17 janvier, 2013

Chacun pour soi et L’Etat pour tous?

En ce début de XXIe siècle, nous arrivons enfin au terme de cette erreur intellectuelle qui a traversé tout le XXe siècle et permis à l’État de se réintroduire dans les secteurs où il n’avait rien à faire, au nom de la nouvelle religion, la solidarité. La chute inévitable de cette religion qui adore une fausse idole, l’État, se déroule sous nos yeux depuis plusieurs décennies.

Nous avons d’abord assisté à l’effondrement de l’empire soviétique, version «intégriste» de la religion socialiste, dont on ne dira jamais assez que ce fut une très bonne chose et dont le symbole fut la chute du mur de Berlin.

Nous sommes actuellement les témoins de l’effondrement progressif de la version molle du socialisme, et de son avatar français, le social-clientélisme, et c’est aussi une autre très bonne nouvelle. Il va nous falloir remplacer le social-clientélisme, source de toutes les corruptions, par un nouveau système, le social-libéralisme, qui ne pourra être fondé que sur la liberté.

Mais entre temps, il va falloir recuperer tous les secteurs touchés dans notre beau pays qui sont au minimum  la santé,  l’éducation, et l’administration centrale ou locale . Tous ces secteurs fonctionnent sans prix libres ni concurrence mais surtout et c’est plus grave en se fondant sur le postulat que L’Etat serait bon. Ainsi, l’État s’est érigé en Dieu et son clergé, la fonction publique, s’est mis au service de cette nouvelle religion.

La France est encore aujourd’hui,le seul pays européen à avoir raté la révolution libérale du début des années 1980, et c’est l’une des raisons aussi de notre vulnérabilité actuelle. Le poids de l’État s’est  accru depuis trente ans, c’est indiscutable et grâce à ce pouvoir tentaculaire, l’Etat est devenu Dieu. A ce titre, il semble revenir  à l’État et à l’Etat seul désormais de s’occuper de solidarité  qui est au don gratuit ce que Roch Voisine est à la chanson française . Ce serait à l’État de distribuer des dons et, de préférence, en faisant payer ceux qui en ont les moyens, c’est-à-dire « les autres ». Et tout le monde semble d’accord car la triste vérité, c’est que nous sommes devenus une nation profondément égoïste ; un peuple qui a remplacé  la générosité et la don véritable par un pis aller sordide de justice sociale orchestrée par des sots pour abreuver des gueux.

Mais au fond, qu’est-ce que cela peut bien faire? Si c’est ce que les Français veulent et expriment dans leurs votes, n’est-ce pas là le résultat normal d’une saine démocratie ?

« Tu seras bien un homme, mon fils, de récolter ma dette puisque j’ai prétendu aimer mes frères sans qu’aucun d’eux ne soit rien pour moi «  .

Rudyard Kipling version 2013?

 

Institut des Libertés

(sur un papier de Charles Gave)

 

Au même moment, comme quoi les idées sont dans l’air, Kasparg Koëning, vice-Président du PLD écrivait ceci sur le site de Valeurs actuelles.

Lettre aux pères prodigues

 

« Et votre dette de près de 1 800 milliards d’euros sans compter les pensions des fonctionnaires, nous ne la rembourserons pas. Vous vous êtes offert à crédit la retraite à 60 ans, les allocations familiales, une fonction publique hypertrophiée. Vous avez levé la dette, via vos représentants, non pas pour investir dans l’avenir, mais pour payer votre train de vie exorbitant. Vous n’avez tenu aucun compte des rapports successifs qui vous ont mis en garde. Si bien qu’aujourd’hui, l’impôt payé par les Français ne sert qu’à assumer les charges financières liées aux emprunts dont la France est grevée.

