9 mars, 2018

Afrique du Sud : clap de fin

 

L’Afrique du Sud illustre jusqu’à l’absurde les conséquences néfastes d’un mauvais gouvernement. Jadis pays le plus prospère d’Afrique, inséré dans le monde occidental, rattaché aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), le pays ne cesse de connaître des déboires depuis la fin de l’apartheid. Le rêve annoncé de concorde et de prospérité n’a pas eu lieu. Le gouvernement de l’ANC a davantage joué sur les tensions raciales et les haines sociales et ethniques que sur la réconciliation nationale. En vingt-cinq ans, la pauvreté, le chômage et la violence n’ont cessé d’augmenter, faisant de ce pays un lieu de guerre civile permanente. Les cités jadis prospères du Cap et de Johannesburg sont figées dans la violence quotidienne et ordinaire qui empêche d’y circuler librement.

 

Le clap de fin a sonné pour ce pays, et ce ne sera pas un happy end. En annonçant le 27 février dernier que le gouvernement allait exproprier sans compensation les fermiers blancs pour donner leurs terres aux populations noires, le Parlement aux mains de l’ANC a signé l’arrêt de mort de l’Afrique du Sud. Les conséquences vont être douloureuses pour le pays, mais aussi pour l’ensemble régional de l’Afrique australe. Cela va aussi poser de nombreux problèmes au monde occidental.

 

Une famine à prévoir

 

Pour l’Afrique du Sud, les conséquences sont tout à fait prévisibles. L’expropriation des fermiers blancs va raviver les tensions ethniques et raciales, ainsi que les violences. Plusieurs fermiers ont déjà été massacrés ces dernières années, près de 80 en 2016 et en 2017 d’après les syndicats de fermiers. C’est certes peu par rapport au nombre d’homicides commis dans le pays (près de 20 000 entre 2015 et 2017), mais ces attaques étant organisées contre l’existence des fermiers elles font craindre une chasse systématique de ceux-ci, à l’instar de Julius Malema, ancien chef des jeunes de l’ANC, fondateur des Economic Freedom Fighters (EFF), un parti d’extrême gauche, qui prône la violence et qui appelle régulièrement à attaquer les blancs. En 2010, l’Afrique du Sud avait obtenu l’organisation de la coupe du monde de football, suscitant la crainte des sélections nationales à cause de la violence du pays. Cette fois, l’organisation de la coupe du monde de rugby 2023 lui a été refusée, alors même que l’instance internationale du rugby, World Rugby, avait émis un avis positif. C’est la première fois que l’avis de World Rugby n’est pas suivi dans l’attribution de l’organisation de la coupe du monde. La question de la violence et de l’insécurité a pesé lourd.

 

Depuis janvier, Le Cap souffre de graves pénuries d’eau. Le gouvernement estime que le manque complet d’eau devrait intervenir vers le mois de juin ou juillet. Si la sécheresse est invoquée, la raison réelle est l’obsolescence du réseau d’adduction d’eau, la vétusté des installations qui n’ont pas été correctement entretenues depuis 1993. La sécheresse a aggravé et exacerbé le problème. Le Cap est la première ville à manquer d’eau, d’autres risquent de suivre. Après l’eau, la nourriture. Nul besoin d’être prophète pour savoir ce que donnera l’expropriation des fermiers blancs : l’exemple du Zimbabwe voisin suffit. Robert Mugabe a déjà expérimenté cette politique aux débuts des années 2000. Cette mesure va détruire l’appareil productif agricole du pays, qui ne sera plus en mesure de nourrir les populations. Des disettes puis des famines sont donc à prévoir en Afrique du Sud pour les années à venir. Les plus riches auront toujours un moyen de s’en sortir ; les plus pauvres en pâtiront lourdement. Partout dans le monde, les mesures d’expropriation et de redistribution des terres ont été un échec. L’Amérique latine est heureusement revenue de ces chimères communistes, d’autres pays vivent encore dans ces illusions.

 

L’effondrement de l’Afrique australe

 

La destruction de l’appareil alimentaire d’Afrique du Sud va déstabiliser l’ensemble de l’Afrique australe, car le pays exporte de la nourriture vers ses voisins. La Namibie a elle aussi annoncé vouloir chasser ses fermiers blancs et suivre le modèle du Zimbabwe et de l’Afrique du Sud. C’est donc toute une partie du continent africain qui va sombrer dans les années à venir, alors qu’il était jusqu’à présent relativement stable. Ces tensions alimentaires vont engendrer des tensions ethniques et raciales, la dévaluation des monnaies, l’effondrement de l’économie. Que vont pouvoir faire les entreprises internationales installées en Afrique du Sud dans un pays qui souffre de manque d’eau et de famines et où la violence ne cesse de croître ? Quel Européen voudra s’y expatrier et mettre ainsi sa famille en danger ? Les entreprises n’auront pas d’autres choix que de partir, poursuivant ainsi la faillite du pays. L’Afrique du Sud est, jusqu’à l’absurde, l’exemple même des conséquences dramatiques d’un mauvais gouvernement. Ou comment faire d’un pays prospère et riche une terre de misère.

 

Les conséquences internationales seront également lourdes. Ici, plusieurs options sont possibles. Les fermiers blancs vont se faire massacrer, comme ceux du Zimbabwe. Ils ont donc désormais à choisir entre la valise et le cercueil. Mais où aller ? Quel pays est prêt à les accueillir ? Le faire, c’est reconnaître qu’il y a un problème en Afrique du Sud, que les règles internationales du droit de propriété privée et de sécurité des personnes ne sont pas respectées, que la constitution du pays est bafouée, que l’équilibre trouvé en 1993 est rompu. Accorder l’asile politique aux fermiers blancs, c’est reconnaître la faillite du régime ANC d’Afrique du Sud, alors que le monde vit encore dans l’illusion de la fin de l’apartheid et de la nation arc-en-ciel. Mais ne pas reconnaître cet asile politique, s’est se mettre en porte-à-faux par rapport à la politique menée par les pays occidentaux. Pourquoi accueillir des Syriens victimes de l’État islamique ou des Soudanais victimes de la guerre au Sud-Soudan et pas des Afrikaners ?

