1 février, 2013

L’Etat en faillite?

La classe jacassière, comme l’appelait Raymond Barre est en émoi.
L’un des ministres de la République, celui du Travail, ancien ministre des Finances, aurait déclaré que l’Etat Français était en faillite.
Renseignements pris, il s’agit de monsieur Sapin, auteur de cette immortelle prévision en 1992:  » L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage ».En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

Devant une telle qualité d’analyse, devant une telle capacité à discerner les lignes de force du futur, on ne peut que s’incliner comme il faut le faire chaque fois que l’on se retrouve face à un esprit supérieur.
Et donc, si notre nouveau Tocqueville nous dit que l’Etat Français est en faillite (le matin) pour nous dire (l’après midi) qu’il s’agissait d’une plaisanterie, il nous faut quand même nous interroger sur le sens à donner à cette boutade, dans la mesure ou rien de ce qui vient d’un grand esprit ne doit nous laisser indifférent…
Et la question est: la France (ou l’Etat Français) sont ils oui ou non état de faillite?
J’ai consacré un petit livre, « l’Etat est mort vive l’état » (grand E , petit e, paru chez Francois Bourin éditeur) il y a 3 ans sur ce sujet brulant.
Pour ceux qui s’intéressent vraiment à ce sujet, je ne saurai trop en recommander la lecture dans la mesure ou je donne au lecteur tous les éléments pour répondre par lui même à cette question.
Dans ce petit article, quelque peu satirique, je ne veux qu’esquisser quelques pistes de réflexion (un exercice très inhabituel pour nos élites, j’en conviens,)
Commençons par une remarque d’Oscar Wilde à qui on demandait comment il s’était débrouillé pour faire faillite et combien de temps ca avait pris?
Oscar Wilde avait répondu,  » En vivant au dessus de mes moyens. Au début ca va tout doucement, et à la fin , ca va à toute allure  »
Si nous utilisons le modèle de cher Oscar (mort à Paris dans la misère) pour analyser la situation Française, que pouvons nous dire ?
La France vit elle au dessus de ses moyens?
La réponse est oui , bien sur, et de plus en plus. Je ne veux pas assommer le lecteur de chiffres, mais apparemment l’ Etat Français commence à emprunter pour payer ses dépenses courantes quelque part au début de l’été, ce qui ne parait guère raisonnable.
La France a t’elle une dette importante en raison de son intempérance passé?
Le dernier budget en équilibre a été présentée sous…Pompidou et la dette par Français s’élève à plusieurs dizaines de milliers d’Euro, ce qui est supérieur à plusieurs années de salaire pour la plupart de nos compatriotes. Chaque petit Français qui nait trouve dans son berceau, déposée par les bonnes fées budgétaires et sociales une injonction à payer au moins 30000 euro de dettes accumulées par ses grands parents de la génération de Mai 68, la plus bête de l’histoire de France. Et on se demande pourquoi les bébés naissent en pleurant…
Qui finance notre dette ?
De braves gens qui ont trop d’épargne, à hauteur de prés de 60 % de nos émissions nouvelles. Comparons au Japon. Les Japonais ont une dette énorme, mais qu’ils financent eux mêmes. L’épargnant Japonais finance l’Etat Japonais, ce qui fait que le Japon se doit de l’argent à lui même, ce qui n’est pas bien grave. Rien de tel en France ou une grande partie de notre dette est détenue par des non-français. Pendant des années , nous avons vécu au dessus de nos moyens, eh bien un jour ou l’autre, il va falloir vivre en dessous de nos moyens et ce pendant des décennies…
Vont ils continuer à financer notre dette?
Voila la bonne question ! Un jour ou l’autre, ils vont regarder les chiffres (les vrais) et prendre peur. Or l’investisseur obligataire est une créature craintive et moutonnière. Si l’un commence à prendre peur, automatiquement TOUS vont avoir peur en même temps, et nous rentrerons dans la phase « rapide « de ce cher Oscar Wilde. Et c’est la que la musique s’arrêtera, comme elle s’est arrêtée d’abord en Grèce, puis en Espagne, au Portugal, en Irlande, en Italie..
Est ce certain?
Absolument, surtout si nous ne nous lançons pas dans une réduction drastique des dépenses de l’Etat. Pour 1000 habitants, il y a 40 % de plus de fonctionnaires en France qu’en Allemagne. Comment voulez vous que nous soyons concurrentiels?)
Quand cela va t’il se passer ?
Alors la, aucune idée puisque cela ne dépend en rien de ce qui se passe en France mais totalement de ce qui est en train de se discuter a Singapour, Djedda, Tokyo ou New-York. La seule chose que je sache avec certitude, c’est que nous sommes plutôt plus prés de la fin que du début (comme le lecteur le voit, je fais des prédictions fort hardies).
Pourquoi la France emprunte t’elle a des taux aussi bas compte tenu des risques qu’elle représente?
Ma réponse sera franche et brutale: Je n’en ai aucune idée! Historiquement, chaque fois que je n’ai pas compris quelque chose c’était parce que des banques centrales et/ou des banques commerciales étaient en train de faire des choses que la morale réprouve, en termes simples des manipulations de marchés. Comme toutes les banques centrales sont en train de manipuler les taux d’intérêts dans tous les sens, on peut soupçonner le pire…
Bref , il faut remercier notre Ministre du Travail de nous avoir rappelé la véritable situation dans laquelle se trouve notre beau pays…
Hélas, nous avons malheureusement remplacé le Ministre des loisirs du premier gouvernement Mitterrand par un ministre du travail, à moins que ce ne soit par un Ministre du redressement productif, tant il est certain que compte tenu de la politique suivie par son gouvernement, il va y avoir en France de moins en moins de travail, de plus en plus de loisirs et bien sur, de plus en plus de dettes.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