Nous n’allons pas passer notre vie à éponger vos pertes. Nous n’allons pas subir vingt ans d’austérité pour ramener l’endettement à des niveaux soutenables. Nous allons remettre les comptes à zéro. Quand l’État français fera défaut sur une partie de ses obligations souveraines, vous serez les premiers affectés. Vos assurances vie, vos livrets d’épargne, vos maisons ne vaudront plus grand-chose. L’inflation achèvera de vous dépouiller. Et nous, elle nous donnera des ailes, pour innover, investir, construire l’avenir. Refaire de la France ce grand pays d’aventuriers, de créateurs et de libres-penseurs qu’elle fut jusqu’à une histoire récente »

 

http://www.valeursactuelles.com/société/lettre-aux-pères-prodigues20130117.html

 

 

 

 

Auteur: idlibertes

Profession de foi de IdL: *Je suis libéral, c'est à dire partisan de la liberté individuelle comme valeur fondamentale. *Je ne crois pas que libéralisme soit une une théorie économique mais plutôt une théorie de comment appliquer le Droit au capitalisme pour que ce dernier fonctionne à la satisfaction générale. *Le libéralisme est une théorie philosophique appliquée au Droit, et pas à l'Economie qui vient très loin derrière dans les préoccupations de Constant, Tocqueville , Bastiat, Raymond Aron, Jean-François Revel et bien d'autres; *Le but suprême pour les libéraux que nous incarnons étant que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits,les petits de massacrer les gros mais surtout, l'Etat d'enquiquiner tout le monde.

30 Commentaires

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  • Lucrèce

    21 janvier 2013

    Tout en vous félicitant pour cet excellent article, je voudrais cependant apporter une petite remarque. Vous écrivez: »En ce début de XXIe siècle, nous arrivons enfin au terme de cette erreur intellectuelle qui a traversé tout le XXe siècle et permis à l’État de se réintroduire dans les secteurs où il n’avait rien à faire, au nom de la nouvelle religion, la solidarité.  » Je pense que cette notion de solidarité recouvre en réalité une notion d’égalité que malheureusement ,depuis Rousseau, le peuple français n’a eu de cesse de promouvoir. Cette frénésie d’égalité, issue du « Contrat social », a balayé la notion de liberté chère à De Tocqueville et a envahi le corpus intellectuel de la nation. L’égalité est devenue consubstantielle à l’esprit Français, elle est enseignée par nos professeurs, glorifiée par les médias, honorée par nos politiques. C’est une religion dans l’état laïque.
    La solidarité dont vous parlez n’est que le masque médiatique de la dictature égalitaire. Sa première victime est la liberté.
    Pour conclure, je ne crois pas, en France du moins, que ce soit la fin de cette religion. Sous la demande fervente d’égalité ( mariage pour tous etc) pointe une pulsion inavouable: l’envie.

    Répondre
    • Nicolas

      25 janvier 2013

      Égalité ? Spoliation oui !

      Les français n’en n’ont rien faire de l’égalité et la piétine sans état d’âme si besoin est !

      Non, ce qu’ils veulent, c’est du Pain et des Jeux…

  • BA

    20 janvier 2013

    Vendredi 18 janvier 2013 :

    Jean-Claude Juncker a déclaré : Chypre est « un problème plus grave que la Grèce ».

    Lisez cet article :

    C’est Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe, qui a mangé le morceau, peu avant Noël : ni les marchés ni la presse n’ont l’air de réaliser qu’un pays de la zone euro pose aujourd’hui «un problème plus grave que la Grèce», lâchait le Premier ministre luxembourgeois face à quelques journalistes. Ce problème, à son avis «sous-estimé», c’est Chypre, minuscule république comptant pour moins de 0,2% du PIB des Dix-Sept…

    Victime collatérale de la faillite de la Grèce, la petite île méditerranéenne appelle à l’aide depuis juin. Une affaire d’abord jugée bien anecdotique : qu’est-ce qu’une quinzaine de milliards d’euros face aux 400 milliards mobilisés pour le sauvetage grec ? «Chypre, ça n’a l’air de rien, et pourtant, c’est très compliqué», acquiesce à Berlin une source gouvernementale. D’ailleurs, sept mois après son appel au secours, aucun accord n’a pu être signé, jusqu’ici, entre le pays et la troïka des créanciers associant l’Europe, la BCE et le Fonds monétaire international.

    Mafia russe.

