13 mars, 2014

Libéralisme et réaction

Tout en étant plongé dans l’actualité telle que vue au travers du prisme new yorkais, et avant de partir pour deux semaines en Asie du Nord Est, Corée, Japon, Taiwan et Hong Kong, je m’interroge sur la coexistence de ces deux clés de lecture et d’action dans la démarche politique et économique.

Et d’abord comme définir ces deux postures ?

Un libéral est avant tout pour moi quelqu’un qui revendique au maximum son espace personnel de pensée et d’action, dans le respect de celui des autres, et de l’ordre public, défini « stricto sensu » qui ne peut être réduit à un ordre moral. Ma liberté s’arrête  où commence celle d’autrui. Et elle ne saurait attenter aux droits des autres individus qui peuvent, quelles que soient leurs orientations philosophiques, prétendre au même privilège.

Tout individu peut ne pas partager mes convictions, et je peux exécrer ce qu’ils préconisent, exemple de  Dieudonné, dois-je pour autant lui interdire a priori de proférer ses diatribes racistes et antisémites ?

Je ne le pense pas, mais je suis favorable à des poursuites sur la base de délits avérés et punis par les lois pénales.

Dans le domaine économique, le libéral que je suis sera contre les corporatismes, les droits acquis, les rentes de situations de certaines professions, les subventions qui faussent le jeu de la concurrence, les niches fiscales qui portent atteinte à l’égalité devant l’impôt, et justifient la sur taxation pour compenser les recettes non prélevées. Il préconisera un Etat « base zéro », dont les missions seront définies par application du principe de subsidiarité. Exemple des négociations dites « sociales », ou représentants des employeurs et des salariés, au niveau de l’entreprise ou de la branche, doivent pouvoir débattre de la durée « conventionnelle », et non plus « légale », du temps de travail.

La libre circulation des personnes, biens et services sera encouragée et protégée, au niveau des sous-ensembles régionaux et de manière systématique, même si des impératifs de sécurité publique peuvent limiter pour des périodes de temps brèves cette facilité.

Le libéral que je suis privilégie la réduction/suppression des barrières douanières et tarifaires, mais aussi règlementaires dans un cadre multilatéral, à défaut au niveau bilatéral, comme dans les négociations en cours entre les Etats Unis  et les Etats du Pacifique d’une part, avec la Communauté Européenne d’autre part. Ces échanges ne se limiteront pas au niveau des marchandises, ils engloberont les flux financiers, et le domaine des arts et de la culture.

Les mouvements de capitaux seront facilités, la non convertibilité et transférabilité des devises – voir le RMB Yuan chinois – sera éliminée.

Les établissements financiers pourront exercer leurs activités au-delà des frontières des pays d’origine en se soumettant aux règles imposées à leurs concurrents domestiques du pays d’accueil, mais également en conformité à leur législation nationale propre.

L’objectif de ces règlementations et contraintes a minima étant de favoriser au mieux la créativité et l’innovation qui sont toujours plus à même de se manifester dans un environnement prive, par opposition à étatique.

Le libéral est girondin et décentralisateur, l’étatisme est jacobin et centralisateur comme la pensée dominante et quasi unique en France, c’est en tous cas selon ce modèle qu’est formée notre haute fonction publique qui ensuite essaime dans le secteur dit concurrentiel.

Nous pourrions aussi donner d’autres exemples, dans le domaine sociétal, et pour le libéral que je suis, mais je vous donne par principe la latitude d’être en désaccord, il est évident que le débat du mariage pour tous et sujets annexes, est traite de manière abusive de part et d’autre.

Tout être humain peut vouloir s’engager dans une union durable et officialisée avec un partenaire, mais cette union civile ne peut s’appeler « mariage » que dans le cadre d’une confession, ou par consentement mutuel et reconnaissance par une communauté, dans le cas d’agnostiques.

