16 septembre, 2013

L’Entrepreneur et sa Vocation

Dans un article paru vendredi dernier, nous rappelions aux lecteurs de l’Institut  la thèse du Père Sirico, de l’Acton Institute: choisir de devenir Entrepreneur c’est répondre à une Vocation. Je voudrais  approfondir ici cette notion essentielle en rappelant que du succès des entrepreneurs, et de ce succès seul, dépend la croissance et donc les emplois et l’évolution du chômage.

Pour paraphraser de Gaulle: « L’emploi, l’emploi disent-ils en sautant comme des cabris sur leurs chaises« . Les politiques depuis des lustres nous expliquent en effet, avant chaque élection, qu’ils ont des remèdes miracles pour « créer des emplois », en général en dépensant de l’argent qu’ils n’ont pas. La discussion tourne toujours autour de la question du « COMMENT ». Comment dépenser cet argent  pour faire baisser le chômage  et créer des emplois? Et pourtant, comme l’avait avoué piteusement le Président Mitterrand: « Nous avons tout essayé, et rien n’a marché », ce qui ne les empêche cependant pas de continuer. Comme si l’Etat qui dépense de l’argent créait quoique ce soit…

Or cet échec  est parfaitement compréhensible.  Pour arriver aux résultats espérés, il y a une question à poser et une seule: non pas « comment « créer des emplois, la sempiternelle question qui nous mène d’échec en échec  et qui laisse à penser qu’il existe une boite à outils quelque part et que l’économie serait comme une machine à vapeur qu’il faudrait simplement mieux régler, mais plus simplement « QUI » créé des emplois.

Dés que l’on fait ce glissement sémantique tout devient simple.  A la question, QUI crée des emplois, la réponse est toujours la même et ce dans tous les pays du monde:  Les « entrepreneurs » créent des emplois, et personne d’autre. Un homme, une femme reçoivent un autre homme, une autre femme dans un bureau ou sur un chantier, et se mettent d’accord entre eux librement, le premier (ou la première) acceptant de payer un salaire au second (ou à la seconde) et le deuxième acceptant de mettre sa force de travail à la disposition du premier, et cela en toute bonne foi de part et d’autre. Ils se rencontrent, ils se plaisent, ils se serrent la main, et voila, un nouveau job créé.

L’économie, ce n’est pas le PIB, la balance commerciale, l’inflation, le déficit budgétaire, la dette mais ce sont des INDIVIDUS qui se rencontrent et qui acceptent librement et en confiance de travailler ensemble ou de commercer l’un avec l’autre en respectant les lois existantes et le contrat passé entre eux. Aux USA où nous disposons des chiffres, plus de 90 % des emplois nouveaux sont crées par des entreprises qui ont moins de trois ans d’âge.  Les grandes entreprises par contre détruisent des emplois par solde. Il en est certainement de même en France.  Et plus il y a de fonctionnaires en pourcentage de la population active, plus le chômage est élevé. La question donc se pose immédiatement: Qu’est qu’un entrepreneur ?

Réponse: c’est quelqu’un qui accepte de vivre avec des coûts certains (les salaires de ses employés, les loyers, les frais généraux, les impôts, les charges sociales etc..) et avec des revenus totalement incertains  (il ne peut pas forcer ses clients à acheter ses produits, en s’appuyant sur un monopole octroyé par l’état contrairement par exemple à la Sécurité Sociale ou à la SNCF).  Si ses coûts sont inférieurs à ses ventes, il fera un profit, qu’il s’empressera de mettre en réserve dans le capital de sa société pour le cas où les choses tourneraient mal, non sans avoir au préalable payé des impôts. Si les ventes sont inférieures aux coûts, il fait des pertes et peut perdre TOUT le capital qu’il avait mis à la disposition de son entreprise et là l’état ne participe pas aux pertes. Dans le cas où il fait faillite, il n’a droit ni au chômage ni à de quelconques indemnités. L’entrepreneur vit  donc perpétuellement dans l’angoisse et l’incertitude, au point que c’est lui qui meurt le plus tôt dans toutes les statistiques démographiques. Car la réalité est que plus des deux tiers des sociétés créées à un moment donné ne sont plus là trois ans après et donc que les 2/3 des entrepreneurs échouent. Mais le tiers qui aura survécu sera à l’origine de quasiment toute la croissance économique  pendant cette période. Sans entrepreneur, pas de croissance économique, pas de croissance des revenus et pas de baisse du chômage. Avec lui, tout est possible. Sans lui tout est impossible.

L’entrepreneur est  de fait celui qui dans le système économique est le seul à accepter de vivre en risque perpétuellement.Il est l’intermédiaire entre le Risque et la Société, une sorte de métal laissant passer le courant de la croissance . Toutes les études                                                                                                                        montrent également  que si les profits des entrepreneurs montent, le chômage baisse et que si  les profits baissent le chômage monte. Cette réalité est appelée « le théorème de Schmidt » du nom de l’ancien chancelier Social Démocrate Allemand  et s’énonce comme suit  « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après demain. »

Vérifions cette réalité en comparant la croissance des  profits réalisés par les entreprises opérant en France (rien à voir avec les profits du CAC 40), par rapport à l’évolution du PIB Français), en gardant en mémoire une règle toute simple: si les profits augmentent moins vite que le PIB, cela veut dire que le chômage va monter. 