 

Une possible guerre de sécession

 

Autre solution pour eux, résister, s’organiser et affronter le gouvernement. Les blancs sont en infériorité numérique (environ 10% de la population), mais ils ont pour eux l’attachement à une terre qu’ils ont développé et toute la mythologique historique de la guerre des Boers et du Grand Trek. Ils pourraient donc faire sécession au sein même de leur pays, s’organiser en milice et déclarer la guerre au gouvernement ANC. Ce ne serait rien d’autre, en somme, d’une guerre de clans, comme le continent africain en connaît en d’autres lieux. Mais cela suppose de posséder un territoire restreint et homogène, ce qui n’est pas leur cas, d’être prêt à entrer dans l’illégalité pour se défendre et d’être capable de disposer d’une force armée. Quelques fusils de chasse ne pèsent pas lourd face à l’armée d’un pays. Cette rébellion pourrait invoquer le droit international : pourquoi défendre les minorités ailleurs et pas ici ? Mais pour réussir, cette guerre de sécession a besoin du soutien d’un État, notamment pour acheter des armes. Qui pourrait les lui fournir ? Surement pas l’Angleterre et les Pays-Bas, les anciennes colonies ni les États-Unis. Peut-être la Russie ou la Chine, mais cette dernière n’y aurait aucun intérêt. L’aide d’un État est donc loin d’être acquise.

 

Reste une autre solution : l’appui d’une société militaire privée (SMP). De plus en plus présentes dans les conflits, utilisées légalement et ouvertement par les États, les SMP disposent de tout le matériel adéquat pour mener une telle guerre et porter secours aux Afrikaners. Leur intérêt ? La guerre suppose un entrainement et des théâtres d’opérations. Intervenir en Afrique du Sud en fournissant du matériel et des hommes pourrait être pour eux un moyen de s’entraîner et de se préparer aux combats de guérillas urbaines, théâtre des prochaines guerres à venir. La SMP volontaire pourrait même disposer du soutien d’un État : cela a l’avantage de la discrétion. Cette option est peu probable aujourd’hui, mais dans tous les cas, la situation en Afrique du Sud pose un problème de droit et de conscience internationale, que les Occidentaux ne peuvent pas méconnaître.

 

 

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

44 Commentaires

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  • Steve

    13 mars 2018

    Bonsoir
    Si j’ai bien compris, M. Ramaphosa a l’intention de recourir aux méthodes déjà utilisées par Philippe le Bel dans l’espoir de résoudre les difficultés internes du régime?
    Le roi Philippe avait assez rapidement compris qu’il valait mieux faire revenir les juifs expulsés. Comme ils étaient confinés aux métiers de change, il sont pu reprendre leurs activités bénéfiques pour le royaume. Dans le cas d’agriculteurs, je doute que cela soit possible
    Enfin, tant qu’ils restera des diamants, les dirigeants de l’ANC sont tranquilles, ils pourront faire la fête avec ceux du FLN et leurs homologues de par le monde. N’est ce pas là l’essentiel?
    Cordialement.

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    • Donatello

      14 mars 2018

      Je dirais plutôt Staline en Ukraine avec les Koulaks, Mao en Chine et bien sûr Robert Mugabe qui lui aussi essaya à la fin de sa présidence de faire revenir ceux qu’il a spoliés.

  • svl

    12 mars 2018

    Mon point de vu…, après 6 voyages en 3 ans de 2014 à 2017.

    J’ai visité ce pays magnifique en large et en travers…

    j’y ai découvert sa faune, sa flore remarquable, avec autant de diversités culturelles et ethniques qui m’ont profondément touché à vouloir m’y installer.

    J’aime voyager pour comprendre ce qu’il peut se passer dans un pays et l’Afrique du Sud a été pour moi d’une très grande richesse tout comme ses Terres et son Peuple si variés de part toutes ses contrées.

    J’aime aussi Essayer de comprendre ce qu’il s’y passe et je suis très admirateur envers l’accueil que m’a offert le peuple Sud Africain sans n’avoir rencontré de problème de sécurité. il est tout de même evident que certains endroits sont a évités comme chez nous en France même si j’ai pu passer des soirées dans des Township pour toujours mieux m’imprégner.

    J’ai vu la sécheresse arrivée dans le western Cap la region jaunie d’années en années.

    J’ai bien évidemment parlé politique avec le peuple Sud Africain m’étant fait reprendre après avoir placé dans une conversation « ici en AFRIQUE… » ou « encore ma copine en AFRIQUE… »
    Car il y a là-bas une chose à comprendre et surtout à ne pas confondre c’est le Pays, l’Afrique du Sud et son Continent, ce qui reviendrait à dire que toutes les personnes en Afrique du Sud son de couleur Noire… ce qui n’est clairement pas le cas.

    j’ai donc entendu de tout et certainement pas de bonne chose au sujet du Président Zuma qui a volontairement dégradé le pays.

    La Coupe du Monde de Foot cette merveilleuse compétition pour rassembler les peuples et surtout les endormir comme certains ont pu me le dire…

    Puis Mandela, la grande question… pourtant c’est si simple…
    Ceux qui l’ont mis en prison pour éviter une guerre ingérable en Afrique Austral pendant que certains faisaient la guerre du Vietnam l’en ont fait sortir pour redonner une nouvel image à l’Afrique du Sud et profiter de ce qu’il y avait à exploiter…
    De là la corruption fut grandissante et rien n’a pu la stopper. Un sursaut de développement…

    Les successeurs au gouvernement se sont placés comme ils savaient si bien le faire avec l’argent de pays qui les ont exploités sans que son peuple ne puisse dire quoi que ce soit …

    Un bel exemple de manipulation politique et économique qui reste aujourd’hui d’actualité pour le reste du monde, avec les conséquences pour un peuple géré par la manipulation une education faible et une corruption intense, encore plus de misère que d’avenir pour des gens qui ne souhaite que vivre ensemble.

