26 septembre, 2016

Lettre d’un ami Anglais sur le Brexit

Avant propos : Miles Morland, l’auteur de cette lettre est l’un de mes bons amis dans la City.

Personnage extrêmement original, il fut le capitaine de l’équipe d’aviron d’Oxford, patron du Crédit Suisse à Londres pendant un temps, auteur de best sellers en Grande-Bretagne , créateur de la première banque d’affaires spécialisée sur l’Afrique qui fut un immense succès, il vit sur une péniche à Londres et, à la retraite, parcourt le monde en moto sur sa BMW, d’où il envoie des messages hilarants sur les coutumes locales...

Je ne doute pas que tout ce que dit Miles dans cette lettre va faire écumer de rage bien des français qui détestent le monde anglo-saxon. Il n’en reste pas moins que tout ce qu’il dit est profondément vrai et devrait amener tous les français à une saine réflexion sur ce que nous devrions faire dans notre pays pour que des personnages comme Miles puissent émerger. 

 

Tiens donc, apparemment nous ne sommes pas en faillite…

Il y a trois mois, les vieux crétins ignorants dont je fais partie ont détruit le Royaume Uni en  décidant de quitter l’Union Européenne.  D’après tous les gens intelligents, le marché des actions était censé s’écrouler avec la livre, l’économie rentrer dans une épouvantable récession, la confiance des hommes d’affaires s’écrouler, le marché immobilier s’effondrer.

Bien entendu, tout cela devait se produire tout simplement parce que nous autres racistes ne comprenons rien à rien et incapables  de nous faire une opinion personnelle avons cru les mensonges de Boris. Heureusement les gens intelligents qui vivent tous à Notting-Hill (NDLR quartier où vivent tous les bobos anglais) refusaient de croire les mensonges de Boris en préférant ceux d’Osborne, Cameron, Lagarde, Carney et de tous les pygmées de Bruxelles.

Résultat ? 90 jours après la catastrophe, à peu prés tout est en hausse. Actions, immobilier, confiance des hommes d’affaires qui enregistre sa plus forte hausse de l’histoire, au contraire de la France et de l’Allemagne où elle s’effondre… et tout cela sans que le FT, le Guardian ou the Economist, les Izvestia et Pravda de ceux qui voulaient rester en Europe ne nous en informe. Un oubli sans aucun doute…

De plus à l’opposé de tous nos amis en Europe, nous avons un nouveau premier ministre très populaire et un système politique très stable ce qui est loi d’être le cas en France en Italie ou en Allemagne, sans parler de l’Espagne …

Aucune importance disent nos Cassandres. Ce qui compte c’est d’avoir accès aux marchés étrangers et sans accords commerciaux nous serons bien incapables de vendre quoique ce soit à l’extérieur. Et comme la Grande-Bretagne avait délégué tous ses pouvoirs de négociation à l’Europe, nous nous retrouvons sans négociateur et la misère nous guette.

Voila une idée terrifiante! Et donc j’ai fait quelques recherches sur ces accords commerciaux forts importants que l’Europe aurait signés grâce à la compétence de ces négociateurs de qualité ou NdQ.

Le plus gros partenaire commercial de l’Europe est l’Amérique. Et fort heureusement il y a des discussions en cours pour arriver à un accord, le fameux TIPP. Nos NdQ, en fait étaient sur le dossier depuis …26 ans et on est contents de le voir arriver enfin à signature. L’accord va donc être signé?  Vous plaisantez sans doute ? Il a été refusé par tous les pays. Pourquoi? Parce que les génies qui négociaient en notre nom avaient accepté que les multinationales US puissent travailler en Europe sans avoir à répondre à la justice européenne. Même monsieur Hollande a trouvé cela excessif…

Aucune importance, le seul pays qui compte c’est la Chine qui est notre second partenaire commercial. Difficile de faire du commerce avec la Chine si nous n’avons pas d’accord commercial disent nos pro-européens. Fort heureusement, un tel accord est en négociations depuis… 10 ans. Combien de réunions ont eu lieu ? …16  Et ou en sommes nous ? Aucune signature n’est en vue…

Passons à l‘Inde. Des pourparlers ont commencé en 2007 et sont plus ou moins au point mort. Et tant qu’à faire, on peut signaler que nous n’avons pas d’accord non plus avec la troisième puissance économique mondiale, le Japon tandis qu’il existe un accord avec la Corée du Sud. Des rumeurs (à confirmer) disent cependant que nous serions à la veille d’un accord avec le Zimbabwe.

Tout cela est surprenant. Serait-il possible que l’Europe n’ait jamais signé un accord avec n’importe lequel de nos principaux partenaires ?  C’est hélas la vérité… Certes il existe bien quelques traités avec la Norvège ou la Suisse, voir l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Mexique ou le Chili, mais c’est à peu prés tout.

Il est surprenant de constater que tous ces pays qui n’ont signé aucun accord semblent commercer avec l’UE sans trop difficultés et la conclusion que j’en tire est que de disposer des NdQ européens pour négocier en notre nom n’est peut être pas aussi important que les gens du FT ont l’air de le croire.

Continuons.

Si le commerce international consiste à vendre des « choses » aux autres, alors il faut bien reconnaitre que nous ne sommes plus très compétents dans ce domaine. Au XIX eme nous l’avons été. Aujourd’hui, nous ne le sommes plus. Mais cela n’a aucune importance.  Heureusement pour la Grande-Bretagne, nous vivons dans un monde post industriel.

L’activité la plus profitable au monde en fonction du temps passé au travail reste bien entendu la prostitution. Juste en dessous, on trouve les avocats d’affaires. Sullivan& Cromwell, Slaughter May, Linklaters, Skadden, Allen & Overy… Par exemple, si une immense affaire de bière veut en acheter une autre  c’est-à-dire si ABinBev veut acheter SABMiller, il va falloir qu’ils payent $ 250 million en frais d’avocats et tout cela ira des firmes anglaises. Il faudrait vendre 250000 Renault pour arriver au même résultat. Sur les 50 plus grandes sociétés d’avocats, 48 sont américaines ou anglaises et toutes opèrent dans la City. Le reste de l’Europe n’a pas une seule firme dans les cinquante premières…

Passons aux sociétés comptables. Les grandes multinationales payent des milliards de dollars à ces entités. Dix neuf des vingt premières sociétés dans ce domaine sont anglo-saxonnes, avec une majorité de britanniques et elles sont toutes à Londres.

Mais bien entendu, là ou la rentabilité est la plus forte est dans la banque d’affaire. La quasi totalité de l’activité internationale des banques d’affaires de tous les pays du monde est à Londres qui est à la finance ce que la Silicon Valley est à la technologie…

Il en est de même pour la gestion de fonds pour compte de tiers où Londres domine le reste du monde de façon écrasante. Or les sociétés anglaises risquent de perdre leur fameux passeport européen qui leur permet d’exercer partout. Aucun problème. Il suffira d’envoyer quelques jeunes à la filiale locale à Dublin (qui restera en Europe), pour que les sociétés de gestion anglaises gardent leurs passeports européens, la gestion passant officiellement à Dublin, mais restant dans la réalité à Londres.

Continuons.

D’après le classement du FT, les 10 centres financiers les plus importants du monde sont dans l’ordre : Londres, New-York, Hong-Kong, Singapour, Tokyo, Seoul, Zurich, Toronto, San Francisco, Washington.  Comme chacun peut le voir il n’y a pas une seule ville d’Europe continentale et 9 sur 10 de ces villes n’ont pas besoin du passeport de monsieur Juncker. L’Europe sans la City va être effroyablement isolée…

Et cela n’est pas vrai que pour les services financiers.

Vous voulez vendre un Van-Gogh que vous a laissé votre grand-mère ? Cela se passera chez Sotheby’s ou Christie’s, à Londres ou à New-York, beaucoup plus qu’à Francfort ou à Paris

Vous voulez lancer une campagne de pub au niveau mondial pour vos produits ? WPP, la plus grande société mondiale de publicité est à Londres et son chiffre d’affaire ($ 19 milliards) est plus de deux fois celui de Publicis, la plus grande société en Europe continentale.

Vous voulez intervenir sur le marché immobilier international : Les 10 plus grandes sociétés immobilières sont anglaises ou américaines : Knight Frank, Jones Lang, Richard Ellis  … se feront une joie de vous recevoir….

Imaginons que vous vouliez donner à vos enfants la meilleure éducation supérieure possible. Bien sûr les grandes universités américaines dominent dans ce domaine. Il n’en reste pas moins que dans le classement QS  qui classe les meilleures universités au monde, quatre des 10 meilleures et 10 des meilleures cinquante sont en Grande-Bretagne

Et combien en Europe continentale me demanderez -vous ? Une seule, « Normale Sup » en France qui arrive au 38 eme rang. La première université allemande est 60 eme, la première université espagnole est 166 eme …

Car il ne faut jamais oublier que la nouvelle « lingua franca », le nouveau latin, est l’anglais et que tous les scientifiques du monde entier doivent publier en Anglais s’ils veulent être reconnus.  Tous les meilleurs chercheurs de tous les pays du monde graviteront donc automatiquement vers les universités anglophones s’ils veulent voir reconnaitre la qualité de leurs travaux et cela n’est pas prés de changer. Bien entendu, les partisans de l’Europe expliquent que les universités anglaises vont se voir couper les subventions qu’elles recevaient de l’Europe. Voila encore une aimable plaisanterie. Ces subventions sont attribuées par deux personnes à Bruxelles, Monsieur Navracsics, ex professeur assistant de droit à l’université de Budapest et madame Reicherts, Luxembourgeoise, également  ex-professeur mais de yoga. Je n’ai pas le moindre doute que les contributions payées par la Grande Bretagne à l’Europe pourront être reprises par les autorités britanniques et distribuées de façon au moins aussi efficace que par ces deux éminents eurocrates.

Venons-en à la liberté intellectuelle.

Mon grand ami, le professeur Sir John Bell, le brillantissime  patron de l’école médicale d’Oxford qui a passé sa vie à faire de la recherche médicale appliquée développe dans un article du FT en date du 25 aout un autre point, probablement essentiel.