38 Commentaires

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  • BELGOE

    9 novembre 2014

    Non ce n’est pas un rêve reporting, j’adhère complètement à votre propos. Pour qu’il devienne réalité, arrêtons de payer nos impôts, coupons leur l’herbe sous le pied !! Simple et rapide donc, nous avons le pouvoir, car nous sommes plus nombreux.

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  • BA

    3 février 2013

    Sur son blog, Laurent Pinsolle écrit :

    L’étude à laquelle je me réfère a été rédigée en 1999 par trois économistes. Elle est issue du ZEI, le Centre pour les Etudes sur l’Intégration Européenne de l’université de Bonn, dont je vous invite à visiter le site pour bien constater qu’il ne peut guère être accusé d’euroscepticisme, puisque son objectif déclaré est de « contribuer à trouver des solutions aux problèmes non résolus d’intégration européenne et la construction du rôle international de l’Europe ».

    Cette étude revient sur la scission de la Tchécoslovaquie au début des années 90. En juin 1992, les élections législatives produisent un résultat insoluble où, dans la partie Tchèque, une coalition de droite l’emporte alors que dans la région Slovaque, c’est la gauche qui l’emporte. Assez rapidement, les tchécoslovaques s’entendent pour couper le pays en deux au 1er janvier 1993. Et l’union monétaire qu’ils souhaitaient pourtant conserver se disloque dès le mois de février.

    La Tchécoslovaquie n’était pas une Zone Monétaire Optimale.

    Les auteurs concluent que ce sont des raisons politiques qui ont conduit à la rupture. Mais alors que l’Union Européenne se dirigeait vers la création de l’euro, ils se demandent tout de même si la Tchécoslovaquie était une Zone Monétaire Optimale et s’il y avait un sens à revenir à des monnaies nationales. Ils décrivent donc les trois conditions qui définissent une Zone Monétaire Optimale : le budget central, la mobilité des travailleurs et la convergence macro-économique. Et, surprise, leur résultat est négatif.

    S’il existait bien sûr un budget central, qui assurait des transferts importants, les deux autres facteurs n’étaient pas vérifiés. En effet, la mobilité des travailleurs entre les deux parties du pays était très faible malgré des différences de salaires qui auraient du y inciter. En outre, il n’y avait pas de convergence, les économies ne s’étant pas du tout rapprochées depuis l’après-guerre. Ils notent en revanche que la séparation a contribué à réduire les échanges entre les deux nouveaux pays.

    Des leçons pour la zone euro.

    L’exemple de la Tchécoslovaquie est redoutable pour les défenseurs de la monnaie unique. Voici un pays d’une taille limitée, qui a existé pendant soixante-dix ans, avec un budget commun, et dont on imagine que la convergence était facile. Mais non, ni l’unité budgétaire, ni l’autorité d’un Etat commun et autoritaire pendant si longtemps n’ont permis à la Slovaquie et à la République Tchèque de se fondre en ce que les économistes appellent une Zone Monétaire Optimale.

    Ces soixante-dix ans d’histoire commune n’ont ni développé la mobilité de la population ni la convergence des structures économiques. Autant dire que ce qui n’a pas été possible en plusieurs décennies avec un Etat central fort sur un petit territoire est donc totalement impossible à l’échelle d’une zone euro aussi grande et diverse. Même un Etat extrêmement fort et autoritaire ne ferait pas du continent européen ou même d’un petit groupe de pays une Zone Monétaire Optimale.

    Bref, la lecture de ce rapport sur la séparation monétaire de la Slovaquie et la République Tchèque démontre que l’aventure de la monnaie unique est décidemment bien hasardeuse. Heureusement les auteurs concluent qu’une sortie de l’euro ne serait ni compliquée ni chère.

    Laurent Pinsolle.

    http://www.gaullistelibre.com/2013/02/fin-dune-monnaie-unique-le-precedent.html#more

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  • vivelafrance

    2 février 2013

    il a été dit que si on empruntait à des taux aussi bas, parait-il c’est parce que les investisseurs se rabattent sur les obligations Allemandes et Française qui restent des valeurs sures dans le contexte actuel de crise budgétaire dans les pays développés.
    Le raisonnement des investisseurs étrangers qui sont plus de 60% je crois environ étant: « on touche des taux d’interet tres bas mais notre capital est en sécurité ».
    Ils sont optimistes!!!! Personnellement je prefererai qu’ils soient réaliste afin d’ éviter un krack obligataire.
    je veux croire que l’on va pousser ce gouvernement à se réformer c’est pas gagné pour l’instant 🙁 mais dans le deni je reste persuadé que la France s’en sortira et que cela n’arrivera pas.