France  marge brute d'auto financement , PIB ET CHOMAGE

La ligne verte, c’est la variation sur deux ans des profits des sociétés opérant en France (marge brute d’autofinancement) en termes nominaux. La ligne bleue. c’est la croissance du PIB sur la même période, quant à la  ligne rouge (échelle de droite), elle représente l’évolution du chômage.

Analysons ces trois variables par cycle ‘Présidentiel » depuis 1969.

  • Pendant les années Pompidou, l’entrepreneur est respecté et respectable, la croissance des profits reste supérieure à la croissance PIB. J’ai toujours pensé que la disparition du Président Pompidou avait été LE vrai drame dont la France ne s’est jamais remis… car juste après vint l’effroyable Présidence Giscard.
  • De 1974 à 1981, lhomme du Libéralisme avancé accumule les erreurs. Contrôle des prix, contrôle des changes, contrôle du crédit, politique industrielle, création du SME (l’ancêtre de l’Euro), alourdissement de la pression fiscale et réglementaire, RIEN ne manque à l’appel. Résultat,  les profits s’écroulent et le chômage explose à la hausse…
  • Arrivent les années Mitterrand. Au début, toutes les erreurs sont commises et du coup le Franc Français s’écroule (trois dévaluations en deux ans), ce qui est une excellente nouvelle pour les entrepreneurs dans la mesure où une baisse du taux de change est un transfert de richesse des  » rentiers », les fonctionnaires, aux preneurs de risque, les entrepreneurs…Les profits montent, et le chômage baisse aidée dans la deuxième partie du mandat par la remarquable politique d’un homme du peuple disparu trop tôt lui aussi, Bérégovoy.
  • Arrive le deuxième mandat Mitterrand, marqué par la prise de pouvoir du deuxième Inspecteur des Finances (après Giscard),  a avoir presque tout seul ruiné  l’économie Française , monsieur Trichet, qui en quelques années a détruit plus d’entreprises que personne ne l’a jamais fait dans l’Histoire avec sa politique de maintien d’une parité fixe avec le DM après la réunification Allemande. Inutile de dire que la rentabilité s’écroule et que le chômage explose…
  • Puis viennent les Présidences Chirac et Sarkozy où rien n’est fait, mais rien d’irréparable non plus… ce qui est déjà un résultat honorable.
  • Et nous terminons avec la Présidence Hollande…( « Pour avoir un pays bas, votez Hollande… ») qui refait exactement les mêmes erreurs que monsieur Mitterrand, mais cette fois ci sans l’ajustement des dévaluations répétées et pour la première fois dans l’Histoire depuis 1945, la marge brute d’autofinancement des entreprises BAISSE en termes absolus. C’est donc dire que le chômage explose et va continuer d’ exploser dans des proportions rarement constatées et avec lui les déficits budgétaires. 2014 ET 2015 vont être chauds.

Donc depuis Giscard, la politique Française a toujours fonctionné selon le principe Marxiste que l’entrepreneur est un voleur et qu’une bonne politique consiste à lui « faire rendre gorge ». On n’imagine rien de plus stupide… et on en voit le résultat tous les jours. Une politique intelligente ne cherchera cependant pas à « aider » les entrepreneurs car un libéral ne peut en aucun cas favoriser qui que ce soit tant il croit avant tout à l’égalité de chacun devant la Loi. Mais la réalité d’aujourd’hui est que les entrepreneurs Français ne peuvent  survivre tant ils sont écrasés par l’état, ses réglementations absurdes et ses impôts qui empêchent d’investir et d’embaucher. Les entrepreneurs Français sont donc complètement persécutés comme autrefois pouvaient l’être les Protestants où les israélites et comme toujours par le Clergé régissant l’église dominante (le parti socialiste aujourd’hui, l’église Catholique autrefois…)

ll ne s’agit pas d’aider les entrepreneurs, mais bien de briser leurs chaînes , de libérer  Atlas en quelque sorte (fine allusion a Ayn Rand).Une politique Libérale s’attachera donc à libérer les entrepreneurs Français de toutes les contraintes abusives auxquelles ils sont soumis pour permettre le grand retour des preneurs de risque sur la scène économique de notre pays.

 

 

Charles Gave

 

 

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Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

60 Commentaires

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  • breizh

    16 décembre 2018

    il me semble que l’amélioration du chômage en France sous le premier septennat de F Mitterand est plutôt due à un peu de libéralisme introduit par J Chirac premier-ministre (à l’époque où il disait « plus libéral que moi tu meurs », mais cela n’a pas duré) avec notamment la suppression pure et simple de l’IGF (ISF de l’époque).

    Répondre
  • Vazimonga

    23 septembre 2013

    Il y a une part d’incertitude dans les revenus d’un entrepreneur et non pas  » une complète incertitude « .
    De même que Jésus n’était pas libéral , il était Jésus.

    Répondre
    • idlibertes

      23 septembre 2013

      Cher Monsieur,

      Ce n’est pas ainsi que Charles Gave l’a vécu en tant qu’entrepreneur, je pense qu’il doit s’agir de le part de risque prise par chacun aussi.