 

Je cite :

« L’environnement culturel, éthique et philosophique en Grande-Bretagne est très différent de celui qui prévaut en Europe continentale. L’Angleterre est très attachée à un système libéral qui permet à la science de bouger très vite sans excès de réglementations. La Communauté Européenne a une tradition de réglementations très contraignantes. Prenons les essais cliniques par exemple. Au début des années 90, la Grande-Bretagne était l’un des endroits au monde où les essais cliniques étaient les plus faciles. Les décisions étaient rapides et les freins bureaucratiques inexistants. L’introduction de la directive européenne sur les essais cliniques en 1994 a changé tout cela. Cette directive introduisit un nombre considérable de réglementations bureaucratiques totalement inutiles et le nombre d’essais cliniques effectues en Angleterre est tombé a 2 % du volume mondial des essais, c’est-à-dire plus rien ».

 

Nul doute que si Sir John Bell a raison (ce qui lui est arrivé bien souvent dans sa vie), la recherche médicale libérée de ses carcans Bruxellois, va bondir à nouveau en Grande-Bretagne, pour le bénéfice de toute l’humanité.

 

Conclusion optimiste (pour la Grande-Bretagne).

Bien entendu, la Grande-Bretagne a, comme le reste du monde, de grandes difficultés devant elle. Une chose est certaine cependant. Son avenir est beaucoup plus brillant que celui du continent Européen. Ce dernier va continuer à essayer de croitre malgré l’incroyable avalanche de réglementations concoctées à Bruxelles et en plus va devoir gérer la disparition de l’Euro, cette invraisemblable imbécillité technocratique, ce qui risque d’être un peu tumultueux.

Il apparait donc tout à fait évident qu’il vaudra beaucoup mieux dans les années qui viennent être en Angleterre pour y travailler, que l’on soit un citoyen  britannique ou un immigré.

Car bien sur, la Grande Bretagne va continuer à recevoir des immigrés, comme elle l’a toujours fait. Simplement, ce sont les autorités britanniques qui sélectionneront les heureux élus, et non plus Bruxelles.

 

Miles Morland

 

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

74 Commentaires

Répondre à Arsene Holmes

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  • John Smith

    29 septembre 2016

    Le Brexit ne garantit en rien que les droits naturels seront mieux protégés qu’avant.
    Le Brexit ne sera pas une solution pour les pauvres britanniques qui ne se sont toujours pas réadaptés à la chute de l’industrie britannique.

    Les cols blancs sont peut-être contents, mais ils finiront par payer pour les pauvres, alors que jusqu’alors l’UE versait suffisamment pour que le Royaume-Uni puisse continuer d’être un état providence particulier.
    Les USA viendront-ils en aide à Sa Majesté ? Le Commonwealth ? Le contexte ne s’y prête guère, à moins qu’une bonne vieille guerre sauce keynésienne ne vienne les soutenir, pour ne pas changer.

    On connaît le « libéralisme » à l’anglo-saxonne : les sociétés veulent un marché libre, mais elles veulent que quelqu’un aide quand la conjoncture tourne mal (le contribuable le plus souvent). Quant aux droits naturels, ils n’ont jamais été de grands défenseurs de ces derniers, et dans sur leur territoire, et encore moins sur le territoire des autres.

    En tout cas, je ne doute peu que le Brexit nous offre une belle vision du Royaume-Uni en train de faire le grand écart pour joindre les deux bouts quand les effets négatifs arriveront. Car les effets positifs et les effets négatifs ne se compensent pas en économie.

    Répondre
    • Charles Gave

      29 septembre 2016

      Chers lecteurs,

      Comme je le craignais un peu la lettre de Miles Morland a déclenché des réactions quelque peu épidermiques chez certains de nos lecteurs.
      Ces réactions m’amènent à préciser un certain nombre de points tant un certain nombre de notions essentielles semblent ne pas être maîtrisées.

      Il y a vingt ans , la livre (£) était au même niveau qu’aujourdh’ui vis à vis de l’ euro .
      Elle était sous évaluée à l’ époque et était montée fortement dans les années qui suivirent. Elle l’est tout autant aujourd’hui en parité des pouvoirs d’ achat (voir l’article sur la PPA Paru sur ce site il y a quelques années).
      Une monnaie retourne toujours à sa PPA , mais on ne sait jamais quand.

      Deux ans me semblent raisonnables.

      Un déficit des comptes courants n’est pas un compte d’exploitation mais une composante de la balance des capitaux : comptes courants plus compte des capitaux= zéro par construction. Si donc les étrangers investissent massivement en GB ? Le compte capital sera excédentaire et donc les comptes courants déficitaires
      . Ce qui a été le cas de la GB .

      La majeure partie du déficit des CC anglais provient des paiements que les étrangers reçoivent sur leurs investissements effectués dans le passé et ces paiements sont donc très supérieurs à aux paiements que les anglais reçoivent de l’étranger. Comme la livre vient de baisser ce déficit va se réduire considérablement les anglais recevant plus et payant moins.

      Les physiocrates au XVIII siècle pensait que l’industrie ne créait aucune valeur et que seule l’ agriculture créait de la valeur
      Deux cent ans après, j’ entends les mêmes bêtises entre l’ industrie et les services.
      Ce qui a de la valeur c’est ce qui est vendu librement.
      Il faut choisir entre la main invisible d’ Adam Smith et le grand coup de pied dans le derrière de Joseph Staline. Entre les deux, il N’ y a RIEN . Malheureusement la France a toujours choisi Staline
      Ce serait bien si tous les lecteurs pouvaient incorporer ces réalités, cela nous éviterait de perdre du temps en calembredaines sans aucun intérêt .

      Amitiés
      CG

    • GAUTHIER

      30 septembre 2016

      Les physiocrates, contre les mercantilistes, affirmaient que seule l’agriculture était « productive »…de fait ils ne pensaient pas tous cela et Adam Smith reconnaissait de la pertinence à Quesnay…dans le contexte de l’époque…la question aujourd’hui est un peu différente, axée sur l’emploi…les services absorberont ils les naufragés de l’emploi industriel ?…on peut en douter, ce que faisait d’ailleurs Raymond Aron dans ses dernières années…

      PS : je ne peux m’empêcher de signaler qu’Adam Smith finit sa carrière comme « douanier »…

      🙂

    • nolife

      2 octobre 2016

      Merci de votre réponse, je pense pouvoir parler au nom des anti-albions pathologiques.

      La livre était sous-évaluée ? Je pense le contraire, elle a été surévaluée à cause de la croissance forte (illusoire et à crédit) jusqu’à la crise des subprimes elle a ensuite redescendue sur Terre ainsi que le monde anglo-saxon.

      Vous vous basez sur les PPA, moi pas, je me bas sur les comptes courants, d’ailleurs vous dites le taux de change est le prix entre les productions domestiques et étrangères. Un pays qui consomme de manière courante (pas achat d’usines mais achat de gagdets, vêtements … en permanence) plus que ce qu’il ne produit finit toujours par voir sa devise baisser quand les réserves de change se tarissent et que la Banque centrale préfère lâcher le cours de sa devise plutôt que ses précieuses réserves de change.

      Pour ce qui est du cas britannique, il y a effectivement, les retours sur investissements, mais aussi la forte consommation encouragée par la bulle immobilière démentielle. c’est du « déjà vu ». Bulle immo -> crédit à la conso puis après incapacité à rembourser faisant plonger la devise, le dollar est dessus à 1.6 $ pour un €, la livre elle-même chute de cette sorte.

      Pour ce qui est du trackrecord, la livre sterling est une monnaie structurellement faible se dépréciant constamment par rapport au Deutsche Mark car les « boutiquiers » consomment plus qu’ils ne produisent.

      La livre valait 11 deutsche mark dans les années 50, ensuite nous sommes passés à 4 puis à 3 et maintenant,nous sommes autour de 2.

      Cette monnaie est ce qu’on devrait appeler « a single-men-shotable currency », un seul bonhomme, Soros, a pu la faire chuter en 1992 où je vous le rappelle, ce sont les Anglais qui sont allés quémander des DM à Francfort et non le contraire.

      En ce moment, c’est l’€ qui est sous-évalué à cause de Super Mario.

      Pour ce qui est des investissements étrangers, les Japonais ont dit qu’ils étaient prêts à partir, pareil pour Nissan-Renault si ils n’ont plus accès au marché commun.

      Et les Européens mettent comme conditions la libre circulation …

      En ce qui concerne les services et l’industrie.

      Bien sûr que si vous vendez des services librement, vous créerez une sorte de valeur mais ce que je pointe surtout, c’est que les services soient ils sont « nationaux », femme de ménage, coiffeur, réparation … auquel cas il faut des producteurs (agriculteurs, ouvriers, ingénieurs …) soient ils sont internationaux comme à Londres où vous centralisez des services à haute valeur ajoutée pour le reste du monde.

      Là où je veux en venir, c’est qu’une population aussi grande ne peut vivre des services et que l’industrie est celle qui crée le plus d’emplois pour prolos.

      Les Anglais du terroir qui ont majoritairement voté pour le Brexit, risquent de voir leurs dernières usines partir et se retrouver au chômage.

      On voit déjà d’ailleurs Theresa May dire qu’elle veut défendre les milliers d’emplois dans la sidérurgie !

      D’ailleurs pourra-t-elle négocier en position de force contre les Chinois à propos des aciers subventionnés ?

      Albion s’illusionne encore sur sa puissance à ce que je vois.

      Je tiens les paris et suivons le cours du Sterling 🙂

    • Vincent L-F

      7 octobre 2016

      Je viens de vous écouter sur le plateau de BFM Business. Vous êtes bien calmes face à ces parfaits ODS. Inspirante maîtrise de soi…
      La lettre de Miles Morland a-t-elle été publiée ailleurs que sur l’IDL?

    • idlibertes

      8 octobre 2016

      Oui, assurément

    • Charles

      29 octobre 2016

      Mr Gave, serait il possible d’obtenir cet excellent article en anglais?
      J’aimerais beaucoup le partager avec mes amis non francophones. C’est une formidable response aux cassandres, et une preuve de plus de la manipulation de l’information par les globalistes et les passeurs de plats que sont les journalistes.