    Nous y sommes pour quelque chose…

    Et je remercierai jamais assez ceux qui m’ont fait découvrir ce pays, et ces moments que j’ai pu partager avec eux.

    A mes amis du Continent Africains et ceux du Sud, Les Sud Africains.

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  • Bernard

    11 mars 2018

    Un fait historique peu connu du grand public est la guerre des boers, guerre qui eu lieu entre les fermiers hollandais et huguenots ( appelés boers) et les anglais. Au cours de ce conflit les anglais optèrent pour enfermer les prisoniers boers dans des camps de concentration. Autant dire que entre les blancs afrikaners et les blancs anglais l’ histoire n’ a pas été non plus un fleuve tranquille.
    http://www.histoiredumonde.net/Guerre-des-Boers.html

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  • Denis Monod-Broca

    11 mars 2018

    Au nom de l’égalité et de la fraternité la France avait fait activement campagne contre l’apartheid, favorisant ainsi l’arrivée au pouvoir de l’ANC. La moindre des choses serait qu’elle fasse maintenant tout aussi activement campagne, au nom toujours de l’égalité et de la fraternité, contre l’expropriation des fermiers blancs. Ce n’est malheureusement pas cela qui se profile à l’horizon.

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    • durru

      11 mars 2018

      Vous avez évidemment raison.
      Mais pour la gauche au pouvoir en France depuis le Front Populaire il y en a qui sont plus égaux que d’autres, tandis que l’enseignement du Christ a été converti du « aimer son prochain » à « aimer le lointain », et ce même pour une grande majorité de ceux qui s’y revendiquent.
      CPEF ©

  • AP34

    11 mars 2018

    à Denis Monod-Broca
    Vous écrivez :  » Le qualificatif de « bien-pensant » n’a qu’un usage : désigner celui qui ne pense pas comment vous, c’est-à-dire le mal-pensant. Je le mérite donc entièrement.  »
    Au moins vous avez l’honnêteté de le reconnaître.

    Le bien-pensant désigne celui qui est dans l’air du temps, qui est dans la majorité, celui qui suit le troupeau. Le bien-pensant peut aussi mener le troupeau, bien sûr, mais les moutons sont généralement beaucoup plus nombreux que les bergers.
    Le bien-pensant a pour lui toute la classe politico-médiatique, et un arsenal de lois réprimant, justement, la mal-pensance : loi Pleven, loi Gayssot, lois contre l’homophobie, l’islamophobie, le harcèlement verbal des femmes, toutes en préparation, loi pour les LGBT, etc.
    Par contre, il n’y a aucune loi contre le gauchisme, contre les thuriféraires et les facilitateurs (associations pro-migrants subventionnées par l’État et donc les contribuables) de l’immigration massive, contre les laudateurs de l’islam, contre les mondialistes, contre les communautaristes etc, alors que c’est précisément tout cela qui a mis notre pays dans l’état que chacun connait : attentats, délinquance endémique, prisons surpeuplées, services sociaux engorgés, justice débordée etc.
    Si vous continuez à être honnête, vous devrez convenir qu’il est infiniment plus confortable, moralement et même physiquement (cf. par exemple les persécutions contre Pierre Cassen et Christine Tasin de Riposte laïque), d’être dans cette bien-pensance de gauche majoritaire que d’aller à contre-courant.
    Mais, et cela me rassure quelque part, et vous ne pouvez sans doute que le regretter, ces idées à contre-courant, que l’on caractérise du mot dévalorisant de « populisme », gagnent du terrain en Europe. Elles ne pourront qu’en gagner davantage dans le futur, même si elles sont, à l’heure où j’écris, encore très minoritaires.

    Une idée typiquement de gauche est ce qu’on appelle le « relativisme » : selon cette doxa, tous les hommes, toutes les cultures se valent, l’immigration est une chance pour la France etc.
    Par exemple, le tamtam vaut un stradivarius, ou les arts premiers, chers à Chirac, valent ceux de la renaissance italienne etc.

    Vous écrivez encore :  » Tous les peuples ont fait (font…) la guerre, quelles que soient la couleur de leur peau. Comment peut-on affirmer le contraire ?
    Les pires guerres, les pires horreurs, ont même eu lieu entre peuples développés, blancs, européens, chrétiens…  »
    Exact ! Et j’irai même plus loin que vous : avec leur QI plus élevé, les Blancs se sont créé des armes (de destruction massive) beaucoup plus meurtrières que ne le feront jamais les Noirs. Quoique les machettes fonctionnent aussi pas trop mal : cf. le million de Tutsis massacrés par les Hutus au Rwanda.
    Vous avez donc parfaitement raison sur ce point.
    Mais notons, en passant, que les deux guerres mondiales ont refroidi les ardeurs belliqueuses des Blancs, et pour longtemps. À preuve : ils se contentent aujourd’hui de faire des guerres chez les autres, par procuration, ou du haut du ciel : bombardement, drones, missiles, bref : c’est la « guerre zéro mort », uniquement de leur côté bien sûr.

    Vous écrivez enfin :  » Vous ne dites pas la vérité. Vous débitez des âneries.  »
    Ce que j’écris sur les QI n’est malheureusement que la stricte vérité, que cela vous plaise ou non.
    J’en tire simplement les conséquences logiques, libre de toute idéologie.
    Les âneries ? À choisir, je préfère être un âne, les oreilles bien ouvertes et mobiles, qu’une autruche avec la tête dans le sable.