    • Jules

      24 septembre 2013

      @ Vazimonga : si on commence à jouer sur les mots sur un blog d’économistes, on n’est pas sortis de l’auberge ! Marre du politiquement correct et de cette propension toute française à déranger les mouches à la moindre occasion ! Ce sport national n’est en fait rien d’autre qu’un signe d’incompétence.

    • Vazimonga

      25 septembre 2013

      @ Jules
      Ne vous en déplaise , le peuple français est marqué par la philosophie , tout autant que par la diversité de ses fromages .
      Magnifique culture ou foisonnent goûts , couleurs, tout autant qu’idées diverses , terreau d’une crėativitė enviée par de nombreux pays.

      Plutôt que de faire des différences une contrariété , attachez vous à y trouver une source d’enrichissement .
      Mon intention n’était pas de titiller sur des points de détails , je pense que Charles Gave nous a fait une petite crise de pessimisme en évoquant la totale incertitude de l’entrepreneur, l’effet moi de septembre probablement.
      En effet ,en ce qui concerne la nature profonde de l’entrepreneur , on ne peut croire qu’au triomphe d’un optimisme viscéral , car …quiconque entreprend a forcément la certitude de triompher des incertitudes .
      Les entrepreneurs ne sont pas les seuls à entreprendre , et certains l’ayant bien compris , y prennent leçon et énergie.

    • VGAREZ

      2 octobre 2013

      Les fous du roi sont utiles à ébranler nos certitudes.
      Notre problème français est qu’ils ont pris le pouvoir.
      Maintenant, il faut cesser de rire.

  • Vazimonga

    23 septembre 2013

    En définissant l’entrepreneur comme SEUL créateur d’emploi , on ne sait pas trop s’il faut comprendre que nos milliers de fonctionnaires n’effectuent pas un travail rémunéré ou , s’il faut comprendre que l’état serait un entrepreneur .

    Ceci dit, Excellent de prétendre qu’il faut se poser les bonnes questions, voir LA bonne question.Quelles sont les certitudes , quelles sont les incertitudes ?

    Moins bon que de continuer à croire que la croissance est, de nos jours encore , forcėment liée à l’emploi…moins bon ,que de croire que l’économie est encore une affaire d’individus.

    Comme si les progrès de la robotique n’étaient pas passer par là .

    Vous savez, les robots , ces machins qui font votre boulo de spéculateur à la vitesse de la lumière .

    Répondre
    • idlibertes

      23 septembre 2013

      Cher Monsieur,

      Encore une fois, c’est la différence entre le travail et la création de valeur. Personne ne dit que les fonctionnaires ne « travaillent » pas ni qu’ils ne sont pas rémunérés (non, ça on le dit). Quant à l’Etat, il se contente de redistribuer ce qu’il capte. Il ne crée rien du tout, c’est bien l problème.

      La croissance n’est pas liée à l’emploi, elle est liée à la création et aux profits potentiels que cela crée.

      La robotique n’est que l’application pratique d’un esprit créatif.

      Mais belle vision Marxsiste, rafraichissant.

    • Vazimonga

      24 septembre 2013

      Marx ?
      Groucho?

      Non, sérieusement , vous n’avez pas l’impression que le monde change et que certains théorèmes économiques sont à revoir ?
       » Les profits sont les emplois de demain  » : toujours possible çà.. .ne serait que suite à la mondialisation et ses possibilités de délocalisation des bénéfices?

    • Vazimonga

      25 septembre 2013

      Si l’on vous suit , l’Etat se contenterait de redistribuer ce qu’il capte.
      Admettons, cette vision est intéressante.

      Une image vient en tête dés lors : la sève d’un arbre .
      J’imagine une nature devenue libérale , où les fleurs ,  » seules capables d’engendrer des fruits  » , en viendraient à juger le tronc comme inutile…
      Bonne méditation 😉

    • Pierre

      11 octobre 2013

      Monsieur,
      Etant un nouveau membre de ce site, je vais tenter de m’essayer à une réponse en Français a votre métaphore très drôle.
      En prenant effectivement le postulat que le tronc est l’état, on peut aussi poser le fait que si le tronc est devenu si gros and grand, il empêche le développement des jeunes pousses en bloquant complétement ou partiellement l’accès au soleil.
      Dans ce cas la conclusion que le tronc est devenu inutile peut être posée.
      Merci pour la méditation

      Pierre

  • Poutine7

    19 septembre 2013

    Oh combien merci M. Gave pour nous avoir rappeler ce fait Historique : M. Giscard a été le pire Président que nous ayons eu sous la Vème en attendant que notre François batte le record.

    Rappelons ses exploits tout de même : socialisation de la société, entrée de la Grèce et du Portugal dans l’UE, Constitution de 800 pages et tout ça avec une bonne dose de suffisance et de ridicule.

    Répondre
    • idlibertes

      19 septembre 2013

      et vous oubliez la remarquable constitution européenne dont il disait « elle est parfaite, je le dis d’autant plus facilement que c’est moi qui l’ais ecrit »

      Rien à ajouter n’est ce pas?

      Quand la moddestie l’envole au talent, on est forcés de s’incliner.