    Le «cas Nicosie» est épineux à deux titres. Sur le plan économique, le sauvetage des banques chypriotes – évalué à environ 9 milliards d’euros, selon l’audit encore confidentiel qui sera soumis lundi à l’Eurogroupe – est déjà voué à entrer dans les annales. Rapporté à la taille du pays, ce serait le deuxième plus gros du monde (50% du PIB), après le renflouement du secteur bancaire indonésien en 1997. Et en ajoutant l’aide de 7,5 milliards dont l’Etat a besoin pour boucler son budget et honorer le service de sa dette jusqu’en 2015, la facture pourrait dépasser… 92% de son PIB !

    http://www.liberation.fr/economie/2013/01/18/chypre-le-moucheron-qui-agace-l-europe_875130

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  • idlibertes

    18 janvier 2013

    Cher Charentais Libéral,

    Si seulement plus de libéraux pouvaient effectivement se souvenir que le libéralisme est avant tout une doctrine du droit appliqué à l’Economie,et non pas une doctrine qui se résumerait à l’étude de la monnaie et du taux d’inflation, on arriverait déja plus à parler aux femmes pour commencer. Tout est fait depuis 40 ans chez les lIbéraux pour nier toute doctrine sociale (John Rawls ou autres), toute doctrine morale ( Aron,Girard, Revel). Ne nous méprenons pas, nous adorons Bastiat, comme chacun mais la vie ne se résume pas à l’économie; une société non plus. L’article de Vincent Bénard est excellent comme toujours; cependant, je crains que l’auteur ne laisse une petite partie de son cynisme personnel que nous appelerons esprit critique pervertir sa définition de libéral orthodoxe. Le fondamental du probléme étant surtout « l’homme est-il un loup pour l’homme »? Pour l’auteur, c’est le cas d’ou sa conclusion un peu cynique sur ce que pourrait être un libéral orthodoxe (les autres , les sociaux et socio (3 et 4) semblent trouver un peu grâce aux yeux de l’auteur car bien que dans le tort pour lui, ils semblent animés par une volonté de bien faire, « d’aider »). Ce qui me raméne au point de départ, et qui me fait conclure le papier en question, la morale individuelle. La moëlle épiniére de l’individu. Je crois que certains hommes et femmes sont, par essence, droits. Que le libéralisme justement serait le terrain d’expression de cette droiture morale qui est le seul endroit dont peuvent émerger des personnalités réellement extraordinaire. Regardez Madame Thatcher , fille de commerçants, Reagan quant à lui n’avait pas hésiter à s’enroler. Les anciens, tocqueville, bastiat n’en parlons pas. Je ne crois pas que des hommes extraordinaires puissent naitre du chaos, du cynisme, de l’opposition et de l’attente en tapinois (sur fond de « mais ils veront quand je passerais à la télé, sordide). Du moins, l’Histoire ne le raconte pas. C’est ce que nous reprochons aux Libertariens. « Beaucoup de bouches », il se dit vers Avignon.

    Cdlmt

    Idl

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    • ClauZ

      18 janvier 2013

      « on arriverait déja plus à parler aux femmes pour commencer ».

      Mais nous savons parler aux femmes!!! voyons 😉 lol 😀

    • idlibertes

      18 janvier 2013

      Cher Clauz,

      Au résultat, cela se discute non?

  • Charentais libéral

    18 janvier 2013

    On n’hérites pas de la terre de nos ancêtres, on l’empreinte à nos enfants » A de ST EXUPERY

    Je crois que le terme de « social-libéralisme » version Tony Blair, est un degré dans l’application du vrai libéralisme, car il faudra en passer par celui-ci avant d’arriver à un niveau plus élevé, à cause de notre dépendance à l’état providence, depuis si longtemps.
    Voir article de Vincent Bénard sur sa définition des 4 états du libéralisme.
    http://www.objectifliberte.fr/2003/05/libralisme-dfin.html

    Répondre
  • roger duberger

    17 janvier 2013

    Interessant, mais on a glissé sur le terrain de l’IVG et de savoir quand l’embryon a une existence juridique.
    Je crois que le texte pose d’autres questions.
    La première étant : Nos élites ont elles le droit d’hypothèquer l’avenir des générations suivantes, en engageant des dépenses superflues, insensées, somptuaires -en fait des dépenses courantes et non pas d’investissement-?