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    • sassy2

      11 mars 2018

      Bien des chiffres que vous citez sont exacts.
      Cependant, je n’oublie pas que je suis français et que j’ai probablement un QI inférieur, par exemple à :
      Ben Carson
      Thomas Sowell
      Reggie Middleton

    • Denis Monod-Broca

      11 mars 2018

      AP34

      Ne me prêtez pas des opinions dont vous ne savez rien.

      J’ai parlé de fraternité. L’idée que les hommes sont semblables, frères, n’a rien de relativiste. Tout au contraire. C’est l’idée universelle par excellence.

      C’est elle qui peut guérir de l’immémoriale tentation consistant à diviser les hommes en deux camps, eux et nous, coupables et innocents, et à partir en guerre, nous contre eux.

      Manifestement, vous y cédez. Comme le Pouvoir sud-africain.

    • Olivier

      11 mars 2018

      Je vous rejoins sur la problématique de la liberté d’expression, celle-ci est morte en France.

    • Charles Heyd

      11 mars 2018

      « bien-pensant », « politiquement correct », « populisme », que des termes pour clouer au pilori celui (ou celle) que l’on veut faire taire;
      quand on a des arguments dignes de ce nom on n’a pas besoin de ces termes que personne ne sait définir; et dire que la langue française et la plus précise au monde, selon justement ces bien-pensants!
      j’ai vu récemment sur une autre chaine de radio (RCJ) une chronique d’une certaine Levy Elizabeth, qui les appelle (les bien pensants et consorts) les « rien-pensants »; je crois que cela leurs va très bien!

    • Rupert

      12 mars 2018

      Merci à AP34 de rappeler certaines évidences pourtant visibles par tout un chacun : la faillite des pays gérés par des Noirs, l’Afrique du Sud n’étant que le dernier exemple d’une longue liste de pays autrefois viables, voire riches et prospères, et aujourd’hui en faillite totale (Nigéria, Ouganda, Congo Kinshasa, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Rhodésie etc.). Tribalisme, démographie irresponsable, misère intellectuelle et socialisme afro ne sont pas les ingrédients idéaux du développement et la « fraternité » et autres billevesées du même tonneau n’ont aucun effet sur ces réalités.

    • Archilogos

      14 mars 2018

      A Denis Monod-Broca

      « L’idée que les hommes sont frères…c’est l’idée universelle par excellence… C’est elle qui permet de guérir l’immémoriale tentation consistant…à partir en guerre ».

      Tous les termes de cette affirmation sont faux.

      1) L’idée que les hommes sont frères n’est justement pas une idée. Une idée est une vue de l’intelligence sur les choses, pour parler comme Julien Benda. Or on n’a jamais vu que tous les hommes s’aiment fraternellement ou aspirent à un amour fraternel. Votre « idée » est une vue de l’esprit sur ce qui est désirable, d’après vous, et non sur ce qui est. C’est un rêve.

      2) Idée « universelle » : c’est le contraire qui est vrai. C’est une idée particulière à l’Occident, et encore, à certaines doctrines politico-philosophiques, entre autre la franc-maçonnerie. Je pourrai parler de leur caractère inopérant, pervers, et in fine violent (ô paradoxe), mais cela nous entraînerait trop loin.

      3) Elle seule permet d’éviter les guerres. Penser que la guerre existe à cause d’un défaut de pensée consistant à identifier, prétendument à tort, un « nous » et « eux » est totalement faux. L’existence de communautés humaines différentes, ayant chacune des intérêts différents, et parfois antagoniques résulte de l’observation la plus élémentaire. La guerre, le polemos des Grecs, est l’état naturel de l’humanité. C’est la matière même de l’histoire. La guerre est un phénomène cruel et destructeur mais rationnel et intelligible. Penser qu’il ne l’est pas revient, en fin de compte, à mépriser a priori ce que chaque peuple considère comme ses intérêts légitimes, en particulier l’intérêt à sa propre survie. Le thème de la guerre a fait l’objet de méditations profondes depuis l’Antiquité (Thucydide, par exemple). Au XXème siècle,le philosophe et juriste Carl Schmitt a écrit des ouvrages puissants sur la question (par exemple « La notion de Politique »).

      Paradoxalement, même John Lennon et son Imagine si pacifiste (en réalité complètement nihiliste), soutient, nolens volens, la légitimité et l’intelligibilité de la guerre : « Imagine there’s no countries, It isn’t hard to do, Nothing to kill or die for… ». Imagine un monde où il n’y a pas de pays ni de raisons de tuer ou de mourir. Présentement toutefois, les pays existent, de même que les raisons de tuer et de mourir.

  • Bernard

    11 mars 2018

    L’ afrique australe a d’ abord été peuplé par les ethnies Sans, des chasseurs cueilleurs parmis les quels on retrouve les bochimans du desert Kalahari de la Namibie et du Botswana. Puis vers l’ an 500 les premiers peuples bantous noirs venant de l’ Afrique des grands lacs ont d’ abord colonisé l’est de l’ Afrique australe . Peu à peu les nouveaux arrivants noirs se sont étendus et colonisé une partie de l’ Afrique du sud en prenant la terre aux Sans. Avant l’ arrivés des blancs au siècle 17, certaines régions de l’ Afrique du sud n’étaient pas peuplés de noirs, les blancs ont donc exproprié les Sans. Bref, si on remonte dans l’ histoire les noirs sont aussi comme les blancs des colonisateurs et n’ ont aucun droit sur les terres sudafricaines, il faudrait donc tout redonner aux peuple San.