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    • FDC

      2 février 2013

      Pour le moment, l’urgence semble être les réformes de société, comme le mariage pour tous, la recherche sur les cellules embryonnaires, l’euthanasie et j’en passe.

      Bref, des réformes qui visent avant tout à déstructurer la société et à créer la division au sein de l’opinion.

      Ceci dans le but inavoué de mieux soumettre la masse, qui croit dur comme fer aux annonces des faux-prophètes, qui lui promettent toujours plus de liberté ou d’égalité, alors qu’il s’agit de mieux permettre à l’État de s’immiscer dans la vie privée des gens, au détriment de leur liberté !

      Quant à la dette, les socialistes iront jusqu’au bout de leur logique : ils pousseront la machine jusqu’à ce qu’elle se grippe totalement. Autrement dit, ils pousseront le système à la faillite, tout ceci dans un but purement électoraliste, en achetant des voix coûte que coûte.

      Après,, la dette, quel débat inutile !!!!

    • David

      3 février 2013

      Les achats de dette française de la BNS sont pour beaucoup dans ces taux bas.
      Et ça c’est fait au détriment de leur exposition aux placements en $.

    • vivelafrance

      3 février 2013

      je vais peut etre dire une connerie mais BNS est ce l’abreviation de banque nationale suisse ? et dans ce cas pourquoi la banque suisse serait elle friande d’obligations françaises ?

    • David

      4 février 2013

      c’est pour éviter a leur monnaie de trop monter par rapport à l’euro.
      Ils fabriquent des francs suisses, les échangent contre des euros, et les placent en obligations d’état des pays européens.
      la BNS à été le plus gros client de la dette française émise en 2012, on leur doit les taux historiquement faibles.

    • vivelafrance

      4 février 2013

      merci beaucoup pour la reponse et l’explication.
      J’ai apercu un commentaire de monsieur Gave issu d’une video ou ce dernier disait aussi que la suisse est un des rare pays à avoir un deficit des comptes courants avec la France.

    • vivelafrance

      4 février 2013

      On peut remarquer que la plupart des pays se lancent dans une guerre des monnaies qui risquent de mettre à mal l’euro comme vous l’avez fait remarque.
      Les pays en difficultés comme L’Espagne par ex sont obligés de faire de la dévaluation interne (baisse des couts salariaux) alors que la meilleur option aurait été de faire de la devaluation competitive en baissant la monnaie.
      Mais à cause de l’euro, les pays du sud sont contraint de se debrouiller par leur propre moyen et le resultat c’est l’augmentation du chomage et de la pauvreté malgres les politiques libérales. En ce moment on se rend compte à quel point ces 2 prix (taux de change et taux d’interet) joue un role déterminant en economie.

    • Mamie

      3 février 2013

      Intéressant comme comme info !, une mairie ( « maison commune » avant 1793 ) qui dispose d’une cave à vins emplie de grands crus ?! . Est-ce une générosité-solidarité sociale des vignerons ?, ou le fruit de la gabelle ?… , cette coupure de presse ne l’indique pas hélas.

      Dans le même registre, il y a « Var Mag 2013 » (taper ainsi sur le moteur de recherche pour y accéder), publié sur papier glacé format A5 et distribué dans les boites aux lettres, par le Conseil Général du Département lui-même, où l’on apprend , selon les mots de son Président, que 90 % du budget ( donc le fruit des impôts et taxes en tout genre ) est consacré au Rsa, Apl et Aide aux personnes âgées.
      On s’interroge alors et surtout ! sur l’usage qu’il est fait des 10 % restants.
      J’invite ceux d’entre nous qui sont un peu curieux d’en prendre connaissance ( je précise avec humour que le Var est représenté « bleu » et pas « rose » sur le « fromage » ! ).

      – L’aide sociale ? :
      Il suffit de regarder à quelle vitesse la « destruction » du tissus économique à lieu mais hélas sans remplacement suffisant par la  » création ». De suivre également une émission très tardive de France 2 ce 1er février concernant le fonctionnement ubuesque de Pôle Emploi, où même les sous-traitants du Privé ( externalisation ! ) n’adhèrent visiblement plus !. Le Ministre actuel en Charge ( un dénommé Sapin, le même dont parle Charles !!! ) a refusé, France 2 l’a précisé, de participer aux débats parce ce que tout avait été filmé en caméra cachée, l’enquête ayant été faite en « immersion ».
      Moi je dis bravo l’immersion !, c’est là que l’on peut constater les réels problèmes au quotidien pour ensuite réfléchir et y remédier !. Je ne comprends donc pas pourquoi ce Sapin a refusé de participer à cette émission, d’autant que la fusion mal étudiée qui a enfanté Pôle Emploi n’est même pas de son fait !. J’ai écouté avec attention le Cadre-Sbir envoyé pour la circonstance du débat, à la « boucherie »………. no more comment tant c’est pathétique !. Probablement ce Gouvernement lui a -t-il promis un bonne prime pour bons et loyaux services à défendre ce que ce gouvernement n’a créé ?!… .

