation en tribus politiques des autochtones.

    Par ailleurs il y a aussi des gisements à à l’Ouest, notamment le gaz vers l’Italie partait du territoire Berbères.

    Pour l’Arabie Saoudite il serait intéressant de savoir ce qu’ils y font réellement.. Historiquement l’Arabie Saoudite a une revanche à prendre sur la Lybie, notamment puisque c’est en Cyrénaique que les premières invasions arabes furent stoppées.

    Répondre
  • EMMANUEL DVDH

    27 avril 2017

    Excellent article, merci beaucoup. Tout est clair et bien écrit.
    Toutefois, vous omettez peut-être de mentionner que Kadhafi pouvait révéler qu’il avait financé la campagne de Sarkozy et devenait potentiellement gênant, justifiant une intervention…

    Répondre
    • Olga

      27 avril 2017

      Et que Kadhafi était près à lancer sa nouvelle monnaie commune en Afrique ce qui aurait bien emmerdé le franc CFA mais aussi le dollar. Dommage que l’auteur n’ait pas eu l’objectivité dans cet article de faire mention de ces deux vérités qui dérangent le pouvoir, surtout en pleine campagne des présidentielles. Car c’est bien le gouvernement Fillon qui a lancé les hostilités en Libye mais aussi celui de Hollande dont M. Macron est issu qui a continué les horreurs en Syrie. Et c’est bien l’ensemble de ces deux partis politiques qui depuis des décennies ont fait de la France ce qu’elle est devenue. Un petit pays faiblard avec une économie moribonde qui n’est plus que l’ombre de lui même et parait condamné à n’être dirigé que par des corrompus aux intérêts étrangers. « Fier d’être français » est une idée qui n’est plus à la mode. Mais quand on voit le travail de sape qui a été opéré depuis plus de 30 ans par tous les gouvernements qui se sont succédés, on n’en sera pas étonné !!!

    • PloufPlouf

      27 avril 2017

      Et la marmotte…
      Personne n’a jamais rien vu sauf des proches de Khadafi, dont le témoignage est douteux.
      Le seul intérêt de la chose à été de mettre le principal opposant politique du pays sous écoutes. Un exemple parfait de respect de la démocratie vu par le PS.
      Le principal demandeur de l’intervention était BHL qui a fait le forcing contre tout le monde.

    • Jean-Baptiste Noé

      27 avril 2017

      Pour le financement de la campagne de Sarkozy rien n’est certain. On reste au stade des rumeurs et les Libyens qui ont propagé cela ne sont pas des gens très fiables.

      A prendre donc avec précaution.

    • Boudin

      30 avril 2017

      @Patate

      Excellent!!! Magnifique.

      Merci bcp.

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