    Répondre
    • sassy2

      11 mars 2018

      la situation est si identique aux US que certains membres de l’alt right se définissent par forfanterie comme amerikaner

      ce qui va se passer avec l’afrique du sud à mon avis relèvera de la loi du plus fort à un instant donné et non pas de considérations historiques ou légales. Si la proportion de blanc est encore importante 10%! , (par exemple comparée à la proportion infime de colons français au vietnam cf récit du profresseur choron concernant l’indochine*), le titre de l’article est je pense bien trouvé.

      *si l’indochine se porte surement mieux sans nous, ce ne sera absolument pas le cas en afrique du sud sans les sud africains (les sud africains réels étant les blanc afrikaners)

  • AP34

    10 mars 2018

    Institut des libertés ?
    Quelles libertés ?
    En tout cas, pas celle d’expression !
    Mon post n’est injurieux pour personne, s’il est flatteur pour certains, certes il l’est moins pour d’autres.
    Il ne rapporte que des résultats vérifiés, même si ces résultats sont à contre-courant de la doxa politiquement correcte, et en tout cas soigneusement cachés.
    Il n’y a que la vérité qui fâche, n’est-ce pas ?

    Répondre
    • idlibertes

      10 mars 2018

      Alors déja vous allez vous calmez direct.

      Arretez de coller des liens dans vos articles et ils ne seront pas automatiquement bloqués à la source wordpress ensuite, je connais peu de bêtise aussi constante que celles des phrases toutes faites.

      Essayez d’aller dire à votre femme « tu as un gros cul » et revenez me dire s’il n’y a que la vérité qui blesse !!!

  • Olivier

    10 mars 2018

    Les Blancs vont donc quitter le pays, certains demandent un couloir humanitaire vers les USA ou l’Australie. Bien entendu, nulle part on n’entend des dénonciations des exactions des fermiers blancs, surtout pas en Occident, le fait d’être Blanc vous impute tous les péchés du monde et tant pis pour les pays qui n’en n’ont jamais colonisé d’autres (Suède…). Donc ce pays qui a prospéré grâce aux Blancs (oui je sais c’est pas politiquement correct…) va retomber dans la fange. Et puis, ensuite, c’est tout vu, on accusera les Blancs d’avoir pillé le pays parce qu’il faudra bien trouver à orienter la colère de tous les déçus.

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  • hoche38

    9 mars 2018

    C’était portant tellement beau, cette « nation arc en ciel ». On n’avait seulement pas remarqué que dans les couleurs de l’arc en ciel il n’y a pas de blanc.

    Répondre
    • Charles Heyd

      10 mars 2018

      le blanc ne se voit pas très bien dans le ciel et la réunion des autres couleurs fait justement le blanc!

  • hoche38

    9 mars 2018

    C’était pourtant tellement beau, la « nation arc en ciel ». On avait juste oublié que dans les couleurs de l’arc en ciel, il n’y a pas de blanc.

    Répondre
  • AP34

    9 mars 2018

    À vous qui vous interrogez sur les pays africains :
    Le problème de l’Afrique noire est le QI moyen de sa population.
    Pourquoi croyez-vous que ces gens aient pu être mis en esclavage, alors que d’autres peuples y étaient complètement réfractaires ?
    Pourquoi ont-ils été colonisés ?
    Les Africains sont incapables de se conduire eux-mêmes au sein d’un État moderne, et ils le resteront jusqu’à la fin des temps. Leur drame a été la décolonisation.
    Les aides à distance n’y feront rien. Ce ne sera jamais qu’un cautère sur une jambe de bois.

    Un certain Jim Watson, prix Nobel 1962 pour la découverte de la structure de la double hélice de l’ADN, a perdu toutes ses charges et a subi l’opprobre universel pour avoir dit cela, en plus soft, en 2008.

    Voici une liste des QI moyens donnée par le site :
    https://www.intelligence-humaine.com/faq-intelligence/

     » 1. Juifs Ashkénazes (110). 2. Asiatiques de l’est (cf le PS) (105). 3. Européens (100). 4. Asiatiques du sud-est (cf. le Post Scriptum) (92). 5. Inuits (91). 6. Métis caucasiens-africain (81-90). 7. Amérindiens (86). 8. Nord africains et sud asiatiques (84-88). 9. Africains (67-80). 10. Aborigènes d’Australie (62). 11. Bushmen (54).  »
    Il s’agit, je le répète, des QI moyens. C’est-à-dire qu’il y a des écarts importants au sein d’une même population.
    Par exemple, chez les Européens, moyenne 100, on peut trouver des gens avec un QI de 145, et d’autres avec un QI de 55.
    De même on peut trouver des gens brillants chez les Africains ou les Bushmen, et des idiots chez les juifs ashkénazes.
    Quand on trace les QI réels en fonction du nombre de personnes dans la population ayant ce QI, on obtient une courbe en cloche, genre gaussienne.
    Ces courbes, pour les différentes populations, se chevauchent, mais ne coïncident pas.

    Maintenant, regardez la réussite moyenne des communautés asiatiques aux US et en Europe, et comparez-la avec la réussite moyenne des afro-Américains et des Noirs en Europe.
    Je pense que cette comparaison se passe de commentaires.

    Mais il y a d’autres critères, aussi importants que le QI, qui, curieusement, sont étroitement corrélés à celui-ci.
    C’est le taux de testostérone dans le sang (chez les mâles). Ce taux a bien sûr fait l’objet d’études, pas davantage politiquement correctes que celles des QI, d’ailleurs.
    De ces études, on peut déduire qu’en moyenne, ce taux varie en proportion inverse du QI.
    Plus le QI est important et plus ce taux est faible, et réciproquement.
    On peut ainsi prédire que les Africains seront portés à la violence (la guerre) et au sexe, alors que les Asiatiques préfèreront construire et auront des valeurs familiales fortes.
    Les Européens sont entre les deux.
    Quand on sait cela, on comprend (presque) tout de l’état du monde et de son évolution.