  • Homo-Orcus

    19 septembre 2013

    Monsieur Gave, quand on essaie de comprendre les guerres civiles sous prétexte religieux, une phrase éclaire le sujet. Bien cordialement

    « Che pietà lor ser crudele, che crudeltà lor ser pietoso »

    Aujourd’hui il y a de l’humanité à être cruel, de la cruauté à être humain.
    Catherine de Médicis

    Répondre
    • idlibertes

      19 septembre 2013

      Catherine de Medicis,plutôt controversée comme figure de la Saint Barthélemy non?

  • riz

    18 septembre 2013

    Bonjour,

    on vient d’apprendre ce matin que la pause fiscale sera repoussée à 2015 .
    Il n’y aura pas de pause fiscale d’ici 2017 , la classe moyenne va continuer à « cracher » .Au final on aura eu une croissance z’ayrault sur toute la durée du mandat , piteux bilan . Quant aux entreprises nombreuses sont celles sur l’os , à la prochaine bourrasque qui ne devrait pas tarder (2014) , les bilans voleront en éclats .Au niveau des déficits nous venons d’être relégués au même niveau que l’Espagne et la Grèce en Europe (déficit primaire) .

    En ce qui concerne l’immobilier c’est le taux de défaut des prêts bancaires qui donne le là de la chute des prix : subprimes aux usa ,Espagne , Irlande ont mené l’immo au tapis , tout comme la spéculation des marchands de biens dans les années 90 ….ce sont donc les banques qui font les prix de l’immobilier et les défont .

    Répondre
  • Homo-Orcus

    17 septembre 2013

    @Zorgbibes
    « Les entrepreneurs Français sont donc complètement persécutés comme autrefois pouvaient l’être les Protestants où les israélites et comme toujours par le Clergé régissant l’église dominante (le parti socialiste aujourd’hui, l’église Catholique autrefois…) »
    Il est vrai que cette phrase m’a choqué pour autant que l’on puisse me choquer, mais ayant tout lu Charles, je me dis « passons l’éponge » sa pensée profonde n’est pas anticatho, il voulait faire ressortir socialisme/secte, enfin, c’est mon interprétation.

    Répondre
    • idlibertes

      17 septembre 2013

      Mais enfin, c’est une réalité historique que la saint Barthelemy ait eu lieu!

      Rien à voir avec un quelconque sentiment anticatho, c’est une réalité historique. Le nier serait infiniment plus brutal.

      Clt

      Idl

    • idlibertes

      17 septembre 2013

      Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d’une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes.
      Cet épisode tragique des guerres de religion résulte d’un enchevêtrement complexe de facteurs multiples, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence des déchirements militaires et civils de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre le clan des Guise et celui des Châtillon-Montmorency. Il est le résultat d’une sauvage réaction populaire, ultra-catholique et hostile à la politique royale d’apaisement. Il reflète également les tensions internationales entre les royaumes de France et d’Espagne, avivées par l’insurrection aux Pays-Bas.

    • Jules

      24 septembre 2013

      IDL placerait parfois la barre trop haut dans certaines références historiques ?.. signe des temps… Mais que ce ne soi pas un prétexte pour changer votre ligne éditoriale ! 🙂 Amicalement.

    • zorgbibes

      17 septembre 2013

      je suis entièrement d’accord avec vous ; j’ai d’autres comparaison en tête : le massacre des vendéens par les révolutionnaires et les colonnes infernales de Turreau par exemple. Mais bon je me faire encore engueuler.

    • idlibertes

      17 septembre 2013

      Sauf que personne n’est vendéen Içi et que personne n’a dès lors à s’excuser de l’action passé

      PS quant à la référence apéro, il semble s’agir d’une tentative d’humour non perçue, afin de faire passer la chose pour un oubli passager.
      mais si vous nous dites qu’il n’est donc pas fugace, là, je m’inquiete aussi.

    • idlibertes

      17 septembre 2013

      Au viie siècle, une mention considérée de nos jours comme offensante pour les juifs – en raison de l’évolution actuelle du sens du vocabulaire dans les langues vernaculaires – fut introduite dans les « Grandes oraisons » du Vendredi saint (Oremus et pro perfidis Judaeis14).
      Par la suite, il y eut régulièrement des persécutions des Juifs (pogroms, expulsions, ghettos, autodafés…), le phénomène culminant avec les marranes.

      À la demande de l’historien Jules Isaac, de certains catholiques, comme Jacques Maritain, une nouvelle prière fut progressivement introduite dans la liturgie du vendredi saint. Jean XXIII supprima la mention incomprise en 1959. Le concile adopta une déclaration sur les relations interreligieuses en 1965 (Nostra Ætate), puis la prière du Vendredi saint fut modifiée par Paul VI dans le missel en 1966, puis à nouveau en 1969. Le catéchisme pour adultes fut également révisé en 1991 dans ce sens.

    • VGAREZ

      2 octobre 2013

      On peut de toute façon constater, si on fréquente toujours le clergé français – c’est celui que je connais, une certaine orientation charitable qui l’amène souvent à oublier que celle-ci n’est réalisable qu’à la condition qu’il y ait de la richesse quelque part. Ils ont toujours un peu de difficulté avec ce qu’ils appellent le « temporel ».
      C’est aux fidèles à leur rappeler cet état des choses et à ce titre, notre éditorialiste préféré me donne des arguments régulièrement, ce dont je le remercie pour le bien collectif.