      A quand les rues des villes de l’Hexagone, ressemblant aux rues des grandes villes aux Usa en 1929 où les gens crevaient ( crevaient véritablement !!! ) de faim !!!!, pendant que les paysans brûlaient les récoltes faute de clients ?!……

      Tant que l’on n’est pas touché par la précarité, tant que l’on n’a pas son ventre qui gargouille de faim ! on ne sait pas !!!!!!!!!!!!!!!!!.

      – L’Apl :
      Comment un travailleur, salarié ou pas, fait-il pour se loger correctement dans certaines villes ou bourgades où les prix de l’Immobilier ne relèvent plus du raisonnable mais que de la spéculation d’une part, puis de la gabelle étatique, dont l’impôt est basé sur le prix de l’immobiler spéculatifd’autres part ?!.
      Ah ?!!! : j’attends des échanges à ce sujet sur ce Site !!!!.

      A ce propos !, ici sur le littoral paradisiaque et touristique de la Côte d’Azur, sans parler des stations de ski un peu plus haut, il parait que les activités saisonnières manquent de bras. Oh ! ces horribles fainéants de travailleurs saisonniers !. Mais va travailler pour payer un loyer saisonnier qui te coute plus cher que ce que tu gagnes !, et si tu trouves à te loger !…..

      – L’aide aux personnes âgées :
      Dans l’Hexagone, il y a moult Caisses et elles ont toutes leurs spécificités à commencer par les taux de « cotisations » !, que l’on soit du public ou du privé en qualité de salarié, ou Indépendants, du commerce, ou des métiers, ou libéral, ou agriculteur !!!!! ………… whouah, de quoi avoir le tournis !.

      Il est intéressant de remarquer que les travailleurs relevant du statut de fonctionnaire ne cotisent pas, en leur qualité de salariés, à des pourcentages analogues que l’Etat impose aux autres ! ( égalité ?… ).

      Il est surtout très intéressant de constater que l’Etat, ( bleu ou rose ), en sa qualité de très gros employeur !, a budgété grosso modo mais n’a pas thésaurisé un sous de retraite concernant ses salariés depuis ……… ! ( cf les rapports de la Cours des Comptes, au fil du temps, rapports qui s’accumulent ! ).

      J’invite ceux qui ne se sont jamais informé sur le montant des retraites de tous ceux qui ont cotisé, toute leur Vie professionnelle, à toutes ces dites caisses du Privé, de s’y pencher d’un peu plus près quant à leur gestion !!!!!.

      Ceux qui dépendent des Caisses de l’Etat ?, qu’il sachent qu’ils sont depuis longtemps rétribués par la Gabelle, puis par l’emprunt et donc la dette. Demain ne ressemblera pas à cejourd’hui. Et après que tout le monde les ait ENVIE et CRITIQUE, alors que tout le monde est bien content d’avoir son facteur, ses hôpitaux, sa police, ses pompiers ( volontaires du Civil à 80 %, son armée ( pas le percepteur !!!!!, rire ! ).

      Est-ce que parce que maintenant nous sommes 1.3 actif pour 1 retraité que vous vous réveillez brave gens des jeunes générations ? ( cf, des réflexions concernant la génération des Papy « soixante-huitard » à mettre tous dans le même panier ! ).

      Me concernant, ayant été à bonne école ( 1883, 1899, 1902, 1914, 1930 !!! ), travaillant, cotisant, et étant taxé ubu pour vivre au final avec…. je n’ose même pas le dire !. Au point de ne plus pouvoir payer !!!. « Demandes de l’aide » me dit mon entourage !. Je me frappe la tête contre les murs !.

      Tant que l’on a du travail pour pouvoir gagner sa patate pour manger, avoir un toit sur la tête, et se chauffer l’hiver, on peut s’estimer heureux !.
      On a du soucis à se faire quand l’Etat décide de diriger nos Vies.

      Celà fait 15 ans que je crie  » attention !, le feu couve ! ». En pure perte !, tout le monde reste sourd !!!!!!. Mais maintenant qu’il y a le feu au lac ?, il faut trouver des boucs émissaires !.
      Attention !, attention !, prenez garde ! jeunes gens. L’Histoire se répète pour les amnésiques !. ( mais ce que disent les vieux…. pfoutt !, au cimetière et vite ! les vieux ! ).
      Je souris !….

