8 février, 2016

Des réformes faciles à faire, et qui ne coûteraient rien

Tout le monde connait cette phrase merveilleuse de Lord Salisbury à la Reine Victoria qui lui demandait d’effectuer des réformes. « Réformer, votre Majesté, Réformer ? Vous ne trouvez pas que les choses vont déjà assez mal comme ca ? ».

 

A l’évidence, nous sommes à nouveau en période électorale en France puisque tous les candidats sont en train d’écrire livre sur livre (tous plus insignifiants les uns que les autres) pour nous expliquer  comment ils veulent réformer notre beau pays. Voila qui me laisse un peu pantois dans la mesure où ils ont tous été à un moment ou à un autre au pouvoir et que le moins que l’on puisse dire c’est que les changements qu’ils ont cru devoir apporter ont toujours été désastreux. Nous nous trouvons donc à l’évidence devant de magnifiques cas d’amnésie rétrograde, maladie qui semble affecter particulièrement les hommes politiques Français.

 

Mais enfin l’espoir fait vivre, et je crois de mon devoir de citoyen de signaler des réformes qui devraient être faites, qui ne couteraient rien à personne et qui pourraient changer bien des choses.

 

Ces reformes les voici :

 

  1. Il serait de bon ton de rendre les fonctionnaires inéligibles. Je m’explique. Dans les trois plus vieilles Démocraties du monde, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Suisse, un fonctionnaire peut se présenter aux élections, mais dés qu’il fait acte de candidature il doit donner sa démission pour toujours de la fonction publique, pour ne jamais y revenir. Ce n’est pas le cas en France ou si un fonctionnaire se présente au suffrage, il se fait « mettre en disponibilité » par son administration pour y retourner après l’élection suivante s’il est battu, sa carrière ayant continué  à avancer de façon imperturbable entre les deux…Ce qui veut dire que pour un fonctionnaire se présenter c’est « pile je gagne et face je ne perds pas »… et du coup, entre la moitié et les deux tiers des députés sont fonctionnaires, ce qui rend notre pays irréformable. En effet, reformer la France c’est réformer son Etat, c’est-à-dire supprimer les avantages dont bénéficie dans notre pays la gens administrative et personne ne peut demander à nos héros de se tirer une balle dans le pied. La seule façon de réformer l’Etat, c’est bien sur de ne pas en charger une chambre majoritairement composée de fonctionnaires, et pour cela, il faut  que les fonctionnaires soient à égalité de chances avec les autres citoyens au moment des élections, ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui. Rendre les citoyens égaux devant l’élection serait une vraie révolution dans notre pays.

 

  1. Dans cet esprit, il serait de bon ton de limiter à une seule le nombre des retraites payées par nos impôts  et que touchent tous ces braves gens. Monsieur Juppé, quand il prendra sa retraite (le plus tôt sera le mieux) touchera sa retraite d’Inspecteur général des Finances, à laquelle s’ajoutera celle de député, de maire de Bordeaux d’ancien Premier Ministre, d’ancien Ministre, de Président du conseil Régional et que sais-je encore, et toutes ces retraites seront payées par nos impôts. Il serait normal que lui et messieurs Ayrault, Fabius, Chirac, Giscard, Hollande etc.… ne puissent toucher qu’une seule retraite. Par exemple, de Gaulle, quand il a quitté l’Elysée en 1969 n’a accepté que sa retraite de Colonel et rien d’autre.  Mais il y a plus : ces braves gens ont fait passer des lois pour que leurs épouses touchent cent pour cent de ce qu’ils touchaient de leur vivant, dans l’hypothèse malheureuse où ils viendraient à trépasser. Et ces épouses sont parfois beaucoup plus jeunes qu’eux, ce qui veut dire que la charge d’une retraite d’un député  ou d’un Sénateur va peser sur le Trésor Public pendant au moins trois décennies après leurs disparitions.  Et pourtant, madame de Gaulle, une fois veuve, ne touchait que 60 % de la retraite de Colonel de son mari, comme toute veuve d’officier. Ce qui était bon pour de Gaulle  devrait être suffisant pour eux et voila qui les amènerait sans aucun doute à ne plus monopoliser toutes les positions à leur profit exclusif et empêcherait le redoutable cumul des mandats. On verrait apparaitre peut-être enfin, des nouvelles têtes…

 

  1. Dans un esprit de Justice fiscale, il me semblerait normal qu’en cas de retraites cumulatives payées par nos impôts, l’on calcule la valeur actualisée de toutes ces retraites et que nos élus  qui ne demandent surement que ça compte tenu de leur dévouement à la chose publique payent l’impôt sur la fortune sur ces sommes actualisées. Prenons l’exemple de notre cher Président actuel. Je me suis laissé dire qu’a sa retraite, il allait toucher 450.000 euros par an compte tenu de tous les mandats électifs qu’il a exercé, retraite à laquelle il faut ajouter bien sur sa retraite de conseiller d’Etat. Un pauvre entrepreneur comme moi, qui n’a fait que suivre son intérêt personnel depuis toujours à la place de consacrer ma vie  à mes concitoyens en suivant son exemple, pour toucher 450.000 euro par an garanti par l’Etat et indexé devrait disposer d’un capital d’au moins 40 millions d’Euro. Il serait donc bon que cet homme qui déteste les riches paye au moins 1. 5 % par an sur ce capital « virtuel »  certes, mais dont il touche la rente qui n’existe que grâce à nos impôts encore une fois. A mon avis, l’ISF serait supprimé dans l’année, et tous les pauvres exilés fiscaux pourraient enfin rentrer pour mourir au pays.

 

 

  1. « La femme de César ne peut être soupçonnée » aurait dit le divin chauve. Etant d’une famille d’officier, je peux assurer le lecteur que nul ne peut être officier s’il a un casier judiciaire. Et cette règle s’applique également à tous les gendarmes quelque soit leur grade car bien sur les gendarmes sont des militaires également, mais des militaires locaux, enracinés dans nos campagnes ou un casier judiciaire fait encore désordre. De plus, à ma connaissance, nul ne peut être Juge s’il a un casier judiciaire, ce qui me parait bien normal. Le Président de la République est de par sa fonction le chef des armées et le garant de l’indépendance de la Justice et il me semble que quelqu’un qui aurait un casier judiciaire ne devrait pas pouvoir être le chef des armées pas plus qu’il ne saurait  être le chef de la Magistrature. Je comprends que l’on accepte à l’assemblée ou au gouvernement des repris de justice qui ont «  purgé » leur peine dans la mesure ou une telle inclusion fait sans doute monter le niveau moyen de compétence et d’honnêteté de ces institutions. Mais il y a des limites qui doivent concerner le sommet de l’Etat. Un Président arborant un casier judiciaire ? Pensez à l’embarras des Juges qui l’ont condamné puisque leur carrière dépendra de celui qui l’ont condamné des qu’il sera élu. Voila qui limitera singulièrement les condamnations d’hommes politiques dans le futur. Quant aux gendarmes, pourquoi poursuivre un receleur, un voleur, un escroc si nous avons déjà ça à la tête de l’Etat ?