    La deuxième : « le nouveau système : le social-libéralisme, qui ne pourra être fondé que sur la liberté ». Ecrit ainsi, cela me surprend car à mon sens il ne peut y avoir de social-libéralisme. C’est opposé. On peut fixer des règles de protection envers les plus faibles, c’est ce que fait le droit de la consommation, mais aussi le code du travail. Donc, il faut y aller piano, car notre code du travail est un monument qui fait obstacle au travail…

    Ensuite, l’Etat, toujours l’Etat : quand j’étais étudiant – en 1980 – on dissertait déjà sur l’Etat Providence. Alors, imaginez aujourd’hui, les prélèvements ont explosé et nous sommes empêtrés dans une multitude de règlements, une paperasse complexe…L’entrepreneur ne se pose plus la question « Make or buy » mais « Dois-je investir ou partir ? »…..

    Répondre
  • jepirad

    17 janvier 2013

    « Rappelle-toi que ton fils n’est pas ton fils mais le fils de son temps. » signé Confusus.
    Evidemment les jeunes générations feront le ménage, mais ce ne sera pas simple. Je ne vois pas l’avantage qu’ils auront à tout casser, étant pour la plupart les héritiers de générations précédentes.

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    • Nicolas

      25 janvier 2013

      Ils feront de bons « Indignés » ! 😉

  • svl

    17 janvier 2013

    Je leurs souhaite qu’une chose c’est qu’un jour je ne sois pas le futur President de la France

    Adieu les retraites et autres avantages quand on ruine un pays comme celui de la France il faudra bien qu’ils assument

    Répondre
  • Gerald Muller

    17 janvier 2013

    La mainmise de l’état sur tout ne date pas d’hier. Ainsi, Toqueville disait (L’Ancien régime et la Révolution), je cite: « Le gouvernement central ne se bornait pas à venir en aide aux paysans dans leur misère; il prétendait leur enseigner l’art de s’enrichir, les y aider et les y forcer au besoin…Il semble qu’il eut été plus efficace d’alléger le poids et de diminuer l’inegalité des charges qui opprimaient alors l’agriculture; mais c’est ce dont on ne voit pas qu’il se soit avisé jamais » Ainsi, dès le XVIIIème siècle, l’état s’occupe de tout. Tocqueville cite un exemple où la dépense de 25 livres dans un village était alors remontée au Conseil (conseil du roi à Versailles). Et cela dure depuis plus de deux siècles et demi! La révolution de 1789 n’y a rien changé, au contraire, et Napoléon en a rajouté une large couche. Changer cet état d’esprit serait donc une révolution en profondeur plus considérable que celle de 1789. Nous l’appelons de nos voeux, tout en espérant qu’elle soit moins violente..

    Répondre
  • bruno31

    17 janvier 2013

    Vous mettez bien le doigt sur l’hypocrisie fondamentale du social-clientélisme : sous couvert de générosité, c’est en réalité un système d’égoïsme institutionnalisé.

    Au lieu de me poser la question d’être moi-même généreux, du Bien ou du Mal que je fais, je délègue cette question à une kleptocratie qui aura le pouvoir de ponctionner les autres (mais pas moi) pour mettre en place une caricature grossière de générosité, me permettant de dormir la conscience tranquille, et même de revendiquer des « droits » (ce qui, dans la bouche de ceux qui le professent, signifie avoir droit à son tuyau personnel dans la pompe à phynances redistributive).

    De toute façon, le Gaulois individualiste et râleur, ce n’est pas d’aujourd’hui que ça date. Il y aurait donc sûrement matière à psychanalyse là-dedans : la combinaison d’un individualisme non assumé (catholicisme mal digéré ?) avec un goût inné pour le constructivisme a conduit les Français à mettre en place une usine à gaz semi-totalitaire prétendant accomplir la « générosité » et la « solidarité » afin de libérer les individus de ce fardeau, les confortant ainsi dans leur égoïsme personnel (je n’ai plus à me soucier de faire le Bien à titre individuel).

    Répondre
  • françois ROBIN

    17 janvier 2013

    Le problème c’est que l’agonisant s’accroche !

    Répondre
    • idlibertes

      17 janvier 2013

      Et qu’il est aidé par tous ces copains moribonds (UE)

  • Nicolas

    17 janvier 2013

    Chose étrange ! Car ces même fonctionnaires, de gauche donc, m’expliquent que l’homme est mauvais.