L’adoption doit être régulée avec pour unique souci la protection de l’enfant, la procréation assistée doit être réglementée étroitement de même que le statut controversé des mères « porteuses », le corps humain ne pouvant être réduit à une  simple fonction de vecteur, et la mère biologique, quelle qu’en soit la définition, aura toujours un droit sur l’enfant, comme le prouvent les contentieux fréquents dans ce domaine en dépit des clauses juridiques des contrats.

En ce domaine, il ne s’agit aucunement de morale à fondement religieux, mais de règles de bonne conduite en société et de transmission de patrimoine, culturel et financier.

Pour moi, vous l’aurez compris, le libéralisme ne peut se réduire à l’économie, ou au politique, c’est une méthodologie – et non une idéologie –  d’approche de de toutes les situations auxquelles nous sommes confrontés dans notre existence.

C’est bien en ce sens qu’il ne saurait être assimilé à des idéologies telles que le socialisme, le fascisme, ou autres.

Il n’est d’ailleurs pas non plus réductible à une classification droite /gauche, les libéraux ont été au XIXème siècle à gauche des conservateurs, avant d’être repoussés au centre par les divers courants socialistes.

Dans la célèbre typologie des droites de feu René Rémond, le libéralisme n’est pas l’orléanisme en dépit de recoupements.

Ce dernier courant, comme le légitimisme et le bonapartisme, étant selon moi les différentes manifestations de ce que je qualifie de « réactionnaire ».

On pourrait aussi, mais je trouve ces termes moins pertinents, parlé de conservatisme et de mouvement. Le courant légitimiste défend un principe monarchique immuable, il est par essence réactionnaire dans toutes ses dimensions. Le bonapartisme est centralisateur, étatiste et cocardier.

Quand à l’orléanisme, s’il affiche un ralliement à certaines des solutions préconisées par les libéraux, tel le libre-échange, il est réactionnaire et conservateur sur nombre de sujets sociétaux.

La gauche est également sur beaucoup de thèmes, conservatrice et réactionnaire, par exemple lorsqu’elle refuse d’étendre l’âge de la retraite en dépit de l’allongement factuel de l’espérance de vie.

Et le Front de Gauche en France a, sur beaucoup de sujets, des solutions identiques à celles préconisées par le parti de Marine le Pen, que l’on positionne à l’extrême droite, alors que tous deux se caractérisent par leurs solutions a ou anti-libérales, et qu’ils s’en flattent.

Le terme « libéral » en France est une insulte, en préconisant des solutions dites de « libérales », vous dévalorisez a priori vos propositions.

La grande victoire tactique de la gauche étatiste, car d’idéologie marxiste, est d’avoir repoussé à droite la pensée libérale. Paradoxalement, le phénomène inverse s’est produit et perdure ici aux Etats Unis ou tout « libéral » est un dangereux gauchiste, souvent originaire du Nord Est du pays…Les mêmes libéraux se définissant eux-mêmes comme « progressive ».

C’est l’ambition d’initiatives telles que l’IDL de défendre et illustrer une pensée et avant tout une méthodologie non sectaire, ouverte sur l’innovation, favorisant l’initiative individuelle, non impérialiste.

A cet égard le succès aux Etats Unis dans les milieux indépendants et républicains du courant libertarien, incarne par le sénateur « junior » du Kentucky, Rand Paul,  fils de Ron, récemment  largement en tête des sondages pour la présidentielle de 2016 au CPAC – conférence annuelle des « conservateurs » ! – montre bien que la droite ne peut être combattue et vaincue avec le seul soutien des milieux conservateurs, réactionnaires sur les thèmes de société, bref d’une stratégie dite Buisson qui a contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012.

Politique étrangère moins interventionniste, souci des libertés individuelles dans un pays encore traumatise par le 11 Septembre – Rand Paul est en tête du combat pour réduire /limiter les privilèges exorbitants d’écoute du NSA – ouverture sur la situation des 11 millions d’immigrants dits illégaux mais essentiels par les emplois peu qualifiés qu’ils occupent, attitude plus tolérante vis-à-vis de l’IVG et du mariage « pour tous », opposition a « affordable care « …

Tous ces thèmes peuvent apporter les renforts de voix qui ont fait défaut à John McCain en 2008 et Mitt Romney en 2012

L’absence d’un courant crédible présentant des caractéristiques  semblables fait hélas cruellement défaut en France et je le vois difficilement émerger avant 2017.