 

  1. L’Homme public doit être transparent ne cesse t’on de nous dire.  Fort bien. Quand monsieur Cahuzac s’est fait attraper avec un compte en Suisse, au Luxembourg à moins que ce ne soit à Singapour, j’ai appris par un minuscule entrefilet en bas de page dans un journal qu’il démis de ces fonctions au Grand-Orient. Honnêtement, je me contrefous de savoir qui est ou n’est pas membre de ces organisations en France ou ailleurs. En revanche, en tant que citoyen, j’ai le droit de savoir si monsieur Ayrault faisait partie de la même organisation, ou monsieur Valls ou madame Taubira ou monsieur Hollande tant il est tout à fait évident que monsieur Cahuzac n’est tombé que parce que les autorités Suisses ont décidé de le faire tomber. Ce n’est certes pas le zèle judiciaire des autorités Françaises qui ont fait  plonger ce Tartuffe, mais l’exaspération des autorités Suisses devant ce personnage leur donnant sans arrêt  des leçons de morale. Les Suisses ont décidé de se payer Cahuzac parce qu’ils voulaient qu’on leur foute la paix. Et c’est pour ca qu’il va être jugé. La question que chacun peut légitimement se poser est donc simple. Ce manque de zèle que chacun a pu constater dans la sordide affaire Cahuzac est il du à l’incompétence de nos magistrats ou au fait que monsieur Cahuzac avait des amis qui pouvaient bloquer le dossier ? En tant que citoyen, j’aimerais bien le savoir. Tony Blair, le premier ministre Travailliste, lorsqu’il était arrivé au pouvoir s’était rendu compte qu’il avait un problème de « réseaux » dans la Police, la Justice et l’Administration. Il avait fait promptement passer une Loi stipulant que tout le monde a le droit d’appartenir à toute organisation de son choix mais que tous les fonctionnaires d’autorité ainsi que toute personne qui passait des contrats avec l’Etat devait déclarer leur appartenance à tous ces clubs ou associations. Faire passer une telle loi en France assainirait considérablement l’atmosphère, par exemple dans notre système politique, nos tribunaux, nos commissariats ou nos média et cela ne coûterait rien.
  2. Le principe de base dans une Démocratie, c’est bien entendu la tenue régulière et fréquente d’élections. Et ce principe n’est vrai que s’il y a liberté d’association et de candidature. Ce principe n’est en rien respecté dans le monde du travail où il existe un « monopole de la représentativité » introduit après la deuxième guerre mondiale par Maurice Thorez, ce grand Démocrate et ce monopole ne profite qu’à quelques syndicats. On ne peut s’empêcher d’être émerveillé par la notion même de « monopole de la représentativité». Il faudrait de toute urgence l’étendre à toutes les élections, ce qui permettrait enfin à monsieur Valls d’exclure toute candidature indésirable et lui permettrait peut être de sortir de l’état de transe colérique perpétuelle dans lequel le met la toute charmante Marion. En fait, non seulement ces syndicats dit représentatifs ont le monopole dans les élections qui touchent au monde du travail  mais en plus ils sont les seules institutions dans notre République à recevoir des subventions étatiques sans jamais être auditées ne serait ce que par la Cour des Comptes. Nul ne sait d’où vient leur argent, nul ne sait ce que les chefs de ces syndicats font avec, mais tout le monde comprend qu’il ne vient certainement pas des membres de ces syndicats. Le scandale était tellement énorme qu’un député de l’UMP avait mené une commission d’enquête sur le sujet. Son rapport, pour la première fois dans l’histoire du parlement a été interdit de publication (me suis-je laissé dire), et bien sur par un gouvernement de droite, ce qui est proprement invraisemblable. Supprimer la notion même de syndicats représentatifs, voila qui serait une belle réforme. Après tout la seule chose qui donne un caractère représentatif à un élu, c’est que l’élection ait été libre. Nous en sommes loin, très loin.
  3. Et enfin, la dernière des réformes qui ne couterait rien et pourrait rapporter gros, ce serait de sortir l’Etat de tout ce qui a à voir avec l’information ou la culture. Supprimer toutes les subventions, supprimer toutes les chaines d’informations « nationales », supprimer les avantages fiscaux dont bénéficient les journalistes, supprimer le ministère de la culture, supprimer le service à Matignon chargé de filer des enveloppes  à l’Humanité, à Libération, au Monde, à Ouest France, au Figaro etc. au nom de la soi disant diversité de la Presse serait faire œuvre de salubrité publique. La liberté  de la Presse est antinomique avec la subvention Etatique. Des journalistes subventionnés sont des chiens à la niche, et c’est bien pour cela que ces subventions existent, pour les garder à la niche, avec un bon collier autour du cou. La Liberté, c’est d’avoir un compte d’exploitation en excédent en ne prenant en compte que les revenus provenant des lecteurs et de la publicité. A ce titre, il n’y a en France qu’un seul journal libre, et c’est le Canard Enchainé. Et cela se voit.

 

Je ne prétends pas faire de la politique mais j’ai un métier dans lequel j’ai appris, tout au long de ma vie, à ma remettre perpétuellement en cause, car telle est la vrai nature de l’homme. Si je peux donner des conseils financiers aux lecteurs de l’IdL, je n’ai en revanche AUCUN conseil politique à donner. A  chacun d’entre eux de se forger une opinion. Mais pour ce faire, ils devraient envoyer à tous ceux qui espèrent être élus la liste de ces sept réformes. Ceux qui répondraient qu’ils seraient prêts à les mettre en œuvre dans les 100 premiers jours de leurs mandats devraient à mon avis bénéficier d’un préjugé favorable.

Quant aux autres ce sont au pire des menteurs et au mieux des jean foutre à écarter avec la plus grande célérité de toute envie de vote.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

71 Commentaires

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  • Degez Bernard

    7 mars 2016

    le seul journal libre est quand même enchaîné au PS

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  • Monard

    18 février 2016

    Monsieur Gave,

    Je vous suggère une huitième réforme : « Le statut de fonctionnaire estt assorti de la sécurité de l’emploi en contrepartie de l’interdiction du droit de grève. Sont de droit fonctionnaires, et eux seuls, les agents exerçant une activité régalienne ; les activités régaliennes sont celles de l’Etat exercées par la Justice, la Police, l’Armée, la Diplomatie, la Banque centrale (pouvoir de battre monnaie). Après quoi, il sera toujours possible de pinailler : les agents d’entreprises publiques en situation de monopole doivent-ils aussi se soumettre à ce régime, tous les agents d’un Ministère régalien sont-ils automatiquement assimilables à l’exercice réel du coeur de métier régalien en question, etc… l’on remarquera que l’Education Nationale ne constitue pas une fonction régalienne.

    Quoi qu’il en soit, cette réforme empêcherait les nouveaux fonctionnaires de bloquer toute réforme significative de l’Etat et de la France, en les empêchant de détenir à la fois l’arme professionnelle de lutte légitime (le droit de grève) et l’impunité professionnelle (la sécurité de l’emploi).

    Au final, le comportement des agents de l’Etat renouerait avec le sens des responsabilités individuelles et l’exemplarité. L’exemple vient d’en haut, dit-on.

    Bien cordialement,

    Eric Monard.

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  • Guasilas

    18 février 2016

    M. Gave, voilà des idées magnifiques. En somme vous demandez aux fonctionnaires et politiciens français d’êtres intégrés et scrupuleux.
    Pour utiliser une une expression vulgaire, autant pisser dans un violon, mais, en l’occurrence, un orchestre de contrebasses n’y suffirait pas.

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  • fontaine

    15 février 2016

    Cher M. Gave,

    je tiens tout d’abord à vous remercier pour la qualité de vos publications qui me donnent un grand plaisir de lecture.