  • zorgbibes

    17 septembre 2013

    Bon article mais évidemment comme à son accoutumé CG ne peut s’empêcher de dire une vacherie sur l’Eglise Catholique. J’attends qu’il en dise au tant sur les protestants et les israélites (toujours les victimes forcément). Sinon on se demande s’il faut qu’on soit tous entrepreneurs pour être digne. Enfin la France ne manque pas de ce que j’appelle les armes de croissance économique massive (ACEM en balistique) à savoir les CCI, CRCI, les cabinets d’audit anglo saxons, les banques françaises, les compagnies d’assurance, les sup de co, hec, l’ena, science po, le medef, les syndicats de salariés, nos députés et ministres, nos fonctionnaires en tout genre, le 1% logement,les drh et les recruteurs, la défiscalisation genre loi duflot et j’en oublie surement.

    Répondre
    • Charles Gave

      17 septembre 2013

      Cher Zorgbibes,

      Vous devez déja avoir commencé l’apero car outre que je ne dis jamais du mal de l’Eglise Catholique, je ne dis jamais de mal d’AUCUNE RELIGION respectueuse des hommes. J’ai de plus écris un ouvrage intitulé « un Libéral nommé Jésus » qui si vous vous en donniez la peine, vous eclairera. Je vous demanderai à l’avenir de prendre sur vous ou de régler vos ricards sur une heure plus tardive. J’aurai laissé passer si ce n’était sur ma foi mais là le deconométre à sauté. Pas içi; allez dire vos bétises ailleurs Monsieur.

      CG

    • zorgbibes

      17 septembre 2013

      désolé, mais je relis le passage en question et on se demande ce que vient faire l’Eglise Catholique qui oppresse les autres dans votre article ; mais peu importe ; vous auriez pu me dire courtoisement que je me trompais ou que j’interprétais mal vos propos, ce que j’aurais parfaitement accepté. Au lieu de cela vous m’insultez en me traitant d’alcoolique ou d’ivrogne et de crétin ; dois je mettre à la poubelle vos livres et ceux de Revel (que j’ai lus) que vous citez souvent ; où peut-être étiez vous aussi sous l’emprise de l’alcool ? Votre réaction est totalement disproportionnée, vexante et blessante ; mais si je vous ai vexé alors revecez mes excuses les plus sincères.

    • idlibertes

      17 septembre 2013

      excusez nous mais je cite « Bon article mais évidemment comme à son accoutumé CG ne peut s’empêcher de dire une vacherie sur l’Eglise  » vous trouvez cela courtois peut être?

      Vous n’avez pas gardé la cochons ensembles non plus « comme à son habitude » ??? CG ne peut s’empecher de dire une vacherie?????

      Soit vous ne vous comprenez pas le français que vous écrivez soit vous n’avez VRAIMENT pas le sens de la portée de vos mots.

    • zorgbibes

      17 septembre 2013

      j’ai présenté mes excuses par fair play; j’attends les votres ;

    • idlibertes

      17 septembre 2013

      DE ?

      Vous arrivez en invectivant familiérement charles Gave sur sa foi, sur le fait qu’il fustigerait l’Eglise catholique en géneral ce qui est une allegation grave et vous voudriez que je ne sais pas qui s’excuse? Alors de 1/ vous avez quel age?

      2/ Je vous propose de régler cela dehors, vous sortez en premier, on arrive juste derrière 🙂

      Serviteur Monsieur

    • zorgbibes

      17 septembre 2013

      d’accord ; mais vous êtes d’une mauvaise foi total quant à votre interprétation ; dire que j’ai invectivé CG familièrement c’est se moquer du monde. Je ne vois pas ce que mon âge vient faire là dedans. Allégation grave : n’importe quoi. Et puis franchement vous ne vous gênez pas non plus dans l’invective.

    • idlibertes

      17 septembre 2013

      Monsieur,

      Je reprends donc par souci de clarté « Bon article mais évidemment comme à son accoutumé CG ne peut s’empêcher de dire une vacherie sur l’Eglise Catholique. J’attends qu’il en dise au tant sur les protestants et les israélites (toujours les victimes forcément) »

      Bon article: (ie la bonté de Monsieur perdra monsieur…
      A qui vous adressez vous? A la cantonade? Vous venez chez nous nous expliquer ce que VOUS pensez de charles Gave à Charles Gave lui même mais sans s’adresser à lui directement! Enfin, c’est le BA BA de la politesse.

      Donc le mieux serait alors, soyons fou de tenter la question directe qui pourrait commencer par
      « Cher Monsieur » et continuer par « je suis surpris de constater vos références à l’église catholique souvent négative. Pourriez-vous m’expliquer cette retenue? Est-ce apllicable également aux protestants ou aux Juifs dans votre esprit.

      Je vous en remercie par avance si vous pouviez m’eclairer sur ce point précis.

      Zorghibes/reporting

      Cela s’intitule le parallélisme des formes: vous voulez un « cher Monsieur en réponse » alors commencez par un cher monsieur » En revanche, si votre propos commence par une invective sur le mode familier tel que vous semblez l’avoir choisi, vous devez souffrir le même mode de réponse.

    • Jules

      24 septembre 2013

      Cher Z, vous faites une erreur de cible, si vous me permettez de vous donner avec humilité mon point de vue.