    • idlibertes

      30 octobre 2016

      Euuuu

      September 9th 2016

      Well, Did We Go Bankrupt Then?
      It’s almost three months since we ignorant white oldies destroyed the United Kingdom by taking it out of the EU. What a price would be paid. The stock market would crumple, the pound collapse, the economy go into a spiralling recession, business confidence disappear, house prices plummet, and a plague of frogs infest Hampstead.
      Of course it was only because we racist dum-dums, too stupid to make up our own minds, “believed Boris’s lies” that we had voted out. Meanwhile the people of Notting and Primrose Hills were far too smart to believe Boris. Instead they believed the lies told them by Osborne, Cameron, Lagarde, Carney and the Brussels pygmies.
      So, what’s up? Just about everything as we move into Doomsday + 90 days. The stock market’s up. It’s booming. The pound, after an initial swoon, is doing rather well. House prices are strengthening. Business confidence in the UK has just had its biggest one month jump ever, unlike in Germany and France where it is collapsing. And Mr Carney has admitted that the Bank of England was making it all up when they said there was going to be a recession. Poor old Little England is actually the best performing major economy in Europe. But don’t expect to read that in the FT, Guardian, or Economist, the Pravdas and Izvestias of the Remainers.
      You might also note that, unlike our EU friends, the UK has a determined and popular Prime Minister while France, Germany, Spain and Italy are either run by deeply unpopular leaders (France and Germany) or no leaders at all (Spain and Italy). Compared with the narcissistic chaos of the EU, the UK is an island of political stability.

      Access . . . Access . . . It’s All In The Trade Agreements
      “Never mind,” say the Doomies, “Once the UK has left it will have no Trade Agreements. We’re lost without them. And, as the EU has been doing all the trade negotiating for its members England doesn’t even have any trained trade negotiators. We’re doomed. How can we trade without Trade Agreements?” So runs the mantra repeated daily in the EU Pravdas as the Guardian and FT advise Mr Davis which knee he should bend to Mr Juncker as he begs for Access.
      Scary stuff. I was worried too by this dandruff of doom and so I did a bit of nosing around to find out which of these important EU Trade Agreements we will be missing out on after we leave. In the forty-three years that we have been an EU member they must have negotiated some great deals on our behalf.
      The EU’s biggest trade partner is the US. Well, thank God for the TTIP, the Transatlantic Trade and Investment Partnership between the US and the EU. The EU’s super-skilled negotiators have now been negotiating this for, er, 26 years, having started in 1990. Is it signed? No. Will it ever be? No. Why not? Because Brussels’ super-skilled technocrats have allowed the Americans to write an agreement which lets US multinationals do what they want in Europe without being answerable to European courts. Even the EU politicians gagged on that. Great negotiating, Pierre. The TTIP is never going to be signed. It’s loo-paper. When Mr Obama says the UK is at the back of the queue we could tell him that there is no room left as it already has 28 EU countries standing there sucking their thumbs knowing that they will never have a trade agreement with the US.
      Oh OK, forget the US. We need to trade with China. That’s where the action is. China is the EU’s second biggest partner. How can we trade with them without the benefit of the famous EU-China Trade Agreement? Ah yes. Would that be the one that the EU’s super-skilled negotiators have been working on for ten years? Yup. How many summit trade meetings have they had in that time? Sixteen. And how close are they to signing an agreement? Well, put it this way, the Labour Party is more likely to win an election first.
      Well, India, then. They’ve just falsified their numbers to show they are growing even faster than China these days. The EU is India’s largest trade partner. Must be because of the EU-India accord. Ah, that accord, the one the Brussels and Delhi bureaucrats have been negotiating since 2007 and are nowhere close to agreeing. Mr Modi seems keener on signing an agreement with the UK than he is with the EU. At least we speak the same language.
      Wow, Puzzling. Does that mean the EU has never succeeded in signing a trade agreement with any of its major trading partners? It does. Never, and not in sight of doing so. One hates to think where they would be without their “skilled negotiators”. It’s true that the EU does have some agreements with other European countries and trade associations, like Switzerland, Norway and the EEA, and a number of agreements with countries that used to belong to the Europeans’ various empires, like Algeria and South Africa, but, as far as actual signed trade agreements with non-Europeans are concerned, the EU has signed a “customs union” with those nice Turks and has agreements with Chile and Mexico. No idea if drugs are included in that one.
      And, since you ask, the EU has no free trade agreement with Japan, the world’s third biggest economy, nor with Russia. Nor Canada. Nor Singapore. Nor Australia. In fact, South Korea is the only major economy with which it does have an agreement. But, wait, the EU is close to finalising an agreement with Zimbabwe.
      Our betters in Notting and Primrose Hills tell us though that “without access” to the market of the soon-to-be-bankrupt EU we are doomed. Free access is the only thing that will save the UK, say they. We must go on our knees to Mr Juncker and pay him bribes for “access” while he “punishes” us, his words, for voting the wrong way.
      The funny thing is that the EU does a huge amount of bilateral trade with the US, China, India, Canada, Japan, Russia, Australia, Brazil and many more. None of these countries has “free access” to the EU yet they don’t seem to be doing too badly at trading with them. In fact, no country of consequence apart from South Korea has free access to the EU. If we don’t either, is that going to kill us? We’ll be in good company, along with the US, China, Japan, Russia, Canada, and Australia. And, somehow, I suspect our civil servants will get by without the help of the skilled EU trade negotiators who, in the seventy years since the founding of the EU, have yet to sign a free trade agreement with any of the world’s top five economies.

      Manufacturing? Wossat?
      If Trade means making things to sell to other countries we in the UK are no longer much good at that. Time was when we were Numero Uno. Britain was the China of 1900. But these days we leave manufacturing to others. It’s true we still do manufacture a few things: deadly weapons to sell to Muslim dictators; drugs; aero engines and wings; Mr Dyson’s vacuum cleaners; and Formula One racing cars. [Eight of eleven F1 teams build their cars in “Motorsport Valley” within a fifty mile radius of Silverstone . . . ] But that’s about it.
      But making stuff is so yesterday. It’s a mucky business best left to the Chinese and Koreans. Or the Germans. We’ve moved on. We English are post-industrial. We are good at doing things where we get giant cheques from Johnny Foreigner for sitting at our desks adding zeroes to the bill. The Americans are good at that too. Between us, no-one can touch us.
      Let’s take a look. The world’s most profitable occupation on a time-spent basis is being a hooker. After that it is providing legal services. Sullivan & Cromwell, Slaughter & May, Linklaters, Skadden Arps. Those guys. No commerce happens without them being involved. AB InBev wants to buy SABMiller? That will cost them around $250m in legal fees, largely to English firms. That’s quarter of a billion dollars for filling in the small print. Beats making Renaults. You would have to sell 250,000 Renaults to make that amount of money. Of the top 50 law firms in the world 48 are English or American. One is in S Korea, and one in Hong Kong. The EU has no top 50 law firm.
      Accountancy. Another grotesquely profitable industry without which nothing else could function. Big multi-nationals pay their accountants literally billions of dollars. Nineteen of the top 20 accountants in the world are head-quartered in the UK or US, with the majority in the UK. KPMG is head-quartered in Amsterdam. Score one for the EU even though KPMG do most of their work outside Europe and they are slipping behind the other Big Four firms. They might do better if they moved to London.
      The biggest fee-earner of them all is investment banking. Big deals can generate half a billion dollars in fees for the bankers. You have to make an awful lot of widgets to earn half a billion dollars. The investment banking scene is like Wimbledon where the top players are usually foreign but London owns the venue and everyone who is anyone wants to play on our courts. In addition to the English-owned investment banks, mainly highly profitable boutiques, the Americans, the Japanese, the Germans, the Dutch, and even the chauvinistic French, run their investment banking businesses out of London. London is as much the centre of excellence for investment banking as Silicon Valley is for technology. There is more investment banking expertise on the Isle of Dogs than in the whole of continental Europe put together.
      The Doomies jump up and down when banking is mentioned squeaking “passporting” saying that after we leave the EU the investment banks will have to move to Frankfurt or Paris. That’s as likely as Donald Trump moving to Mexico. Passporting refers to selling savings products in different countries. If the EU cuts what is left of its own throat by denying us passporting rights, then people in the mutual fund business will move a few of their junior staff to Dublin to allow them to sell their mutual funds into the EU but that is small potatoes.
      You don’t, on the other hand, need an EU passport to be one of the advisers soaking up fees for advising AB InBev and SABMiller on their merger, the biggest deal of the year in which a Belgian company run by Brazilians which owns the US’s biggest beer company is taking over a South African company which emigrated to England in 1999 and is the biggest beer company in China and Africa. You don’t need a passport from Herr Juncker to advise on that and that advice is coming from London. The world’s top ten financial centres, according to this year’s FT ranking were, in order: London, New York, Hong Kong, Singapore, Tokyo, Seoul, Zurich, Toronto, San Francisco, Washington DC. No EU city makes it into the top ten list. None of these top ten cities other than London has a “passport” from Herr Juncker.

      Whatever You Want, We Do It
      It is not just financial services. Post-industrial England has achieved extraordinary global prominence in services generally, a field where Little England (a badge I wear with pride) either by itself or jointly with the ever-creative but much larger United States, dominates.
      Would you like to auction an important painting? You won’t go to Frankfurt or Paris for that. You will go to London or New York. The EU, egged on by the jealous French, has been passing laws recently to undermine Sotheby’s and Christies’ businesses. These two English-based firms dominate the auction trade now but will do so even more after Brexit.
      Want to advertise? The world’s biggest advertising agency, WPP, is here in London whose $19bn in billings make it more than twice the size of Publicis, the biggest EU firm.
      Want to buy some international property? The top ten real estate agencies in the world are English or American, think Knight Frank, Jones Laing, Richard Ellis and the rest of them, all English or Anglo-American.
      Want to build a building? There are many excellent EU and US based architects but Norman Foster, Richard Rogers, Zaha Hadid, David Adjaye and twenty other London-based firms will be on anyone’s shortlist.
      And in law it is not just the commercial legal field where England is so strong. Want to go to international arbitration? Want to get divorced from an oligarch or a Saudi? Want to enforce a cross-border contract? You won’t be going to Paris, Frankfurt or Amsterdam for those services. And you won’t stop coming to England because we’re no longer part of the EU. If you turn up in Ethiopia or India and wave a London QC’s Opinion in someone’s face, you will be listened to. If you showed them something from a German or French notaire you would be laughed at.