      —-

      Merci Charles pour ce partage lucide qui rejoint absolument ce que pensait mon Papa avant de fermer les yeux en … 1986 !.
      Je m’étonne d’ailleurs que tout ne se soit pas écroulé plus tôt !.
      Il faut donc tenir compte et admettre qu’une très récente Société, construite sur les mensonges et trafics en tout genre, parvient à faire reculer les échéances qu’impose le bon sens et le plancher des vaches ?!.
      Je suis heureuse d’avoir l’âge que j’ai, et de n’avoir pas, en toute lucidité, procréé. Un non enfant qui ne pleurera pas !.

      Nous sommes tous des poussières d’Etoiles, sommes et appartenons au Cosmos !………….. . « Nous somme nés poussière et retourneront à la poussière ». Humilités.

  • christophe

    2 février 2013

    La France ne fera pas faillite car la BCE sera toujours là pour racheter ses dettes (c’est pour cette raison que les banques centrales ont été créées).
    Les taux d’intérêt monteront sur la dette française mais juste assez pour que les Français se mettent enfin à réformer.
    Donc pas de panique!
    L’euro a encore de beaux et longs jours devant lui.
    Le système étalon-euro de l’eurozone crée des périodes déflationnistes au sein des pays de l’euro-zone comme le faisait le système étalon-or jadis au niveau mondial. Mais après ces périodes difficiles, surtout avec une banque centrale qui gère la contraction monétaire, le système repart et c’est ce que nous constatons en ce moment.
    CG

    Répondre
  • Xavier

    2 février 2013

    Cher M Gave, Merci encore pour votre article très didactique, comme toujours…Question simple et directe: La somme de l’épargne privée française pourrait elle être la seule explication à la clémence des marchés à notre égard et celle ci peut elle être réquisitionnée, et comment ? Fantasme ou réalité ??
    Bien respectueusement

    Répondre
    • Charles Gave

      2 février 2013

      Cher Xavier
      L’epargne peut etre requisitionnee en temps de guerre ou de crise economique tres grave et a condition qu’elle soit physiquement dans le pays
      Si votre epargne est au Luxembourg ou en Autriche ce qui serait parfaitement legal et que je ne saurai trop vous conseiller, rien ne pourra vous arriver si ce n’est que vous serez peut etre oblige de rejoindre votre epargne la ou elle se trouvera
      Amicalement\
      CG

    • Daniel

      4 février 2013

      A ce propos M. Gave,
      Quel est selon vous le top 3 des domiciliations bancaire pour un particulier?

  • PETRONE

    2 février 2013

    « Ce n’est pas quand la faillite est installée qu’il faut s’inquiéter, c’est quand la masse des gens le réalise !  »

    Et nos braves concitoyens, très bien formés par nos chers enseignants soixantehuitos-trosko-communistes, sont bien loin encore de comprendre dans quel monde économique ils vivent…

    La réalisation de notre faillite a donc encore du temps devant elle.

    Je vais être franc, tant mieux, cela me laisse le temps de paramétrer mon patrimoine. Un tiers à l’étranger sur un compte bancaire tout bête (Scandinavie), un tiers en foncier de rapport (en sélectionnant mes locataires), un autre tiers en devises diverses, métaux et actions (si possible étrangère ou Buffet compatible).

    Et puis je transforme petit à petit ma maison en palais florentin (dur d’y rentrer pour des cambriolage…. ou des émeutes).

    Bon courage à tous.

    Répondre
    • Vulgum pecus

      8 février 2013

      Pourriez vous m’indiquer le processus pour ouvrir un compte en Scandinavie ?
      Le pragmatisme nous sauvera t’il? Je l’espère, en tout cas , je crois que c’est qualité devenu rare dans ce pays .

  • David

    2 février 2013

    Quelques graphiques que j’ai pris le temps de concocter hier:

    OAT Français:
    http://i14.servimg.com/u/f14/14/59/25/40/oat_0110.gif

    Euro/$
    http://i14.servimg.com/u/f14/14/59/25/40/euro_010.gif

    Euro/Yen
    http://i14.servimg.com/u/f14/14/59/25/40/euro_y10.gif

    Les taux de refinancement de la dette française qui semblent décider à démarrer leur hausse en même temps qu’une monnaie qui s’envole, ça ne sent ni bon pour les finances publiques, ni bon pour les exportations.
    les gains du « pacte de compétitivité » envers nos concurrents hors zone euro on été grignoté depuis plusieurs semaines par la hausse de l’euro.

    Répondre
  • Homo-Orcus

    2 février 2013

    « Quand cela va t’il se passer ? »
    Je me suis posé la question et il me semble que le déclencheur pourrait-être quand le montant de la dette détenu par les étrangers s’approchera du montant d’épargne détenu par les Français. Ils pourraient se dire qu’il y a le feu et que même la spoliation du Français ne pourrait pas suffire à se rembourser. Une raison comme une autre…

    Répondre
  • BA

    1 février 2013

    En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats atteint des sommes inimaginables.

    En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats est devenue hors de contrôle.

    Plus personne ne contrôle quoi que ce soit.

    Nous entrons dans une nouvelle époque : l’époque des défauts de paiement de plusieurs Etats européens.