  • PhildeFer

    17 septembre 2013

    Cher M GAVE,
    Je me permettrai juste de suggérer que ces élites « incompétentes » me semblent en fait agir dans un sens très bien établi… (Hollande doit sans doute en grande partie son job à cet air naturellement benêt…et à sa totale acceptation de tenir ce rôle en échange de quelques promesses d’avantages sonnants et trébuchants…qui lui seront en partie versés sous forme de « conférences » aussi insignifiantes que grassement payées..) Lorsque vous décrivez (fort justement) l’immense majorité des entreprises françaises qui ont périclité faute de rentabilité, n’y a t il pas eu parallèlement, une très forte concentration qui s’est opérée dans tous les secteurs au bénéfice de cette petite élite financière qui détenait déjà les plus grosses entreprises dans chaque secteur?
    Ayant été à mon compte de très nombreuses années dans l’automobile et dans le transport routier, cela me semble particulièrement évident dans ces 2 secteurs… Il n’existe pratiquement plus de petits garagistes ni même de concessionnaire mono-marque.. l’immense majorité de la profession est désormais constituée de groupes holdings qui possèdent parfois des dizaines de concessions (parfois de plusieurs marques/constructeurs différents) et qui continuent à racheter petit à petit les tous derniers « indépendants »… Idem dans le transport routier… où les entreprises de taille humaine ont quasiment disparu au profit de quelques grands noms qu’il n’est même plus nécessaire de citer… et dont je conseillerai de vous amuser à contrôler les plaques d’immatriculation des véhicules « moteur »..qui sont dans la majorité des cas étrangères.. même si l’aspect général des véhicules semble s’apparenter à des véhicules de transporteurs « français »…

    Répondre
    • Charles Gave

      17 septembre 2013

      Cher Philde fer

      Il y a deux choses. La captation par un tehnocratie incompétente de certain pans de l’Economie d’une part et la création destructrice décrite par schumpeter d’autre part. Il est malheureusement pour eux, normal que certains commerce, certaines fonctions soient appelées à disparaitre. On croise par exemple assez peu de rémouleurs par les temp qui courrent et c’est normal. Fatal pour eux, mais normal.

      AMicalement

      C.G

  • BA

    16 septembre 2013

    Espagne, France, Italie : c’est toute l’Europe du sud qui est en train de faire naufrage.

    Ces quatre derniers jours, Espagne, France et Italie ont vu leurs derniers chiffres de dette publique pulvériser les prévisions de leur gouvernement.

    Vendredi 13 septembre 2013 :

    Espagne : nouveau record de la dette publique. 92,2 % du PIB en juin 2013.

    La dette publique de l’Espagne a atteint fin juin un nouveau record à 92,2% du PIB, dépassant l’objectif annuel fixé par le gouvernement, ce dernier expliquant cette hausse par la récession et la plus forte activité du Trésor public.

    Lundi 16 septembre 2013 :

    France : la dette publique explose : 95,1 % du PIB en 2014.

    INFO LE FIGARO. Selon nos informations, le texte qui sera présenté dans huit jours montrera qu’après avoir atteint 90,2% du PIB en 2012, la dette de la France en représentera 93,4% en 2013, et grimpera jusqu’à 95,1% fin 2014 ! Un record, bien supérieur au taux de 94,3% envoyé au printemps par Paris à Bruxelles dans le programme de stabilité.

    Enfin, l’Italie :

    Italie : la dette publique explose : 132,2 % du PIB en 2014.

    Italy’s public debt will rise next year to a new record of 132.2 percent of output, up from a previous forecast of 129.0 percent, according to a draft Treasury document obtained by Reuters.

    http://www.reuters.com/article/2013/09/16/italy-debt-idUSR1N0G100Y20130916

    Répondre
  • BA

    16 septembre 2013

    Lundi 16 septembre 2013 :

    La dette française va exploser tous les records en 2014.

    INFO LE FIGARO – Le taux d’endettement du pays grimpera jusqu’à 95,1% du PIB fin 2014, selon nos informations. Soit environ 1950 milliards qui équivaudront, en théorie, à une ardoise de plus de 30.000 euros par Français.

    En présentant la semaine dernière les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2014, les ministres de Bercy, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, se sont montrés particulièrement discrets sur un sujet : l’endettement. Et pour cause, la dette va crever tous les plafonds l’année prochaine.

    Selon nos informations, le texte qui sera présenté dans huit jours montrera qu’après avoir atteint 90,2% du PIB en 2012, la dette de la France en représentera 93,4% en 2013, et grimpera jusqu’à 95,1% fin 2014 ! Un record, bien supérieur au taux de 94,3% envoyé au printemps par Paris à Bruxelles dans le programme de stabilité.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/09/16/20002-20130916ARTFIG00312-la-dette-francaise-va-exploser-tous-les-records-en-2014.php

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre sont en faillite.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre vont se déclarer en défaut de paiement.

    La question est donc :

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

    Répondre
  • Homo-Orcus

    16 septembre 2013

    Je me permets de vous signaler une petite erreur dans la présentation de votre graphe. L’étiquette [Chômage] est orientée vers le bas alors qu’elle devrait être orientée vers le Haut pour la cohérence avec la réalité.

    Répondre
    • idlibertes

      16 septembre 2013

      Cher Monsieur,

      merci beaucoup, toutefois, pour moi la ligne rouge va bien vers le haut?