    Je souhaite cependant revenir sur le point numéro 6 qui comporte une erreur car les syndicats professionnels et fédérations de syndicats dotés de plus de 230 K€ de ressources annuelles sont, depuis la loi du 20 août 2008, dans l’obligation de nommer un commissaire aux comptes qui doit certifier (ou pas) les comptes annuels de ces entités. Cette obligation concerne les fédérations de syndicats et emporte soit une obligation de consolidation des structures affiliées (et nommer un 2ème commissaire aux comptes) soit de joindre en annexe les comptes de ces structures affiliées qui doivent en conséquence nommer chacune un commissaire aux comptes. La mise en place progressive s’est arrêtée en 2012, tous les niveaux de syndicats sont concernés depuis cette date.

    https://www.cncc.fr/secteur-syndicat.html

    A votre disposition pour toute précision.

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    • Robert Marchenoir

      25 février 2016

      Je suppose que vos renseignements sont puisés à bonne source, mais cela signifie en même temps que pendant plus d’un demi-siècle, des organisations de masse, largement financées par l’argent public, ayant de par la loi un poids très important dans la vie du pays, et dont la plus importante était pilotée et financée par une puissance étrangère hostile ayant des menées subversives à l’encontre de la France, eh bien ces organisations n’avaient aucune obligation de tenir une comptabilité.

      Il faut aussi ajouter que pendant un demi-siècle, presque tout le monde trouvait cela parfaitement normal. D’ailleurs, personne n’évoquait même ce fait. C’était une non-information.

      Voilà qui en dit long sur la mainmise communiste qui pèse sur la France. Encore aujourd’hui.

  • Jimmie19

    12 février 2016

    Le jour où cet article sera présenté par l’auteur et commenté en direct par des personnes honnêtes aux JT de 20 H sur les chaînes gouvernementales (1,2,3,4,5,6…) on pourra présumer que la démocratie commence à apparaître dans notre pays.
    Oui?

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    • Raslebol

      14 février 2016

      Nous souhaiterions en effet que M. Gave passe au 20h00
      Mais ne faisons pas de rêve, hélas
      Et tous ces hommes de pouvoirs continue à ne faire que de l’enfumage
      Ils faudrait au pouvoir des hommes de la société civile car un Etat se gère comme une entreprise est nos des Sapin et autres pieds nickelés que nous avons
      C’est désespérant

    • idlibertes

      14 février 2016

      Bonsoir,

      EN attendant, il passe demain Lundi 15 février chez Nicolas Doze aux experts sur BFM TV. à 9h30/10h. Je sais jamais bien.

      Faites passer :-))

  • Arsene Holmes

    11 février 2016

    Charles Gave, Président

    🙂

    Répondre
  • Eric B.

    11 février 2016

    Bonjour Mr. Gave,

    Merci pour cet article qui montre bien que je ne pourrais jamais me présenter à aucune élection car étant dans le privé.

    Dans un précédent article (je n’arrive pas à retrouvez vos articles du mois de Janvier), vous affirmiez qu’il était de modifier son porte-monnaie.
    Pour ma part, vivant aux USA et ayant un 401k, je peux choisir la somme que je veux investir pour ma retraite.
    Ma société me permet de choisir une quinzaine de portefeuilles d’actions mais malheureusement tous ont chuté d’au moins 15% ces six derniers mois.
    Mon plus grand soucis est de ne pas savoir d’encore combien ces portefeuilles vont encore chuter.
    Et donc, la question que je vous adresse (à toute l’équipe d »IDL), faut-il placer une partie ou toute sa fortune sur des obligations? Au moins, celles-ci ne devraient pas chuter. D’ailleurs ni même grimper!
    Qu’en pensez-vous? Que feriez-vous?

    Répondre
    • idlibertes

      11 février 2016

      Bonjour,

      Alors aujourd’hui, il faudrait si vous avez déja des actions, vous les gardez et vous faites 50% actions 50% obligations.

      Cordialement

    • Aljosha

      11 février 2016

      Et vous n’aviez pas un truc du style « 135 – poids » pour affiner la répartition action / obligation ?

    • Renaud

      11 février 2016

      C’est 100 – l’age de la personne = pourcentage actions en théorie…

    • idlibertes

      11 février 2016

      Dans ce contexte , on fait pas le malin . 50/100 obligations .

      Vous avez vu ôu à clôturé’ est NASDACQ?

    • Eric B.

      17 février 2016

      Ces derniers mois, mes actifs chutaient beaucoup plus vite que je n’apportai de nouveaux capitaux!
      Finalement, je l’ai joué ultra prudent et tout placé dans des obligations US.
      Par contre, je n’ai aucune idée quand ré-investir dans des actions?
      – Lorsque le baril sera à nouveau proche des $100?
      – Lorsque l’immobilier aux US aura chuté de 30%, enfin je l’espère (-:
      – Lorsque la FED démarrera son prochain QE?

    • Polo

      6 mars 2016

      Actuellement

      Réinvestir en actions quand la moyenne mobile 200 jours repassera en hausse ce qui n’est pas pour demain.

      Nous sommes dans un marcher baissier.

      Cash is King

  • Raphael

    10 février 2016

    Une réforme qui sera plus que haie ; Diriger 70 % des lycéens à l’ age de 16 ans vers l’ enseignement professionnel . Seuls ceux qui auront appris et sauront expliquer une vingtaine de fables de La Fontaine seront orientés vers d’ autres filiéres.

    Répondre
  • stephane

    10 février 2016

    Superbe, comme d’habitude Mr Gave !!

    Répondre
  • Gerard

    10 février 2016

    De Gaulle était Général

    Répondre
    • idlibertes

      10 février 2016

      Cher Monsieur,

      Je pense que nous en sommes conscient. Toutefois, je crois me souvenir que De gaulle n’ait été officiellement à l’époque de Vichy « que » colonel. Et je crois que sa solde de retraite avait du le rester.
      Je demanderai à Charles Gave mais, venant d’une famille de militaire (son père Forces française libres ayant rejoint le général pour tenir à l’époque le port de Lattaquié en Syrie), s’il a écrit « une retraite de colonel » c’est je pense, en toute conscience.

    • idlibertes

      10 février 2016

      Voila, j’ai vérifié:

      Mémoire du Fils du Géneral de Gaulle « il y eut même un président du Conseil de la IVe République assez mesquin, m’a-t-il raconté non sans amertume, pour lui envoyer une fiche de pension de retraite à remplir, sur laquelle il figurait comme colonel puisqu’il n’avait jamais été promu général à titre définitif. Il choisit alors de ne jamais toucher un sou de retraite de son existence »(Le Figaro Magazine, le 17 juin 2000).

    • idlibertes

      10 février 2016

      En revanche, j’ouvre la question à la sagacité des lecteurs de l’IDL:
      Qui parmi les présidents du conseil de la IV a pu être aussi mesquin pour cela:

      J’ai en suspect: Ramadier, Pleven, Guy Mollet?

    • Robert Marchenoir

      10 février 2016

      Les anciens présidents ne touchaient-ils donc aucune retraite à l’époque ?

    • idlibertes

      11 février 2016

      Visiblement, il n’avait pas encore été choisi de pouvoir cumuler. Je n’ai aucun doute sur le fait que les présidents devaient toucher une retraite mais en l’état, le général était corps d’armée avant d’être autre chose.
      Mais je suis loin de comprendre tous les méandres des caisses de retraite.

  • Us et coutume

    10 février 2016

    Je rajouterais une 7ième réforme gratuite:
    Etablir un secret bancaire absolu en France réservé aux SEULS CITOYENS FRANCAIS et à leurs dépôts et avoirs financiers, du moins en France. Toute délation serait sévèrement punie et serait de plus réputée inutilisable par la justice. Pour les autres citoyens, les accords internationaux joueraient normalement et personne ne pourrait dire que la France s’asseoit sur les traités.