    1- Médaille d’or : la Grèce. Dette publique de 301,193 milliards d’euros, soit 152,6 % du PIB. Tous les soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce ont échoué. Le premier défaut de paiement avait effacé 107 milliards d’euros de dettes. Mais la dette publique continue à augmenter, à augmenter encore, à augmenter toujours. La Grèce va de nouveau se déclarer en défaut de paiement.

    2- Médaille d’argent : l’Italie. Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1995,143 milliards d’euros, soit 127,3 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.

    3- Médaille de bronze : le Portugal. Dette publique de 201,003 milliards d’euros, soit 120,3 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique du Portugal continue à augmenter. Le gouvernement portugais a annoncé que le Portugal était incapable de rembourser comme prévu les 78 milliards d’euros du soi-disant « plan de sauvetage ».

    4- Dette publique de l’Irlande : 190,954 milliards d’euros, soit 117 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique de l’Irlande continue à augmenter. Le gouvernement irlandais a annoncé que l’Irlande était incapable de rembourser comme prévu les 85 milliards d’euros du soi-disant « plan de sauvetage ».

    5- Dette publique de la Belgique : 380,923 milliards d’euros, soit 101,6 % du PIB.

    L’Irlande bénéficie depuis novembre 2010 d’un plan de sauvetage sur trois ans de l’Union européenne et du FMI. Le Portugal a quant à lui dû solliciter un plan de sauvetage sur trois ans en mai 2011.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0ARB6520130122?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0

    Répondre
  • Nicolas

    1 février 2013

    « Il (surendettement) nous conduirait dans une dizaine d’années – si rien n’était fait pour inverser les phénomènes pervers que nous observons – à une situation difficilement réversible. En effet, si nous ne changeons rien – ni taux d’emploi, ni rythme du progrès technique, ni volume d’investissement –
    notre croissance « potentielle », le rythme de croisière possible de notre
    économie, est vouée à ralentir de 2 1/4 % aujourd’hui à 1 3/4 % à l’horizon
    2015 par le simple effet de vieillissement de la population. De plus, il convient d’ajouter à notre endettement déjà élevé une dette implicite, qui est
    aujourd’hui estimée à environ 200 points de PIB (1). Cette dette implicite
    correspond à l’augmentation spontanée des dépenses publiques liées aux
    dépenses de santé et de retraite à systèmes publics inchangés. Elle deviendra, progressivement, explicite au fur et à mesure de l’arrivée à échéance des engagements futurs. Une stabilisation en volumes des dépenses de l’État pendant 15 ans ne serait pas même suffisante pour éviter à notre dette une dérive insoutenable. Croissance plus faible, dépenses publiques plus lourdes, on voit bien où nous conduit le fil de l’eau : à alimenter des tensions toujours plus fortes sur le système de protection sociale, faute d’un accroissement des ressources suffisant pour faire face aux besoins. Comment, alors, espérer financer, entre temps, un effort supplémentaire nécessaire en matière d’enseignement supérieur et de recherche ? Et comment pourrions-nous aussi engendrer le progrès technique qui permettrait d’inverser ces tendances ? Si nous laissions cette évolution spontanée se poursuivre au cours des dix ans qui viennent, la pente serait alors très rude à remonter pour rejoindre tous ceux, nombreux parmi nos pairs, qui sont actuellement sur un sentier de
    croissance supérieur au nôtre. »

    Rapport Candessus, 2004
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/044000498/index.shtml

    Remarquez je vous prie, en 2004, les 200% de dette hors bilan qu' »il convient d’ajouter à notre endettement »..
    Dette française à fin 2004 : 1 079,5 milliards d’euros, soit 65,2 % du PIB (INSEE). Il y avait donc 265 de points de PIB de dette.

    La dette serait de 89% en 2012, donc dans les 289% de PIB.
    http://www.actualitix.com/evolution-de-la-dette-de-la-france-etats-unis-chine-japon/

    289% de PIB fait, à 20 milliards d’euros le point une somme de 5 780 milliards d’Euros (nombre beaucoup plus amusant en Francs !).

    On peut difficilement faire payer les enfants et les vieillards.
    La population active est de 28 millions.
    http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03176

    Les actifs travaillent sur 40 ans.
    Donc 206 428 Euros total à rembourser, soit seulement 5 160 euros par ans pendant 40 ans. En plus de tous les impôts, cotisations et autres douceurs obligatoires, bien entendu. Je sens tout à coup beaucoup de tendresse chez les Smicards pour l’Etat.;

    Alors évidement, on peut rogner les retraites, les soins, étaler plus la dette, et l’INSEE pense voir une hausse de deux ou trois millions de la population active dans les décennies à venir.

    Mais on voit que :
    1)L’Etat socialiste est effectivement « totalement en faillite » ;
    2)Le niveau de vie des français va connaître inéluctablement un forte baisse ; Certains disent 20%, mais Attali, pourtant complice, y va de 50% ;
    3)Si aucune réforme un peu virile n’est mené pour réduire allocation de rentré scolaire, nombre de fonctionnaires, paye des fonctionnaires et assimilé, intermittents du spectacles, etc, et redonner au capital une bonne rentabilité, c’est un destin de pays du tiers monde qui attend la France ;

    Et 4)JE NE SUIS PAS COMPLICE : CA FAIT PLUS DE DIX ANS QUE J’ALERTE TOUS LES GENS QUE JE CROISE. Grosse indifférence, au mieux. Insultes dans la majorités des cas.