      Exam Time
      You may remember that I wrote something shortly after the referendum in which I said that England is uniquely well-placed to be the world capital for education, information, services, and entertainment. The modish word for that is “soft power”. You can call it what you like but providing these services is a terrific business and a very profitable one. The examples in the previous section show what a great business providing commercial services is. But it’s not just commercial services. We excel in other service industries. And that’s not because we are in the EU.
      In entertainment we have been a global leader in popular music since the 1960s. In theatre, London is arguably the theatre capital of the world with a theatre industry whose breadth and depth is unmatched anywhere else. Our film companies are a joke but the giant US film and television companies come to England to make a lot of their movies and to source many of our skills.
      Most important though is education. The US is the global force in education. No-one can match their funding. However, the US’s foreign policy, domestic climate, and increasing xenophobia is a deterrent to many who might otherwise go to a US university. England is uniquely well-placed to consolidate its position as the international powerhouse for university education.
      We are so accustomed to the British press slagging off everything British that we may underestimate what a power we are. In August the widely-followed QS world university rankings came out for 2016. Four of the world’s top ten, and ten of the world’s top fifty, universities are in Little England. You may wonder how many are in the continental EU. One. One out of fifty. Ecole Normale Superieure, the place where they train the French technocrats who rule Europe (and provide the highly-skilled trade negotiators), is ranked 33. No other EU university makes it into the top fifty. The top German university is 60th, Netherlands 55th, Spain 166th, and Italy 187th.
      We are lucky. English is the world’s lingua franca. What Latin was to the Middle Ages, English is to the Millennium, the language of the educated classes, and of international discourse. This is thanks to the uniquely large footprint of the old British Empire and the US’s commercial domination of the world today but whatever the reason, you need to speak English to get ahead. And when it comes to research, the life-blood of a university, you need to publish in English to be read. It is this factor which goes a long way to explaining the strong showing of English universities and the poor showing of the continental ones. Tough if you are German or French but the fact remains that England is the place in Europe where the brightest of the global community will come for a university education.
      Doomies say that English universities will struggle when EU money is cut off for research. This is lazy thinking. The EU has no money of its own. All the money it hands out is ours. We are going to stop giving the EU money. Ms May’s government have said they will continue funding universities as before for research, they’ll just cut out the EU bureaucrats as interfering middlemen. At present decisions regarding EU funding for UK universities is made by two unelected bureaucrats in Brussels, a Mr Tibor Navracsics, an ex-associate law professor from Budapest, and a Ms Martine Reicherts, a Luxemburg teacher of law and yoga. We can do that better ourselves.
      My brilliant friend, Professor Sir John Bell, Regius Professor and head of the Oxford medical school who has spent his life doing hands-on research wrote a perceptive article on this subject in the Financial Times on Aug 25th. It’s worth quoting at length. “The cultural, ethical and philosophical environment that supports science is in many ways fundamentally different in the UK compared to many European countries. Britain is more inclined towards a relatively liberal risk-based regulatory environment that allows fields to move quickly — to reflect on ethical issues but not to over-regulate. The EU, by contrast, has a record of deep regulatory conservatism, attempting to legislate and control many aspects of science that are not deemed here in the UK to present a significant danger. Consider clinical trials. In the early 1990s Britain was recognised as one of the best places in the world to test new drugs on patients. Decisions were quick and bureaucratic obstacles were few. The introduction of the European Clinical Trials Directive in 2004 ended all this. Needless regulatory hurdles associated with huge inefficiencies and delays in effect killed off the clinical trial industry in the UK, where it declined to just 2 per cent of global trials.” If John is right, and he is seldom wrong, UK university research in regulated areas should flourish in a post-Brexit world.

      Whistle A Happy Tune
      John’s words are a good note on which to end. The old FDR saying about “nothing to fear but fear itself” have seldom been more true than they are now. I know from friends who work at both places that even the Financial Times and Guardian are now embarrassed about their obsessive anti-Brexit propaganda.
      We, in common with the rest of the world, have some tough times ahead but I hope these notes help put our future into better perspective. One thing is certain. The next few years will be better for us in the UK than they will be for our continental neighbours. The outlook for them is bleak as it will be impossible for the Euro to survive this decade as a common EU currency. While Germany, France, Spain, Italy and the rest of them are picking their way through the rubble of their soon-to-collapse currency, England has the opportunity I have sketched out here to become an exciting place to be and one which offers great promise to its young people and to hard-working immigrants.

      Miles Morland
      mqm@milesmorland.com

  • Noname

    29 septembre 2016

    Cher Monsieur Charles Gave,

    Je viens de me réveiller en sursaut, en pleine nuit, tout trempé de sueur, la gorge sèche, à l’issue d’un horrible cauchemar. Sigmund Freud étant mort depuis quelque temps déjà, je ne peux résister au besoin de me confier à quelqu’un qui a déjà bien vécu et doué d’une haute compréhension de la psychologie et de la nature humaine pour me rassurer et apaiser mes angoisses. C’est la raison pour laquelle je vous ai choisi. Figurez vous que j’ai rêvé que dès le mois de janvier prochain les Britanniques faisaient jouer l’article 50 et refusaient toute négociation. Dès le lendemain de cette félonie le Royaume Uni sortait donc de facto de l’Union Européenne sans aucune sommation, et de fait le continent se trouvait isolé du jour au lendemain. Je n’ose pas décrire la profonde dépression qui s’empara du noble Michel Barnier, célèbre anglophile, chargé par l’U.E. des négociations. Je vous passerai également les émeutes populaires chez les Teutons suite au licenciement massif d’ouvriers de l’industrie automobile après la décision d’Angela Merdel de suspendre, au titre de représailles, l’exportation des 850 000 véhicules prévus d’être expédiés vers la Perfide Albion. Je ne dirai rien non plus du désespoir de nos agriculteurs, déjà bien éprouvés par l’affaire russe, à la suite de l’embargo décrété par la Commission Européenne sur les exportations alimentaires vers la Grande Bretagne. Je suis profondément déprimé par ce cauchemar et vous demande instamment de me rassurer et d’écarter définitivement ce sombre scénario de mon esprit.
    Dans cette attente je vous prie d’agréer, cher Monsieur, l’expression de ma profonde admiration.

    Répondre
  • Buck Danny

    28 septembre 2016

    La conclusion de la lettre est quand même consternante…

    Ce qui menace l’identité britannique et anglaise c’est bien plus sûrement l’invasion d’immigrants du tiers monde musulman, que « l’UE ». Or tous ces partisans du BREXIT semblent fiers de pouvoir désormais empêcher la libre circulation d’européens vers leurs pays tout en pouvant continuer à faire venir en masse des Pakistanais et autres africains…

    Tout cela est pathétique. Le BREXIT (que je soutenais) ne va rien résoudre des grandes difficultés qui menacent le R-U qui est probablement le pays le plus avancé dans sa soumission à l’islam et tout son folklore moyen-âgeux.

    C’est assez logique finalement que la patrie du libéralisme, qui a placé l’efficience et la rationalité économique au-dessus de tout, soit la première à périr de cette hérésie.

    Répondre
    • idlibertes

      28 septembre 2016

      Que dire? Je n’ai rien à ajouter quand on atteint ce « niveau ».
      Cela étant dit, ce commentaire n’est pas blacklisté, n’en déplaise aux laudateurs de tantôt.

    • Gilles_HK

      29 septembre 2016

      D’accord avec vous Buck (par ailleurs, j’adorais lire vos albums, etant petit. Surtout ceux sur la periode de la seconde guerre)

      @IDL: le mot heresie, utilise par Buck ne decrit pas le liberalisme en soi, mais le « au dessus de tout »… en tout cas c’est ainsi que je lis ce post. Buck je vous laisse le soin confirmer que vous n’etes pas un troll marxiste / alter-mondialiste / vert et autres nuit-debouts 😀

    • Buck Danny

      29 septembre 2016

      Je ne suis pas un troll (du moins pas toujours) et je ne suis pas marxiste ni alter-mondialiste ^^

      Je pense que le libéralisme est un outil, un bon outil, mais rien qu’un outil. Quand il devient l’alpha et l’omega de la pensée politique ou de l’organisation sociale on en arrive à la chienlit actuelle.

      Pour moi le fait que l’Etat prenne de plus en plus de place dans nos vies est parfaitement cohérent avec le fait que c’est une idéologie « libérale » qui guide nos sociétés. Puisque le libéralisme, lorsqu’il n’est plus un outil, mais une fin en soi, conduit à la dissolution de toutes les structures traditionnelles, à toutes les antiques solidarités.

      Pour maintenir un semblant d’ordre dans ce champ de dévastation laissé par l’idéologie libérale, l’Etat est obligé de s’étendre sans cesse et de devenir de plus en plus omnipotent. Depuis toujours en réalité, l’Etat est donc le compagnon de route du libéralisme dans sa version idéologique.

      Le mépris des libéraux sur les questions migratoires, et sur le péril réel et concret qui menace les populations d’origine européenne s’explique par la rupture totale qu’ils ont opéré avec toute réalité charnelle ou spirituelle collective. Pour eux la culture, l’identité, la foi, c’est du domaine purement individuel et privé.

      Peu importe donc que l’Angleterre soit peuplée de WASP ou de congolais, c’est le jeu du marché et il faudrait laisser faire, laisser passer…

    • Thierry

      29 septembre 2016

      La véritable nature de notre société est la kleptocratie. C’est bien simple, tous les jours, on invente de nouvelles idées pour nous vider les poches https://www.lejardindeslivres.fr/klepto.htm

    • idlibertes

      29 septembre 2016

      Ne pas nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.

      Je trouverais acceptable, en ce lieu, de partir sur une définition du mot libéralisme rationelle. mais bon. restons calme

    • Buck Danny

      30 septembre 2016

      C’est la liberté de toute faire tant que l’on ne porte pas atteinte à la liberté d’autrui.

      Du moins c’est ainsi que je définirais le libéralisme de la façon la plus simple.

      Par voie de conséquence l’Etat se doit d’être « neutre » et le plus limité possible et ne réduire ses interventions qu’aux actions nécessaires à la protection et à l’exercice de cette liberté.