    Mais alors que faire ?
    Je n’ai pas la réponse.
    Mais ce qui est certain c’est que le discours des bien-pensants genre Denis Monod-Broca, ici présent, qui cachent leur tête dans le sable pour ne pas voir, ne sert à rien, et est même carrément nuisible car il empêche de chercher les vraies solutions.

    PS L’Asie de l’Est comprend la Chine ; la Corée ; le Japon ; la Mongolie ; Taïwan ; éventuellement le Vietnam et Singapour l’Extrême-Orient russe peut aussi être rattaché à cette région
    L’Asie du Sud-Est est la région située à l’est de l’Inde et au sud de la Chine.

    Répondre
    • Denis Monod-Broca

      11 mars 2018

      @AP34

      Le qualificatif de « bien-pensant » n’a qu’un usage : désigner celui qui ne pense pas comment vous, c’est-à-dire le mal-pensant. Je le mérite donc entièrement.

      Tous les peuples ont eu (ont…) des esclaves. Tous les peuples ont été (sont…) cruels. Tous les peuples ont fait (font…) la guerre, quelles que soient la couleur de leur peau. Comment peut-on affirmer le contraire ?

      Les pires guerres, les pires horreurs, ont même eu lieu entre peuples développés, blancs, européens, chrétiens…

      Vous ne dites pas la vérité. Vous débitez des âneries.

    • DIDIER

      12 mars 2018

      Réduire les individus à la moyenne de leur groupe, c’est honteux et pitoyable.

      Avec votre « raisonnement » sur le QI, comment expliquez-vous en Europe, l’effondrement de l’Empire Romain si prospère et un Moyen Âge qui aura duré plusieurs siècles?

      Comment expliquez-vous qu’après la Nuit de Cristal environ 50% des juifs ashkénazes (ceux au plus fort QI) aient décidé de rester dans leur pays, l’Allemagne?

      Comment qualifier une Europe blanche, si intelligente, mais à l’origine de deux guerres mondiales?

      Le sujet n’est pas le QI, mais la culture.

      Oui, la culture africaine ne met l’accent ni sur le QI, ni sur la performance économique.
      Oui, les africains en souffrent les conséquences.
      C’est un constat, vous en faites un jugement de valeur.

      Heureusement pour vous que vous vivez dans une société qui ni vous applique pas vos propres critères sur le QI…

  • AP34

    9 mars 2018

    « c’est délibérément caricatural et provocateur ou vous croyez vraiment ce que vous écrivez ? »

    Réponse :
    Les deux, mon capitaine !

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    • Cécile

      10 mars 2018

      C’est ça que j’aime ! C’est cash, alors on comprend la situation.

    • Denis Monod-Broca

      10 mars 2018

      Vous écrivez des âneries telles que « Il se trouve que les Noirs, où que ce soit en Afrique, sont incapables de s’autogérer.
      Copuler (faire des enfants), et faire la guerre est davantage dans leurs cordes.
      Et ça ne changera jamais » et vous y croyez ?!?…
      Comment s’étonner de la haine et des guerres ?…

    • Et_sequitur

      10 mars 2018

      Oú est le lien avec la haine et la guerre?

      Beaucoup de gens haïssent les toubabs et l’Occident, et on ne va pas leur faire la guerre pour autant.

      Cela dit, il est tout à fait exact que la paix perpétuelle est utopique.

      Il faut faire au mieux avec ce que on a.

  • sassy2

    9 mars 2018

    un soutien d’Israel?

    Et ce n’est ni de l’ironie ni de la médisance (mon nom de famille est connu en Afrique du sud et je sais grâce à un lien posté par un lecteur de l’idl que ce sont à 99% des cousins éloignés 😉 )
    israel:
    https://www.monde-diplomatique.fr/1978/09/SCHISSEL/16853

    Le problème de l’anc est qu’ils n’ont jamais fondé l’afrique du sud (de même les « algériens » furent d’abord colonisés par des musulmans, les palestiniens n’ont jamais fondé la tribu d’Israel etc…)

    Gandhi a commencé sa carrière en afrique du sud, pour la guerre froide et ce à quoi nous assisterions, comme avec Daech, s’apparente à une réplique communiste pendant une crise systèmique mondiale.

    Répondre
  • Ockham

    9 mars 2018

    Cela me remémore l’histoire – vécue – de l’ouvrier africain qui a volé un câble de cuivre destiné à la maintenance d’une petite centrale hydro-électrique en pleine brousse. Le directeur lui a administré une correction à la chicotte soignée. Le plus intéressant est que le câble a disparu à nouveau. Enfin le directeur eut des chaussures splendides. Il faut dire que le directeur du fameux directeur fut licencié séance tenante pour avoir revendu les 300 ordinateurs, don de l’organisme XXXX qui à peine débarqués au siège repartaient ailleurs! Je ne ferai pas de commentaire sur leur grand président, le roi du Cobalt chargé de nuit. La réalité n’est pas raciste. Car quelques années après dans le pays voisin n’importe quel bobo pouvait constater -mais ne le voulait pas – que les photocopieuse « privées » dans la rue pourtant destinées aux administrations portaient la mention don de l’Europe. Ces bobos, aveugles de naissance, n’aurait pas plus admis que cette administration africaine toujours aidée par un fort élan de repentance ait simplement revendu tous les appareils électroniques du service aussitôt reçus pour …. manger! Car ils n’étaient plus payés! Ce qui était vrai, c’était 40 ans après l’indépendance! Et tous ceux qui ont travaillé dans cet Eden en ont suffisamment pour meubler des nuits entières d’histoires non racistes! En dehors de quelques Madiba, Senghor, et Annan, les politiques africains ont souvent des raisonnements de chasseurs-cueilleurs: le bon arbre est pour moi, mes maîtresses et ce qui en descend. Toux ceux qui s’en approchent seront battus comme plâtre. Il faut voir un battu! Ce n’est pas du racisme mais un constat. Bref les Boers sont en danger. Alexis de Tocqueville déjà a fait un portrait exemplaire de l’Africain en 1820. Ce dernier en position de force ou devant un position de faiblesse ne fera pas de quartier! Les empires africains qui revendaient les esclaves ne faisaient déjà pas de quartier sur les ‘raflés’. L’Afrique a raté quelques marches mais il faut dire que la nature lui a dressé de sérieuses marches. Elle ne lui a pas fait beaucoup de cadeaux dans ce pays sans électricité ni eau potable à part la machette bantoue! Cela forge des passivités qui attendent le moment. Quand il vient, il faut être dans l’avion s’il n’a pas été revendu avant. Historiquement il faut constater qu’il n’est évident de comprendre que le commerce est nettement plus profitable que le pillage et la dépossession. Même les socialistes ne l’ont pas compris, si frères des africains … de loin et étonnamment diplomés!