    Ce secret bancaire pourrait être assorti de 4 corolaires:
    Un- insaisissabilité de tout avoir financier français en France, même en cas de délit et de crime. C’est normal, les autorités n’étant ainsi pas tentées de se contorsionner pour savoir où chercher.
    Deux -la France se réserverait le droit de NE PAS renoncer unilatéralement à faire usage des informations qui lui seraient transmises par les autres pays, concernant les avoirs de citoyens français à l’étranger, de même qu’elle transmettrait toujours aux autres pays tout ce qu’elle saurait des avoirs de leurs ressortissants respectifs. Ceci afin de ramener les fonds français en France, autant que possible.
    Trois-La circulation et la thésaurisation du cash, de l’or et des métaux précieux, en France ne subirait aucune limitation, ni contrôle, ni taxe, et se promener avec un coffre automobile rempli de gros billets ne devrait plus intéresser PERSONNE, sauf l’imprudent qui pourrait se faire voler sa voiture, la voir bruler, ou se faire saisir par les douaniers SUISSES à l’entrée en Suisse, parce qu’il les avait oubliés. Ca m’est arrivé!
    Quatre-Tout ça serait gravé dans le marbre de la Constitution Française.

    Répondre
    • Youplaboum

      10 février 2016

      C’est même le point le plus important. Un compte bancaire devrait être considéré comme un élément de propriété privée, et donc inaccessible, surtout à l’Etat.

  • Robert Marchenoir

    9 février 2016

    Dans un pays où la culture est officielle et socialiste, un assassin qui a tué un PDG et un haut fonctionnaire par idéologie anti-capitaliste peut faire l’acteur dans un « road-movie libertaire ».

    http://www.20minutes.fr/toulouse/1782615-20160208-jean-marc-rouillan-ex-action-directe-demarre-carriere-acteur-road-movie-libertaire

    Bizarrement, je vois assez mal un réalisateur confier un rôle, à sa sortie de prison, à un militant nationaliste qui aurait tué un Algérien ou un Noir pour protester contre la submersion migratoire de la France — mais je veux bien qu’on me montre un contre-exemple.

    Répondre
  • alri

    9 février 2016

    Bonsoir Monsieur
    Vous êtes en forme!
    En effet, les français ont voulu des gestionnaires alors ils sont servis . L’état français est has been car il n’a rien compris à son rôle.Et nos politiques piégés au milieu de contradictions en tout genre risquent peut être gros à terme lorsque la banqueroute pointera son museau.

    Répondre
    • idlibertes

      9 février 2016

      Espérons que cela se fasse dans le moins de violence possible.

    • alri

      9 février 2016

      La haine ne peut être une réponse car elle enterre celui qui la porte.
      Bonne soirée et haut les coeurs!

  • poissonrouge

    9 février 2016

    un article tout à fait réjouissant et salutaire. Le  » monopole de la représentativité  » : en
    effet quelle magnifique expression, digne du père Ubu …! Mais un détail à corriger tout de même : il n’est pas certain que parler d’ « amnésie rétrograde  » soit des plus heureux …?

    Répondre
    • idlibertes

      9 février 2016

      Ante rétrograde ? Traumatique ?

  • Robert Marchenoir

    9 février 2016

    Le ministère de la Culture pourrait aisément être remplacé par un secrétariat d’Etat au Patrimoine (comme on dit de nos jours).

    L’intervention de l’Etat se justifie pour l’entretien des monuments historiques, le financement des grands musées, l’entretien des églises, etc. C’est l’une des richesses spécifiques de la France, et le mécénat privé ne peut, seul, y pourvoir. La Finlande ou l’Afrique du Sud n’ont sans doute pas besoin d’une telle intervention. L’histoire de la France est différente.

    Mais c’est l’idée même d’une culture qui ne peut exister sans l’intervention et le financement de l’Etat qui doit être abandonnée. Il serait ridicule et dommageable de prétendre que l’Etat doit se désintéresser du Louvre. Il est grotesque et dispendieux de prétendre que la littérature, le cinéma, la musique, la sculpture ou que sais-je encore ne peuvent prospérer sans la tutelle et l’argent de l’Etat.