    Comment avec un homme mauvais l’état pourrait-il être bon ?

    Répondre
    • idlibertes

      17 janvier 2013

      Cher Nicolas, Il est certain que si on laisse à l’homme ses vertus, comme Tocqueville pas exemple alors par lui même l’homme serait capable de s’organiser pour gérer les siens les plus démunis. Il Parait même que l’on appelle cela une famille. Mais apprenez au plus jeune à tuer leurs vieux sur des prétextes moraux de dignité (Euthanasie), permettez aux femmes au nom du choix d’ôter la vie (avortement) saupoudrez d’une bonne idée d »égalité de choix pour tous (mariage gay) et vous avez la fin de l’ordre moral individuel au profit de la religion d’Etat.

      Fantastique résultat.

    • mathieu

      17 janvier 2013

      l’avortement n’est t’il pas profondément libéral ?

      c’est avant tout le choix individuel d’un individus sur son corps dont il est légitimement propriétaire.

    • idlibertes

      17 janvier 2013

      Cher Mathieu,

      Le propre d’un esprit libéral comme nous aimons à la rappeler est de défendre le plus faible sur le plus fort, et l’etat d’emmerder tout le monde. Donc la question içi est: qui est à proteger? Qui est le plus faible?
      Ce qui va nous amener à se poser la question de : A quel stade l’embryon est-il une personne? On nous explique en l’etat de la connaisance médical que 12 semaines; dans d’autre pays,16 etc etc. Aristote pour revenir à nos anciens pensait lui par exemple que il existerait un droit de l’individu en devenir. Si on n’intervenait pas, cet individu serait.

      La seconde question qui est elle plus simple par la suite et en tout état de cause, l’état n’a pas à intervenir dans ce domaine (remboursement D’IVG)

      Cdlmt,

      Idl

    • VXLV

      17 janvier 2013

      POur la question de savoir quand un embryon doit être considéré comme une personne, une réponse tirée de la Bible, Psaume 139, auteur David (le roi) :

      13 Car toi, tu as produit mes reins ;
      tu m’abritais dans le ventre de ma mère.
      14 Je te louerai de ce que, d’une si redoutable manière, je suis fait si merveilleusement.
      Tes œuvres sont prodigieuses,
      et mon âme le sait parfaitement.
      15 Mes os ne t’ont pas été cachés
      lorsque j’ai été fait dans le secret,
      lorsque j’ai été tissé dans les parties les plus basses de la terre.
      16 Tes yeux ont vu mon embryon,
      et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties,
      pour ce qui est des jours où elles furent formées
      et où il n’y avait pas encore une seule d’entre elles.
      17 Combien donc tes pensées me sont précieuses !
      Ô Dieu, combien en est élevée la somme immense !

      Pour Dieu, l’embryon est une personne clairement définie par son code génétique dès la conception par la réunion de l’ovule et du spermatozoïde.
      Attenter involontairement à la vie d’un enfant à naître pouvait engendrer de sérieux ennuis :

      22 « Si des hommes se battent, s’ils heurtent réellement une femme enceinte et que ses enfants sortent, mais sans qu’il y ait d’accident mortel, on doit absolument lui imposer une indemnité, selon ce que le propriétaire de la femme lui imposera ; et il devra la donner par l’intermédiaire des juges » 23 Mais s’il y a un accident mortel, alors tu devras donner âme pour âme, 24 œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, 25 brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, coup pour coup.
      (Ex chap 21)

    • ClauZ

      17 janvier 2013

      « A quel stade l’embryon est-il une personne? »

      Au moment où le cerveau a une activité électrique. C’est la définition de la mort …ou de la vie.