Il nous appartient à tous d’y contribuer dans nos familles politiques et de pensées traditionnelles si nous voulons enfin reformer et moderniser ce pays.

A défaut lisez Baverez et attendez la réélection de Francois Hollande.

Auteur: Jean-Claude Gruffat

Jean Claude Gruffat est depuis Avril 2020 Managing Director chez Weild and Co, banque d’affaires indépendante présente dans plus de 20 États aux États Unis. Après une carrière dans la banque internationale chez Indosuez, puis Citigroup. Jean Claude Gruffat est le Chairman de Competitive Enterprise Institute, et un board member de Atlas Network, toutes deux think thanks libertariennes domiciliées à Washington DC. Il est également gouverneur de L’American Hospital de Paris. Titulaire d’un doctorat en droit public, et d’une maîtrise de science politique de l’Universite de Lyon, ainsi que ancien participant au Stanford Executive Program, GSB, Stanford University, CA.

17 Commentaires

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  • gruffat.jeanclaude730@gmail.com

    5 avril 2014

    Cher Monsieur Poutine,
    Le capital Citi post stress test e st a 6,4pct pour in minimum impose a 5pct.

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  • Olivier-Benoît Garand

    3 avril 2014

    Excellent article.

    Vous résumez ici, Monsieur, et en peu de mots l’essentiel de ce que nous avons aux tripes.

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  • Arty

    3 avril 2014

    Que faut-il comprendre ici ?

    « Tout être humain peut vouloir s’engager dans une union durable et officialisée avec un partenaire, mais cette union civile ne peut s’appeler « mariage » que dans le cadre d’une confession, ou par consentement mutuel et reconnaissance par une communauté, dans le cas d’agnostiques. »

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  • Poutine7

    1 avril 2014

    Ce fût une belle déroute …

    Contre la droite patriotee, le système aura usé d’armes diverses et variées…

    Politiciens de l’UMPS, professionnels de l’antiracisme, bobos de l’intelligentsia, chacun y aura été de son sourcil froncé et de sa voix chevrotante pour contrer la montée du FN.

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  • Poutine7

    26 mars 2014

    Le « libéral » façon GrumpyFat fait toujours l’apologie du bankstérisme (confondu abusivement chez Citi avec le libéralisme : privatisons les profits, socialisons les pertes, faisons des paris et faisons crever l’économie réelle s’il le faut)

    Il vomit le capitalisme « étroit », « à la papa » de la France d’avant 14 celle qui était basée sur le Franc Or qui investissait dans le monde entier, dont la science, la technique et les Arts étaient au tout premier plan.

    Mais en 14 du XXIème siècle, se leva un tsunami Bleu Marine qui lavera tout cela

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    • Poutine7

      27 mars 2014

      Le nouveau programme de la fausse droite :

      « A défaut lisez Baverez et attendez la réélection de Francois Hollande. »

      ou comment dire … « réservez votre temps de cerveau disponible pour mater les faux nibards de Nabilla en bouffant des chips importés de Chine » … Pendant ce temps-là, « nous », la commission de Bruxelles, la BCE, les ONG comme Citigroup et Goldman Sachs veillent sur « vos » intérêts ..

  • Denis Monod-Broca

    16 mars 2014

    Et la nation (la France et les autres) dans tout cela ? Seuls comptent à vos yeux les « ensembles régionaux ». Mais qui la défend, la liberté, dans votre idée, pardon : dans votre « méthodologie » ?
    Et puis à quoi rime-t-elle cette course permanente à l’innovation et à la modernisation ? C’est une course vaine et sans fin. Votre rêve est un cauchemar.