    Répondre
    • idlibertes

      9 février 2016

      Gramsci, le penseur Italien Marxiste du début du XX éme siècle, soutenait que quiconque prenait le contrôle du monde de la culture se retrouverait automatiquement en contrôle du monde politique trente ou quarante ans après, le monde politique tombant comme un fruit mur une fois le lavage des cerveaux terminé.La situation Française actuelle vérifie, ô combien, ce pronostic.Le monde de la culture est totalement dominé par la gauche depuis bien longtemps et de ce fait l’emprise politique de cette dernière ne cesse de s’alourdir sur la société Française, pour arriver à un quasi monopole aujourd’hui.
      Mais le plus extraordinaire est que cette conquête de la Culture par la Gauche a été organisée et facilitée par… la Droite Bonapartiste, c’est à dire par les Gaullistes.Revenons en arrière.Au début des années 60, les « Intellectuels » Français brillent de mille feux, et sont traduits dans toutes les langues, qu’ils soient de Gauche ou de Droite.Quand j’avais vingt ans, je pouvais former mon esprit en lisant Camus, Aron, Jouvenel, Sartre, Foucault, Mauriac,Jean-François Revel, René Girard, Ellul… et dans un mode mineur, Fourastié, JJSS , Suffert, Vianson Pontet…
      Dans le domaine du Cinéma s’illustraient Renoir, Truffaut, Tati, Pagnol, Carné, Godard. Des acteurs immenses illustraient nos théâtres :Gérard Philippe,Raimu,Jouvet, Michel Simon, Gabin, Blier. Montand, Brassens, Leo Ferré, Jacques Brel Edith Piaf, n’avaient besoin d’aucune protection culturelle pour passer en boucle sur les ondes……. Et,tous n’étaient pas Gaullistes, loin s’en faut.Et c’est la que le drame se produisit.
      Agacé par le manque de considération que beaucoup de ces gens talentueux lui témoignaient, de Gaulle, influencé par Malraux (homme de gauche) décida de créer le « Ministère de la Culture ». L’idée était simple et avait déjà très bien fonctionné sous Louis XIV: si l’Etat distribuait les subventions, les intellectuels Français, à la place d’être des opposants, deviendraient des « clients », de bons toutous, qui feraient et diraient ce qu’on leur dirait de faire ou de dire ou à tous le moins, se retiendraient d’en dire du mal. Mais ce que n’avait pas prévu de Gaulle et Malraux , c’est que ce nouvel outil à distribuer des prébendes allait passer dés le début sous le contrôle des gens de Gauche.
      En effet, un artiste « de Droite » (l’espèce est éteinte, ne cherchez plus) se sent déshonoré s’il accepte des subventions, alors qu’un artiste « de Gauche » n’a pas de ces délicatesses, puisqu’il méprise le marché, c’est à dire la transpiration et tous ce qui ne serait pas artistique. En créant une machine qui ne servirait qu’à subventionner la gauche, ce cher Général garantissait à terme l’écroulement de la Culture Française, ce qui n’a pas manqué de se produire.
      Encore une fois, la Loi des conséquences inattendues à l’œuvre. Comme le disait Raymond Boudon » Les intellectuels Français n’aiment pas le Libéralisme, parce que, dans un régime Libéral, ils seraient payés à leur vraie valeur ». On imagine le drame si par malheur cela venait à changer…Et de Gaulle a permis à tous ces jean-foutre d’être payés à un faux prix. Comme quoi, une mauvaise intention ne reste jamais impunie.
      Grâce au Ministère de la Culture, encore une fois créé par de Gaulle, les intellectuels Français capables de s’organiser en groupe de pression ,c’est à dire les intellectuels de gauche, (l’homme de droite étant par définition individualiste) ont réussi à se créer des rentes payées par l’Etat, c’est à dire par le payeur d’impôt lambda. Il est en effet plus facile de se faire acheter un tableau par le Ministère de la Culture en donnant à titre gracieux quelques unes de ses œuvres au Ministre plutôt que de le vendre à un public ignare…Pour que ces avantages acquis ne soient pas remis en question, il est cependant nécessaire d’exiger d’être protégés contre ceux qui auraient du talent, d’abord en France en verrouillant tous les moyens d’expression pour être bien sur que ces derniers ne puissent s’exprimer et pour ceux qui ne vivraient pas en France recourir à la censure c’est a dire au protectionnisme.
      L’inconvénient en effet de la rente prélevée sur l’Etat est qu’elle est instable car sujette aux vicissitudes des changements démocratiques. Il faut donc s’organiser pour la défendre d’abord en France, ce qui est facile si on a de bons amis bien placés et des alliés à Droite. Mais il faut aussi une structure de pouvoir pérenne (ce cher Ministère de la subvention versées aux copains et aux coquins, à fonds perdus), ce que de Gaulle a gentiment fait pour la Gauche.Hélas, if faut aussi se défendre contre la concurrence internationale.
      Et là il est difficile de réclamer une protection pour nos copains et nos coquins contre ces salopards d’étrangers et de ne pas l’accorder aux travailleurs de l’acier ou de l’industrie automobile, le protectionnisme étant en effet interdit par tous les traités internationaux. Aucun problème, le français est une langue riche, et les ministères regorgent d’ingénieux Normal sup qui ne sont pas à un pastiche prés. Le mot « Protectionnisme » pose un léger problème ? Parlons solutions et « Exception culturelle Française ».
      Or, cette défense de rentes injustifiées qui n’ose et surtout ne peut afficher son nom, sévit depuis quarante ans dans notre beau pays, au bénéfice de médiocres tous encartés au Parti Socialiste. Et comme toujours et partout, le protectionnisme a engendré la misère et dans cas particulier, la misère intellectuelle. A partir du moment où il y a un Ministère de la Culture, la Culture disparait, exactement comme cela s’est passé en Union Soviétique, et pour les mêmes raisons. S’il y avait un ministère du sable au Sahara, en dix ans il faudrait en importer.
      Un Ministère de la Culture et une Culture vivante ne peuvent pas coexister. En effet et comme le disait Tocqueville, dans le domaine de la Culture, il faut distinguer trois sortes de relais :
      – Les créateurs de culture
      – Les diffuseurs de culture
      – Les consommateurs de culture.
      Et il ajoutait, l’acte de création est un acte individuel et donc aristocratique, à tout le moins, libéral dans sa création.La période démocratique dans laquelle nous rentrons, disait-il encore, va favoriser les diffuseurs de culture au détriment des créateurs de culture pour satisfaire les besoins d’un nombre croissant de consommateurs de culture aux ¨goûts » de plus en plus bas (fascination du vide aidant). La culture va se massifier et se commercialiser et dans le cas de la France s’étatiser (Cette dernière application est, elle,de Bastiat).Or, un processus de production dont le financement est centralisé et étatisé se dévoie toujours vers la corruption. Dans le cas de la Culture, le financement par l’Etat a été capturé par des idéologues qui l’utilise au profit de leur parti, celui des fonctionnaires, c’est à dire le Parti Socialiste.
      Et donc quand j’entends Monsieur Coppé, le chef actuel de notre parti Bonapartiste, soutenir avec toute l’absence de talent qu’on lui connait l’exception culturelle Française, je me dis que la droite Bonapartiste Française n’a décidément rien compris et ne comprendra jamais rien.
      Le cœur nucléaire du pouvoir intellectuel que la gauche exerce sur la France, c’est bien sur le Ministère de la Culture.Si j’osais, j’aimerai proposer que la première mesure à prendre pour tout gouvernement qui voudrait avoir une chance de regagner du terrain dans la bataille des idées serait de supprimer le Ministère de la Culture. Dans la foulée, il pourrait aussi faire comme le gouvernement Grec, fermer toutes les chaînes de radio et de télévision ne vivant que des subsides de l’Etat et dont les comptes ou les placements seraient disons, alternatifs. Et pour faire bonne mesure, aussi privatiser ou fermer le CNRS mais je m’égare.
      Ce serai enfoncer un pieu dans le cœur du Vampire qui suce le sang de la France depuis bien longtemps et la France redeviendrait en quelques années ce qu’elle n’aurait jamais du cesser d’être,un phare intellectuel pour le monde entier.
      Qu’elle est la probabilité que de telles mesures soient prises lorsque la gauche perdra le pouvoir à la prochaine élection ? Exactement zéro avec le personnel politique de Droite d’aujourd’hui.
      Mais nous rentrons dans des temps révolutionnaires…. Et la Droite la plus bête du Monde et toute la classe jacassière qui l’anime est à l’évidence à bout de souffle, au moins autant que la gauche la plus intelligente du Monde (ci après, la liste des gauches les plus intelligentes du monde que j’ai rencontré dans ma vie).

  • Homo-Orcus

    9 février 2016

    Les idées c’est bien mais il faut les accompagner d’une action pour éventuellement les imposer.
    Phase 1 – La profession de foi – C’est fait OK !
    Phase 2 – La satisfaction retirée par l’individu pour chaque idée (Caractéristique & Avantage des idées => Satisfaction prouvée)
    Phase 3 – Se présenter à l’élection présidentielle
    Phase 4 – Demander aux électeurs de voter « Blanc » rien de plus en précisant que même les noirs peuvent voter blanc pour rassurer ceux qui font des tête-à-queues intellectuels
    Phase 5 – Clamer sa victoire aux merdias
    Prévoir des frais de justice pour les procès des zassoces bien pensantes parce que voter « blanc », c’est pas clean !
    Ce faire sponsoriser par OMO

    Répondre
    • idlibertes

      9 février 2016

      Je ne comprendrais jamais cette obsession entre le monde des idées politiques et le fait de devoir absolument s y appliquer . Heureusement que bons nombres de philosophes , penseurs , humanistes n avaient pas la même vision.

    • Homo-Orcus

      10 février 2016

      Mon commentaire est loin d’être une déconnade.
      En France on considère que la vie contemplative est supérieure à la vie active, c’est dommage et c’est en même temps le problème.
      La stratégie évoquée est tirée du Gorin-no-Sho, l’art du combat et surtout de la victoire à coup sûr. Je l’applique depuis l’âge de dix-huit ans, c’est dire si ma route est jonchée d’un paquet de morts.
      Pour le bon usage du vote « blanc » j’ai copié l’anecdote rigolote d’un texan propriétaire d’un petit ranch auquel on a demandé de déposer sa marque, celle qu’il applique au fer rouge sur le cuir de son bétail. Il se présente devant le fonctionnaire et déclare « SANS », le fonctionnaire lui répond qu’il n’est pas nécessaire de déposer « SANS » puisque sans c’est rien ! Mais il insiste pour ce dépôt officiel de « SANS » et le fonctionnaire cède… trop tard ! Envisagez-vous la suite ? Le plus beau cheptel de la région.