    • idlibertes

      17 janvier 2013

      Cher Clauz

      A un instant « t  » de la science mais imaginons sans être fou que nous raffinions nos unités de mesure pour arriver désormais à mesure qu’en définitive le cerveau comme vous le dites réagit bien avant?
      De plus, légalement ce n’est pas la définition retenue. La loi retient le moment ou la vie est indépendante de l’autre. Le problémé dans une position qui se voudrait strictement scientifique est que par définition aucun morale n’entre en compte et la science elle evolue. Comme il se dit « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » 🙁

    • adolf

      17 janvier 2013

      L’IVG, est le type-même d’abomination absolue qui permet aux femmes sous couvert de « disposer d’elles-mêmes » de plutôt « disposer elles-mêmes du corps d’autrui » (un postulat socialiste dit qu’un slogan bien court permet de masquer une horreur bien vraie).
      Il faut comprendre que l’embryon est protégé par une triple interdiction :
      1– les femmes n’ont pas le moindre droit à porter atteinte à leur corps à elles (manque de soins, drogues, automutilations, suicides, etc.). Personne ne leur a jamais accordé ce droit, qui n’est même pas philosophique ni religieux. D’ailleurs dans la future France islamique de 2050, les suicides par exemple seront évidemment interdits par la charia (sauf pour fait de djihad terroriste), au point que les tentatives de suicide se solderont toujours par une mise en prison (du ou de la désespéré(e) rescapé(e), comme c’est le cas aujourd’hui à Dubaï , Abu Dhabi et dans tous les pays musulmans moins riches. Un ami à moi a testé le système aux Emirats alors qu’il n’avait que 15 ans).
      2– les femmes n’ont pas le moindre droit à porter atteinte au corps des autres, et l’embryon est évidemment quelqu’un d’autre, qui de plus est physiquement entièrement dépendant de sa mère, et ceci indépendamment de sa volonté à lui. Il n’existe que parce que sa mère l’a voulu à sa conception. Fait aggravant donc: l’embryon est doublement placé sous la protection physique et sous la responsabilité morale de la femme.
      3—les femmes n’ont de toute façon que la moitié des droits (quels qu’ils soient) sur l’embryon, lequel a toujours forcément un père qui détient la totalité de l’autre moitié des droits. Ni pour l’un, ni pour l’autre, ce droit n’inclut l’euthanasie.
      Donc, « le droit des femmes à disposer de leur corps », est une périphrase-slogan parfaitement trompeuse, tentant de valider une réalité triplement inexistante. Elle n’a qu’un but, qui est de conférer « le permis d’assassiner autrui », comme pour James BOND 007. C’est une des formes du mythique « droit du plus fort », mais avec la dose maximale d’injustice. Il n’existe pas de plus grande disproportion imaginable dans le rapport de force entre le tyran et sa victime, ni de plus grande inégalité entre les niveaux d’innocence des deux parties en présence: la femme et son enfant.
      Le droit des femmes à disposer de leur corps, n’existe triplement pas. Il n’a jamais existé.
      L’Etat socialiste finance l’IVG pour essayer de lui donner une apparence de légitimité.

    • Nicolas

      25 janvier 2013

      Une femme  » propriétaire de son corps » (peut elle se vendre par organes pour payer ses impôts ? Un rein au fisc pour payer son IRPP ?), mais le fœtus n’est pas son corps, n’ayant pas le même ADN, et étant de plus « en puissance »..

    • idlibertes

      25 janvier 2013

      Cher Nicolas,

      C’est un croyance cela. Nous ne sommes pas « propriétaires  » de nos corps.
      Le droit français ne reconnait pas de droit de propriete sur le corps humain. l’Indisponibilité et l’inaliénabilité du corps humain sont structurés en droit français dans le Code Civil et le Code Pénal.
      On ne peut pas vendre son corps ni les produits de son corps. L’être humain en devenir qu’est le foetus, meriterait une qualification légale mais comment arriver à ce résultat sans redéfinir la notion de foetus pour l’IVG? Grande question…

      Article 16-6 du code civil

      Aucune rémunération ne peut être allouée à celui qui se prête à une expérimentation sur sa personne, au prélèvement d’éléments de son corps ou à la collecte de produits de celui-ci.

    • adolf

      17 janvier 2013

      Et pourquoi aider des mauvais? Pour promouvoir le mal? Non seulement pour faire un électeur.

    • jepirad

      17 janvier 2013

      S’agissant des fonctionnaires il y en aurait 40% de droite et 60% de gauche.
      Petite nuance quand même. Cela étant un fonctionnaire reste un fonctionnaire.

    • fonctionnaireencolere

      17 janvier 2013

      et un con un con

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!