    Répondre
    • durru

      9 mars 2018

      « Historiquement il faut constater qu’il n’est évident de comprendre que le commerce est nettement plus profitable que le pillage et la dépossession. Même les socialistes ne l’ont pas compris, si frères des africains … de loin et étonnamment diplomés! »
      Non, c’est vrai. Leur système de pensée est bien plus basique, basé sur des principes comme « après moi le déluge » ou « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » (je parle des socialistes, évidemment).

  • DIDIER

    9 mars 2018

    Sur le fond comme sur la forme, la liberté d’expression est encadrée par la loi.
    Attention aux propos racistes tenus sur ce site.

    Pour moi, les limites ont été franchies et j’en suis très triste pour ce site, comme pour les furieux, qui prennent leurs fantasmes pour des réalités.

    ____

    Quant à la réalité de cette nouvelle loi, oui, elle ouvre une brèche vers un scénario façon Zimbabwé.
    Toutefois, renseignez-vous, les cas de mise en oeuvre sont précis.

    Cette loi répond à des cas qu’il faut mettre en perspective historique.

    Les cas de familles noires chassées illégalement de leurs terres par les blancs existent bel et bien.
    Je ne parle pas de cas au 19ème siècle, mais des années 1950 et 1960.
    Ces enfants d’alors sont toujours vivants.

    Dans ces conditions, qui sont les légitimes propriétaires?

    Si on poursuit le raisonnement: comme ces « nègres gâcheront tout » et n’en feront rien, ils n’ont aucun droit sur ces terres.

    Si on applique ce même raisonnement aux oeuvres d’art volées par les nazis durant la seconde guerre mondiale:
    Si un nouveau « propriétaire » a su valoriser une oeuvre (ex: en la mettant dans un beau cadre ou en l’exposant dans un musée), c’est normal qu’il est devienne le légitime propriétaire…

    En d’autres lieux: si une terre est volée à des bédouins pour être cultivée, il est normal que les nouveaux arrivants en soient les propriétaires…

    On voit vite les limites de l’idéologie.
    On n’est plus dans un état de droit, mais dans la loi du plus fort…

    Le fait que le bien soit ou non valorisé est simplement sans objet. C’est tout de même le droit d’un propriétaire de ne rien faire de son bien.

    …comme d’un être humain de ne rien faire de son cerveau !

    Le plus pitoyable est que je suis sûr qu’AP34 et consorts pensent sincèrement que l’état de droit et la démocratie sont des avancées occidentales, alors qu’avec son raisonnement-même, il foule ces valeurs au pied…

    Ce qui prouve bien que ce n’est pas une question de couleur de peau, mais de culture et de civilisation…

    On aura beau essayer, on aura du mal à me convaincre que l’apartheid a été une avancée de la civilisation blanche sur le continent africain…

    ___

    Ceci étant dit, cette loi est catastrophique, mais pour une autre raison.

    Même en ayant récupéré des terres, les familles noires conserveront de la rancoeur et de la défiance.
    Et ce sera maintenant le tour des familles blanches.

    La seule solution du moins pire passait par:
    + une compensation financière par les propriétaires actuels aux familles noires
    + et/ou un remembrement pour éviter le morcèlement des terres.

    Répondre
  • Quichotte

    9 mars 2018

    Bonjour,
    Afin de conforter Denis Monod- Broca, peut-on citer un pays à la population majoritairement noire et gouverné par la majorité, qui soit en situation de développement positif? Peut-être le Liberia!? À regarder tres attentivement.Mais Il semblerait que même à Cuba, les noirs soient socialement moins bien lotis que les autres!
    Je suis certain de la haute qualité morale et intellectuelle des Senghor, Diouf, Mandela ! Le problème résidant probablement dans la masse critique d’une élite au pouvoir digne de ce qualificatif, ce que même l’occident semble malheureusement avoir perdu.

    Répondre
  • Charles Heyd

    9 mars 2018

    Oui, SA (Sud Afrique) comme disent nos amis Mauriciens est à la dérive; mais dire, comme vous le dites que c’est « le cas d’école » n’est pas juste; vous le suggérez d’ailleurs, la Rhodésie et son criminel « ex » dictateur Mugabe a été et restera à jamais le vrai cas d’école pour ce genre d’événement;
    mais qui s’en est offusqué? les « grandes démocraties occidentales »? Non, c’est l’opposition locale qui a du endurer pendant des années la transition vers un régime un peu plus (ou moins?) despotique;
    par charité je ne parlerai pas de l’Union des Nations Africaines qui est l’ONU à la puissance 10 pour ce qui de l’impuissance voire de la nuisance.
    Il y a 5 ans je travaillais encore au Koweït avec une entreprise sud-africaine et dans laquelle il n’y avait pratiquement que des expatriés sud-africains blancs; j’en avais gros sur le cœur quand ils me parlaient de leur pays; tout était déjà dit (ce que vous dites aujourd’hui!);
    en Arabie, ce sont maintenant les infirmières sud-africaines qui officient avec les Philippines car elles parlent anglais elles aussi; mais je parie que dans quelques années cela aussi sera dépassé car le système d’éducation mis en place par ces « racistes » d’Afrikaners » ne restera pas longtemps en place.