  • ockham

    9 février 2016

    Enfin de l’air! Ce bon air du large dans les mots. Ces fonctionnaires-politiques à vie qui subventionnent des syndicalistes totalitaires et des clubs de comploteurs « malins » sont depuis longtemps des scélérats pour ne pas dire cafards qui s’engraissent en se parant des plumes du paon démocratique. En plus effectivement ils partent avec des retraites-chapeaux dignes d’Oncle Sam à nos frais en faisant croire qu’ils ont dévoué leur vie au social. Plus hypocrite c’est difficile et concerne à peu près tous ceux qui nous gouvernent actuellement. Hélas les français continuent de croire que ces gardiens de prison éduqué à la Magadan sont là pour leur bien!

    Répondre
  • Main

    8 février 2016

    Mr GAVE had a dream! Welcome sir to the Martin Luther King club.
    Peut être un jour, quand les créanciers de la France auront pris le pouvoir,le temps des de Gaulle sonnera t-il à nouveau pour libérer la nation?

    Répondre
  • yvesdemars

    8 février 2016

    suite en supprimant bien entendu les subventions et aides indirectes

    Répondre
  • r

    8 février 2016

    le point 1 est central car son application aura pour conséquence possible la réalisation des autres.╔ne faudrait ilpas non plus interdire l’accès aux fonctions pibliques des dirigeants et/ou propriétaires d’entrepirse travaillant majoiritairement avec le secteur public ou à tut le moins qu’ils de puissent participer aux débats ayant un lien avec le secteur : ex S Dassault ne peut voter le budget de la défense etc …

    sur le point 6 je suuis 100% OK sur l’info (presse, TV,radio) mais plus circonspect sur la culture où il pourrait suffire de renforcer les lois sur le mécénat culturel par exemple en déplafonnant …

    Répondre
  • Robert Marchenoir

    8 février 2016

    La collusion entre la corporation des fonctionnaires et celle des hommes politiques est l’une des clés de compréhension de la société française.

    C’est aussi l’une des réalités les plus dissimulées et les plus niées, tant le « petit fonctionnaire de base qui gagne à peine plus du SMIC » semble éloigné de l’homme politique cumulard à voiture de fonction. En réalité, l’échange de services marche dans les deux sens, et ces deux classes n’en forment qu’une, qui se soutiennent mutuellement.

    Le fonctionnaire consent à être (souvent) médiocrement payé, à travailler dans un univers absurde, à subir la démotivation et le harcèlement moral (nettement plus fréquent que dans le privé).

    L’homme politique consent à obéir à son administration qui lui impose sa loi, pendant que lui fait le beau à la télévision.

    Le fonctionnaire est rarement bien payé, mais il a la sécurité de l’emploi et des airbags de partout.

    L’homme politique mène la grande vie, mais il doit affronter le risque de l’élection et les couteaux dans le dos de ses « amis ».

    En contrepartie de tout cela, les uns et les autres bénéficient d’enviables sinécures tout en pillant la France impunément.

    En somme, la situation française n’est pas très différente de la situation russe, et c’est bien pour cela que notre pays est l’un des plus poutinistes de l’Occident.

    En Russie aussi, c’est la classe étatique qui opprime la population. Comme en France, elle est composée de deux sous-corporations apparemment distinctes : d’une part le Saint Homme qui dirige le pays avec l’aide affectueuse de ses amis, d’autre part ce qu’on appelle là-bas, avec une connotation aussi orwellienne que sinistre, les « organes » : le FSB ex-KGB, les autres services secrets (SVR, GRU), le MVD (ministère de l’Intérieur), bref la police politique et l’armée.

    En Russie comme en France, ces deux classes n’en forment qu’une. De même qu’en France la fonction publique est au pouvoir, de même en Russie la police politique et l’armée sont au pouvoir.

    De même qu’en Russie, la classe dirigeante est une kleptocratie mafieuse qui s’enrichit personnellement, au-delà de toute imagination, en pillant les richesses du pays accumulées pendant un siècle sur la montagne de cadavres du Goulag, en France, la classe politico-fonctionnariale pille consciencieusement, au bénéfice de son train de vie, les fruits du travail des rares personnes autorisées à gagner leur vie dans le privé.

    De même qu’en France, le « service public » fait l’objet d’un culte quasi-religieux, en Russie, on célèbre chaque année le « jour de la Tchéka » et Vladimir Poutine se revendique lui-même comme « tchékiste » ; ce qui serait l’exact équivalent de l’Allemagne instaurant un jour férié pour célébrer la date de création de la Gestapo, et d’Angela Merkel se disant fièrement gestapiste d’honneur.

    Et finalement, le plus déprimant dans toute cette histoire, c’est que les Russes ressemblent aux Français et inversement. De même que les Français ne tarissent pas d’éloges envers leur « service public que le monde entier leur envie », de même les Russes admirent-ils Poutine malgré le mépris évident qu’il manifeste à leur égard.

    De même que les Russes acceptent de brûler vifs dans des hôpitaux en bois que les pompiers ne peuvent atteindre car les ponts se sont effondrés, pourvu que « la Crimée soit à eux » et que « Poutine humilie Obama », de même les Français acceptent le chômage et des salaires de misère en échange « d’une certaine idée de la France », pendant qu’ils se gargarisent de « la France, grande puissance maritime », sous prétexte que nous avons quelques confettis ultra-marins qui nous coûtent une fortune en assistanat (et en délinquance).

    De même que les Russes communient au culte de la personnalité de Poutine, de même les Français sont à la recherche éperdue de « l’homme fort » qui « va nettoyer tout ça — jusque dans les chiottes », tandis qu’ils révèrent Saint de Gaulle dans une unanimité plus que suspecte.

    De même que les Russes refusent de reconnaître les crimes du communisme et leur responsabilité dans ses méfaits, de même les Français… refusent de reconnaître les crimes du communisme et leur responsabilité dans ses méfaits ; de même, les Français continuent à penser que l’argent pousse sur un arbre planté dans la cour de l’Elysée, et que le job du président consiste à grimper à l’arbre tous les matins et à distribuer les biftons au peuple amassé alentour, puisqu’il y a « drouâ ».

    De même que les Russes réhabilitent Staline, les Français réhabilitent Georges Marchais et le prétendu « programme du Conseil national de la Résistance » — cache-sexe historique pour dire : le programme du parti communiste « français ».

    Est-il nécessaire de préciser qu’à ce tableau des perversions partagées, s’ajoute la haine anti-américaine et anti-sémite, pour ne pas mentionner la complaisance pro-musulmane ?

    Certes, la situation est pire en Russie, mais nous pouvons constater avec satisfaction que de nombreux Français sont impatients de l’égaler, si l’on en juge par l’empressement avec lequel leurs représentants tressent des éloges au régime de Moscou, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite en passant par les gaullistes, les souverainistes, la fausse droite de Sarkozy et de Fillon — et n’oublions pas les catholiques traditionalistes.

    Répondre
  • AgentDevlin

    8 février 2016

    La seule chose qui me fait peur dans ces propositions, c’est la disparition des subventions à la Culture. Je ne défends en aucun cas, les « politiques culturelles », toutes plus désastreuses les unes que les autres, mais j’ai tendance à croire que les grands artistes ne sont pas toujours « rentables », et surtout, que le patrimoine commun du passé doit être accessible à tous. Mais en même temps, sans subventions, l’art dit « savant » devrait sortir de sa tour d’ivoire et aller vers les gens.Les mises en scènes à l’Opéra seraient peut-être moins débiles et le Palais de Tokyo serait obligé d’exposer de vraies œuvres d’art. Et, il est vrai que le mécénat privé peut faire des merveilles, mais les musées ne sont-ils pas gratuits à Londres? A étudier…..