      Cdlt

      Idl

  • david

    16 septembre 2013

    Cher Monsieur Gave,
    J’ai un joli exemple de traitement aberrant de l’entrepreneur par nos instances.
    On va prendre le cas de l’entrepreneur qui monte une structure ( ce qui est mon cas) et qui peut prétendre à une déduction fiscale en fonction des sommes investies dans le capital.

    Voila les conditions actuelles :
    http://www.apce.com/pid582/souscription-capital.html

    Je recopie une partie des conditions:
    « … employer au moins 2 salariés à la date de clôture de l’exercice suivant la souscription ayant ouvert droit à la réduction ou au moins 1 salarié pour les entreprises artisanales,.. »

    Donc, alors que j’entame comme vous l’indiquez une activité à la croissance incertaine et donc aux revenus incertains, on me demande d’avoir créer au moins deux emplois salariés à la clôture de l’exercice.

    Je suis donc dans une situation ou je dois m’engager vis à vis de l’état sur un avenir que je ne peux pas déterminer.

    ça donne le sentiment que le crétin qui a pondu ça considère la création d’emplois comme une simple question de bon vouloir de l’entrepreneur, et donc non corrélée à l’activité.

    Je pense que je ne vais même pas demander cette réduction d’impôt, car pas principe je ne m’engage pas sans avoir d’assurance d’atteindre un objectif. ça m’évitera aussi de la paperasse.

    tans pis.

    Autre possibilité, comme ceci ressemble a une usine a gaz invérifiable (comme beaucoup de bonnes intentions communiquées par nos politiques), demander tout de même la réduction fiscale et considérer qu’on ne me demandera jamais de comptes.

    Répondre
    • Jules

      16 septembre 2013

      Mon cher David,
      La situation est pire que ce que vous imaginez :
      – vous émettez en effet l’hypothèse que les « oints du seigneur » ([e reporter à un article de Charles Gave pour la définition de ces « oints » 🙂 ne sont pas conscients de ce qu’ils font,
      – la réalité est toute autre : ils pondent des lois qu’il est impossible de faire fonctionner, simplement pour entretenir les apparences trompeuses et maintenir leur joug sur le plus grand nombre.
      L’intérêt collectif est toujours en attente d’un auteur en capacité de démontrer cette inversion des valeurs qui pourrit les esprits et truande les citoyens.

    • Charles Gave

      17 septembre 2013

      Cher Jules,

      Je n’aurai pas dit mieux.

      Amicalement

      Cg

    • Charles Gave

      17 septembre 2013

      Cher David

      et le plupart du temps, ces mêmes huiles sont également incapable de comprendre que les prix sont fait à la marge et que de même chaque employé n’a pas le même cout pour un employeur ce qui devient une évidence à chaque fois dans un dvpmt entreprenarial.

      AMicalement

      CG

  • James

    16 septembre 2013

    La symétrie depuis 1989 (entre profits des entreprises et chômage) est frappante! Merci Monsieur Gave pour cet article passionnant.

    Répondre
  • serguei

    16 septembre 2013

    M.Gave,
    j ai la responsabilité d une toute petite entreprise, qui nourrit 25 employés du haut de ses 8 millions de CA qui de demanderaient qu’à se développer… C’est terrible de voir que quelque part en France quelqu ‘un a tout compris, mais qu’ « en haut », ils ne sont pas, mais alors pas du tout du même avis.
    Un jour peut etre je vais tout arrêter, mais en attendant soyez certain que vos écrits sont pour moi une vraie bouffée d oxygène, ceci dit sans flagornerie aucune!

    Une question : J ai lu vos derniers ouvrages mais j aimerais connaitre votre vision aujourd hui concernant l issue de tout cela. Car nous sommes tous d accord que tout ceci ne peut durer éternellement, que de moins en moins de fous ne pourront pas éternellement soutenir de plus en plus de rentiers fonctionnaires et autres technocrates inutiles… S il y a une révolution de prévue, veuillez noter que j en suis!

    Répondre
    • Charles Gave

      17 septembre 2013

      Cher Sergui,

      J’aimerai savoir. Comme je le dis toujours, quand on me demande « VOus aviez prédit la fin de l’Euro en 2001 et maintenant quoi » je ne vous ais pas mis dans cette galére, pourquoi me demandez vous à moi?
      Je n’ai aucune espéce d’idée mais je prédis des jours sombres à des gens qui ne l’auront pas du tout mérité et cela me déconcerte!

      Amicalement

      Cg

    • zorgbibes

      17 septembre 2013

      hélas, dans 4 ans mimolette se représentera et fera 49 %, Coppé sera élu.

    • Bois Anne Marie

      17 septembre 2013

      Je comprends votre souci, notre pays n’est pas réformiste mais révolution aire donc c’est vrai qu’une explosion risque de se produire (la dernière en 1968) et ce sera dur car il y aura juste la dette abyssale à se partager…

  • vivelafrance

    16 septembre 2013

    excellent article !!!
    la concurrence fiscale au niveau mondial et l’évasion fiscale permise par la révolution de la connaissance et l’installation de sociétés plateformes n’arrangent rien.
    Le paysage fiscal des entreprises est d’une rare complexité et ce sont les petites et moyennes entreprises qui souffrent le plus car elles n’ont pas les moyens financiers et humains (comme les grosses entreprises du CAC 40 par ex) pour faire de l’optimisation fiscale.
    le crédit d’impôt compétitivité emplois profitent aux grosses entreprises et non aux petites.
    Tout cela n’incitent pas les petites et moyennes entreprises françaises, pourtant fort nombreuses, à investir et créer des emplois en France je le déplore.