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    • Poutine7

      27 mars 2014

      Bah-bah-bah, chez Citi ils sont toubiguetoufayelle, donc on le croit sur parole. Tous des gros nazes ces franchouillards, faut faire péter toutes ces frontières, tous brothers ou sisters depuis le mariage pour « tous »

    • Poutine7

      28 mars 2014

      Un « ensemble régional » qui plaît au pote Pascal Lamy …

      Dans une l’Europe qui peine à lutter contre le dumping social, Eurostat vient de jeter un pavé dans la mare. En effet, l’office statistique de l’Union européenne (UE) a publié jeudi un document qui montre que le coût horaire de la main-d’oeuvre a varié de un à dix l’an passé en Europe , allant de 3,7 euros en Bulgarie à 40,1 en Suède.

      En moyenne, cet indicateur s’est établi à 23,7 euros pour l’UE et à 28,4 pour la zone euro (*), en progression dans les deux cas de quelque 10% par rapport à 2008, l’année de référence. Mais neuf pays, tous issus de l’ex-bloc de l’est, étaient en dessous de la barre des 10 euros (voir le tableau ci-dessous). Les mains-d’oeuvre bulgare et roumaine ont été les plus mal loties respectivement à 3,7 et 4,6 euros, en dépit d’augmentation de 44% et 32,8% depuis 2008.

      Sans surprise au vu de la cure d’austérité qu’elle subit, la Grèce s’est rapprochée de ce bloc. Avec un coût horaire tombé à 13,6 euros, la Grèce enregistre au passage un record négatif avec une chute de 18,9% par rapport à 2008.

      A l’opposé, le coût horaire de la main-d’oeuvre caracolait à 40,1 euros en Suède, devant le Danemark (38,4 euros), la Belgique (38 euros), le Luxembourg (35,7 euros) et la France (34,3 euros).

  • Fucius

    14 mars 2014

    « Tout être humain peut vouloir s’engager dans une union durable et officialisée avec un partenaire, mais cette union civile ne peut s’appeler « mariage » que dans le cadre d’une confession, ou par consentement mutuel et reconnaissance par une communauté, dans le cas d’agnostiques. »

    En effet.
    On se marie devant quelqu’un.
    La raison en est qu’il s’agit de l’accomplissement d’un devoir, celui de procréer et d’élever la prochaine génération avec tout ce que cela comporte de sacrifices.

    Qui peut appeler à ce devoir ? Dieu dans le cas du mariage chrétien, ou la nation dans celui du mariage civil.
    C’est pourquoi ce dernier implique l’État, la loi, le peuple entier.
    Ce n’est pas une abstraction: À mille égards on est obligé de tenir compte du fait qu’un couple est marié.

    Un libéral ne peut pas accepter de loi arbitraire: La laïcité exige que la loi soit justifiée par une nécessité objective, et non par un point de vue moral toujours discutable.
    Le mariage civil traditionnel satisfait cette condition: Chacun est affecté à l’extrême par la procréation en général, et les conditions d’éducation de ses futurs concitoyens.

    Le « mariage pour tous » est en revanche arbitraire et antilaïc.
    Il promeut une vision du bonheur, ce qui est contraire au rôle de l’État laïc.
    Il est égalitariste, niant le fait que c’est de familles traditionnelles que nous avons besoin, et pas de paires homosexuelles, cela soit dit sans vouloir insulter personne – les homosexuels n’ont pas à justifier que leurs goûts les éloignent du devoir de procréer, mais nous n’avons pas à leur mentir en prétendant le contraire.
    Et qu’on m’épargne le couplet sur l’adoption: Si nous avions besoin de familles adoptives que nous avons besoin, il n’y aurait pas plusieurs années d’attente.

    Donc le devoir envers la patrie n’est pas le propos du mariage « pour tous ».
    Pour un libéral, soucieux de limiter l’État, ceci est inacceptable.

    Mais ce que bien des libéraux ne voient pas, c’est que le mariage pour tous constitue un triomphe du socialisme aux conséquence incalculables.
    Le cancer égalitariste ayant tué cet organe sain répandra ses métastases ailleurs dans la nation. Le MPT se traduira par une recrudescence de la redistribution, fondée sur le même « raisonnement »: Comme on étend au couple stérile (homosexuel, hétérosexuel stérile par choix) les avantages dus au couple fécond, de même on redistribuera les revenus de ceux qui sont économiquement productifs à ceux qui ne le sont pas.