    Répondre
    • Franck

      8 février 2016

      Petite précision :les musées de Londres sont financés par la les gains de la loterie nationale anglaise. Voilà encore un exemple d’équilibre : l’argent dépensé pour obtenir des gains virtuels permet de d’enrichir le savoir de chacun.

    • idlibertes

      8 février 2016

      Cela dépend, par exemple le musé de londres qui est dans la city est qui je crois va être déplacé , qui retrace avec beaucoup de précision la vie londonienne depuis la préhistoire avec mention spécial pour la jeune classe dans le feu de londres de 1666 et la période industrielle, est financé par des dons privés et des levés de fonds chaque année avec de grands galas.

    • idlibertes

      8 février 2016

      On peut rétorquer que L’art actuel est soutenu justement par des politiques d’aides qui ne vont pas forcement aux bonnes personnes, créant un marché de prix fictif qu ne réflete plus la réalité du marché.

      De plus, la culture en tant que telle a existé avant le ministère et je n’ai pas l’impression qu’elle se portait mal du temps d’Apollinaire ou de Ronsard.

      Vous allez me dire qu’ils vivaient mal (les artistes) mais je n’ai pas l’impression que les subventions du ministère aillent aux artistes et leurs bons vivres mais à engraisser toute une série de tractations qui nous coulent des sculptures sur des rond points au nom de l’ART sans que personne ne puisse y trouver rien à redire n’y même avoir un avis.

      S’expose les plues anale de la place vendome et autre homards de la galérie des glaces…

    • AgentDevlin

      8 février 2016

      C’est sûrement vrai. La liberté est toujours une meilleure solution.

      Cordialement,

  • Philibert

    8 février 2016

    Bonjour Charles,

    D’un point de vue économique, les points 2 et 3 seraient, en effet, d’intéressants retour de fonds!
    Ils permettraient également d’ouvrir les yeux du français lambda qui geint en répétant bêtement « mes impôts vont à ceux qui ne foutent rien ».

    Par contre, je ne comprends pas pourquoi vous souhaiteriez supprimer le ministère de la culture?
    Supprimer les subventions aux médias, oui car, comme vous dites, c’est antinomique avec le concept de « Liberté de la Presse ».
    Seulement, le ministère de la culture a bien des fonctions autres que les simples subventions aux medias: Il facilite un accès à la culture au plus grand nombre, avec par exemple l’organisation du festival de l’histoire de l’art mais comprend aussi la direction des musées de France ou encore la Direction du livre et la lecture, sans lequel les bibliothèques ne seraient pas aussi nombreuses et fournies dans le pays.

    Quels sont vos reproches à ce ministère?

    Répondre
    • egave

      9 février 2016

      Cher monsieur,

      Ne pensez vous pas les villes et municipalités pourraient financer leurs propres festivals de même que leurs bibliothèques? Le sujet n’est pas un reproche de la culture , évidemment que tout le monde l’apprécie. En revanche, est ce normal que ce budget culture serve à des installations moderne place Vendôme? En quoi l’état se doit il d’être un mécène là ou par ailleurs, c’est en général une chose que la tranche de la population la plus aisée a grand plaisir à faire.

      Subventionner la culture revient à avoir une culture d’état avec des choix d’artistes de ce qui est « ART » et de ce qui ne l’est pas. Ceci n’a absolument rien à faire dans la sphère Etatique et du reste, jusqu’à l’après guerre, date de la création de ce ministère, je ne crois pas que la culture française ait eu à rougir de sa contribution en amont.

      Ne vous leurrez pas, ce qui fait vivre aujourd’hui ces festivals, c’est la force du désir des participants et la force de l’art et cela n’A RIEN à voir avec le fait que l’etat se cache derriére ce paravent.

    • Philibert

      9 février 2016

      Bonjour et merci de votre intéressante réponse.

      Quand je parle de « festival », je ne parle pas de festival de musique. Certains s’autofinancent et déclinent poliment les subventions qui leur sont allouées afin de, justement et comme vous le dîtes, être indépendant de toute mainmise de l’administration derrière eux.
      Je parle d’événements comme la Journée du Patrimoine ou encore de la gratuité des musées les premiers dimanches du mois, initiative soutenue (et amortie) par le Ministère de la Culture.

      Toutefois, je reste sceptique quant à l’issue de bien nombre de bibliothèques de certaines zones urbaines ou même rurales si le soutien de la DLL ne leur permettait pas de survivre.

      La culture coûte cher et n’est pas accessible à tous au même niveau. Toutefois, il est possible d’en faciliter l’accés, ce qui est fait par le Ministère.
      Je ne vois pas en quoi développer les bibliothèques impose à nos concitoyens une culture d’état…

      Bonne soirée!

    • idlibertes

      9 février 2016

      Vous savez , si on veut bien s’ en donner la peine , internet sans coûter un Sou à personne , regorge de  » culture « . Vous avez beaucoup d ´ ouvrages gratuits tombés dans le domaine public . J ai souvenir d une saillie de lucchini@ remplaçons le ministère de la culture par 10 grands ouvrages

  • Josick Croyal

    8 février 2016

    Comme tout un chacun -de façon plus ou moins prononcée, consciente-, je cherche à comprendre pourquoi c’est ainsi, pourquoi cela va si mal, pourquoi finalement nous sommes aux mains de « criminal mind » et jugé également par ce même genre si bien qu’être condamné par la justice française serait même désormais un honneur.
    La seule explication que j’ai trouvée et sur laquelle je travaille actuellement est évidemment inacceptable. Elle se résume au fait que nous avons été élevé par des « criminals minds », nos mères qui ont fait dans la « dissociation traumatique », autre concept décisif, autre nom du stress.
    Pour être tenu sous coupe maternelle, maintenu sous les jupes, sous le joug maternel, pas d’autre solution que de dissocier de manière traumatique.
    Ainsi l’homme coupé en deux :
    – l’homme à l’extérieur dur, conquérant, écrasant ce qui est tendre, sensible, innovant…
    – l’homme à l’intérieur marqué par l’hétérochronicité (L’hétérochronicité cela correspond au fait que les femmes depuis toujours choisissent de s’accoupler pour dépendre d’homme dont le faible taux de testostérone les rend dociles et aptes à s’occuper des enfants).

    La psychohistoire : « Les travaux de pionnier effectués par Lloyd deMause aux USA constituent le socle sur lequel s’est édifiée la société internationale de psychohistoire. Pour lui, l’éducation, la pédagogie et les traumas subis pendant l’enfance ont des conséquences majeures non seulement pour le devenir de l’enfant concerné mais pour l’ensemble de la société. »
    Un homme entier est un homme dissocié, homme qui marche.
    Sous le coup d’une dissociation traumatique, on ne peut marcher qu’à cloche-pied. Les hommes alors sont cons, conquérants, ils n’entendent rien (crane en forme de cône, tout glisse dessus) et sont manipulés en sous-main, en dernier ressort par ce qui s’avère finalement être une « criminal mind » car profitant de la dissociation traumatique dont ils sont victimes.
    Pour pouvoir naviguer aisément entre l’homme intérieur et celui extérieur, devoir neutraliser le trauma et démasquer sa source dans la toute petite enfance qu’on veut pourtant absolument croire heureuse. Seule Alice Miller contestée me semble vraiment aller dans ce sens. Psycons et psychiapîtres ne veulent rien entendre car victimes eux-mêmes de dissociation traumatique.
    Voilà pourquoi nationalement on ne peut en sortir, le serpent se mord la queue.