    Je ne verserai donc pas une larmes sur le sort des français. Ils l’ont voulu. Vae Victis : « Périsse les Faibles et les Ratés ! »

    Répondre
    • Nicolas

      1 février 2013

      « Le décrochage s’opère sous anesthésie

      Différents facteurs occultent cependant aux yeux des Français
      la gravité de nos problèmes :

      – un endettement aisé à des taux d’intérêts historiquement très bas, dont
      on oublie, cependant qu’une seule hausse de 1 point ajouterait 10 milliards d’euros à terme à notre charge budgétaire annuelle ;
      – le fait que la médiocrité des performances de nos principaux partenaires de la zone euro nous place dans une moyenne européenne apparemment exempte de graves problèmes ;
      – l’existence même de l’euro qui, nous protégeant du risque des crises
      périodiques de change, nous exonère des obligations sévères d’ajustement dont les années 80 ont été ponctuées.

      Tout ceci concourt à détourner l’attention des Français du
      sérieux de nos problèmes et des glissements progressifs et pernicieux qui s’amorcent. Face à ceux-ci un grave syndrome de déni s’installe et enraye les tentations de réforme autres que de surface. Le décrochage n’en est pas moins réel. »

  • GdG

    1 février 2013

    Quels responsables ?

    Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la France vit en régime semi-marxiste, seul pays d’Europe à se trouver dans ce cas. Le cadavre évoqué par le titre, c’est celui de l’Union soviétique, défunte depuis près de dix ans, mais dont les orientations, instructions et consignes données au Parti communiste français, et relayées par les syndicats, continuent de s’imposer à notre société. Fonction publique, secteur nationalisé, conventions collectives, code du travail, fiscalité, justice, enseignement et recherche, tout subit les séquelles de plans, concertés à l’époque de la Libération et pendant la guerre froide, qui tendaient à affaiblir ou déstabiliser notre pays afin de l’aligner sur le modèle soviétique. Les effets sont tellement entrés dans nos moeurs que les citoyens ne s’en aperçoivent même plus. Mais la situation en France en est gravement affectée. Du jamais dit, ni avec une telle vigueur, par un écrivain qui a tenu de hautes charges dans l’Etat, et qui est informé de tous les aspects de la vie publique.

    D’ou sort ce texte..
    Amazone> La France aux ordres d’un cadavre de Maurice Druon (2000)
    amicalement.

    Répondre
    • JohnS

      1 février 2013

      Merci pour ce rappel historique.

      Ayant vécu en Russie post-sovétique je peux vous confirmer retrouver bcq de points communs dans les mentalités de nos concitoyens en dans le fonctionnement de ce pays décadent qu’est devenu la France..

  • françois ROBIN

    1 février 2013

    Cette faillite et cet endettement sont dus à la génération 68 effectivement. Mais si leurs enfant petit-enfants et arrrières petit-enfants ne se reconnaissant pas dans cet endettement dont ils ne sont pas responsables décident de ne pas payer pour eux que peut’il se passer ?

    Répondre
    • Nicolas

      1 février 2013

      Rien. L’Etat s’est engagé.

      Et puis pour l’instant ils sont juste Indignés.. De ne pouvoir claquer autant que leur grand père…

    • roger duberger

      2 février 2013

      Très bien écrit.

  • artiste

    1 février 2013

    Non la France n’est pas en faillite car la somme des assurances vie et des depots à la caisse dépargne couvre la dette francaise il suffit donc de ne pas rembourser les nationnaux ( ou d’étaler sur trés long terme donc rembourser en monnaie de singe) car il n’y a pas de défaut sur la dette quand la restructuration porte sur ses propres concitoyens , vous avez compris ce qu’il convient de faire.

    Répondre
    • le_duff

      1 février 2013

      J’épargne pas pour éponger les conneries des autres! Ce serait de la spoliation.

    • artiste

      1 février 2013

      Donc pas d’obligations d’état , pas de caisse dépargne francais, pas dans des banques francaises ,il ne reste pas grand chose aujourd’hui :actions si on à beaucoup de temps devant soi, or physique un peu , monnaie laquelle? il est curieux de voir que l’euro rapporte 0,6 % au luxembourg et 3% france , les banques francaises
      perdent donc de l’argent en rémunerant le votre mais elles augmentent leurs fonds propres et on vous dit quelles sont saines quelle blague,l’épargne est donc plus en sécurité hors de france CQFD

    • idlibertes

      1 février 2013

      Merci vénérable

  • reporting

    1 février 2013

    article très pertinent sur le site polemia relatif au déclin indutriel français dû à des élites traites qui ont tout gobé tout signé pour leur carrière cherie. Qui nous débarassera de l’Ue, de l’Euro et du libre échange mondial.