      C’est un principe très séduisant, qui se prétend neutre. Mais quand on le déconstruit on se rend vite compte, que s’il peut justifier toutes les libertés il peut aussi servir de fondement à un flicage généralisé de la société : des interdictions de fumer dans l’espace public, à la massification des contrôles routiers, à la mise sous tutelle des familles par l’Etat pour s’assurer que la liberté de la femme et des enfants est bien respectée au quotidien, etc etc.

  • El Oso

    27 septembre 2016

    Le Brexit est une expérience passionnante à suivre à plus d’un titre.
    Nous avons en effet deux tendances lourdes qui s’affrontent, un mondialisme piloté par les Etats-Unis qui entend dominer le monde par sa force économique, financière, industrielle, militaire et culturelle, et de l’autre des pays qui refusent cette domination et qui commencent à remettre en question certains fondements de cette domination. C’est le cas de la Chine mais aussi de la Russie. Pour simplifier libre-échange contre économie nationale: Ricardo contre Friedrich List.
    On se rend compte en effet que si le libre-échange a de nombreuses vertus, il produit aussi des inégalités monstrueuses. Une minorité de riches trop riches et une majorité dont les perspectives sont de moins en moins attrayantes.
    D’où le retour en grâce de l’économie nationale, dont le mérite serait de fournir un emploi et une vie décente à chacun, même s’il faut pour cela recourir à une dose de protectionnisme.
    Pour l’instant ce ne sont que des tendances mais on voit qu’elles sont à l’œuvre ne serait-ce que par la percée de ces partis que faute de mieux on qualifie pour l’instant de « populistes ». Et cela même dans le pays qui se trouve être encore le chantre du libéralisme triomphant, les Etats-Unis. On le trouve aussi chez la première puissance économique européenne, l’Allemagne. C’est donc une vague de fond, qui ne se résume pas à la famille Le Pen. La Russie, pour sa part, élimine ses équipes de néo-libéraux et se tourne vers des partisans de List.
    Que va faire l’Angleterre dans tout ça? Je remarque que déjà l’on y parle de « politique industrielle », quelque peu incongrue dans cette citadelle libérale traditionnelle…On verra.
    Mais quoi qu’il advienne, je pense que dans les turbulences qui s’annoncent, il vaut mieux être souverain et être maître de sa monnaie. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant sur le continent…

    Répondre
    • idlibertes

      27 septembre 2016

      Merci pour ce post toutefois, je ne crois pas et je ne pense pas non plus que cela soit la vision de l’auteur qu’un protectionnisme modéré et ou encadré soit ou n’ait jamais été la solution à quoique ce soit.
      En réalité, ce qui s’oppose est plus la fin d’une oligarchie administrative (UE) face à la réalité du commerce.

    • josick

      27 septembre 2016

      « Mathias Doepfner, directeur général de géant de l’édition Axel Springer, a dit qu’il pouvait voir le Royaume-Uni l’adoption d’un «modèle axé sur le marché plus libre», qui pourrait être une alternative « très attrayant » pour l’économie européenne. »
      « Il a déclaré au Financial Times que la Grande-Bretagne devait éprouver de la douleur à court terme en raison de son crédit 23 Juin pour quitter l’UE « , mais dans trois à cinq ans à partir de maintenant, mon pari serait que l’Angleterre sera mieux que continental Europe ». »
      http://www.independent.co.uk/news/world/europe/brexit-european-union-britain-eu-referendum-better-off-a7332036.html

      On a aussi « Le sondage de KPMG de 100 grandes entreprises britanniques ont constaté que la plupart des dirigeants se sentent confiants quant à l’économie et les perspectives de leur entreprise est propriétaire au cours des prochaines années. Pourtant, plus de la moitié des répondants disent la capacité du Royaume-Uni à faire des affaires sera entravée par quitter l’UE, et voilà pourquoi ils esquisser des options pour Brexit. » in http://money.cnn.com/2016/09/26/news/brexit-ceo-survey-kpmg-cbi/index.html

    • John Smith

      29 septembre 2016

      C’est la thèse développée par Hirschman dans « Bonheur privé, action publique » : une alternance dans la satisfaction que procure l’action publique et celle que procure l’action individuelle. Un cycle qui s’observe depuis la Révolution Industrielle et l’émergence de l’état moderne.

      Par contre, les USA et l’UK libéraux, c’est une vaste blague : il s’agit de pays protectionnistes et corporatistes à souhaits. Le « Too big to fall » ça vient d’eux. Ils n’ont rien de libéraux sinon les idées, comme en France en fait (autre pays de tradition libérale). Le libéralisme a échoué dans ces trois pays au milieu du XIXème siècle.

  • El Oso

    27 septembre 2016

    « l’euro, cette invraisemblable imbécillité technocratique »…
    Du Charles Gave dans le texte… 😉

    Répondre
  • CLEMENT

    26 septembre 2016

    Tirez les premiers Messieurs les Anglais, s’est-il dit dans une bataille célèbre anglo-française.

    Est-ce toujours d’actualité ?

    Car il me semble qu’aujourd’hui ils ont tiré les premiers, sans autorisation !! ! Humour de Gerald

    Répondre
  • sassy2

    26 septembre 2016

    brexit/ loin d’être hors sujet:

    je suis short autant que la derniere fois (le lendemain de assassinat joe cox postée ici) pour 36heures
    reste 1h 1/2

    je ne vois pas pourquoi demain cela ne chuterait pas
    (flash crash pour faire peur aux trumpists? « prise de conscience » tardive ? lol )
    le debat va etre un carnage

    Répondre
  • Arsene Holmes

    26 septembre 2016

    Je vois un « pattern » émergé récemment avec Mr Gave écrivant des articles excellents comme d’habitude et nolife les critiquant avec d’excellent arguments dans les commentaires.

    C’est parfait car il est toujours bon d’avoir tous les sons de cloche.

    Je me souviens d’avoir lu une biographie dr Richelieu is y a une éternité et ce qui m’en était resté était le fait que Richelieu pouvait faire une démonstration totalement imparable sur un sujet et 5 minutes après faire la démonstration inverse elle aussi totalement imparable.

    Quand au Brexit, ca ne fait que 3 mois que le vote a eu lieu et aprés la knee-jerk reaction les choses se sont stabilisées.

    Mais qu’est ce que 3 mois pour un sujet si important et complexe. Une milliseconde

    Les Brexiteurs nous serinent avec cet argument mais si on prend un peu de recul , il est totalement fallacieux. Qu’est ce que 3 mois!!!

    Répondre
    • idlibertes

      26 septembre 2016

      haters gone Hate

    • Arsene Holmes

      26 septembre 2016

      Do you mean : Haters Gonna Hate.

      Si c’est le cas, je suis un peu surpris de cette véhémence.

      Il n’y avait aucune hostilité dans mon propos

    • Joe

      26 septembre 2016

      nan mais, faut pas vous focaliser là dessus, aujourd’hui ne pas être d’accord et cogiter, c’est déjà l’antichambre de la haine…

    • idlibertes

      26 septembre 2016

      non pas vous , pas du tout, pardon pour la confusion 🙂 (c’était en miroir à votre idée de pattern)

      No life lol

      Gona c’est are going too
      J’ai mis gone pareil

    • nolife

      26 septembre 2016

      Ah bon gonna je croyais que c’était « going to »

      Pour être plus précis, je ne haïs pas la Grande-Bretagne, Londres est une magnifique ville, c’est l’image qu’en donnant nombre Anglais très arrogants style « Minefornothing » sur Twitter ou votre collègue Sir Morland.

      Je constate systématiquement des éloges qui n’ont pas lieu d’être, des mises en valeurs bien faites mais un silence radio total sur les défauts de la Grande-Bretagne.

      J’entends dire des Anglais et des Anglophiles que c’est la meilleure armée d’Europe, non, en qualité elle vaut celles des autres pays, en quantité elle est derrière la France.

      J’entends dire que la bourse a monté, oui mais c’est la compensation du sterling.

      J’entends dire qu’ils ont une forte croissance ? Certes, mais de quoi est-elle composée ? Beaucoup de consommation, on a déjà ce « pattern » (USA 2008, UK 2010, Irlande 2010, Espagne 2007 …) on le retrouve de nouveau en Australie et au Royaume-Uni, généralement ça fait très mal une fois que la bulle éclate, les banques se font massacrées, et là quand je vois les prix délirants de l’immobilier …

      J’entends dire qu’ils exportent des services ? Je ne le nie pas, mais combien de gens cela fait-il vivre ? Est-ce « inclusif » comme on dit en bon jargon de technocrate ?

      J’entends dire qu’ils vont récupérer leur pognon versé à l’UE ? Croyez-vous que l’UE va lâcher ce pognon tout en leur laissant l’accès au marché commun ?

      J’entends dire qu’ils se plaignent des migrants de l’Est ? Les Continentaux voulaient une période de 10 ans de mise en attente de manière à ne pas dépouiller ces pays de leur main d’oeuvre et la déverser en Europe de l’Ouest. Et c’est Tony Blair qui aurait réclamé de les avoir tout de suite car c’était bon pour le business.

      J’entends dire qu’ils vont pouvoir exporter plus ? Les Japonais ont bien expliqué qu’ils bougeraient toutes leurs usines et banques si il le faut. Et d’ailleurs que fabriquent-ils ?

      Les 3/4 des entreprises britanniques dont le CA est entre 100 millions de £ et 1 Md de £ sont prêtes à délocaliser pour sauver les débouchés.

      Toute la question tournera autour de l’accès à ce marché commun. Mais dites moi qu’est-ce que la Grande-Bretagne a et que l’Europe n’a pas ? La City et c’est tout. Quelques chambres de compensation, rien de plus.

      Et même en cas d’implosion de l’€, cela restera le Deutsche Mark qui donnera le la sur le continent.

      http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211328553441-plus-de-trois-pdg-sur-quatre-envisagent-de-delocaliser-apres-le-brexit-2030239.php

      Contrairement à la vulgate monétariste, Jean-Marc Daniel incrimine les barrières douanières comme cause de la dépression des années 30, mais à ce jeu là, les Britanniques ont bien plus à perdre du fait de leur marché de taille bien modeste.