    Répondre
  • Henri

    8 février 2016

    Je ne peux pas être de votre avis pour le point n°4. Ce serait une trop belle manœuvre, en étant au pouvoir, de rendre inéligible ses concurrents.

    La dernière réforme sur la culture et les médias est de très très loin ma préférée.

    Répondre
    • idlibertes

      8 février 2016

      euh, le Numero 4 est d’empêcher un homme qui a un casier judiciaire de se présenter.

      J’imagine donc que c’était de l’humour « Un casier judiciaire, mais tout le monde en a »?

    • henri

      9 février 2016

      Je crois que nous ne nous comprenons pas.

      Si j’étais au pouvoir et que mon principal concurrent fait des excès de vitesse. Je m’empresserais de faire passer une loi pour mettre les excès de vitesse sur le casier judiciaire.

      Et comme il serait impossible de se présenter avec un casier judiciaire rempli. Je me passerai de ce concurrent pour la prochaine élection.

      Vous pensez bien, quelqu’un qui ne sait même pas respecter la vie des autres en roulant trop vite sur les routes… prendre les commandes d’un peuple…

      Bref, c’est mon avis. Je ne suis toujours pas pour le numéro 4.

      Au passage une amnistie présidentielle et hop plus de casier!

    • idlibertes

      9 février 2016

      Oui, enfin, de mon expérience, pour passer une loi sur la limitation de vitesse, il faut vraiment avoir la certitude de soi même ne jamais se retrouver dans ce cas.
      la vertu de nos hommes politiques étant ce qu’elle est j’ai peu de doute sur le fait qu’ils ne créent pas pour eux même des conditions de vies trop difficiles.
      Il faut être un Robespierre pour que votre situation s’applique ou un crowmell. Il y a un tous les 3 siécles.

  • Josick Croyal

    8 février 2016

    Comme tout un chacun -de façon plus où moins prononcé, consciente-, je cherche à comprendre pourquoi c’est ainsi, pourquoi cela va si mal, pourquoi finalement nous sommes aux mains de « criminal mind » et jugé également par ce même genre si bien qu’être condamné par la justice française serait même désormais un honneur.
    La seule explication que j’ai trouvée et sur laquelle je travaille actuellement est évidemment inacceptable. Elle se résume au fait que nous avons été élevé par des « criminals minds », nos mères qui ont fait dans la « dissociation traumatique », autre concept décisif, autre nom du stress.
    Pour être tenu sous coupe maternelle, maintenu sous les jupes, sous le joug maternel, pas d’autre solution que de dissocier de manière traumatique.
    Ainsi l’homme coupé en deux :
    – l’homme à l’extérieur dur, conquérant, écrasant ce qui est tendre, sensible, innovant…
    – l’homme à l’intérieur marqué par l’hétérochronicité (L’hétérochronicité cela correspond au fait que les femmes depuis toujours choisissent de s’accoupler pour dépendre d’homme dont le faible taux de testostérone les rend dociles et aptes à s’occuper des enfants).

    La psychohistoire : « Les travaux de pionnier effectués par Lloyd deMause aux USA constituent le socle sur lequel s’est édifiée la société internationale de psychohistoire. Pour lui, l’éducation, la pédagogie et les traumas subis pendant l’enfance ont des conséquences majeures non seulement pour le devenir de l’enfant concerné mais pour l’ensemble de la société. »
    Un homme entier est un homme dissocié, homme qui marche.
    Sous le coup d’une dissociation traumatique, on ne peut marcher qu’à cloche-pied. Les hommes alors sont cons, conquérants, ils n’entendent rien (crane en forme de cône, tout glisse dessus) et sont manipulés en sous-main, en dernier ressort par ce qui s’avère finalement être une « criminal mind » car profitant de la dissociation traumatique dont ils sont victimes.
    Pour pouvoir naviguer aisément entre l’homme intérieur et celui extérieur, devoir neutraliser le trauma et démasquer sa source dans la toute petite enfance qu’on veut pourtant absolument croire heureuse. Seule Alice Miller contestée me semble vraiment aller dans ce sens. Psycons et psychiapîtres ne veulent rien entendre car victimes eux-mêmes de dissociation traumatique.
    Voilà pourquoi nationalement on ne peut en sortir, le serpent se mord la queue.

    Répondre
    • idlibertes

      8 février 2016

      Je vous conseille le dernier livre de Chantal Delsol. Ce que vous écrivez me fait écho.

  • svl

    8 février 2016

    Effectivement, de bonnes idées de reforme, et bien évidemment ils ne vont pas se mettre une balle dans le pieds.

    Puis, nous pourrions aussi reformer les dépenses militaires et les consacrer a bien d’autre choses qui Me semble utile, car le guerre dans quel but ?

    Interdire les lobbies aussi

    En bref Changer le Monde l’être humain est il prêt ?

    Répondre
    • idlibertes

      8 février 2016

      Saviez vous que les militaires sont des contractuels?

    • gilles

      9 février 2016

      AH non !! Pas dans les bisounours …

    • SVL

      11 février 2016

      Oui merci, dans tous les cas ce n’est pas le President qui decide des actions Militaires …. il ne fait que les valider…
      Les contracts sont mis en place par des lobbies qui prétendent au bien et a la sécurité de la France.
      Et bien évidemment les intérêts de certains.

      Ce que je constate simplement ce que depuis des siècles sur une planète la Terre ils n’ont rien fait d’autres que de spolier les pays aux ressources de matières premieres…pour soit disant garantir l’expansion économique.

      En bref ils nous suffit de regarder la vérité en face, et cela ne fonctionne pas …

    • Josick Croyal

      8 février 2016

      C’est oublier un peu vite que l’histoire est tragique. Voir également l’historionomie de Philippe Fabry

    • Youplaboum

      10 février 2016

      Le problème n’est pas la guerre, mais le voisin belliqueux. « Si vis pacem, para bellum » est un grand classique toujours pas démodé.

  • A-R-75

    8 février 2016

    Le dernier homme politique français, et peut-être le seul, à avoir proposé la démission de la fonction publique d’un fonctionnaire briguant un mandat du peuple, c’est Brice Lalonde (aux élections européennes de 1998).
    Résultat: 2% des voix.

    Répondre
  • Josick Croyal

    8 février 2016

    Que des remarques de très bon sens mais réformes qui couteraient en fait énormément à tous ceux qui sont en place.

    Répondre
  • barca forever

    8 février 2016

    « A ce titre, il n’y a en France qu’un seul journal libre, et c’est le Canard Enchainé. » Il y en a d’autres tels que « l’hebdo Bourse+ » de nicolas Miguet, pas une seule annonce de pub et aucune subvention….

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  • nolife

    8 février 2016

    « Des Réformes faciles à faire, et qui ne couteraient rien »

    Ou plutôt faciles à proposer … parce que les mettre en pratique, bonne chance.

    Répondre
  • Matthieu

    8 février 2016

    Par provocation ou envie « révolutionnaire » (car je ne vois pas aujourd’hui une solution ailleurs… malheureusement), je suggère souvent à mes amis une réforme très simple:
    – Premier budget déficitaire, on coupe la main
    – Deuxième budget déficitaire, on coupe la tête
    Je pense qu’en 5 ans, la France est la 3ème puissance économique mondiale.

    En dehors de cet humour trop noir, interdire une ré-élection à tout élu qui a eu des « exercices » déficitaires nous ferait beaucoup de bien.

    Répondre
    • Etienne

      8 février 2016

      Mais sans les annexes, qui sont la partie la plus « explosive » du rapport, et qui n’ont jamais été filtrées…

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