    Répondre
  • VXLV

    1 février 2013

    Monsieur SAPIN aurait-il préparé sa retraite en Angleterre (au sens de la retraite de Russie) en veillant pour s’y faire bien admettre, de parler de choses graves avec légèreté et de choses légères avec gravité, apanage , paraît-il, de nos amis grandbretons?
    Peut-on réellement se féliciter d’avoir un ministre en exercice qui viendrait jouer les humoristes à deux balles devant les micros ?
    C’est très cher payé pour un mauvais spectacle…
    Quand son taux d’endettement approche les 90% de son revenu annuel, que ses dépenses ne concernent que des dépenses de fonctionnement immédiat à l’exclusion de dépenses d’investissement, celles-là même qui ont en germe le pouvoir de réduire ultérieurement l’endettement, que maintenir la boutique à flot dépend de l’argent qui vous sera prêté au fil des semaines, n’importe quelle personne disposant d’un minimum de bon sens, est en mesure de se douter qu’au minimum, la faillite se profile…

    Répondre
  • Main

    1 février 2013

    Le plus grand économiste de France ne vient il pas d’ inventer une solution miraculeuse à tous nos maux?
    Michel Rocard explique qu’ il suffit de réduire le temps de travail drastiquement tout en maintenant les salaires afin de préserver le pouvoir d’ achat des travailleurs.
    Ainsi, une énergique relance par la consommation ne manquera pas de se produire.
    Nous sommes sauvés!
    Michel Rocard tire sa solution d’ une longue expérience d’ entrepreneur et ne prône que ce qu’ il a démontré sur le terrain, tel un stratège sorti du rang.
    On ne peut être plus légitime?

    Répondre
    • VXLV

      1 février 2013

      Monsieur ROCARD (dont le naufrage devient chaque jour plus prononcé) a participé à la sortie de la nuit pour la lumière, expérience en vraie grandeur socialiste entamée il y a plus de trente ans et dont jamais personne n’a pu percevoir les conséquences néfastes depuis…
      Il est vrai qu’il y a maintenant prescription trentenaire et qu’on peut donc recommencer sans risque…

  • BA

    1 février 2013

    Vendredi 1er février 2013 :

    Nous savions que les pays européens périphériques étaient en faillite : Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, Chypre. Nous venons d’apprendre qu’un autre pays européen en faillite frappait à la porte de l’Union Européenne : la Croatie.

    Fin décembre 2012, le taux de chômage de la Croatie est de 21,1 %.

    Pays en faillite, 21,1 % de chômage, la Croatie remplit donc toutes les conditions pour rejoindre l’Union Européenne.

    Le 1er juillet 2013, la Croatie deviendra le 28ème Etat membre de l’Union Européenne.

    Je sens qu’on va bien rigoler !

    Lisez cet article :

    Moody’s abaisse la Croatie au rang d’investissement spéculatif.

    L’agence de notation financière Moody’s a abaissé jeudi la note de la Croatie à Ba1 contre Baa3, ce qui la place parmi les investissements spéculatifs, mais sa perspective est désormais stable contre négative auparavant.

    Moody’s justifie cette décision par « l’absence de reprise économique en Croatie » et n’attend pas « d’amélioration significative alors que la croissance est structurellement entravée ». L’agence déplore aussi « l’absence de consolidation budgétaire » dans un « contexte de difficultés économiques » ainsi que la « vulnérabilité » du pays aux chocs économiques extérieurs.

    « Après quatre années de croissance faible ou de récession l’économie de la Croatie manque toujours de nouvelles sources de croissance », détaille Moody’s. « Son modèle économique, qui a toujours reposé beaucoup sur la consommation interne et la construction (…) est en panne tandis que les blocages persistent pour l’investissement » et les exportations, ajoute-t-elle.

    L’économie croate n’a pas connu de croissance depuis 2009 et s’est de nouveau contractée d’environ 1,1 % en 2012, selon les estimations.

    Le gouvernement table sur une croissance de 1,8 % en 2013, mais la Banque mondiale anticipe à 0,8 % la hausse du Produit intérieur brut cette année.

    Le taux de chômage s’est établi en Croatie à 21,1 % fin décembre 2012, son plus haut niveau depuis près de dix ans.

    La Croatie doit devenir le 28e pays membre de l’Union européenne le 1er juillet.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/02/01/moody-s-abaisse-la-croatie-au-rang-d-investissement-speculatif_1825783_3234.html

    Répondre
  • reporting

    1 février 2013

    espérons que cette faillitte nous débarassera de toute cette bande de fonctionnaires qui fait carrière et qui n’a jamais été au chômage, mettra au chômage ceux qui nous ont mis dans cette situation et au pouvoir ceux qui ont été au chômage. Ces derniers savent vivre en dessous de leurs moyens et gérer un budget. Mais évidemment c’est un rêve. On a quand même l’impression que ce système mafieux en a encore pour longtemps.

    Répondre

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