    Plus généralement, sur la décadence de la loi en France, lire Philippe Nemo, La régression intellectuelle de la France.

    Répondre
    • Poutine7

      28 mars 2014

      Décidemment on libéralise à tout va en ce moment …
      Mettre sa défloraison en vente sur la Toile ou se préserver jusqu’au mariage ? La virginité, cet état fantasmé par l’homme, revient sur le devant de la scène. Mais cette fois, ce sont les filles qui mènent la danse.

      Elizabeth Raine, une étudiante américaine de 27 ans, vient de mettre sa virginité aux enchères sur un site aux allures de catalogue de lingerie fine. En septembre 2008, une autre jeune femme, Nathaly Dylan, avait rencontré un succès fulgurant en s’adonnant au même exercice dans l’espoir d’obtenir une bourse universitaire. Elle avait reçu quelque 10 000 propositions à la suite d’une émission de radio. Interrogée sur la signification de sa démarche, Nathaly Dylan avait répliqué : « Nous vivons dans une société capitaliste. Pourquoi ne serais-je pas autorisée à capitaliser sur ma virginité ? ». Ces dernières années, une dizaine de jeunes femmes ont marchandé leur « première fois » sur la Toile. Leur motivation ? Susciter la polémique, financer leurs études, attirer l’attention sur elles, mais également sur un concept toujours fantasmé par les hommes, celui de la virginité.
      Dans le même temps, les « bals de la pureté » aux États-Unis font fureur. Le principe : des adolescentes font le serment, devant leur père, de se préserver jusqu’au mariage. Monnaie d’échange ou acte « sacré », les femmes s’emparent de la virginité, à tort ou à raison. Analyse du phénomène avec Yvonne Knibiehler, historienne et auteure de la Virginité féminine aux éditions Odile Jacob

  • gruffat.jeanclaude730@gmail.com

    14 mars 2014

    Gauche Ald droite

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    • emmanuel

      17 mars 2014

      Vos propos serait credible s’ il ne venait d’un banquier de Citicorp.
      Ou en etes vous monsieur de Citigroup concernant le Libor.

      La haute finance deregulee a force de trop de liberalisme libertaire (mais in fine liberticide) c’est juste la Jungle Anonyme.
      Et la main invible du gigantesque casino LE MARCHE n’existe pas.
      Il n’y a que des relations sociales d’individus a individus dans une gigantesque jungle anonyme.
      Le liberalisme theorique que vous decrivez est une belle utopie tant que l’humain sera ce qu’il est.
      Les predateurs Bankster sont ils liberaux.
      J’en doute si je me refere a votre prose.
      Ceux sont tout simplement des etres humains gouvernes par leur cupidite liberticide pour ceux qui doivent payer la facture de leurs malversations.

    • Poutine7

      26 mars 2014

      Oula la, seule la vérité fâche. Mossieur, vous êtes totalement « rétrograde », « passéiste », « replié sur vous même », « moisi », « mal informé »

      LOL!

      Bien vu cher ami Troll et vive la cyberlutte contre l’oligarchie !

    • Poutine7

      27 mars 2014

      Grumpy Fat vient de nous rater le stress test de la Fed avec Citigroup.
      Pourtant ce « connaissant » nous assurer que les banques américaines étaient bien plus solides que les banques européennes.

      Vraiment, j’hésite, sympathique naïveté a la limite attendrissante si elle ne poussait pas des millions de gens potentiellement à la misère ou propagande éhontée ?

    • jean-claude

      5 avril 2014

      votre agressivite personnelle devient inconvenante

    • idlibertes

      7 avril 2014

      On dirait du Gérard Filoche. j’ai presque envie de pleurer tant c’est beau, on dirait du Lamartine de coco. Encore, encore

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