    Répondre
  • bruce

    15 septembre 2013

    Excellent article Mr. Gave. Mais , sincerement ..Pourquoi ?
    ou plus precisement , a quoi bon ?
    Le probleme , c’est que la france ne fait pas rever. c’est meme l’inverse.
    Qui serais Vraiment , sincerement , au nom du royaume de tout les cieux, asses ravage de la cafetiere pour s’imaginer prosperer dans ce pays sans se faire demolir par le premier control fiscal , cotisations-solidaire de mon c** et autre delire collectiviste , pour financer quoi deja ? les infrastructures ? l’exception culturelle ? l’elite politique ? Qu’on m’explique.
    Est ce que ca changera ?
    *Bien sur que non.
    …Jamais ?
    *Non , jamais .
    Le meilleur service que ce pays est jamais fait pour moi en tout cas ,et de tres loin , est d’avoir laisse sa frontiere ouverte. Il y’a certes pire que la France , mais j’invite mes compatriotes les plus chauvins a se retirer la poutre de l’oeil , il y’a tres facilement beaucoup mieux pour celui qui se secoue un peu le bulbe.

    Répondre
  • david

    15 septembre 2013

    Bonsoir Mr Gave,
    Je suis totalement en phase avec vous sur le fait que l’état n’a pas à aider les entrepreneurs, car nous savons que quand il le fait ce n’est jamais uniforme et cela crée immanquablement des distorsions de concurrence.
    J’ai une sainte horreur de l’interventionnisme économique de l’état, en décidant d’aider une entreprise ou un secteur en particulier il va le faire au détriment d’autres, et au final ce n’est pas forcement le plus rentable ou celui qui a le plus gros potentiel qui va perdurer.
    A chaque fois que j’entends Montebourg clamer qu’il va agir pour telle ou telle entreprise, ça me donne des sueurs froides. Il ne sait pas ce qu’il fait.
    Bref, rien à rajouter.

    Répondre
    • Charles Gave

      17 septembre 2013

      Cher David,

      Tu seras un homme mon fils quand tu supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots. Montebourg est un mannequin de catalogue. RAS.

      AMicalement

      CG

    • Jules

      24 septembre 2013

      Mr Gave, merci pour vos articles, mai aussi pour votre capacité à régulièrement citer l’Histoire ou la littérature pour illustrer et animer vos articles – ici, ce poème (maçon) de Kipling. C’est un plaisir de vous lire.

    • Bois Anne Marie

      17 septembre 2013

      Toutà fait d’accord avec vous et M.Gave dont l’article est excellent mais comment dire:on a un peu honte qu’un économiste soit obligé de dresser le portrait réaliste de l’entrepreneur…

    • idlibertes

      17 septembre 2013

      Chère Anne Marie,

      Charles Gave a crée Plusieurs sociétés dans sa vie. Il a du embaucher plus de 400 personnes je dirais en tant qu’entrepreneur. Il se qualifie plus que généreusement sous cette appelation. Le fait qu’il ait écrit en fait un économiste mais son activité en fait un entrepreneur Financier. Il a crée également des sociétés de matrices Economiques de type Reuters dans les années 90 et a continué depuis.

      Cdlt

      Idl

  • roger duberger

    15 septembre 2013

    Cher Mr Gave,
    Bravo pour cet article. Entièrement d’accord. En 1978 quand j’étudiais l’économie, Giscard affirmait que quand les prélèvements obligatoires atteindraient 40 % du PIB, la France deviendrait un pays collectiviste !
    Avec lui on a atteint 43 % et depuis on ne fait que pousser le curseur vers le haut.
    A l’époque en Angleterre à la même époque ils avaient un impôt sur le revenu qui atteignait (de mémoire) 98%, et il était plus interessant d’acheter une voiture de collection qui ne pouvait que se valoriser, plutot que de s’épuiser à la tâche !!!
    Bon depuis, on a bien compris en France et il est plus interessant d’avoir une petite Ferrari de collection, (ou un petit tableau de maître), de ne pas payer de taxe sur les plus values, ni d’ISF,ni d’impôt sru le revenus, ni de CSG….Mais c’est de l’art et que serions nous, sans nos oeuvres dans de jolis petits coffres forts ?
    Ps : Septembre en bourse est plutot mignon.
    Il y a 2 ans, vous pensiez que le dollar allait remonter. C’est si difficile de parier sur le futur. Bon, j’ai quand même pris des positions pour shorter l’euro.
    Bien amicalement

    Répondre
  • Amellal Ibrahim

    15 septembre 2013

    Bonjour,

    Comme d’habitude, bon article, mais là :

    « Pour avoir un pays bas, votez Hollande… »

    Chapeau …

    Répondre
    • Olivier BAZIRE

      23 septembre 2013

      A propos de chapeau, c’est souvent le sombre Ayrault qui le porte !

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!