    Répondre
    • sassy2

      9 mars 2018

      oui bcp de capitaux ont déjà foutu le camp via Maurice Australie Londres etc…

  • JD974

    9 mars 2018

    Certains des fermiers blancs d’origine française, la plupart étant des huguenots du Lubéron, pourraient choisir d’émigrer dans le Sud de la France. Les pieds noirs dans les années 60 y ont bien été contraints. Notre devoir d’asile politique s’impose bien plus que l’asile accordé aux pays arabes en guerre. Ce sont d’excellents cultivateurs, on le sait à la RÉUNION où leurs produits agricoles se vendent bien. La RÉUNION pourrait également en accueillir quelques-uns en libérant des jachères séculaires dues à l’indivision.

    Répondre
  • Guillaume_rc

    9 mars 2018

    Portrait très sombre de la situation sud-africaine.
    Je mettrai un petit bémol sur la délinquance au Cap. Mon père en revient et m’a dit ne s’être jamais senti en insécurité.
    Mais c’est Le Cap.

    Pour le reste, je crains que votre vue prospective soir juste et surtout que les occidentaux, empêtrés dans leur anti-racisme fermeront les yeux sur les souffrances des Blancs (qui seront même désignés comme fautifs).
    Les Afrikaners ayant une longue tradition de lutte, la probabilité d’une guerre civile n’est pas à exclure.
    La solution d’une partition du pays avec les Blancs se repliant sur leur zone historique de peuplement, c’est à dire le sud ouest du pays (qui ne l’oublions pas était vide à l’arrivée des Blancs) me paraît malheureusement inenvisageable tant cela heurterait les belles consciences internationales.

    Le pire semble à venir.

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    9 mars 2018

    Je n’avais rien lu là-dessus.
    Cette expropriation est-elle vraiment décidée ?
    Quelle folie !
    Mais, quand ça va mal, il faut bien un coupable. Les fermiers blancs font un très présentable bouc émissaire…
    Que faire ?
    Comment ramener à la raison un pays ?
    Que peut dire ou faire la France ? Au lieu d’aller vendre des chasseurs-bombardiers et des sous-marins à l’Inde, notre président ne devrait-il pas aller en Afrique du Sud prôner la fraternité ?

    Répondre
    • GalinetteDorée

      9 mars 2018

      « Au lieu d’aller vendre des chasseurs-bombardiers et des sous-marins à l’Inde, notre président ne devrait-il pas aller en Afrique du Sud prôner la fraternité ? »

      Ben voyons !
      La fraternité ? Avez-vous donc le cerveau si mal en point que vous veniez ici dire n’importe quoi ?
      Quel est le rapport ?

      Ce n’est pas notre problème et si vous connaissiez un peu l’histoire vous sauriez ce que la France a déjà fait pour l’AS.

      Vous êtes le représentant d’une sentence de Coluche : « ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule ! »
      Trop fort…

    • AP34

      9 mars 2018

      Déjà prôner la fin de l’apartheid, faire de Mandela un héros, et boycotter l’Afrique du Sud jusqu’à l’obtenir en 1991-1994, étaient une bêtise.
      Ce qui se passe aujourd’hui en est la suite logique, et sera la fin du processus.
      Il se trouve que les Noirs, où que ce soit en Afrique, sont incapables de s’autogérer.
      Copuler (faire des enfants), et faire la guerre est davantage dans leurs cordes.
      Et ça ne changera jamais.
      Mais la doxa actuelle (et des décades précédentes), qui n’est pas près de changer non plus, impose que le Blanc s’efface, et laisse la place (y compris d’ailleurs dans nos propres pays).
      Peu importe si la misère, la délinquance et le crime augmentent, et du même coup l’immigration.
      Notons qu’il n’y a pas encore de migrants venant d’Afrique du Sud, mais ça ne saurait tarder.
      Mais à tous prendre, je les préfèrerais de loin au Syriens et autres Albanais, car ces Africains sont en majorité des chrétiens.

    • Denis Monod-Broca

      9 mars 2018

      @ AP34

      « Les Noirs sont comme ceci, les Blancs comme cela » : c’est délibérément caricatural et provocateur ou vous croyez vraiment ce que vous écrivez ?

    • Denis Monod-Broca

      9 mars 2018

      Pour les uns le parfait bouc émissaire est blanc, pour les autres il est noir… Etc.
      C’est ce qu’on appelle une crise mimétique.

    • durru

      9 mars 2018

      Sans trop de risque de me tromper, je pense que les noirs en Afrique sont « incapables de s’autogérer » non pas parce qu’ils sont noirs, mais parce qu’ils ne savent pas le faire. Parce qu’ils manquent cruellement d’éducation (ou devrais-je écrire « instruction » ?). Tiens, un peu comme les Arabes dans leurs pays, non ?
      Un débat intéressant sur ce sujet est sur le point de se lancer en Roumanie, pays à l’hémorragie de population la plus importante au monde après la Syrie sur la dernière dizaine d’années, à ce qu’il paraît. Et ceux qui partent sont principalement les gens instruits, capables de trouver du travail dans des pays ayant un niveau de vie plus élevé (dans l’UE, mais aussi USA ou Canada). Du coup, ceux qui restent sont de moins en moins instruits et de plus en plus dépendants. Et plus à même de voter des politiques corrompus et incapables. Vous ne voyez pas le rapport ? Ce n’est pas grave… 😉

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