    • idlibertes

      27 septembre 2016

      Oui c’est ce que je dis c’est du slang

      comme wanna, gotta

      Are est omis à la forme interrogative mais si on devait écrire la phrase en entier, ce serait » Haters are going to hate whatever happens » (par exemple)

      What are you going to do?

      What are you gonna do?

    • nolife

      27 septembre 2016

      oui j’ai bien saisi sauf que je signalais que vous aviez doublé le o à « too ».

      Ce qui en changeait le sens.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_laine_et_du_drap#Un_coup_d.27arr.C3.AAt_lors_de_la_guerre_de_Cent_Ans

      La guerre de Cent Ans est la conséquence directe du conflit apparu dans les années 1300 entre le Roi de France et les régions flamandes, qui tentent alors de se rapprocher de l’Angleterre. Vers 1350, le roi d’Angleterre Édouard III multiplie les efforts pour le développement de la laine et un siècle plus tard Édouard IV interdit les draps venus de l’étranger5, pour encourager la production locale, ce qui ne manque pas d’affaiblir la Flandre, en pleine guerre de cent ans5.

      Le protectionnisme si il est néfaste pour les 2 parties l’est néanmoins beaucoup plus pour le « petit marché ».

      Les drapiers flamands ont du traverser la Manche pour garder leur parts de marché, mais ça s’était AVANT, si et je dis bien si, les Britanniques perdent leur accès au Marché commun, ce sont les producteurs Britanniques qui devront venir à Anvers pour venir vendre en Flandre ou bien sur le reste du continent …

      Ce vote a été majoritairement le fait de « vieux » nostalgiques du Commonwealth, mais ce temps-là est bel et bien révolu, ils peuvent s’illusionner sur la grandeur de la Grande-Bretagne mais elle ne mérite même plus une place au conseil de Sécurité.

      J’admets mon erreur sur ce peuple, c’est d’avoir cru qu’ils étaient plus boutiquiers que xénophobes et que comme des Suisses ils se gargariseraient de paroles en apparence pour continuer à se remplir les poches mais ça n’a pas été le cas !

      Vont-ils Brexiter jusqu’au bout, refuser la libre circulation, refuser de garder les Européens présents sur l’Île quitte à se voir priver de la carte d’accès au marché commun ?

      Les Britanniques, sont fiers, indépendants, réactifs, courageux … mais aussi pragmatiques.

      J’aimerais bien voir le résultat des nouveaux accords.

      Pour la City :

      https://www.youtube.com/watch?v=C1W8KKPmlm4

      In Dublin next arrived, I thought it was a pity
      To be so soon deprived of a view of that fine city;
      ‘Twas then I took a stroll, all among the quality,
      My bundle then was stole in a neat locality,
      Something crossed my mind, thinks I, I’ll look behind.
      No bundle could I find upon my stick a-wobbling.
      Inquiring for the rogue, they said my Connaught brogue.
      It wasn’t much in vogue on the rocky road to Dublin.

      Au fait, j’y pensais votre ami, prétend qu’il va pouvoir négocier avec les Chinois, bien, que va-t-il faire contre les aciers chinois ? Les Chinois vont leur dire que si ils veulent que les Yuan soient traités à Londres et que les Anglais puissent écouler leurs produits en Chine, ce sera donnant-donnant, les guerres de l’opium, c’est fini ça aussi

    • nolife

      26 septembre 2016

      Pour pourvoir défendre une thèse, il faut les hypothèses, mais on ne sait pas ce que sera le Brexit !

      Vont-ils écoper de barrière douanière ?

      Si oui, les Japonais délocaliseront ont-ils dit et peut-être d’autres, pourquoi construire aussi près, payer des navires-cargos pour 60 km et encore payer des barrières douanières à Rotterdam ou Anvers ? Autant construire directement sur le Rhin.

      Vont-ils renvoyer les « Européens » ?

      Si oui, les prix immobiliers baisseront, ce qui sera magnifique pour la classe moyenne anglaise qui a été « chassée par la gentrification » de Londres, problème, beaucoup de dettes immobilières ont été contractées, je me demande ce qu’en pense Sir Morland et les agences immobilières et les huissiers. Qu’en penseront les banques ?

      Pour ce qui est de la dévaluation de change, les effets sont beaucoup moins grands que par le passé, surtout que l’économie britannique n’est plus l’atelier du monde.

      Pour ce qui est de recréer un eco-système industriel, comme l’éco-système financier, ça met des années à se faire, on ne peut le faire d’un claquement de doigts mais les anglais ont perdu pas mal de savoir-faire industriels, ils ont compris qu’ils n’ont pas la capacité de rivaliser avec les Allemands ou les Japonais alors ils sont enfuis vers les métiers où il faut parler l’Angalis (Droit, Entertainement, Finance …) Sauf qu’on ne fait pas vivre 60 millions de gens avec des métiers d’intermédiaires.

      En attendant, je suis CEO d’une société industrielle, je gèle TOUS les investissements liés à une production britannique destinée à l’export.

      Ah oui, il paraît qu’ils ne possèdent même plus leurs marques de voiture qui sont aux mains des Indiens … leur acier se fait laminer par les Chinois après l’avoir été laminé par les Allemands.

      C’est bien de faire des accords commerciaux avec tel ou tel pays, mais que vont-ils vendre ?

      Pas de l’agriculture, ils vivent sur des cailloux, pas d’industries, ils sont dépassés, il reste les services …

      Leur seul avantage comparatif est de parler anglais !

      Il faudrait en avoir un peu plus que ça pour être de taille à lutter contre les Allemands et les Français.

      La Grnde-Bretagne, c’est has been, son siècle a été dû au fait que l’Allemagne était morcelée en Luxembourg et Lichtensetin, une fois réunifiée, l’Allemagne a littéralement pulvérisé l’Angleterre, les Anglais ont même inventé un label apposé sur les Aciers allemands pour que les consommateurs de Sa Majesté fassent le choix patriotique, mais les aciers britanniques ont vite disparu de la circulation, pas fous les Anglais ils ont acheté la Deutsche qualiteit.

      Ils ont même été dépassés dans la marine, réaction d’orgueil ils ont construit un immense navire pour redorer leur prestige … le Titanic …

      Le bon vieux Winston était plus lucide :

      « L’Allemagne devient trop forte. Nous devons l’écraser. »

      – Winston Churchill (1936)

      « Nous obligerons Hitler à mener cette guerre, qu’il le veuille ou non »

      – Winston Churchill (1936)

      « Cette guerre est une guerre anglaise et son but est la destruction de l’Allemagne »

      – Winston Churchill (Automne 1939)

      « Il
      faut bien comprendre que cette guerre n’est pas contre Hitler ou le
      National-Socialisme, mais contre la force du peuple allemand, qui doit
      être écrasée une fois pour toute, indépendamment du fait qu’elle soit
      entre les mains d’Hitler ou d’un prêtre jésuite. »

      – Winston Churchill (1940)

      « Je ne veux pas de suggestions sur la façon dont nous pouvons mettre l’économie et la machine de guerre (allemandes)
      hors d’état de fonctionner; ce que je veux, ce sont des suggestions sur
      la façon de rôtir les réfugiés allemands fuyant Breslau. »

      – Winston Churchill (juste avant le génocide de Dresde)

      « Y aura-t-il encore de quoi les (les réfugiés allemands fuyant l’Armée Rouge)
      loger dans ce qu’il reste de l’Allemagne? Nous avons tué six ou sept
      millions d’Allemands et il y en aura probablement à peu près un autre
      million qui sera tué avant la fin de la guerre. »

      – Winston Churchill (7 février 1945)

      (d’après les notes de James F. Byrnes prises lors de la Conférence de Yalta – H S Truman Libr., Independence, Missouri).
      « nous sommes tous des assassins, mais l’important est d’être du côté des vainqueurs. »

      Si l’Allemagne devait être en mesure de commercer à nouveau dans les 50 prochaines années, nous aurions mené cette guerre (la guerre 14-18) en vain. »
      Winston Churchill

      « La guerre ne fut pas menée uniquement pour abolir le fascisme, mais pour conquérir des marchés économiques. Nous aurions pu, si nous en avions eu l’intention, empêcher cette guerre d’éclater sans qu’une seule balle ne soit tirée, mais nous ne le voulions pas. » Winston Churchill

    • Arsene Holmes

      28 septembre 2016

      Sans oublier:

      – les Réparations après la guerre franco-prussienne de 1870 d’un montant de 5 milliards de francs-or repayées en 2 ans!!

      – les Réparations après la Première Guerre Mondiale. Jamais repayées par l’Allemagne. En revanche repaiement aux USA par la France et l’Angleterre des dettes contractées pendant la guerre (les emprunts anglais datant de cette époque viennent juste d’etre « called » en 2015!!)

      – Plan Marshall aprèla Seconde Guerre Mondiale

      – Reconnaissance unilaterale par Helmut Kohl de la Croatie et Slovénie en 1992 déclenchant la guerre des Balkans

      -Merkel et les réfugiés en 2015

      etc…

      On voit bien que le problème principal de l’Europe depuis Bismark est de contenir l’Allemagne

    • nolife

      29 septembre 2016

      – C’est Napoléon III qui avait déclaré la guerre à la Prusse.
      – C’est les Français, les Russes et les Serbes qui ont déclenché la première guerre mondiale.
      – Le Plan Marshall a bénéficié à toute l’Europe sans compter que l’Allemagne s’est fait dépouillée de son élite scientifique, la meilleure au monde, d’ailleurs dans les dessins animés, le scientifique a TOUJOURS un accent allemand, ach !
      – C’est Milosevic qui a mis le feu aux Balkans sous l’oeil bienveillant de Mitterrand !
      – Les réfugiés, oui c’est vrai l’Allemagne est COUPABLE surtout sa chancelière.

      On peut aussi parler de Napoléon ou des guerres de la Révolution, ou bien celles de Louis XIV !

    • Aljosha

      26 septembre 2016

      Dans l’excellent polar de Laurent Binet, la septième fonction du langage, une société occulte organise des joutes oratoires.
      Sur une question posée, le premier orateur a le choix de la thèse. Au perdant, on sectionne une phalange …
      Ouille.

  • Serge Rousseau

    26 septembre 2016

    Merci à vous inusable et indispensable monsieur Charles Gave ( On devrait avoir un manuel de l’économie qui se nommerait le Gave comme on a le Bled ou le Lagarde et Michard en littérature, non sans rire !, cet article comme les autres est une bouffée d’oxygène dans un océan de c…. professés par des ânes. Et comme disait ma grand mère, on a beau tailler les oreilles en pointe à un âne on en fera pas pour autant un cheval de course… Merci encore et bonne continuation.

    Répondre
  • Pouquet

    26 septembre 2016

    Bonjour Monsieur Gave,

    Ca na rien à voir avec le sujet du jour, mais j’aurais bien aimé un papier sur notre pauvreté, en France. Elle est telle (en tenant compte de tout, des périodes de chômage probables, du prix de l’immobilier pour des primo-accédants, de l’ensemble des déficits sociaux à financer, des prélèvements obligatoires partout, du poids de la dette, etc)qu’un comparatif avec des périodes récentes devrait pouvoir faire un bruit qui irait très au-delà de la sphère naturelle d’influence de l’IDL. Qu’en pensez-vous?

    Répondre
    • Pouquet

      29 septembre 2016

      C’est bien au-delà de l’euro. Le moment est arrivé…de constater que la catastrophe est derrière nous, même si les conséquences iront s’amplifiant. Pourquoi jouer les imprécateurs si l’on peut prouver aux gens qu’ils sont déjà pauvres, comparativement à leurs aïeux, à eux-mêmes si le pays avait été correctement géré. Puisque tout est si nul (ce que je crois) et depuis si longtemps (ce que je crois aussi), alors il faut faire sentir du doigt aux gens, leur propre gêne ou leur propre misère. Il me semble que ce papelard n’a jamais été fait, par aucun journal sérieux. Et pourtant tout est là. Si nous ne sommes pas déjà pauvres, alors il n’y a finalement rien de bien sérieux qui puisse nous arriver économiquement, à part une guerre. Si je pouvais m’être fait comprendre…

    • idlibertes

      30 septembre 2016

      Donc, si je résume, vous voulez que l’on écrive que l’on est au plus bas, mais que l’on pourrait encore tomber plus bas (Version nana dans la fin de l’Assommoir donc). En admettant que cela soit le cas, je ne vois pas vraiment l’utilité de la chose.

      De plus, ce n’est pas notre opinion surtout. Que l’on soit devant un probleme, personne ne dit le contraire mais à l’inverse de l’homme dont la condition est encadrée (on vit, on meurt), un pays a lui, potentiellement les ressources pour infiniment plus.

      Nous ne pensons pas que la France soit ou ne sera jamais là ou vous la pensez et si c’était le cas, nous n’aurions pas à coeur d’élever (un petit peu) le niveau.

  • Sémaphore

    26 septembre 2016

    Sauf erreur, Zurich qui figure dans les dix premières places financières, se trouve normalement en Europe Continentale, selon la vision arriérée de la géographie. Bien sûr, si votre ami a cru bon de recourir à la science de la diplômée »supérieure » de géographie qu’est Cécile Duflot, tout s’explique…
    😉

    Répondre
    • idlibertes

      26 septembre 2016

      Oui mais derrière Londres, New- york, singapour , Tokyo etc

    • semaphore

      26 septembre 2016

      « D’après le classement du FT, les 10 centres financiers les plus importants du monde sont dans l’ordre : Londres, New-York, Hong-Kong, Singapour, Tokyo, Seoul, Zurich, Toronto, San Francisco, Washington. »

       » Comme chacun peut le voir il n’y a pas une seule ville d’Europe continentale  »
       »
      et 9 sur 10 de ces villes n’ont pas besoin du passeport de monsieur Juncker. »

      Ami lecteur, une de ces trois propositions est fausse. Sauras tu trouver laquelle ?

      De la satisfaction de ne pas s’appeler chacun…
      😉

    • DrStefool

      26 septembre 2016

      Oui mais Zurich ne se trouve pas dans l’UE

    • idlibertes

      26 septembre 2016

      :-))

    • sassy2

      26 septembre 2016

      encore moins en zone euro

  • PloufPlouf

    26 septembre 2016

    Oups, vous oubliez un élément important souligné par tous les gens bien informés dont vous ne faites visiblement pas parti:
    Le Brexit n’a pas eu lieu, l’absence de conséquence négative s’explique donc.
    À l’inverse, si la situation économique s’était dégradée, le Brexit en aurait été la cause.

    Répondre
    • idlibertes

      26 septembre 2016

      Non, la Brexit arrive, Theresa May s’y emploie. Il est normal que la chose prenne du temps. Et il y a un impact à ce stade sur la pound même si d’içi deux ans, cette derniére se portera très bien

    • Aljosha

      26 septembre 2016

      Va-t-on canoniser May Theresa pour ceci ?

    • Gil

      27 septembre 2016

      Non, plutôt Cameron !

    • nolife

      26 septembre 2016

      Vous avez le cours du sterling dans deux ans ?

      Pouvez-vous me refiler le tuyau ?

      Empiriquement,la livre est une monnaie faible … qui se fait tout le temps rétamer par le Deutsche Mark, le Franc Suisse …

      Le sterling était vers les 1.5 € au début de celui-ci, il est tombé à 1,1 € quand le monde a compris que leur modèle économique et celui des anglo-saxons était déséquilibré avec une consommation faite d’argent emprunté supérieur à celui gagné et que c’était artificiellement couvert par une bulle immobilière, les Américains en ont tiré des leçons et se sont transformés en fourmis/écureuils, les Aussies et les British ont recommencé par facilité pour ne pas se retrouver avec une croissance à 1.5 comme les autres sauf USA qui ont une croissance DEMOGRAPHIQUE pour booster.

      C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses !

      J’ai souvenir des libéraux qui nous parlait du tigre celitque … puis quand la bulle immobilière a été dégonflée, la dette a fait 100 % d’une année de PIB en très peu de temps, les Anglais étaient d’ailleurs à 10 % de déficit !

      Désolé mais sans moi, je préfère le modèle industrieux de l’Allemagne ou de la Suisse.

    • idlibertes

      26 septembre 2016

      Moi, je vous répond ce que Charles Joue. S’il faut avoir les cours exacts pour placer en bourse maintenant et Ou prendre des ordres ou jouer contre, il serait effectivement temps de lui apprendre.

    • nolife

      26 septembre 2016

      Vous avez été Affirmatif non ?

      « Et il y a un impact à ce stade sur la pound même si d’içi deux ans, cette derniére se portera très bien »

      Pour ma part, modestement, je ne sais pas.

      Tout dépend de ce qu’ils vont négocier …

    • David

      28 septembre 2016

      Pour les Aussie, ou j’habite, je pense au contraire que la tactique a ete plutot pertinente. Il y avait un deficit de logements et la fin du boom minier apres le pic de 2011.
      Profitant de la fuite des capitaux chinois, ils ont redirige une partie de la demande en construction vers le logements, par l’intermediaires des promoteurs, en se servant comme les Canadiens avec des Stamp duty accrus et avec des lois d’investissements obscures.
      Une bulle? Probablement, mais les aussie sont tres loin d’etre les seuls a l’alimenter, en particulier a Sydney ou la construction d’apartements a explose. Je bosse dans la construction et nous avons encore de nouveau projet d’apartements. De plus, le gouvernement semble accelerer les projets d’infrastructure ce qui se traduit sur le carnet de commande.
      Et pendant ce temps, l’industrie des services, qui a deja probablement empeche le A$ de passer en dessous de 70c durablement, continue de se renforcer.
      Concernant Londres, si l’industrie locale est dependantes des services financiers a haut valeurs ajoutee, je me demande bien quelle va etre la consequence de la lutte recente(peut etre fictive) contre l’evasion fiscale qui encouragait une part d’activite parasite improductive chez les cabinets comptables, de meme que les M&A qui sont une preuve que les entreprises cherche a grossir pour devenir des monopoles improductifs et faire du chantage a l’emploi a Washington plutot que d’investir dans la recherche ou pour ameliorer leur productivite. Ajouter a cela que l’attractivite juridique du Royaume Uni est liee a l’attractivite de la Common Law, qui risque d’avoir moins de prise sur le continent. Et les coups de boutoir recents de la Chine pour imposer sa vision de la loi et de la propriete intelectuelle risque egalement de rendre tout cela difficile.
      Enfin, je fais comme votre ami, je defend mon point de vue en ne citant que les arguments qui le confortent.

    • DrStefool

      26 septembre 2016

      discours éculé… les agents économiques ont déjà anticipé le Brexit et « passent à autrechose »
      L’activation de l’article 50 est une formalité, et les négociations se feront dans le calme et un souci de compromis gagnant…

    • sassy2

      26 septembre 2016

      si le discours « éculé » concerne le post de plouf plouf et non le votre qui ne serait pas ironique, on peut vous retourner facilement le compliment. (moscovisceux ne dirait pas autrechose)

      il n’ y a eu aucune anticipation. comme il n’y en a pas pour les elec US ni les elecs europe. Ils subissent.

      Gsachs (bon proxy) coupe 30% en asie. Il y a une guerre à mort en Chine qui phagocyte HKong (probablement l’une des raisons du retour de CGave…). Ca GSachs le subit et avec un temps de retard inquiétant.
      Rien de comparable ni à Londres, ni aux US. Alors que par ex flash trading, tax inversion c’est bientot terminés (gateau en baisse=>hausse concurrence=>…)

  • Emmanuel M

    26 septembre 2016

    Intéressant

    J’admire le parcours de Mr Gave. Un auteur extrêmement brillant. Et je constate qu’il a la chance d’avoir dans ses relations des types incroyables. Ce Miles Morland semble être un pur génie, bien au delà des petits hommes gris que la vie nous force d’ordinaire à cotôyer.

    Une des forces de l’Angleterre, c’est qu’elle a su faire émerger ce genre de personnages.

    La lettre est absolument lumineuse, et la biographie des bruxellocrates en charge de l’ensaignement y rajoute une petite touche d’humour.

    Répondre
    • sassy2

      26 septembre 2016

      je vois des Macron stendahliens, forcés de fréquenter des petits hommes gris, qui émergent de toutes parts…
      ensaignement: ce n’est pas une typo mais de l’ humour

      (samedi soir ai pris une biere pres de chez lui ca doit etre ça…)

  • dede

    26 septembre 2016

    Il est optimiste et c’est tant mieux. Sa position me fait penser a celle de Matt Ridley et que le Brexit reussisse est tout le mal que je souhaite aux Anglais. Par-contre, si cela se passe bien, l’UE risque de souffrir si elle ne parvient pas a se remettre en cause.

    Le seul bemol que j’apporterais est ce qui m’a frappe apres le vote car, etant loin, je ne m’etais pas rendu compte de ce qu’avait ete reellement la campagne Brexit/Bremain : j’ai parfois l’impression qu’ils ont fait le bon choix pour les mauvaises raisons (ces histoires d’immigration ont un fort relent populiste) mais si l’execution est bien faite et que le pouvoir politique britannique embrasse les idees decrites dans cette lettre, ca devrait bien se passer…

    Répondre
  • sassy2

    26 septembre 2016

    Et maintenant, pour plus tard,
    qui a pris l’avion pour atterrir en Ecosse le matin du Brexit, en ayant décolé sans connaître les résultats officiels?

    -avec un de ses petits enfants, une image qui m’a beauoucp marqué et qui m’a fait penser à vous, à votre selection de vos lettres qui devraient être aussi destinée aux enfants et au fait qu’il est important que vous emmeniez vos petits enfants même de 8ans à des réunions au bureau –

    http://www.bbc.com/news/uk-scotland-glasgow-west-36606184

    https://theconservativetreehouse.files.wordpress.com/2016/08/trump-pepe.jpg

    Répondre
  • nolife

    26 septembre 2016

    L’arrogance légendaire de ces insulaires et leur prétention m’étonnera toujours.

    Le « Monsieur » vient d’expliquer que son pays ne produit plus rien.

    Les Japonais ont expliqué que sans accès au marché commun, ils bougeront leurs activités sur le continent.

    Il a oublié un léger détail, la livre est à moins d’un dollar 30.

    Désolé mais pour vendre des voitures, je n’ai pas besoin d’avocats.

    Pour étudier, les grandes écoles forment d’excellents ingénieurs, l’Allemagne produit aussi des ingénieurs, des ouvriers qualifiés …

    Que ce Monsieur nous explique le déficit courant monstrueux de son pays dont la croissance repose sur l’endettement à la consommation couplé à une bulle immobilière d’anthologie.

    Ils n’ont rien appris ni rien oublié.

    Qu’il nous explique pourquoi sa banque centrale vient de baisser ses taux ?

    Ah oui, qu’il ne jubile pas trop, le Brexit n’a pas encore été réalisé.

    Le premier marché de l’UK c’est l’Europe et non le Commonwealth.

    Les Anglo-Saxons nous ont fait le coup et vous avec dans votre livre « Des lions menés par des ânes ».

    Comme les Espagnols, ils ont bâti une croissance sur une surévaluation immobilière permettant un endettement à la consommation et un enrichissement illusoire jusqu’au 15 septembre 2008, jour où ce paradigme a volé en éclat et la vieille Europe germanique (Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Autriche) + Pays scandinaves qui eux avaient gardé leurs vieilles industries ont résisté !.

    Quelle est l’utilité d’un avocat ?

    Au Moyen-Âge, les barrières douanières qu’avait imposé perfide albion à la Flandre a obligé les drapiers a migré vers la Tamise, aujourd’hui la Flandre a tout le continent comme marché et c’est à leur tour de délocaliser !

    On leur laissera Sotheby, les villas pour nouveaux riches.

    Répondre
    • idlibertes

      26 septembre 2016

      Dans un pays de Common Law, Ou les codes ne vous dictent pas la loi mais ou le droit se forge, les avocats ont une grande utilité, ne serait ce que commerciale.

    • sassy2

      26 septembre 2016

      quand même Cromwell ce sont des p**** de lobbysts (insulte préferée de trump cf cette nuit vis à vis de clinton)!

    • nolife

      27 septembre 2016

      Le seul avantage comparatif que j’entends c’est … leur capacité à enfumer les gens et le fait qu’ils soient anglophones …

      Il leur en faudra un peu plus que ça si vous voulez mon opinion, même si ce sont des petits Copperfield, je vois mal comment ils pourraient négocier en position de force.

      Quand à aller négocier seul avec l’Inde, la Chine, les USA … ça me fait doucement rire.

      Les Chinois exigeront de pouvoir écouler leurs aciers.
      Les Indiens détiennent les industries automobiles britanniques, la honte, en plus d’une partie de la sidérurgie … Là aussi la colonisation des Indes n’est plus qu’un lointain souvenir …
      Les USA, bah BAE Systems avait tourné le dos avec leur arrogance envers les « Européens » puis quand les USA ont rogné leurs dépenses ils ont privilégié Lockheed Martin évidemment et BAE Systems est revenu comme un adolescent qui a fugué !

      Et de toute façon, ils n’ont rien ou presque à vendre.

      Avec un déficit courant équivalent à 7 % du PIB pour un pays déjà développé, cela me paraît un désastre.

      Je vois très mal comme le Sterling pourrait « miraculeusement » remonter vu qu’il n’a fait que baisser depuis des dizaines d’années …

    • nolife

      26 septembre 2016

      Je confirme les Anglais et les Anglo-Saxons sont doués pour enfumer et nous pondre du blabla.

      Désolé à votre avis POURQUOI les Anglais se sont mis là-dessus ?

      Ils l’ont théorisé avec un certain Ricardo, les avantages comparatifs.

      Les Anglais ont été leaders à l’époque de la machinerie et du charbon avec la Wallonie, mais ensuite ils sont été surclassés par l’Allemagne, ils n’ont jamais pu inquiéter les Allemands sur ce secteur ni sur le reste de l’industrie lourde.

      Sur l’automobile, ils ne possèdent plus leurs marques.

      Pour l’industrie chimique, ils ne peuvent rien faire contre les Allemands, les Autrichiens, les Suisses …

      Pour l’Agriculture, mauvaises terres.

      Il leur reste quoi ?

      L’aéronautique où ils font jeu égal avec les Français et l’armement où ils sont associés aux Français et font jeu égal.
      L’informatique ? Quasi-monopole américain avec pas mal d’indiens.

      Robotique ? Japonais en tête avec un peu plus loin Français et Allemands.

      Leur joyau industriel, BAE Systems pour les radars, système de guerre électronique et ils sont aussi un savoir faire dans les satellites, mais ça me paraît modeste pour un pays de 60 millions d’habitants.

      On peut se satisfaire des banques, des assureurs, des avocats, de l’entertainement … quand on est une mégapole comme Hong-Kong, Singapour … mais pour la Grande-Bretagne, it’s too short !

      L’illusion du tout-service post-industrielle a fait son temps.

      Ah oui à quoi cela sert de gagner, disons 2500 £ si c’est pour payer 35 £ par mois pour son Oyster card, 1200 £ pour 20m², plus des prix délirants pour l’unif …

      Comme Minefornothing sur Twitter, les Anglophiles et les ANglo-Saxons sont très réactifs pour nous exhiber ce qui va bien chez eux tout en taisant ce qui ne va pas.

      Une chose, si Theresa May y va avec des pincettes, c’est qu’elle, elle a le pays entre les mains, elle sait ce que veut dire appuyer sur le bouton, toutes ces grandes gueules, rien que des hommes soit dit au passage, Farage, Johnson … ils se sont tous défilés et n’ont pas osé assumer.

      Messieurs les Anglais, tirez-vous les premiers.

  • Micawber

    26 septembre 2016

    Excellent et très convaincant… manque seulement, à ce tableau optimiste, une donnée : il y a de moins en moins de britanniques et de plus en plus d’envahisseurs, surtout islamisés… à tel point que Londres, la capitale, est peuplée en majorité d’allogènes… Où est l’Angleterre qu’on aime, celle de Dickens et de Britten, d’Elgar, de Jane Austen… ce n’est plus qu’on souvenir et quand on se balade dans le centre de Londres aujourd’hui, on ne croise que des touristes et des peuplades barbares de tous les horizons…

    Répondre
    • Sémaphore

      26 septembre 2016

      Je doute que faire les mêmes promenades dans le centre de Paris vous amène à constater un tableau vraiment différent de ce qui se voit dans le centre de Londres.

    • sémaphore

      26 septembre 2016

      Le centre de Paris est il vraiment si différent de celui de Londres à cet égard???

  • Fred BULLOT

    26 septembre 2016

    (y) 😎 (y) 😎 (y) 😎 (y)
    TOUT SAVOIR sur L’ÉCOLE AUTRICHIENNE d’ECONOMIE by Fred BULLOT ©
    http://58-rue-de-longchamp.forumactif.org/t2-tout-savoir-sur-l-ecole-autrichienne-d-economie-la-philosophie-anti-marxiste-1-dans-le-monde-by-fred-bullot
    la Philosophie Anti-Marxiste # 1 dans le Monde (Censuré par les  » Merdias  » et Education Nationale Socialo-Fasciste) !
    Partout sur la planète, de nombreux étudiants découvrent les principes de l’école autrichienne. La technologie de l’information avec le succès d’internet accroît cette tendance !!

    Répondre
  • Richard HANLET

    26 septembre 2016

    Cruelles vérités…

    Répondre
  • hoche38

    26 septembre 2016

    Je plaide pour les pygmés qui sont des gens remarquables. Ils ont réussi à survivre dans un milieu particulièrement hostile.

    A Bruxelles, il n’y a pas de pygmés. Ce sont plutôt des nains de jardin, dans le genre de ceux que nous voyons s’aligner dans le catalogue que nous offrent les primaires de gauche et de droite.

    Répondre
    • idlibertes

      26 septembre 2016

      Oh si seulement, ils pouvaient nous mettre des petits bonnets rouges et verts , au moins on trouverait à se divertir !

  • Aljosha

    26 septembre 2016

    Ouf, j’ai eu peur de relire un article sur les banques centrale et Keynes aprésce we 😉
    Le fait de ne jamais être déçu ne trompe pas.
    Dans un sens, c’est un point commun avec Hollande et sa clique.

    Répondre

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